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Europe et Union européenne - Page 910

  • La Croatie européenne : à gauche ou à droite ?

    « La véritable question est de savoir à quel moment le rêve va se dissiper et ces politiques vont conduire à un conflit avec l’Union Européenne ? »

    Cet article, écrit par un jeune journaliste croate, retrace les événements politiques majeurs ayant marqué la Croatie depuis son adhésion à l’Union Européenne le 1er juillet 2013. Bien que certaines analyses soient propres à l’auteur de cet article, il montre comment de façon surprenante ces événements ont jusqu’à présent conforté le sentiment « euro-réaliste » (donc favorable à l’Union) d’une large partie de la droite nationale-conservatrice croate.

    Tous les pays d’Europe Centrale qui sont devenus membres de l’UE durant l’élargissement de 2004 ont connu de grands changements concernant leur politique intérieure et leur structure sociale lors de ces dix dernières années. La promotion du multiculturalisme, de l’homosexualisme, de la théorie du genre et de l’idéologie des droits de l’homme sont quelques uns des projets imposés par l’UE aux élites politiques de ses nouvelles colonies en Europe Centrale.

    Lorsque la Croatie a rejoint l’UE le 1er juillet 2013, après un processus de dix années de négociations, nombreux ont cru que la Croatie connaîtrait un processus similaire. Mais les choses se sont passées différemment, du moins durant cette première année d’adhésion à l’UE.

    Un long chemin vers le paradis

    La route de la Croatie vers l’UE a commencé dès que la Croatie est devenue indépendante en 1991 et obtenu sa reconnaissance internationale en 1992. Le sentiment pro-européen était probablement le seul sujet politique sur lequel les élites dirigeantes avaient une opinion consensuelle. Que l’on soit conservateur, social-démocrate, libéral ou même nationaliste ne faisait aucune différence dans les années 1990 en ce qui concerne l’UE.

    En 2000, le parti de centre-droit HDZ perdit les élections, remportées par la coalition des ex-communistes et des libéraux du SDP, et c’est à cette période qu’ont commencé les discussions sérieuses avec Bruxelles. C’est en février 2003, sous le gouvernement de Ivica Račan, que la Croatie a déposé sa demande d’adhésion, tandis que les négociations d’adhésion ont commencé en octobre 2005 sous le gouvernement de centre-droit de Ivo Sanader.

    De 2003 à 2013, la Croatie a rencontré de nombreux obstacles à son adhésion à l’UE, le plus important étant l’accusation de non-coopération avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (2003-2005), et le conflit territorial maritime entre la Croatie et la Slovénie (2009). Ce processus d’adhésion était de loin le plus long.

    Au terme de ce processus, un référendum d’adhésion a eu lieu en janvier 2012 : 66% des votants se sont exprimés en faveur de l’adhésion, un tiers s’y est opposé, tandis que 56% des électeurs inscrits se sont abstenus.

    Tout comme les Croates en général, les cercles nationaux-conservateurs étaient eux aussi divisés sur la question. Ceux qui étaient opposés à l’adhésion à l’UE ont mis en avant les dangers de l’UE pour les intérêts nationaux croates et la volonté de l’UE d’imposer son agenda sociétal « libéral ».

    De l’autre côté, les nationaux-conservateurs partisans des processus d’intégration euro-atlantiques (principalement l’aile droite du HDZ, ainsi que des partisans de petits partis ou associations de droite se réclamant de l’héritage du premier président de la Croatie indépendante Franjo Tuđman) expliquaient leur positionnement en affirmant que la Croatie doit voir l’UE comme un instrument, plutôt que comme une fin en soi. La diplomatie d’un pays de 4 millions d’habitants devrait, selon eux, essayer d’utiliser l’UE pour défendre les intérêts nationaux croates dans la région. En ce qui concerne l’UE en tant qu’institution, les nationaux-conservateurs favorables à l’UE affirmaient durant la campagne référendaire qu’elle devrait être une Europe composée d’Etats indépendants et souverains… comme si cela dépendait de la Croatie.

    Conflit avec Berlin autour de l’extradition de Josip Perković

    Dans le même temps, le parti de centre-droit HDZ a perdu les élections législatives de décembre 2011 et la coalition de centre-gauche est revenue au pouvoir.

    En dépit de sa forte orientation pro-EU, le gouvernement de Zoran Milanović est entré en conflit avec Berlin à propos de l’extradition de Josip Perković, ancien haut responsable des services secrets yougoslaves. Les autorités allemandes ont lancé un mandat d’arrêt pour Perković et sept autres fonctionnaires des services secrets yougoslaves, en raison de leur responsabilité supposée pour l’assassinat en Allemagne en 1983 du réfugié politique croate Stjepan Đureković.

    En raison de l’existence du mandat d’arrêt européen, le gouvernement croate était dans l’obligation d’extrader Đureković en Allemagne, en particulier après le 1er juillet 2013, date de l’adhésion de la Croatie à l’Union Européenne. Mais le gouvernement croate, composé essentiellement d’ex-communistes, a empêché l’extradition en modifiant la loi nationale croate (1) sur la coopération judiciaire avec l’UE ; cette loi a été surnommée lex Perković.

    Une situation paradoxale se produisait alors, avec un gouvernement croate refusant d’extrader un communiste responsable de l’assassinat d’activistes politiques croates. La conséquence concrète d’une politique gouvernementale aussi irrationnelle fut que l’Allemagne, l’allié politique le plus proche de la Croatie (par le passé comme depuis 1991) et soutien inébranlable de l’adhésion de la Croatie à l’UE, aura finalement été le dernier pays de l’UE à ratifier le traité d’accession (2).

    Le conflit a continué après le 1er juillet 2013, avec le refus du Premier ministre Milanović d’adapter la loi aux standards européens. Ce n’est que sous une lourde pression de l’UE et de l’opposition de centre-droit que le gouvernement a finalement accepté de réviser de nouveau la loi, permettant ainsi l’extradition de Perković en Allemagne en janvier 2014.

    L’affaire Perković est l’un des sujets politiques ayant marqué l’année 2013 en Croatie. Elle a été largement utilisée par les nationaux-conservateurs comme l’affirmation de la légende selon laquelle l’Union Européenne conduisant à une lustration dans l’Europe centrale post-communiste.

    Cette légende urbaine, promue depuis le début des années 2000, tente de présenter la situation politique croate comme étant exceptionnelle en Europe centrale en maintenant l’illusion que la Croatie est le seul pays post-communiste n’ayant pas purgé ses cadres anciennement communistes de la classe politique.

    L’adhésion de la Croatie à l’UE a coïncidé avec le conflit violent entre un gouvernement croate composé d’anciens communistes et l’Union Européenne à propos de l’extradition d’un ancien fonctionnaire communiste. Ainsi, la légende urbaine propagée depuis une décennie par les nationaux-conservateurs devenait une réalité.

    Révolution conservatrice

    L’un des préoccupations majeures du gouvernement de centre-gauche depuis son arrivée aux affaires fin 2011 était la réalisation de réformes sociétales.

    Le gouvernement a d’abord essayé d’introduire deux nouveaux sujets dans les écoles et les lycées – l’éducation sanitaire et l’éducation civique – en vue de promouvoir l’idéologie du genre et l’idéologie des droits de l’homme auprès de la jeunesse croate. Le projet a échoué avec l’opposition massive des ONG catholiques, des étudiants et des enseignants.

    A l’automne 2012, le gouvernement a également prévu une nouvelle loi sur les unions civiles entre personnes de même sexe. Une initiative citoyenne « Au nom de la famille » a organisé une pétition au printemps 2013 pour la tenue d’un référendum sur la définition constitutionnelle du mariage. En dépit de l’exigence très élevée de la collecte de la signature de 10% des électeurs inscrits en deux semaines, l’initiative est parvenue à recueillir 750.000 signatures, soit plus de 20% du corps électoral national croate, pour la tenue d’un référendum.

    Tout au long des mois qui ont suivi, le gouvernement a tenté d’obstruer la tenue de ce référendum en envoyant la question du vote (« Soutenez-vous l’introduction d’une disposition dans la Constitution de la République de Croatie que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme ? ») à la Cour Constitutionnelle afin d’examiner son statut constitutionnel, en reportant le décompte des signatures, et enfin avec Peđa Grbin – responsable de la commission des affaires constitutionnelles – qui a publiquement mis en doute l’obligation de la majorité parlementaire de retranscrire dans la loi les résultats d’un vote référendaire.

    Ce comportement ouvertement anti-démocratique a été récompensé par le référendum du 1er décembre 2013, au cours duquel 65% des suffrages exprimés étaient en faveur de l’introduction de la disposition constitutionnelle selon laquelle le mariage est le fait d’une union d’un homme et d’une femme.

    Une nouvelle fois, la réaction de l’Union Européenne fut intéressante. Lorsque le gouvernement croate a exhorté l’UE de présenter une position officielle à propos du référendum sur le mariage, la porte-parole de la Commission Européenne Pia Ahrenkilde Hansen répondit clairement que les lois relatives à la famille et au mariage relevaient exclusivement du domaine de compétence national. Viviane Reding en fit de même.

    En ne prenant pas position sur le référendum du mariage, l’illusion était immédiatement créée que l’Union Européenne ne promeut pas l’homosexualisme et que les seuls coupables sont à rechercher parmi le gouvernement croate de centre-gauche.

    L’une des raisons probable pour une telle réaction (ou absence de réaction) est que ce référendum a coïncidé avec l’affaire Perković, avec laquelle le gouvernement croate était en conflit avec Berlin, et que l’UE aurait rendu la monnaie de sa pièce au gouvernement Milanović en s’abstenant de prendre position sur le référendum croate d’initiative populaire relatif à la définition constitutionnelle du mariage.

    Projet « multi-culturel » défait à Vukovar

    Le troisième question importante ayant polarisé l’opinion publique croate en 2013 est la question des inscriptions en alphabet cyrillique à Vukovar.

    Vukovar est une ville de l’est de la Croatie où une grande bataille a eu lieu en 1991 entre l’armée croate et l’armée populaire yougoslave (JNA) dominée par les Serbes. La JNA a attaqué et finalement conquis la ville, et la bataille a été suivie de crimes commis contre des civils et des prisonniers de guerre (3).

    A la différence des autres parties de la Croatie habitées par des populations serbes, qui eurent des velléités séparatistes (avec la République serbe de Krajina) mais furent reprises lors des opérations militaires de l’armée croate entre 1992 et 1995, la ville et la région de Vukovar furent réintégrées pacifiquement au sein de l’Etat croate en 1998.

    Dès lors, à la différence des autres régions qui ont vu de nombreux Serbes quitter les régions reconquises (ou en être expulsés), la plupart des Serbes de la région de Vukovar – y compris ceux ayant soutenu les initiatives séparatistes – y vivent toujours, certains d’entre eux occupant des postes dans l’administration ou la police. Du point de vue des Croates de cette région, le plus difficile est que les actions et crimes commis par les séparatistes Serbes contre les Croates n’ont pas été sanctionnés dans cette région.

    Cette frustration, combinée à un fort taux de chômage et à une frustration élevée de l’opinion publique, a causé de violentes et massives protestations dans l’est de la Croatie suite à l’annonce de la mise en place de panneaux bilingues (avec des inscriptions en alphabet cyrillique serbe) sur les bâtiments publics de Vukovar.

    La loi sur les minorités nationales en Croatie veut que les municipalités et les villes ayant plus de 33% d’habitants appartenant à une minorité nationale disposent de panneaux bilingues sur les bâtiments publics et les institutions locales, ce qui est le cas dans toutes les communes de Croatie ayant une présence significative de minorités nationales (c’est ainsi le cas pour la minorité italienne en Istrie, la minorité hongroise en Slavonie et la minorité serbe dans la région de Lika et dans l’est de la Slavonie).

    Vukovar est la seule exception à cette règle, en raison du fait que les habitants de cette ville et une large partie de l’opinion publique croate pensent qu’en raison du fait qu’il s’agit d’une « ville héroïque » ou martyre durant la guerre, elle a droit à un statut spécial dérogatoire à la règle générale.

    Après que le gouvernement de centre-gauche ait annoncé l’installation de panneaux bilingues à Vukovar, les vétérans de guerre croates de Vukovar ont organisé un « Quartier Général pour la défense de Vukovar croate », organisation qui a rapidement obtenu un large soutien en Croatie.

    Malgré les protestations pacifiques du « QG », le gouvernement a maintenu sa volonté de renforcer le bilinguisme dans la ville, ce qui a provoqué des réactions violentes des manifestants qui ont empêché par la force les fonctionnaires de l’Etat d’apposer les panneaux en cyrillique et ont détruit ceux qui étaient déjà apposés.

    De façon non-intentionnelle, le gouvernement croate a ainsi provoqué une résurgence des sentiments anti-serbes en Croatie et des destructions de panneaux en cyrillique ont même eu lieu dans des municipalités et villes où leur présence ne faisait jusqu’alors pas débat.

    Le « QG » a finalement organisé une pétition en vue de l’organisation d’un référendum national sur le statut des langues minoritaires, proposant d’augmenter le nombre requis de citoyens issus d’une minorité nationale pour l’apposition de panneaux bilingues de 33% à 51%. La pétition a récolté 650.000 signatures en novembre 2013, mais le gouvernement a jusqu’à présent repoussé la tenue du référendum.

    Une nouvelle fois, le gouvernement croate a demandé à l’Union Européenne de réagir et de « raisonner » la population. Et à nouveau, la Commission européenne a répondu négativement, répondant par un communiqué officiel que le bilinguisme et les questions linguistiques sont du ressort de la compétence nationale.

    Quand on sait avec quelle détermination les institutions de l’UE promeuvent et défendent le multiculturalisme, on peut aisément penser que ce n’est pas nécessairement le respect de la souveraineté nationale qui a motivé cette décision.

    Néanmoins, les nationalistes croates ont de nouveau eu Bruxelles comme allié de circonstance dans ce dossier.

    L’Union Européenne comme procuration pour la politique extérieure croate

    L’adhésion de la Croatie à l’UE a entraîné des changements dans les relations entre la Croatie et la Bosnie-Herzégovine, et la question des droits des Croates dans ce pays. Les Croates constituent environ 15% de la population de la Bosnie-Herzégovine et sont une « nation constitutive » (le système politique de la Bosnie-Herzégovine ressemble fortement à celui du Liban moderne, avec le système du consociationalisme et des quotas ethniques pour les postes politiques), mais leur position politique a été fortement diminuée lors de la dernière décennie en raison des velléités des Bosniaques d’établir un contrôle politique total sur la fédération de Bosnie-Herzégovine.

    L’Etat croate, qui était dans l’obligation de protéger les Croates de la Bosnie-Herzégovine selon les accords de Dayton, n’a rien entrepris pour préserver leurs droits et leurs positions, ce qui est en partie le fait du président croate Stjepan Mesić (2000-2010), ancien communiste et radicalement anti-nationaliste. Un désintérêt similaire était également le fait des gouvernements de centre-droit d’Ivo Sanader et de Jadranka Kosor, ce qu’ils ont ultérieurement justifié par la priorité donnée aux négociations d’adhésion avec l’Union Européenne.

    La situation s’est rapidement inversée lorsque le centre-gauche est revenu au pouvoir en décembre 2011. Ironiquement, ce sont les ex-communistes et les libéraux qui ont accordé davantage d’attention à l’influence politique des Croates en Bosnie-Herzégovine, tandis que le Premier ministre croate Zoran Milanović était le premier chef de gouvernement croate à effectuer une visite en Bosnie-Herzégovine destinée exclusivement à rendre visite aux communautés croates d’Herzégovine et de Bosnie centrale.

    Toutefois, la position du parti de centre-droit HDZ a également changé. Le député européen HDZ Davor Ivo Stier a lancé le débat autour de l’avenir de la Bosnie-Herzégovine au Parlement Européen et dans d’autres institutions de l’UE. Sa motion proposant le fédéralisme comme « solution intermédiaire » pour la Bosnie-Herzégovine (entre le centralisme bosniaque et le séparatisme serbe) a été soutenue par tous les députés européens croates, y compris les sociaux-démocrates.(4)

    On peut certes s’interroger si ces déclarations parlementaires et ce lobbying effectué au sein des politiciens à la semi-retraite généralement envoyés au Parlement Européen peut en traîner une amélioration significative de la situation des Croates en Bosnie-Herzégovine. En effet, le Parlement Européen n’est pas encore décisif dans la politique extérieure de l’UE, et même s’il devait l’être à l’avenir, les 11 députés européens croates (soit 1,5% des sièges du Parlement Européen) sont peu susceptibles d’avoir un impact significatif sur le processus de décision.

    Conclusion

    Le contexte politique croate a connu de grands changements durant les 12 premiers mois de l’adhésion de la Croatie à l’Union Européenne, bien que ceux-ci soient indépendants de cette adhésion à l’UE :

    – certains vieux partis établis de longue date dans la scène politique croate semblent avoir définitivement décliné (tels le HSS, Parti paysan croate ; le HSP, Parti croate du Droit ; le HSLS, Parti social-libéral croate) tandis que de nouvelles forces (aussi bien de gauche libérale que de droite conservatrice) sont en train d’émerger

    – le premier référendum d’initiative populaire a eu lieu (les deux précédents avaient pour sujet l’indépendance en 1991 et l’adhésion à l’Union Européenne en 2012)

    Mais peut-être que le changement le plus important est l’introduction de sujets idéologiques dans la rhétorique politique. Durant l’année 2013, la droite croate a bâti son identité idéologique autour de trois principes de base : l’anti-communisme, le conservatisme sociétal et le nationalisme.

    Le premier principe (l’anti-communisme) s’est illustré au travers de l’affaire Perković, tandis que le second (le conservatisme sociétal) s’est articulé autour de la thématique de la famille et de l’homosexualisme. Enfin, le nationalisme a ressurgi au travers de l’opposition des panneaux bilingues à Vukovar et de la volonté d’intervenir diplomatiquement en faveur des Croates en Bosnie-Herzégovine.

    Il est prévisible que l’opposition de centre-droit, réunie autour du HDZ, va continuer de faire la promotion de ces trois thématiques, au moins jusqu’aux prochaines élections législatives (prévues à l’automne 2015). La véritable question est de savoir à quel moment le rêve va se dissiper et ces politiques vont conduire à un conflit avec l’Union Européenne ?

    Leo Marić, Journaliste croate, Août 2014

    Traduction : Polémia

    Notes :

    (1) Le 28 juin 2013, soit trois jours avant l’adhésion officielle de la Croatie à l’UE.

    (2) Le Bundestag a ratifié le 16 mai, le Bundesrat le 7 juin, et le Président fédéral allemand le 14 juin 2013.

    (3) Dont le français Jean-Michel Nicollier, engagé volontaire dans l’armée croate.

    (4) http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+CRE+20140205+ITEM-021+DOC+XML+V0//EN&language=en&query=INTERV&detail=3-822-000

    http://www.polemia.com/la-croatie-europeenne-a-gauche-ou-a-droite/

  • Bientôt, ce sera la Russie qui nous aura déclaré la guerre commerciale

    Le député européen UMP/PPE Jérôme Lavrillieux semble faire porter, dans un communiqué, la responsabilité de l'embargo économique sur la Russie :

    "En décrétant, le 7 août 2014, un embargo sur la plupart des produits alimentaires européens, la Russie a répondu aux sanctions économiques de l’Union européenne par une véritable guerre commerciale. La pérennité de l’économie européenne et notre crédibilité sur la scène internationale dépendent de notre capacité à répondre efficacement à cette agression commerciale. La première réponse doit être un soutien fort à l’ensemble des secteurs touchés par cet embargo afin d’éviter des pertes trop importantes et la chute des prix. Ainsi, le Commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos, a annoncé un plan d’aide exceptionnel de 125 millions d'euros pour le secteur maraîcher sur la période allant du 18 août à fin novembre 2014. Si les fruits et les légumes sont les premiers aliments concernés par l’embargo commercial russe, d’autres produits, tels que les produits laitiers, la viande et le poisson, ne tarderont pas à connaître de grandes difficultés économiques. J’ai donc demandé à la Commission européenne de mettre en place, dans les plus brefs délais, des aides efficaces pour ces secteurs, déjà confrontés à la crise économique et à une concurrence de plus en plus rude. Nous ne pouvons cependant pas nous contenter uniquement de mettre en place des solutions à court terme. Nous devons faire évoluer notre stratégie commerciale. Effectivement, si nous ne trouvons pas rapidement de nouveaux débouchés, les producteurs n'auront pas d'autre solution que de reporter leurs ventes sur le marché intra-européen. Ceci entraînera de fortes tensions commerciales au sein de l'Union européenne, dans un contexte économique déjà très difficile. J’ai ainsi demandé à la Commission européenne d’étudier les marchés alternatifs vers lesquels ces secteurs agroalimentaires européens peuvent se tourner, mais également d'anticiper une possible extension des champs d'application de l'embargo russe."

    C'est ce que l'on appelle se tirer une balle dans le pied. C'est en effet l'UE qui a décrété un embargo à l'encontre de la Russie, au mois de juillet.

    Michel Janva

  • Allemagne : les anti-euro vont siéger dans un parlement régional

    Les opposants allemands à l’euro ont fait pour la première fois leur entrée dans un parlement régional, à l’issue d’un scrutin dimanche en Saxe (est), où les conservateurs de la chancelière Angela Merkel ont facilement conservé la majorité.

    Selon des résultats partiels diffusés par les chaînes de télévision publiques ARD et ZDF à 21H15 heure locale (19H15 GMT), le parti anti-euro Alternative für Deutschland (AfD), créé au printemps 2013, a obtenu entre 9,9 et 10% des voix, tandis que les chrétiens-démocrates (CDU) de Mme Merkel récoltaient entre 39,2 et 39,8% des suffrages (contre 40,2% il y a 5 ans).

    "C’est un super résultat", s’est félicité Bernd Lucke, le professeur d’économie qui a fondé l’AfD. "C’est le moment pour un nouveau parti en Allemagne", a estimé cet homme, âgé de 52 ans, qui a régulièrement attaqué, sans succès, les plans de sauvetage de l’euro devant la Cour constitutionnelle allemande.

    Son parti, qui a fait de la fin de l’euro son cheval de bataille, avait déjà effectué une percée aux élections européennes du 25 mai, à l’issue desquelles il avait obtenu sept députés au Parlement européen. Il avait échoué de peu à dans sa tentative d’entrer au Bundestag, aux législatives fédérales de septembre 2013.

    La tête de liste de l’AfD en Saxe, Frauke Petry, une chimiste de formation de 39 ans, mère de quatre enfants, a tenté d’étoffer le discours de son parti, incitant notamment les couples à avoir plus d’enfants, la population allemande vieillissant à un rythme accéléré. L’AfD milite également pour le développement des référendums d’initiative populaire, par exemple sur la construction de mosquées et de minarets. Des thèmes qui font dire à la majorité des Allemands que l’AfD est un parti nationaliste et populiste. [....]

    La suite sur actu.orange.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Allemagne-les-anti-euro-vont

  • Ukraine : le dessous des cartes...

    Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par le journaliste Jean-Michel Quatrepoint au Figaro et consacré aux dessous de la crise ukrainienne. Jean-Michel Quatrepoint a récemment publié un essai intitulé Le Choc des empires. Etats-Unis, Chine, Allemagne: qui dominera l'économie-monde ? (Le Débat, Gallimard, 2014).

    Ukraine, Poutine, Obama, Merkel : le dessous des cartes

    Entretien avec Jean-Michel Quatrepoint

    FigaroVox: Dans votre livre, Le choc des Empires, vous décriviez l'affrontement entre les Etats-Unis, la Chine et l'Allemagne. La situation en Ukraine ne rappelle-t-elle pas davantage la guerre froide ?

    Jean-Michel QUATREPOINT: En réalité, on assiste à un choc entre deux blocs: d'un côté, l'Amérique qui veut enrôler l'Europe sous sa bannière, et de l'autre, la Chine et la Russie qui de facto se rapprochent ne serait-ce que parce que les Américains mènent à leur encontre une politique de «containment» depuis 2010. Les Américains veulent imposer leur modèle économique et idéologique: le libre-échange et les droits de l'Homme. Le parti au pouvoir en Chine et les Russes ne veulent pas de ce modèle. Dans ce contexte l'Europe, notamment l'Allemagne, est prise en sandwich. Angela Merkel doit choisir et penche plutôt pour le moment pour les Etats-Unis. Cela signifie qu'à terme, tout le développement qu'elle pouvait espérer grâce à la Russie, va devoir être passé par pertes et profits. De la même façon, tous les projets d'investissement sur les transports , notamment la nouvelle route de la soie ferroviaire entre la Chine et l'Europe via la Russie, risquent d'être remis en cause. Si l'escalade des sanctions se poursuit, les Russes pourraient interdire le survol de la Sibérie pour toutes les compagnies aériennes avec pour conséquence une augmentation des coûts exponentielle et in fine l'affaiblissement économique puis politique de l'Europe. La légère récession qu'a connue l'Allemagne au troisième trimestre est un premier signal alors même que les effets du boycott russe ne se sont pas encore fait sentir.

    En quoi les enjeux politiques et économiques s'entremêlent-t-ils ?

    Aujourd'hui, l'investissement en Allemagne chute pour trois raison. D'abord à cause du coût de l'énergie. L'abandon du nucléaire coûte une fortune au pays et le rend dépendant du gaz russe. Deuxièmement, le coût de la main d'œuvre n'est plus aussi bas qu'il ne l'était, notamment avec la mise en place du smic et troisièmement l'Euro est surévalué par rapport au dollar. En conséquence, les industriels quittent l'Europe et préfèrent investir aux Etats-Unis qui redémarrent économiquement grâce à leur énergie à bas coût (gaz et pétrole de schiste) et sa main d'œuvre meilleur marché. L'Europe en stagnation est dans la situation du Japon dans les années 90-2000. Sa balance commerciale reste excédentaire grâce à l'Allemagne, mais elle vieillit et ne se développe plus. Cela signifie que nous allons perdre notre pouvoir sur la scène internationale.

    Dans ce contexte, les sanctions contre la Russie constitue-t-elle une erreur stratégique ?

    Oui, ces sanctions sont contre-productives. Malheureusement, la plupart des pays européens à commencer par les pays de l'Est, préfèrent les Etats-Unis à la Russie. La Pologne, les pays Baltes et la République Tchèque sont viscéralement antirusses et joueront toujours le jeu des Américains car le souvenir de l'occupation par les troupes soviétiques y est encore prégnant. L'Allemagne, elle, est écartelée et tout l'objectif des Américains est de la détacher de la Russie. L'axe entre Paris-Berlin et Moscou pour s'opposer à la guerre en Irak en 2003 est resté dans la mémoire du département d'Etat américain. Les dirigeants américains ont donc décidé de punir la Russie et de ramener l'Allemagne dans leur giron. C'est tout le but du traité transatlantique qui est en fait une grande alliance germano-américaine.

    La France, qui a une tradition de non-alignée, peut-elle jouer un rôle ?

    La SFIO n'a malheureusement jamais eu une tradition de non-alignée. La comparaison entre François Hollande et Guy Mollet est cruelle, mais pas dénuée de fondement. Il y a une vocation européano-atlantiste qui est dans les gènes du Parti socialiste. On peut d'ailleurs également déplorer l'abandon de la politique arabe de la France: non que les Israéliens aient toujours tort, mais on ne peut pas les laisser faire n'importe quoi.

    Iriez-vous jusqu'à parler de tournant néo-conservateur de la politique étrangère française ?  

    Oui, ce tournant a d'abord été pris par Alain Juppé lorsqu'il était au quai d'Orsay. Les diplomates français mènent désormais une politique de court terme. Lors des Printemps arabe, jouant aux apprentis sorciers, la France a réagi sur l'instant en se félicitant de la chute des dictateurs, mais sans en mesurer les conséquences, notamment l'arrivée au pouvoir des islamistes qui ont totalement déstabilisé la région. On a également oublié que les régimes autocrates, qui étaient en place, protégeaient les minorités chrétiennes. Pour un chrétien, il valait mieux vivre sous Saddam Hussein qu'aujourd'hui sous le régime chiite. De la première guerre d'Irak de 1991 jusqu'à la guerre en Libye de 2011, les pays occidentaux ont semé le chaos. Certes les dirigeants en place au Moyen-Orient n'étaient pas recommandables, mais au moins ces pays n'étaient pas des champs de ruines. On ne déclenche plus de guerre mondiale, mais on déclenche des guerres civiles avec des centaines de milliers de morts.

    Jean-Michel Quatrepoint (Figarovox, 23 août 2014)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/08/28/ukraine-poutine-obama-merkel-le-dessous-des-cartes.html

  • Connaisssez-vous Martine Reicherts, Jacek Dominik, Ferdinando Nelli Feroci et Jyrki Katainen ?

    Ce sont les commissaires européens par intérim, qui remplacent les commissaires devenus députés européens jusqu’à la mise en place de la prochaine Commission.

    Nos nouveaux patrons, non élus.

    Michel Janva

  • Halte aux mensonges sur la sortie de l’euro

    Il y a plusieurs grands scénarios possibles de retour à une monnaie nationale...   

    Régulièrement des experts avancent un argument d’autorité pour expliquer qu’un retour à une monnaie nationale serait une catastrophe, toujours le même : une sortie de l’euro impliquerait une explosion des taux d’intérêts et par conséquent une augmentation importante du montant de la dette. A chaque débat sur le sujet cette idée anxiogène revient sur le tapis.

    Les Décodeurs (déconneurs pour les intimes) du Monde l’ont doctement professé dans les colonnes du journal. Plus récemment Maître Villemot, avocat et proche de François Hollande, l’affirma sur le plateau du Grand Journal de Canal+ dans un débat face à Michel Onfray.

    Disons le tout net, tout cela est faux. Quelques notions de droit permettent de décrypter quelles seraient les conséquences d’une sortie de l’euro sur les emprunts en cours contractés par les Français.

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  • Officier de renseignement européen: "Le Hezbollah défend l’Europe" !

    Le cauchemar de l’expansion salafiste takfirie irrite les Européens et le spectre des « djihadistes » et des kamikazes plane sur leurs rues. Bien que les populations européennes mènent une vie ordinaire, leurs services de renseignements veillent jour et nuit et guettent le danger venu d’Orient, avec chaque avancée de Daesh en Irak et en Syrie. Surtout que nombreux sont les miliciens européens qui partent faire le « jihad » sous la bannière des courants salafistes. 
    Le journal libanais al-Akhbar a révélé dans un article la teneur d’une réunion qui a regroupé des officiers européens experts dans la lutte contre le terrorisme. Ceux-ci n’hésitent pas à affirmer que « c’est une question de temps » pour qu’une explosion secoue telle ou telle capitale européenne, ou qu’une cellule terroriste dormante se réveille dans une telle autre capitale.
    Pour eux, Abou Hourayra l’Américain, Abou Hamza le Belge, Abou Talha et Abou Loqman les Allemands, ne sont qu’un spécimen parmi des centaines de miliciens terroristes occidentaux qui ont rejoint le « jihad » en Syrie et en Irak.
    Ceux-ci constituent des bombes à retardement qui ne tarderont pas à être chargés par leur groupe extrémiste de mener des attentats dans leur pays d'origine, à l’instar des attentats de Londres et Madrid, il y a dix ans. 
    Plus de 4.000 miliciens européens extrémistes
    « Les Américains sont idiots. Avec leurs alliés britanniques, ils répandent le chaos constructif qui frappe le Moyen Orient, et n’évaluent pas les répercussions de cette incendie qui brule l’Europe entière ».
    Ces officiers de renseignements, dont l’un est allemand, exposent en langue arabe impeccable les événements dans le monde.
    L’Allemand dit : « Washington comploterait contre l’Europe, même involontairement ». Partant du conflit en Ukraine, que Washington ravive, ses répercussions économiques toucheront seulement l’Europe. Les sanctions contre la Russie ont provoqué la hausse du prix du gaz russe, et des sanctions contre des sociétés européennes et occidentales. De plus, les Etats-Unis négligent la montée de l’expansion salafiste au Moyen Orient sous le titre du renversement des régimes dictateurs.
    La menace que représentent les terroristes en Europe est grande. Le nombre de miliciens européens qui ont rejoint les combats sous la bannière de l’ « Etat islamique » n’est pas encore définitif. L’officier des renseignements allemands avance le chiffre de 2000 jeunes, alors qu’une autre source de renseignements européens assure que le chiffre varie entre les 4000 et les 7000.
    Loin des chiffres, la capacité de Daesh d’attirer plus de jeunes occidentaux, pour l'investir dans sur une importante expertise médiatique en diffusant des discours en langues diverses (arabe, anglais, français, russe et perse).
    Cette question occupe la une des renseignements européens qui recherchent les responsables derrière l’envoi des jeunes en Syrie et en Irak. Ils cherchent les bailleurs de fond, les enrôleurs et les médiateurs.
    Ils recherchent aussi tout jeune dont la famille informe les services compétents de son absence. Et cette famille est placée sous le contrôle renforcé.
    Evoquant le combat du Hezbollah en Syrie, un officier européen approuve la guerre préventive qu’il mène. « Si le Hezbollah n’était pas entré en Syrie, il aurait été assiégé au Liban. Et si le Hezbollah n’avait pas pris part à la bataille, il aurait été obligé de le faire maintenant ! ».
    Interrogé sur l’inscription du Hezbollah sur la liste européenne des organisations terroristes, l’officier de renseignement répond : « Le Hezbollah mène une guerre contre le terrorisme au nom du monde, pour cette raison, il faut le soutenir, au moins dans cette confrontation ! ».
    Et d’ajouter : « Nous pouvons dire que les combattants du Hezbollah défendent aujourd’hui l’Europe ! ».
    Ceci signifie-t-il qu’il existe une coopération entre ces services et le Hezbollah ? L’officier répond, souriant : « Nous sommes prêts à coopérer s’il est nécessaire » !

    Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EupAEZEVyVAsNdiGDI.shtml

  • Spirale des sanctions entre Russie et UE : Israël grand bénéficiaire

    La réaction de Moscou à l’absurde politique de sanctions dans laquelle patauge l’Union européenne cause dès à présent à certains pays-membres un manque à gagner significatif. Par exemple, l’économie grecque qui était bien partie pour enfin engranger une petite croissance en 2014 restera vraisemblablement engluée une année de plus dans la récession du fait du préjudice infligé à son agriculture par les mesures de rétorsion russes. De son côté, l’Allemagne est également vouée à payer le prix fort pour l’aveuglement et/ou l’asservissement de ses dirigeants à la puissance américaine.

    IsraeulEn effet, le Comité oriental de l’économie allemande (organisation représentant les intérêts des sociétés allemandes opérant dans les pays de l’ex-URSS et en Europe de l’est) prédit pour cette année une chute de 20 à 25 % des exportations de la première économie européenne vers la Russie, ce qui affecterait 50 000 emplois en Allemagne. Se montant à plus de 36 milliards d’euros en 2013, les exportations allemandes s’étaient alors déjà réduites de 5,2 % par rapport à l’année précédente.

    En face, il est bien évident que les produits agro-alimentaires que la Russie n’importera plus d’Occident, elle les produira elle-même – ce qui constitue une aubaine pour doper la modernisation et l’amélioration de son agriculture – ou elle se les fera livrer par d’autres pays qui ne manqueront pas cette occasion en or. Et parmi les heureux bénéficiaires de la situation figure incontestablement l’Etat d’Israël qui a déjà commencé à s’engouffrer dans la brèche ouverte par les stupides sanctions européennes. Le ministre israélien de l’agriculture Yair Shamir expliquait récemment : « C’est une occasion unique pour nous et pour le marché russe. En effet, nous pouvons lui offrir une gamme de produits beaucoup plus large que celle sur laquelle il pouvait compter. Plus de fruits tropicaux et d’autres produits. En outre, nous disposons déjà d’une bonne expérience. Au cours des dernières années, nos exportations vers la Russie de pommes de terre et d’autres productions agricoles ont été multipliées par trois. Cela montre que les clients russes apprécient nos produits. Donc, c’est pour nous une chance inespérée. » Concrètement, les Israéliens sont d’ores et déjà impliqués dans le nouveau complexe de transformation de produits laitiers Petrovski, dans la région de Saint-Pétersbourg ; les pommes de terre polonaises seront partiellement remplacées sur le marché russe par des israéliennes ; un projet russo-israélien de construction d’une ligne de transformation de lait de chèvre est à l’ordre du jour dans la région de Vologda. Enfin, le ministre de l’agriculture de la république de Crimée a communiqué que la production de volailles allait être relancée dans la péninsule grâce à des investissements israéliens.

    L’Union européenne osera-t-elle faire pression sur Israël comme elle essaie de le faire sur les pays d’Amérique latine afin qu’ils ne lui prennent pas ses parts de marché qu’elle a très intelligemment renoncé par soumission aux Etats-Unis ?

    Baudouin Lefranc dans Medias-presse.info

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/spirale-des-sanctions-entre-russie-et-ue-israel-grand-beneficiaire_114876.html#more-114876

  • Grande-Bretagne : 1 400 mineures blanches violées par des criminels pakistanais protégés par les autorités

    « Personne ne connaît l’ampleur de l’exploitation sexuelle qu’ont subi des enfants à Rothertham à travers les années » a précisé Alexis Jay, auteur d’un rapport sur la mise en esclavage de plusieurs centaines d’enfants blancs par des gangs criminels pakistanais durant plus de quinze ans à Rotherham. Les menaces des familles des criminels, comme la peur et la honte des Blancs agressés et les mensonges des autorités ont empêché de dresser un bilan exhaustif des crimes racistes commis contre les Blancs par les occupants de la Grande-Bretagne. L’enquêtrice a reconnu que, les plaintes de nombreuses victimes ayant été ignorées par la police, il a été impossible de retrouver la trace de nombreuses blanches violées.

    Selon les chiffres obtenus, 1.400 enfants mineurs ont été victimes de viols entre 1997 et 2013 à Rotherham, dans le nord de l’Angleterre. Les Pakistanais ont commis contre ces Européens d’innombrables crimes parmi les plus odieux ; certaines ont été contraintes à se prostituer, ont été « prêtées » à des réseaux de criminels étrangers opérants dans d’autres villes.

    « Des enfants ont été aspergés d’essence puis menacés d’être enflammés, ont été menacés avec des armes, ou encore ont été forcés d’être témoins de viols très violents ».

    D’autres ont été « victimes de viols collectifs, d’échanges avec d’autres villes du nord de l’Angleterre, enlevés, battus et intimidés ». Les plus jeunes filles identifiées avaient onze ans.

    Ces crimes ont été commis avec la complicité des autorités. La police a reçu de nombreuses plaintes sans jamais enquêter ; les faits ont fait l’objet de trois rapports officiels, que les services de Rotherham ont ignoré ou censuré.

     

    Les victimes blanches ont subi le véritable racisme antiblanc du système. Le professeur Alexis Jay note que la police a « considéré un grand nombre de ces victimes avec mépris ». Certains fonctionnaires complices des racistes antiblancs ont « fait part de leur nervosité à identifier les origines ethniques asiatiques des auteurs présumés, de peur de passer pour raciste ».

    À ce jour, seuls cinq criminels pakistanais ont été condamnés à de légères peines de prison ; aucun des fonctionnaires ni des élus de Rotherham – ces derniers s’étant contentés de présenter leurs « excuses à ceux qui ont été abandonnés alors qu’ils avaient besoin d’aide » n’ont été poursuivis. Aucun n’a fait l’objet de salutaires mesures de justice populaire.

    La mairie de Rotherham était dirigée par des travaillistes, la version britannique de la gauche marxiste ; le maire Roger Stone a annoncé sa démission après la parution de ce quatrième rapport. Outre les criminels marxistes, les esclavagistes bénéficiaient de l’appui de certains des leurs au sein de la municipalité, comme celui de Jahangir Akhtar, qui a sciemment caché les faits, sachant que ses coreligionnaires ciblaient des enfants blancs.

    Il est à noter que la totalité des médiats francophones qui ont évoqué l’affaire ont masqué le caractère raciste antiblanc des criminels Pakistanais, présenté en France comme des « Asiatiques », alors que ces faits sont très clairement présentés ainsi par les médiats du système britannique comme The Guardian.

    SourceJN

    http://www.contre-info.com/grande-bretagne-1-400-mineures-blanches-violees-par-des-criminels-pakistanais-proteges-par-les-autorites#more-34221