Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe et Union européenne - Page 846

  • L'alliance du populisme et de la droite dite traditionnelle, c’est possible

    Minute évoque le Dansk Folkeparti (Parti du peuple danois) vient de permettre au bloc de droite de renverser le gouvernement socialiste à l’occasion des élections législatives :

    "[...] Le parti dirigé depuis 2013 par Kristian Thulesen Dahl, âgé de 45 ans, est né en 1995 à partir d’une formation antifiscaliste et non pas dans les rivages de la droite radicale. Si, dans les médias français, il est présenté depuis dimanche comme « le parti anti-immigration », au Danemark, certains le classent au centre et il siège à la gauche… des Conservateurs! Le parti mixe en fait un discours très ferme en matière d’identité et des positions économiques et sociales plus consensuelles et assez classiquesdans les pays scandinaves. « La façon dont il combine des propositions sur l’immigration, très restrictives, et des visions plus social-démocrates sur l’Etat-providence explique une grande part de son succès », commente d’ailleurs Nils Holtug, professeur à l’université de Copenhague.

    Avec 21,1 % des voix, DF n’est devancé que par les sociaux-démocrates (26,3 %). Il se place en tête du « bloc de droite » qu’il forme avec Venstre, le parti du centre-droit libéral, et les Conservateurs. DF est ainsi désormais la force prépondérante au sein de la coalition menée par Venstre et appelée à former le nouveau gouvernement. Lors de la précédente mandature dirigée par cette coalition (2007-2011), DF avait alors apporté son soutien aux libéraux sans participer au gouvernement, ce qui avait tout de même déjà permis d’imposer de solides restrictions en matière d’immigration et d’aides sociales aux étrangers.

    Ces résultats électoraux font écho à ceux des élections régionales italiennes, où la Lega Nord (Ligue du Nord, parti populiste et identitaire) s’est aussi imposée comme la force principale de la coalition de centre-droit. Les élus du Dansk Folkeparti ont d‘ailleurs siégé au Parlement européen aux côtés des élus de la Lega Nord pendant dix ans, de 2004 à 2014, successivement au sein des groupes Union pour l’Europe des nations et Europe de la Liberté et de la Démocratie directe. Si la Lega vient de participer à la création du groupe Europe des Nations et des Libertés avec le Front national, dont elle est l’un des principaux alliés avec la deuxième plus importante délégation au sein du groupe, les élus de DF ont choisi de siéger au sein des Conservateurs et Réformistes européens, un groupe « eurosceptique » considéré comme plus modéré que ceux rassemblés autour du FN ou du Ukip britannique. Parmi les alliés de ces Danois au Parlement européen, on trouve les Vrais Finlandais, la NVA flamande, le parti polonais Droit et Justice, mais aussi, parmi plus d’une vingtaine de partis représentant une quinzaine de nationalités, le très respectable Parti conservateur britannique de David Cameron. Comme quoi l’alliance du populisme et de la droite dite traditionnelle, c’est possible."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’ancien ambassadeur de France à Moscou accuse Washington de la guerre en Ukraine

    Jean de Gliniasty, ancien ambassadeur de France à Moscou n’a pas mâché ses mots sur la diplomatie actuelle européenne. En effet, il estime qu’il fallait rendre Sébastopol à la Russie, car, je cite : « La Crimée n’a jamais appartenu à l’Ukraine, elle a toujours été russe ». Il accuse aussi Washington dans les derniers incidents il y a deux semaines en rupture du cessez le feu. En effet ces incidents ont eu lieu juste avant la réunion décidant de continuer ou non les sanctions économiques contre Moscou. Il faut rappeler que, en valeur, les exportations américaines vers la Russie ont augmenté en 2014 malgré les sanctions et que les exportations européennes, elles ont diminué.

    Jean de Gliniasty, ex-ambassadeur de France en Russie, accuse les USA de la responsabilité de la crise en . http://www.lefigaro.fr/international/2015/06/21/01003-20150621ARTFIG00162-un-ex-diplomate-francais-accuse-washington-d-etre-a-l-origine-de-la-crise-ukrainienne.php 

  • Ni Lampedusa, ni Bruxelles, être européen !

    Institut Iliade : un premier anniversaire.

    Fort de ses premiers succès, l’Institut Iliade a décidé de célébrer son premier anniversaire par l’action, en produisant et en diffusant une vidéo originale : « Ni Lampedusa, ni Bruxelles : être européen ». Court, didactique, facile de compréhension et d’accès via notre chaîne YouTube, ce film propose une définition de l’identité européenne et illustre la réalité historique, culturelle, charnelle, de notre « récit civilisationnel ».

    L’Europe est trahie par la novlangue. Le mot est souvent utilisé bien à tort pour qualifier l’Union européenne, c’est-à-dire l’organisation mondialiste et immigrationniste de Bruxelles. Dans cette vidéo dont nos lecteurs trouveront le texte ci-après, l’institut ILIADE rappelle que l’Europe c’est d’abord le continent des Européens et une identité : la civilisation européenne et chrétienne.

    Polémia.


    L’Europe, ce n’est pas Lampedusa, c’est notre civilisation.

    L’Europe ce n’est pas l’organisation de Bruxelles, pas davantage une monnaie ou une banque centrale.

    L’Europe, ce n’est pas un espace mondialisé et sans frontières.

    L’Europe, ce n’est pas le monde africain, ce n’est pas non plus une terre d’Islam.

    L’Europe ce n’est ni la laideur ni le non-art.

    L’Europe, c’est le continent des Européens.

    L’Europe, ce sont des millénaires d’histoire, 700 millions d’Européens.

    L’Europe c’est une identité : la civilisation européenne et chrétienne.

    L’Europe, ce sont les temples grecs, les aqueducs et les théâtres romains, les chapelles romanes, les cathédrales gothiques, les palais Renaissance, les grandes places, les béguinages, les églises baroques, les châteaux classiques, les édifices Art nouveau.

    L’Europe ce sont des rivages sauvages, des montagnes majestueuses, des fleuves paisibles. L’Europe, c’est le sentiment de la nature. L’Europe, ce sont des paysages jardinés par l’homme : des bocages aux polders, des prairies aux cultures en terrasses. L’Europe c’est le terroir du pommier et de l’olivier, de la vigne et du houblon.

    L’Europe, ce n’est pas l’univers de la bouffe industrielle, c’est la gastronomie de l’huile et du beurre, du vin et de la bière, du pain et du fromage, du saucisson et du jambon.

    L’Europe, ce n’est pas le monde de l’abstraction, c’est l’art de la représentation, de Praxitèle à Rodin, des fresques de Pompéi à la Sécession de Vienne. L’Europe, c’est l’imaginaire celte et le mystère chrétien. L’Europe, c’est la civilisation qui change la pierre en dentelle.

    L’Europe, c’est le refus de l’ahurissement, c’est la culture qui a inventé le chant polyphonique et l’orchestre symphonique.

    L’Europe, ce n’est pas le monde de Belphégor, c’est la civilisation qui honore la femme : déesse, mère ou guerrière. L’Europe, c’est la culture de la chevalerie et de l’amour courtois.

    L’Europe, ce n’est pas le monde de la surveillance, c’est la patrie de la liberté : la citoyenneté grecque, le forum romain, la Grande Charte anglaise de 1215, les villes et les universités libres du Moyen Age, le réveil des peuples au XIXe siècle.

    L’Europe, c’est un patrimoine littéraire et mythologique : Homère, Virgile, Hésiode, les Eddas, le chant des Nibelungen et le cycle arthurien. C’est aussi Shakespeare, Perrault et Grimm.

    L’Europe, c’est l’esprit d’invention et de conquête : c’est Léonard de Vinci et Gutenberg ; ce sont les caravelles, les montgolfières, les débuts de l’aviation et Ariane, ce sont les ponts jetés sur les mers.

    L’Europe, ce sont les héros qui l’ont défendue au cours des siècles : c’est Léonidas et ses 300 Spartiates sauvant la Grèce de l’Asie ; c’est Scipion l’Africain préservant Rome de Carthage, c’est Charles Martel repoussant l’invasion arabe, c’est Godefroy de Bouillon délivrant les lieux saints et fondant le royaume franc de Jérusalem, c’est Ferdinand d’Aragon et Isabelle la Catholique libérant Grenade, c’est Ivan le Terrible éloignant les Mongols de la sainte Russie, c’est don Juan d’Autriche victorieux des Turcs à Lépante.

    L’Europe, ce sont des hauts lieux : c’est le Parthénon, la Place Saint-Marc, Saint-Pierre de Rome, la Tour de Belém, Saint-Jacques de Compostelle, le Mont Saint-Michel, la Tour de Londres, la Porte de Brandebourg, les tours du Kremlin.

    Tel est notre récit civilisationnel !

    Aujourd’hui, l’Europe est l’homme malade du monde. Elle est culpabilisée, colonisée, affaiblie. Ce n’est ni fatal, ni durable. Arrêtons la repentance ! Retrouvons le fil de la longue mémoire. Ecoutons le message d’espoir de Dominique Venner :

    « Je crois aux qualités spécifiques des Européens qui sont provisoirement en dormition. Je crois à leur individualité agissante, à leur inventivité et au réveil de leur énergie. Le réveil viendra. Quand ? Je l’ignore mais de ce réveil je ne doute pas. »

     ILIADE
    Institut pour la longue mémoire européenne, Juin 2015

    http://www.polemia.com/ni-lampedusa-ni-bruxelles-etre-europeen/

  • Islam et immigration : réveil des nations européennes

    – EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Dominique Venner a-t-il été entendu ? Serait-ce enfin l’heure du réveil après tant d’années de dormition ? Dans la lignée des rassemblements Pegida en Allemagne, des milliers de personnes ont manifesté samedi à Bratislava, capitale de la Slovaquie, contre les quotas d’immigrants que l’Union européenne envisage de répartir entre les pays-membres. On pouvait lire entre autres sur les banderoles le slogan « Multiculturalisme = génocide ». Au Danemark, les dernières élections législatives ont placé en 2e la droite anti-immigration avec 21,1 % des voix. Cette percée spectaculaire a obligé le Premier ministre socialiste-démocrate à démissionner.

    La Suisse connaît, elle aussi une forte mobilisation contre l’immigration… 
    En effet. La Suisse, connue pour son référendum anti-minaret, voit les lignes bouger sur la question migratoire. La journaliste genevoise Mireille Vallette, issue de la gauche, dont elle dénonce la bien-pensance, lance une plate-forme nommée l’Association Suisse Vigilance Islam. Il s’agira, je cite : « De défendre nos valeurs et notre civilisation, menacées par une religion totalitaire ». Fin de citation. Des gauchistes comme elle, on en redemanderait plus souvent.
    Par ailleurs, le chef du gouvernement du Tessin souhaite fermer les frontières face à l’afflux des demandeurs d’asile. En première ligne face à l’Italie, Norman Gobbi membre de la Lega s’inspirant de la Ligue du Nord entend ainsi préserver la Suisse.

    Les Européens prennent-ils enfin conscience de la fragilité de leur destin ? 
    Il semblerait. Partout en Europe, les esprits éclairés sont conscients qu’une société multiculturelle est par nature multi-conflictuelle. L’Autriche vient encore de nous en fournir la preuve. Un automobiliste a tué samedi trois personnes et blessé 36 autres en lançant son véhicule à pleine vitesse dans la foule. Présenté par les autorités et la presse complice comme un déséquilibré, Aymeric Chauprade a quant à lui dénoncé un attentat islamiste sur Twitter. Difficile en effet de ne pas faire le lien avec les événements similaires en France de décembre dernier. L’État islamique avait préconisé ce mode opératoire pour frapper l’Occident. Précisons à toutes fins utiles que le forcené ayant sévi en Autriche est d’origine bosniaque et n’était sous l’emprise d’aucune drogue ni alcool.

    http://fr.novopress.info/

  • La mafia à nos portes

    C’est une tendance peu connue du grand public : depuis peu, le territoire européen semble devenu le nouvel eldorado du crime organisé international. Alors que le trafic de drogues à destination du continent est un commerce de plus en plus lucratif, avec des marges plus avantageuses encore que sur le marché américain, le blanchiment d’argent prospère.

    En France et en Allemagne, mafieux et trafiquants profitent de vides juridiques dans les législations nationales pour blanchir et réinvestir ces revenus illégaux. Cette enquête suit le parcours de l’argent sale : depuis Gioia Tauro en Calabre, l’un des principaux ports de conteneurs et première plaque tournante du trafic de drogue en Méditerranée, elle fait un détour par les coulisses de l’Exposition universelle de Milan, pour terminer en Allemagne.

    Aujourd’hui, on estime que 50 à 150 milliards d’euros issus du crime organisé arrivent chaque année outre-Rhin.

    Réalisé par Max Löschner et Edgar Wolf (Allemagne 2015)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Communiqué de presse du 21 juin 2015 : « Face à la déferlante migratoire : l’urgence du réveil de la conscience européenne »

    LInstitut Iliade pour la longue mémoire européenne fête sa première année d’existence et lance une campagne de communication sur le thème : « Ni Lampedusa, ni Bruxelles : être Européen ! »



    La veille du 21 juin 2014, l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne était fondé au sommet du Mont Olympe.
    Son objectif : contribuer au réveil de la conscience historique et civilisationnelle des peuples européens. Ce réveil passe par la réappropriation et la transmission des traditions qui font de nous ce que nous sommes. Un réveil impérieux, car notre héritage commun est chaque jour davantage dénigré, nié, menacé d’effacement – voire de submersion par l’amplification du phénomène de « Grand Remplacement ».
    Cette transmission de l’héritage et des valeurs de la « Vieille Europe » emprunte deux canaux principaux :
    La formation de nouvelles élites capables de donner à l’engagement militant, quelle qu’en soit la forme, la dimension métapolitique et culturelle indispensable à son succès : le premier cycle de formation a été lancé en janvier 2015, à Paris, avec 20 auditeurs constituant la promotion Dominique Venner. Il s’achèvera à l’été 2016, tandis qu’une deuxième promotion débutera ses travaux dès le mois de septembre 2015, et une troisième début 2016.
    La communication en direction du grand public, afin d’aider et d’aiguiller les Européens en quête de ressourcement, de réaffirmation de leur identité collective : « Quand l’esprit se souvient, le peuple se maintient !» Cette communication est organisée autour d’un site internet, lancé le 21 décembre 2014, relayé par une présence très active sur les réseaux sociaux, et trouve son point d’orgue à l’occasion d’un colloque annuel, organisé au printemps à la Maison de la Chimie. L’édition 2015, consacrée le 25 avril à « l’univers esthétique des Européens », a rencontré un grand succès : plus de 850 participants enregistrés, en augmentation de plus de 50 % par rapport au premier colloque de mai 2014. Preuve que l’initiative lancée il y a tout juste un an correspond à une forte attente de nos compatriotes, plus que jamais en quête de sens et de repères.
    Fort de ces premiers succès, l’Institut Iliade a décidé de célébrer son premier anniversaire par l’action, en produisant et en diffusant une vidéo originale : « Ni Lampedusa, ni Bruxelles : être Européen ». Court, didactique, facile de compréhension et d’accès via notre chaîne YouTube, ce film propose une définition de l’identité européenne et illustre la réalité historique, culturelle, charnelle, de notre « récit civilisationnel ». En ce sens, il constitue un message d’espoir autant qu’un appel au sursaut. Au moment où s’accélèrent les flux migratoires, avec la complicité active des institutions de Bruxelles, le réveil de la conscience identitaire des Européens est plus que jamais nécessaire !

    Vous pouvez soutenir notre action en participant à la promotion et à la diffusion de cette vidéo, via les réseaux sociaux, et en soutenant financièrement l’Institut en vue de réaliser d’autres films et de mener à bien de nouveaux projets.

    Le site de l'institut Illiade

  • Sheriff fais moi peur

    Encore une minute monsieur le bourreau : les dirigeants européens de la zone euro ont accordé  48 heures supplémentaires  au grec  Alexis Tsipras  pour fignoler son plan de redressement. Un sommet  décrit comme celui de la dernière chance…comme furent désignés tous les précédents !  Celui-ci devra être validé par l’UE, la Banque centrale européenne  et le Fonds monétaire international.  A une semaine  d’un éventuel  défaut de paiement (le versement obligatoire avant  le 30 juin  d’1,5 milliard d’euros au FMI), le couteau est laissé sous la gorge d’Athènes puisque  cette réunion européenne n’a pas évoqué la  reprise des crédits est  évacué la possibilité même d’un  troisième plan d’aide.  Surtout,  il a été signifié à M. Tsipras  qu’il ne pourra obtenir d’abattement sur les 320 milliards de dette de son pays, que nous évoquions dans notre  article  publié hier. Or, c’est le montant  faramineux de celle-ci qui, pour M. Tsipras, plombe toute possibilité de redressement financier, de  redécollage économique. Un article paru dans l’Obs,  cite l’économiste Costas Lapavitsas : «  L’Europe veut mettre la Grèce à genoux pour servir d’exemple à tous ceux qui seraient tentés de remettre en question le modèle dominant. Les prochains à s’en rendre compte seront peut-être les Espagnols de Podemos ».

     Si nos compatriotes subissent pleinement les  conséquences de l’inféodation de notre pays aux dogmes bruxellois, notre justice est elle souvent encombrée par les actions procédurales des lobbies antinationaux. Nous l’avions signalé,  Anne-Sophie Leclère, ex-tête de liste FN aux municipales de 2014, avait été condamnée par le tribunal de Cayenne à neuf mois de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité. Elle fut  accusée de racisme pour avoir hébergé sur sa page facebook une caricature de notre garde des sceaux l’assimilant à un singe, le tout assortie d’une mention peu aimable. Mme Leclère, résidant dans le département des Ardennes, avait été jugée suite à la plainte du mouvement guyanais Walwari fondé en 1993 par la militante indépendantiste Christiane Taubira. Ce lundi, la cour d’appel de Guyane a finalement  annulé cette condamnation dans un arrêt soulignant plusieurs motifs d’irrecevabilité.  

     C’est une bonne nouvelle tant la montée au créneau de cette association ne pouvait qu’accréditer l’idée d’une justice partisane. Une opinion  hélas confirmée par de nombreux exemples et notamment par  l’influence néfaste que fait régner  un syndicat extrémiste, ouvertement en guerre contre l’opposition nationale,  comme le Syndicat de la magistrature (SM). Un FN sur lequel  certains  s’acharnent  encore à faire peser l’accusation de haine raciale, au motif qu’il défend  simplement  notre  identité nationale dans toutes ses dimensions.

     Dans ce registre même une publication comme  Marianne  se piquant de politiquement incorrect,  de résistance  à la pensée unique libéro-bruxelloise pour faire court,   se rachète  de ses  critiques  contre le  Système  en  maintenant  le mythe d’un FN mue par ses mauvais instincts…et donc (toujours) infréquentable.

     Une opinion que le blogueur «socialo-chevènementiste» Elie Arié «graphomane» «  socialo-chevènementiste »,  se charge de relayer sur le site de ce  journal  en tapant encore sur le même clou. Il écrivait ces derniers jours   qu’ « il reste au FN  un énorme travail en profondeur à réaliser en son sein pour se  dédiaboliser, opération qui ne peut se résumer à un simple changement de carte de visite ».

     Pourquoi ? Parce qu’explique-t-il  « cette  dédiabolisation  anti-racialiste  du FN est encore trop récente, trop fragile et trop  superficielle pour convaincre (sic); elle n’est  portée que par un seul homme, Florian Philippot ; mais ce «racialisme , cette vision  ethniciste  de la France, sont  encore trop présents dans le parti, aussi bien au niveau de certains dirigeants minoritaires (Bruno Gollnisch) que de l’appareil, qu’il s’agisse de cadres ou de militants: pas une semaine sans qu’il faille en exclure un pour propos racistes, et qui ne sont que la partie émergée de l’iceberg » fantasme-t-il.

     Il est vrai que  le cas Gollnisch obsède beaucoup M. Arié  qui  s’inquiétait  pareillement dans ces derniers éditoriaux que « l’idéologie («d’extrême droite classique» soit) «toujours présente (au FN) dans l’importante minorité regroupée autour de Bruno Gollnisch». Il prêtait encore à Bruno  un fond antisémite au motif qu’il « préfère  parler de notre civilisation helléno-chrétienne  plutôt que  judéo-chrétienne », et qu’il revendique la liberté de recherche historique !

     Recherches ou à tout le moins connaissances  historiques qui permettent  pourtant d’amender sérieusement  les poncifs  et autres  (semi) mensonges  véhiculés par les médias et de déjouer la basse propagande qui s’y étale trop souvent.

     Nous l’avons encore à l’œuvre dans les commentaires et articles qui ont suivi la tuerie opérée par Dylann Roof un jeune blanc  déséquilibré ( ?)  se revendiquant du suprémacisme racial dans une église noire de Charleston, mercredi soir en Caroline du Sud. Et nos médias de gloser sur la persistance du racisme dans les anciens Etats confédérés, et notamment en Caroline du Sud,  le premier Etat  à faire sécession en 1861,  où, horresco referens, « l’emblème sudiste flotte toujours près du siège du gouvernement »  comme l’a déploré  «  la politologue et historienne Nicole Bacharan » dans Libération.

     « A son sujet (du drapeau, NDLR)  deux discours se font » face relève Mme Bacharan. «L’un hypocrite, affirme que c’est un élément de l’histoire du Sud, qu’il n’y a pas de raison d’en faire un motif de honte. L’autre affirme que c’est une manière détournée mais très lisible de défendre le racisme ». La vérité commande surtout  de dire que le racisme intercommunautaire  est présent partout aux Etats-Unis et que les crimes de haine, selon la terminologie  usitée,  ne sont pas le triste  monopole  des blancs;   leurs auteurs se retrouvent dans toutes les communautés.

     Quant à la guerre de sécession (1861-1865), conflit qui a été le plus  meurtrier  pour les Etats-Unis,  elle n’est pas réductible au combat des gentils  contre  les méchants,  du bien contre le mal. le journaliste et écrivain Alain Sanders l’a dit et écrit dans son livre sur ce conflit, celui-ci a  éclaté car les Etats du sud ont protesté   «contre des taxes et des impositions prohibitives favorisant les Etats du Nord. »La  vision du président  nordiste Abraham  Lincoln voulant abolir l’esclavage  «  est une escroquerie absolue »,  au-delà même de son souhait formulé après la guerre de   « déporter » les populations noires libérées vers l’Afrique  où  vers un territoire qui leur serait accordé en  Amérique du sud

     « Lincoln, qui a  a lui-même déclaré, en 1860, que s’il pouvait maintenir l’Union sans libérer un seul esclave il le ferait sans hésiter. Rappelons que la famille de Lincoln possédait des esclaves quand le général Lee et Jefferson Davis, le futur président de la Confédération, avaient depuis longtemps affranchi les leurs. Le prétexte abolitionniste n’a été excipé par Lincoln qu’en 1862 quand il s’est aperçu que ce prétexte « humanitaire » pouvait lui valoir la compréhension des Etats européens (notamment la France et l’Angleterre) dont les sentiments étaient plutôt pro-sudistes ». Là encore le manichéisme n’est pas de mise, même si ce type de raisonnement a très souvent les faveurs de nos adversaires et des très conformistes médias français.

    http://gollnisch.com/2015/06/23/sheriff-fais-moi-peur/

  • Manif pour tous en Italie : Un million contre l’adoption pour les couples homosexuels !

    Un million de manifestants italiens ont défilé contre le projet gouvernemental qui prévoit un volet adoption au mariage homosexuel.

    Gros succès pour la Manif pour tous italienne qui a réuni à Rome un million de défenseurs de la famille traditionnelle ce samedi 20 juin. Nos médias de propagande ont savamment passé sous silence cette démonstration de force. Il s’agit pour les Italiens de faire barrage au projet du Premier ministre Matteo Renzi comportant un volet adoption pour tous en plus du mariage des homosexuels. Ludovine de la Rochère, présente sur place, a salué,

    Une mobilisation historique que personne n’avait vu venir ! C’est un peu comme en 2012 en France lors du lancement du mouvement social contre la loi Taubira

    manif_pour_tous_it2
    Espérons qu’ils réussiront à bloquer en Italie ce que nous n’avons pas su interdire en France. À noter que les organisateurs n’hésitent pas à proclamer ouvertement leur foi catholique en témoignent les discours et l’icône de la Vierge à l’enfant sur le podium.

    http://fr.novopress.info/

  • Quel avenir pour la Grèce, quel destin pour l’UE ?

    Quel avenir pour la Grèce, quel destin pour l’UE ? Un sommet réunissant dirigeants et  ministres des Finances des 19  pays membres  la zone euro se déroule aujourd’hui  avec comme objet  d’éviter à Athènes le  défaut de paiement. Le Monde le résume, «sans décision sur le déboursement d’une tranche de prêts de 7,2 milliards d’euros, Athènes à court d’argent risque de ne pouvoir honorer le 30 juin un remboursement de 1,5 milliard d’euros au FMI, un scénario aux conséquences imprévisibles. La possibilité d’une sortie de la Grèce de la zone euro, même si ce processus inédit n’a rien de mécanique en cas de défaut, est désormais évoquée ouvertement ». Pour rassurer ses créanciers  de l’Union européenne, la Banque centrale européenne et du FMI, « le gouvernement grec est prêt à des ajustements, » comme « l’accélération des suppressions de pré-retraites et la baisse de l’un des seuils de taxation des entreprises ». «Mais la Grèce restera intransigeante sur plusieurs points, a signifié le ministre d’Etat, Nikos Pappas, l’un des chefs de file de la négociation (…): rétablissement du droit du travail, pas de baisse des salaires et des retraites, plan stratégique exhaustif sur le problème de la dette.»

    Bien sûr, très loin s’en faut,  l’Europe  ne serait être tenue comme seule responsable du marasme dans lequel la Grèce est engluée  aux conséquences matérielles extrêmement dures  pour les hellènes  dans leur  vie quotidienne. Nous  avons déjà  pointé sur ce blogue les aberrations du système  grec. Ses gaspillages avec l’argent des contribuable français et européens,  l’irresponsabilité, la corruption,  les  fraudes  a répétition  à tous les niveaux sous le règne des deux partis qui se sont partagés le pouvoir,   depuis  la chute du régime des colonels en 1974 jusqu’à la victoire de Syriza.  Les Grecs qui ne s’embarrassent pas de politiquement correct  constatent d’ailleurs  amèrement que sous la dictature militaire des colonels les autorités ne piquaient  dans la caisse et que la junte avait quitté le pouvoir en laissant des finances saines et  des comptes en équilibre. C’était  bien avant l’adhésion de la Grèce à l’Europe en 1981   et que cette dernière  ouvre  toute grande les cordons de la bourse  …

    Autre sujet d’inquiétude pour les instances  bruxelloises, le rapprochement  entre la Russie et la Grèce. Certes, il existe  des liens anciens entre les deux nations orthodoxes, liées historiquement  notamment  par une lutte et une  solidarité  commune  face à l’oppression qui faisait alors régner l’empire Ottoman sur les peuples chrétiens dans les Balkans.

    Liens qui se sont renforcés depuis l’élection d’Alexis Tsipras, lequel était présent la semaine dernière au Forum  économique international de Saint-Pétersbourg  et qui se sont matérialisés et avec la signature  vendredi d’un accord  entre Moscou et Athènes pour  la construction d’un gazoduc russe sur son territoire,  qui devrait débuter en   2016.

    Un article du quotidien La Croix commentant cet événement  donne la parole à  « Vladimir Fédorovski, romancier et ancien diplomate russe, proche du Kremlin » qui souligne :  L’Union soviétique, puis la Russie, a toujours été liée à nombre de dignitaires de la gauche grecque. »

    « Un accord  avec la Grèce (qui)  permet (à la Russie) de lancer un défi à l’Europe et de tenter d’y rétablir l’influence qu’elle perd depuis l’établissement des sanctions.  Moscou souhaite extraire l’Europe du Sud de l’influence américaine, estime Vladimir Fédorovski. Un éventuel  Grexit, une sortie de la Grèce de la zone euro, irait dans ce sens. La revue américaine de relations internationales  Foreign Policy, dans son édition du 18 juin, ne s’y est pas trompée en qualifiant l’accord gréco-russe de  mauvais pour les États-Unis et l’Otan.Si la Grèce se tourne ouvertement vers la Russie, c’est peut-être aussi pour inciter l’Union européenne à la garder dans son ensemble. Barack Obama ( il l’a réaffirmé le 8 juin lors du sommet du G7 en Bavière, NDLR) a plaidé en faveur d’une plus grande souplesse envers Athènes. En menaçant de préférer Moscou à Bruxelles, les Grecs savent que le soutien russe n’est ni désintéressé, ni complètement fiable ».

    Si  les Russes sont logiquement ici à la manœuvre pour défendre leurs intérêts, desserrer l’étau de l’alliance euro-atlantiste pilotée par Washington qui lui livre une guerre qui ne dit pas son nom, quels sont justement les intérêts bien compris de la Grèce ?  Bruno Gollnisch estime qu’il s’agirait comme préalable à tout redressement  que ce pays recouvre sa souveraineté monétaire.

    En février dernier, le site Polemia publiait une tribune de Jacques Bichot, économiste, mathématicien de formation, professeur émérite à l’université Lyon3 à l’heure ou  « la dette grecque pèse  320 milliards d’euros ».

    « Les gouvernements européens et les autorités bruxelloises tournent en rond à propos de la Grèce alors que la solution est, dans son principe, d’une extrême simplicité : que la Grèce abandonne l’euro et que sa dette soit convertie en drachmes au taux de change qui était celui de la drachme lors du passage de la Grèce à l’euro ».

    « La drachme ne manquerait alors pas de chuter fortement relativement à l’euro, ce qui rendrait la dette grecque supportable (moyennant peut-être quelques rééchelonnements), et rétablirait la compétitivité de ce pays, sans avoir à réduire encore les salaires nominaux ».

    « Le problème essentiel est de faire redémarrer la production en Grèce. Pour cela, il faut que les importations deviennent chères, donc que la Grèce sorte de la zone euro. L’adoption de l’euro par ce pays a été une erreur : il faut la corriger. Rappelons-nous le dicton : errare humanum est, sed perseverare diabolicum. Mais il ne servirait à rien de réaliser cette opération de retour à la drachme tout en maintenant une dette en euros impossible à rembourser ».

    Tels sont les termes du problème et du défi à relever pour ce pays, mais l’Europe bruxelloise et son maître américain accepteront-ils le choc qui créerait ce précédent ? Ont-ils encore les moyens de l’éviter sachant qu’une sortie de la zone euro n’impliquerait pas automatiquement une sortie de l’UE ? Nous n’allons pas tarder à être fixé.

    http://gollnisch.com/2015/06/22/quel-avenir-pour-la-grece-quel-destin-pour-lue/