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Europe et Union européenne - Page 844

  • Des manifestations contre l’islam interdites en Espagne, « pourraient poser un risque grave pour la sécurité publique

    - Les gouvernements autonomes de Madrid et Valence ont interdit les manifestations anti-islamisation en face des deux plus grandes mosquées du pays.

    Un groupe inspiré par le mouvement allemand PEGIDA et un groupe identitaire appelé Alianza Nacional ont essayé d’organiser une manifestation en face de la plus grande mosquée de Madrid, mais le Bureau régional du ministère de l’intérieur espagnol leur a demandé de ne rien faire vendredi dernier en disant qu’une telle marche « pourrait poser un risque grave pour la sécurité publique. »

    PEGIDA, abréviation allemande pour « Patriotiques Européens contre l’Islamisation de l’Occident » a ouvert plusieurs comptes de réseaux sociaux en Espagne. La branche espagnole de l’organisation a créé un compte Twitter qui a déjà près de 1500 abonnés .

    L’une des publications du groupe indiquait que « l’islam n’a pas sa place dans des sociétés libres et démocratiques comme en Europe ». La branche espagnole de PEGIDA a également mis en ligne une peinture représentant l’expulsion des arabes de Grenade en 1492 avec le commentaire suivant :« Nous l’avons fait il y a 400 ans, nous le referons à nouveau ».

    Source : Morocco World News

    http://fr.novopress.info/

  • Dérives de la campagne du référendum slovaque sur le mariage et la famille

    La Manif Pour Tous alerte l’opinion publique internationale et demande à Harlem Désir (Secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes) de se mobiliser pour la démocratie en Slovaquie :

    M"En Slovaquie, la dérive d’un référendum d’initiative populaire inquiète La Manif Pour Tous en raison des violations graves des droits des citoyens et d’une discrimination dans la sphère privée et publique.

    Ce référendum est prévu le 7 février prochain. Il concerne le mariage et la famille. Il propose aux citoyens slovaques :

    • de définir le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme afin de ne pas commettre d’injustice en privant délibérément un enfant de père ou mère
    • d’interdire l’adoption par des couples de personnes de même sexe
    • de rendre facultatif le suivi des cours d’éducation sexuelle pour les enfants : ce sont les parents qui pourront décider ce qui leur semble préférable pour leurs enfants. 

    A l’origine de ce référendum se trouve l’Aliancia za Rodinu (Alliance pour la famille) qui a rassemblé 400 000 signatures dans un pays de 5,4 millions d’habitants. A moins de 15 jours du référendum, La Manif Pour Tous s’inquiète de la tournure de la campagne électorale puisqu’il y a déjà eu des violations graves des droits des citoyens et une discrimination dans la sphère privée et publique. Les militants de l’Alliance pour la Famille se sont déjà vu refuser l'accès aux chaînes de télévision privées SK malgré leur publicité payée. La société de radio-télévision publique (RTVS) a refusé de diffuser des spots télévisés en faveur du référendum. A plusieurs reprises, des réservations de salles pour des débats publics (y compris sur un campus universitaire) ont été reportées ou même annulées. La semaine dernière, au cours d’une déclaration publique, le médiateur slovaque, Jana Dubovcová, est sorti de sa neutralité en expliquant qu'elle voterait « Non » au trois questions posées et qu'elle considérait que ce référendum n’était pas important. Et ce n’est malheureusement pas un cas isolé puisque des responsables politiques encouragent les citoyens à ne pas participer à ce référendum ! "

    Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, déclare :

    « Tous ces éléments sont préoccupants car ils montrent des dysfonctionnements, pour ne pas  dire plus, dans un processus démocratique. La liberté d’expression est menacée ». « Ce référendum sur la famille est au contraire un enjeu essentiel pour l’avenir de la société slovaque. C’est pourquoi nous allons alerter très largement les responsables politiques européens pour s’assurer que ce référendum se déroule dans les meilleures conditions et permette aux Slovaques de se prononcer dans la sérénité ».

    La Manif Pour Tous vient d’écrire à M. Harlem Désir, Secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes, afin de l’informer des dérives de la campagne slovaque et de lui demander de veiller à ce que toutes les conditions d’une libre et pleine expression de la démocratie soient assurées pour tous les citoyens slovaques.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Kathrin Oertel, porte-parole de PEGIDA

    Kathrin Oertel se tenait depuis plusieurs semaines sur le podium lors des manifestations Pegida à Dresde, mais depuis une semaine, elle est la seule à affronter les médias et à incarner le mouvement populaire qui étonne et inquiète la caste politico-médiatique allemande.

    Kathrin Oertel est une énergique femme blonde de 37 ans. Totalement inconnue il y a un mois encore, elle est l’objet de toutes les enquêtes des médias allemands. « Je suis une femme du peuple très ordinaire », répond-elle avec humilité en ajoutant qu’elle n’a pas d’ambition politique.

    «Je travaille en tant qu’indépendant et j’ai trois enfants », dit sobrement Kathrin Oertel qui travaille en tant que conseiller économique et courtier immobilier.

    Bien peu à se mettre sous la dent pour les nombreux journalistes qui aimeraient trouver rapidement une faille pour d’emblée la discréditer…

    http://www.medias-presse.info/kathrin-oertel-porte-parole-de-pegida/24240

  • Une nouvelle catastrophe grecque

    À quatre heures du matin le ministère de l'Intérieur grec donnait des résultats presque complets du scrutin que l'on qualifie d'historique de ce 25 janvier 2015. Ils portaient sur 96 % des voix, on peut donc les tenir pour définitifs. Le point essentiel ce matin me semble que, de justesse, la nouvelle assemblée ne comporte pas de majorité absolue.

    Examinons en effet le détail des résultats : Syriza obtient 36,4 % et 149 sièges. La droite obtient 27,8 %, gagnant 5 points par rapport au scrutin de juin 2012 qui l'avait ramenée au pouvoir, elle disposera de 76 sièges ; Aube Dorée obtient 6,3 % et 17 sièges ; le parti Potami de centre gauche obtient 6 % et 17 sièges ; les socialistes du PASOK n'obtiennent plus que 4,7 % et 13 sièges ; les Staliniens du KKE obtiennent 5,5 % et 15 sièges ; le parti souverainiste des Grecs indépendants 4,7 % et 13 sièges, et enfin le KDS de Georges Papandréou avec zéro siège obtient la note qu'il mérite. À noter que 8,6 % des voix se sont portées sur des listes éliminées de la représentation proportionnelle, avec 36 % d'abstentions, 1,8 % bulletins nuls et 0,6 % de bulletins blancs.

    Malgré cela, le mode de scrutin aboutit à une chambre divisée en 7 partis.

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    Le KKE, par haine du gauchiste Tsipras, ancien dirigeant de la jeunesse communiste, et en vertu d'une ligne constante, a catégoriquement exclu toute alliance avec Syriza. On peut faire confiance à ces têtes de mules pour rester sur la touche. On doit donc présumer que les seuls alliés plausibles, soit dans le cadre d'un gouvernement, soit au coup par coup au parlement, seront les élus du "fleuve", "to Potami" de Stavros Theodorakis, qui ne veulent pas la rupture avec l'Europe. Sur ce point, tous les calculs du "Grexit" pourraient bien se voir déjoués. La renégociation, pour laquelle Tsipras s'est fait élire, ne sera pas nécessairement facile, mais rien ne dit qu'elle aboutira à ce dont rêvent la plupart des gens qui applaudissent au résultat de ce scrutin.

    Beaucoup de commentaires et de spéculations avaient préempté la victoire de Syriza en Grèce. Oublions, après les avoir soigneusement archivés, tous les pronostics des derniers mois. Le moment décisif aura résulté d'une manœuvre politicienne avec l'échec de l'élection d'un président de la république supposé consensuel et nécessitant 3/5e des députés. Telle fut la cause directe de ce scrutin anticipé.

    Sans cela on pouvait juger que le calendrier économique eût ratifié les efforts considérables du gouvernement Samaras auquel il convient de rendre hommage. Les premiers résultats commençaient à s'engranger depuis l'automne, un budget en excédent primaire, une croisssance retrouvée, le recul du chômage. Si l'on doit exprimer un regret c'est bien que l'Europe bancaire et technocratique se soit révélée incapable de le faire savoir.

    Comme toute situation politique nationale celle-ci ne peut, d'ailleurs, se transposer sans dommage dans un système constitutionnel différent.

    Par exemple, il serait faux d'assimiler Syriza à un parti "populiste" du simple fait qu'il n'a développé qu'une campagne strictement démagogique.

    Il est non moins faux que ce parti soit "hostile" à l'Union européenne et à "l'Europe" : pour le moment, il entend au contraire, tirer le maximum de la situation, marchant sur les traces du PASOK des années 1980, à l'époque d'Andreas Papandréou, élu dans des conditions tout à fait analogues et dont il a récupéré l'électorat.

    Il marchera sur la voie désastreuse que l'on a toujours connue.

    Souhaitons simplement que cela ne dure ni trop longtemps ni trop intensément.

    Certes, Syriza s'étiquette comme "gauche radicale", c'est le nom du parti, mais ce n'est au départ qu'un rassemblement anarchique d'extrême gauche plus ou moins issu de l'ancien parti communiste dit "de l'intérieur".

    Ses cadres vont polluer une bureaucratie qui n'en avait déjà guère besoin, malgré une cure d'amaigrissement salutaire.

    Ce parti s'est toujours prononcé en faveur du laxisme face à l’immigration clandestine. Il va coûter très cher à ce pays comme à l'Europe. Et la catastrophe socialiste sera surtout sensible pour la Grèce elle-même, en termes d'identité comme de prospérité.

    Depuis les deux successeurs de Périclès, les méfaits de la démagogie athénienne remontent très loin dans le temps. Elle n'en gagnera pas pour autant sur le terrain de l'efficacité.

    Rappelons les épisodes précédents. En 429 avant Jésus-Christ le stratège Périclès fils de Xanthippe meurt de la peste. Le long conflit avec Sparte, qu'à la suite de Thucydide nous appelons "Guerre du Péloponnèse", n'en est qu'à sa deuxième année. Il durera plus d'un quart de siècle jusqu'à la ruine d'Athènes en 404.

    Le principal responsable de ce désastre exemplaire fut le vainqueur des urnes, après la disparition de Périclès, le marchand de boudin Cléon "le plus violent parmi les citoyens et fort écouté du peuple", d'après Thucydide, "une sorte de génie dans le domaine de la fourberie et de la calomnie" d'après Aristophane.

    Mort courageusement au combat en 422 il aura laissé des traces profondes dont Tsipras 2436 ans plus tard nous montre le caractère presque répétitif. Entre-temps il avait plu aux Enfers d'envoyer, après tant d'autres, un Andréas Papandréou ruiner son pays dans les années 1980 et 1990.

    Dès le IVe siècle, et au contraire des sophistes du Ve siècle démocratique, les philosophes, Platon comme Aristote, avaient construit leurs réflexions sur le constat du mal engendré par ce genre de personnages, aussi bien les chefs démagogues que leurs vaseux communicants.

    JG Malliarakis      

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    http://www.insolent.fr/

  • Caracas, Athènes, Paris

    L'extrême gauche européenne mise, depuis des semaines, sur la victoire du parti démagogique Syriza en Grèce. La catastrophe que l'arrivée au pouvoir du camarade Tsipras peut provoquer dans son pays ne les inquiète pas : elle les réjouit.

    Publié dans "Le Monde", le témoignage d'Arnaud Leparmentier sur le meeting de "soutien", mérite à cet égard d'être cité largement : 


    "… Car c’est de cela qu’il s’agissait, soutenir l’arrivée au pouvoir en Grèce de l’extrême gauche Syriza – il paraît qu’il faut dire gauche radicale, mais nous persisterons à appeler un chat un chat et Rollet un fripon."

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    "Ils ont défilé, poursuit-il. L’écrivaine Susan George pour Attac, Pierre Laurent pour le PCF, Jean-Luc Mélenchon pour le Front de gauche et Cécile Duflot pour les Verts. Il y avait même un élu grec dans cette Internationale française, l’eurodéputé de Syriza et professeur de droit public, Georgios Katrougalos."


    "Il flotte en cette fin de campagne électorale une petite musique lancinante, celle qui nous dit : ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer. Les détracteurs de Syriza sont moqués comme ceux qui imaginaient les chars soviétiques débarquer à Paris en mai 1981. Des chars, il n’y eut point. Mais des bêtises pendant deux ans, jusqu’au salutaire virage de la rigueur en 1983, plus qu’il n’en fallait.
" (1)⇓

     À Caracas règne un gouvernement du même ordre. Or, déjà, l'expérience arrive, sans doute, à son terme naturel : la faillite et la misère. Et, quand il n'y a plus de foin au râtelier, dit le proverbe, les ânes se battent entre eux. Or, nous assistons sans doute à la fin de l'illusion "chaviste".

    En 2014, le Venezuela est entré en récession. Et la descente aux enfers a précédé la baisse du prix du pétrole. Elle s'accompagne d'un taux d'inflation de 63,6 % sur 12 mois, le plus élevé de toute l’Amérique latine.
La baisse de 2,3 % du PIB au troisième trimestre a fait suite aux deux baisses précédentes de 4,8 % et 4,9 % respectivement aux premier et deuxième trimestres de l’année. (2)⇓

    Ces chiffres ont été officialisés par la Banque centrale du Venezuela (BCV) elle-même, et commentés à Caracas par l’économiste José Guerra ex responsable des enquêtes économiques de la BCV.

    La forte chute des prix du pétrole, principal produit d’exportation du Venezuela, a été accompagnée du recul de 12,3 % des importations du secteur privé. Or, le pays importe beaucoup de biens alimentaires et de produits médicaux.

    Si l'on suit le raisonnement de la Banque centrale du Venezuela la baisse du PIB et la hausse de l’inflation s'expliquent par les manifestations de l’opposition entre février et mai. Elles ont en effet "empêché une distribution satisfaisante des biens de consommation courante à la population et la production normale des biens et des services". Et, selon la BCV, cela a entraîné "une poussée inflationniste et un recul de l’activité économique". CQFD.

    Ceci tendrait à démontrer que l'échec politique du "socialisme bolivarien" contribuerait au marasme du niveau de vie économique de ce malheureux pays. Malheureusement la réciproque est à craindre.

    Depuis le désastre des assignats sous la Terreur nous savons aussi que la réponse constante que cherchent à donner les "expérimentateurs" se traduit par plus de rationnement, plus de dirigisme, et plus de répression. Et ceci conduit, conduira et a toujours conduit, inexorablement, à plus de misère pour le peuple que l’on prétend défendre.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/page/2/

    Apostilles

    1.  cf. Le Monde du 22 janvier article "Syriza ou le masque de Solon".
    2.  Chiffres cités par Présent le 20 janvier.
  • Ce grand ménage qui vient

    Cette victoire était attendue, son ampleur n’a pas surpris. La coalition Syriza emmenée par Alexis Tsipras regroupant groupuscules, partis d’extrême gauche et figures dites plus modérées de la gauche radicale,  a largement emporté les élections législatives qui se déroulaient hier en Grèce. Face à une opposition émiettée, Syriza frôle la majorité absolue  (151 sièges) avec 149 députés, soit plus de 36% des voix. Signe parmi d’autres des bouleversements politiques qui ont secoué ce pays depuis qu’il est tombé entre les griffes de la troïka BCE-FMI-UE, le parti Socialiste, le Pasok, un des piliers de la démocratie grecque, est brisé, à, terre. Largement responsable des politiques nocives, laxistes qui ont conduit la Grèce au chaos économique et social, le Pasok avait également pris un part très active depuis 2010 aux reformes d’austérité. Il recueillait 45% de suffrages il y a dix ans et quelques mois avant le début de la crise,  aux  législatives de septembre 2007, il obtenait encore plus de 38% des voix. Il se retrouve aujourd’hui en quatrième position, avec 5% des suffrages,  derrière la formation d’extrême droite Aube Dorée ( 7% ).

     Sans nier le gouffre séparant le programme de l’extrême gauche grecque et celui de l’opposition nationale en France, Marine Le Pen s’est logiquement félicitée ce matin au micro de RTL de « la gifle démocratique monstrueuse que le peuple grec vient d’infliger à l’Union européenne ». « Je crois que le débat des élections grecques, c’est d‘être libre. Et ça c’est ni de droite, ni de gauche. »

     A Athènes , le futur Premier ministre Alexis Tsipras a affirmé hier soir que «le verdict du peuple grec signifie la fin de la troïka », réitéré son souhait de renégocier la dette –que le Front National refuse de voir payer en partie par les contribuables français- tandis que Jean-Marie Le Pen exprimait à Paris ses doutes sur la capacité de Syriza à « tenir ses promesses ».

     Le président d’honneur du FN a cependant salué dans cette élection  «un désaveu de l’Union Européenne » qui va «dans le même sens que le combat que nous (le FN, NDLR) menons». Pour autant, la vérité commande de dire également que l’Europe de Bruxelles, qui, avant la crise, a beaucoup arrosé la Grèce avec l’argent des autres contribuables européens, n’est pas la seule responsable de tous les maux qui accablent cette nation. Nous le disions sur ce blogue, les Grecs ont payé aussi au prix fort leur vote en faveur du Pasok ou de son adversaire de droite, Nouvelle Démocratie, qui se sont succédés au pouvoir.

     Ce sont ces deux principaux partis, et principalement la gauche et les socialistes grecs c’est vrai, qui sont responsables des décennies de gabegies diverses et de comportements ubuesques qui se sont prolongés jusqu’à la crise. Un pays où 35 % de l’économie fonctionnait au noir. Au nombre des aberrations grecques, son fonctionnariat pléthorique qui absorbait 40 % de la dépense publique (32 % des salariés), un départ à la retraite qui était  fixé officiellement  à 61 ans, mais que l’on pouvait prendre à 55, voire à 40 ans. Il y a trois ans encore, 7 fonctionnaires sur 10 ne travaillaient pas (!) mais percevaient des primes, par exemple pour  savoir se servir d’un ordinateur  et les douaniers une autre prime quand ils arrivaient à l’heure au bureau… . «La plupart de ces primes échappaient à l’impôt et doublaient parfois le salaire des fonctionnaires sur 14 mois ! »  notait alors Le Figaro. Cela ne pouvait pas durer éternellement…

     Cela étant dit, Bruno Gollnisch le soulignait déjà le 7 janvier, le Front National se félicite de la lame de fond anti bruxelloise qui se lève en Europe. Ce refus de l’euromondialisme, de la désastreuse politique d’austérité –à ne pas confondre avec la nécessaire et légitime rigueur dans la gestion des comptes publics- s’incarne parfois certes de manière brouillonne, ambigüe, dans des formations de nature très diverse, mais elle est le signe d’une résistance populaire encourageante aux dogmes établis.

     Peu importe dans ces conditions que l’eurodéputé et cadre de Syriza, Dimitris Papadimoulis ait expliqué sur Twitter que « le programme de Syriza est complètement différent de l’extrême droite. La sympathiealléguée de Le Pen à Syriza, est fausse et dégoûtante ».

     Fausses et dégoutantes pour le coup sont les propositions d’un laxisme délirant de  Syriza en matière  d’immigration dont nous nous sommes fait l’écho sur ce blogue. Propositions qui sont de même nature que celles formulées notamment  par les officines  immigrationnistes européistes, les ultra-libraux  le Medef, ou encore l’extrême gauche mélenchoniste.

     Ce  qui explique d’ailleurs assez largement  le désaveu populaire qui frappe en France le Front de Gauche, la Grèce ne connaissant elle pour l ’instant que les balbutiements du phénomène migratoire…

     Immigration de peuplement que Manuel Valls, dans notre pays ravagé par la crise, la pauvreté et le chômage,  entend non pas stopper mais disperser ! M. Valls a présenté jeudi un énième plan banlieue et une «politique du peuplement, pas seulement politique du logement et de l’habitat. Politique du peuplement pour lutter contre la ghettoïsation, la ségrégation».

     Pour concrétiser cette «politique de peuplement» rapporte Le Figaro , une phase de débats va voir le jour. C’est le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, Patrick Kanner, et sa secrétaire d’État, Myriam El-Khomri, qui ont été chargés de l’animer. Début mars, un comité interministériel consacré à la lutte contre les inégalités, au combat pour l’égalité dans les quartiers sensibles sera réuni à Matignon pour acter de plusieurs mesures (…)».

     «Outre l’idée de politiques postivement discriminantes dans les secteurs du logement et de l’enseignement, Patrick Kanner faisait remarquer (…) qu’un taux de TVA réduit à 5,5% a été institué dans 1300 quartiers populaires (sic) depuis le 1er janvier dernier afin de multiplier le nombre de propriétaires dans ces zones. Il évoquait déjà cette mesure comme partie prenante d’une politique de peuplement. S’il admettait que l’État ne pourrait pas contraindre des foyers à venir s’installer dans ces zones défavorisées, il envisageait par exemple des mesures incitatives pour les jeunes couples ».

     Marine Le Pen s’est élevée contre  cette nouvelle aberration socialiste. « Régler le problème de l’immigration massive et du communautarisme en diffusant l’immigration de masse partout, en allant disséminer l’immigration dans le plus petit village du tréfonds des campagnes ? C’est mieux que l’immigration se concentre dans certains quartiers? « Je crois qu’il ne faut pas d’immigration du tout. Il faut l’arrêter. Valls dit qu’il faut continuer la politique d’immigration, continuer d’accueillir 200.000 personnes par an alors qu’on a 5 millions de chômeurs et 8 millions de pauvres, continuer à naturaliser, à régulariser des clandestins…».

     Voilà pourtant les seuls enseignements pratiques que  Manuel  Valls – décrit pourtant souvent  comme le plus lucide des socialistes sur les questions d’immigration et d’insécurité !!!- entend tirer de la situation de notre pays, des récents attentats, de l’échec de l’assimilation…

     Jean-Yves Le Gallou le notait sur son blogue,  «Hollande, Valls, Taubira et les médias de propagande ont recouru à la culture de l’excuse : les frères Kouachi et Coulibaly seraient des victimes de la société, voire d’un  apartheid à la française . Il est pourtant difficile d’avoir été plus choyé qu’eux par la société : logements aidés, vacances offertes  -les Frères Kouachi invités tous les  étés à la Grande-Motte par la Fondation Claude Pompidou, NDLR- , sport payé, emplois aidés, accès privilégiés à la télévision et aux médias, invitation à l’Elysée-Coulibaly y avait été reçu par Sarkozy, NDLR-, que de bonnes fées se sont penchées sur eux ! Mais cela n’a pas suffi, alors il va falloir en faire davantage. Grâce aux frères Kouachi des milliards d’euros supplémentaires vont se déverser sur les banlieues : merci qui ? ».

     Là aussi il est temps que les Français disent stop ! Pour cela ils doivent aussi renverser la  table, et faire subir au PS et à l’UMP le même sort que les Grecs ont octroyé ce dimanche au Pasok et à Nouvelle Démocratie. Au coup de tonnerre dans le ciel grec, doit succéder le réveil Français. Du courage, des efforts, il nous en faudra pour remettre la France sur le bon chemin,  nettoyer les écuries d’Augias. Selon la légende  Héraklès détourna pour se faire le fleuve Alphée. En canalisant le courant, qui ne cesse de grossir,  de contestation du Système UMPS, le FN  est en capacité, comme jamais jusqu’à présent,  de mener à bien cette tâche essentielle. Avec l’aide indispensable de tous les Français de bonne volonté.

    http://gollnisch.com/2015/01/26/ce-grand-menage-qui-vient/

  • Victoire historique de la gauche radicale en Grèce

    La victoire de Syriza est assurée, seule la question de la majorité absolue au Parlement est encore en jeu. Après le dépouillement d’un quart des bulletins de vote, Syriza affiche, dimanche 25 janvier, une avance de plus de six points face à la droite (35,4 %- 29 %).

     

    Syriza, le parti de gauche radicale anti-austérité, devance de plus de huit points le parti de droite au pouvoir, selon un sondage sorti des urnes. | Lefteris Pitarakis / AP

    Les projections en siège donnent au parti d’Alexis Tsipras, qui deviendra le plus jeune premier ministre grec en 150 ans, entre 149 et 151 sièges. S’il n’obtient pas de majorité absolue, Syriza devra mettre en place des alliances ou une coalition pour gouverner le pays.

    A son arrivée, en voiture, vers 10 h 40, au bureau de vote du quartier populaire de Kypséli, non loin de son domicile personnel, deux gardes du corps se sont précipités pour tenter de lui ouvrir un passage dans une cohue de plusieurs centaines de journalistes et caméras du monde entier, la plupart arrivées dès 6 h 30 du matin. Après avoir glissé son bulletin dans l’urne sous les flashs des photographes, le président du parti de la gauche radicale a dû monter sur une table dans le hall principal de l’école pour arriver à se faire entendre. 900 journalistes internationaux

    Entre d’un côté la bataille des journalistes pour avoir le meilleur plan ou la meilleure photo et de l’autre une dizaine de militants criant à plein poumons le slogan « Le temps de la gauche est arrivé ! », Alexis Tsipras a donné, en grec, puis en anglais, un dernier message aux électeurs grecs :

    « Le choix est plus clair que jamais. Soit la troïka revient et poursuit le travail de Samaras et la catastrophique politique d’austérité, soit on va vers une renégociation dure et difficile avec nos partenaires pour reconquérir une vie digne. »

    Le mot de « dignité » est d’ailleurs revenu à quatre reprises dans son discours, qu’il a complété en anglais en disant que « le temps de la démocratie, de la solidarité et de la coopération » était arrivé. M. Tsipras arborait un sourire, franc, épanoui : « Notre avenir commun en Europe n’est pas celui de l’austérité, c’est celui de la démocratie, de la solidarité et de la coopération. »

    Même dans un bureau de vote du quartier touristique de Plaka au centre d’Athènes, il y a presque davantage de journalistes que de votants. De la télévision russe à des journalistes japonais, les caméras se pressent pour sonder le cœur des électeurs grecs. Le monde entier a de nouveau les yeux tournés vers la Grèce. Quelque 900 journalistes internationaux sont accrédités pour ces élections, alors qu’il n’y en avait que 700 lors des législatives de 2012. [....]

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Victoire-historique-de-la-gauche