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Europe et Union européenne - Page 907

  • Écosse : une victoire contre la désunion

    L’Écosse a dit non majoritairement à la désunion du Royaume. Pierre Hillard, auteur des fameuses "Chroniques du mondialisme" nous avait mis en garde contre ce référendum empoisonné. En effet, une désunion du Royaume-Uni aurait sonné le glas d’un des pays les plus prestigieux d’Europe. La perte de sens aurait gagné l’Europe tout entière, voyant se déliter le symbole de nations assemblées depuis plusieurs siècles.

    Un vœu de l’Union européenne, fière de briser les pays, les États-nations. Si l’Allemagne souhaite autant la dislocation des pays et de leurs régions, ce n’est que pour mieux imposer un diktat de plus. Et régner que mieux. David Cameron n’est pas souverainiste comme Nigel Farage. Il est, comme Sarkozy, euro-béat, dans la main de l’Allemagne.

    L’Union européenne, courroie de transmission du mondialisme, souhaite désunir ce que "Dieu et les hommes" ont uni au fil des siècles, tuer ce qui unit les peuples, c’est-à dire les histoires nationales. Le commerce infra et extra-européen ne s’en portera que mieux.

    Le non des Écossais à l’indépendance conforte le fait qu’une décentralisation ne signifie guère une indépendance, et qu’une indépendance est bien lourde de conséquences pour une nation liée à un Royaume historiquement cohérent. Rappelons que les Écossais ne souffrent pas d’une perte d’identité ou d’une menace sur celle-ci. L’identité écossaise est bien vivante et rayonnante dans le monde entier. Ainsi une "indépendance" totale ne servirait pas à grand-chose, sinon à ne compter que sur ses propres budgets et ses propres forces.

    La meilleure arme contre l’Union européenne et ses réseaux mondialistes reste le refus des peuples à se laisser abattre et disloquer par Bruxelles. Aujourd’hui l’Écosse, demain la Catalogne, après-demain la Bretagne ou le Pays Basque ? Le problème est que les régions sont transfrontalières, on pense aux Wallons francophones, aux Catalans de Perpignan, aux Alsaciens germanophones, aux Italiens francophones du Val d’Aoste etc ... Pierre Hillard (encore lui) a raison quand il souligne ces problématiques régionales pouvant déboucher sur des conflits d’intérêts géographiques puis nationaux. Que dire si demain Bruxelles impose l’autonomie des régions, après avoir imposé la libre circulation des biens et des personnes, la fin des contrôles aux frontières, qui ont eu les conséquences que l’on sait sur l’économie nationale ?

    La sauvegarde des nations est bien le seul avenir possible et vivable pour la vieille Europe. Détruire les nations, c’est couper les peuples de leur histoire, de leurs racines et de leurs attachements vitaux.

    Aujourd’hui, nous sommes tous des Écossais, car ceux-ci ont bien eu raison de ne pas céder au chantage du démontage programmé des pays et des nationalités. Un pied de nez en règle aux technocrates fous de Bruxelles.

    Philippe Perrin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ecosse-une-victoire-contre-la

  • Mistral : ça brûle en France à cause de l'embargo russe

    Lu ici :

    "Les légumiers léonards ont frappé ce vendredi soir. Ils ont mis le feu à la Mutualité Sociale Agricole (...) ils ont également déversé une quantité importante d'artichauts invendus. Les agriculteurs continuent de souffrir de l'embargo russe et de la chute des cours de pommes de terre et d'échalotes".

    Tre

    Le Salon Beige

  • Yvan Blot : “L’Union européenne est un relais des Etats-Unis”

    Ancien élève de l’ENA, haut-fonctionnaire, Yvan Blot fut l’un des fondateurs du Club de l’Horloge, aux côtés d’Henry de Lesquen et de Jean-Yves Le Gallou. Il développa pendant plusieurs décennies des positions iconoclastes (immigration, démocratie directe …) et poursuivit ses travaux de philosophie politique à travers de nombreux ouvrages. Ses derniers titres publiés sont L’Europe colonisée et Nous les descendants d’Athéna (2 tomes, ici et ). Très fin connaisseur des réalités russes, il est consultant pour le groupe de médias La Voix de la Russie.

    Propos recueillis par Romain Vincent

    Vous venez de publier L’Europe colonisée aux éditons Apopsix. Qu’est-ce qui vous a poussé à rédiger cet ouvrage ?

    J’ai pu voir que l’Europe était colonisée notamment lorsque j’étais député au parlement européen. Plusieurs députés votaient alors toujours contre les intérêts européens et pour les intérêts américains. C’est un exemple parmi d’autres. Plus récemment, j’ai vu la diplomatie américaine essayer de creuser un fossé entre l’Europe occidentale et la Russie. En relisant Le grand échiquier de Zbignew Brzezinski, le conseiller des présidents américains, j’ai bien vu que ceux-ci voulaient faire de l’Europe une colonie et qu’ils visaient l’hégémonie mondiale. L’actualité en Ukraine m’a aussi poussé à faire cet ouvrage sur l’Europe.

    Cela m’a permis de définir quatre formes de colonisation : l’exploitation (économique), la satellisation (politique), l’immigration de masse (les hommes) et l’aliénation intellectuelle et morale (la cause finale d’Aristote).

    Dans votre livre, vous prenez en référence Aristote et Heidegger pour décrire une situation très actuelle, la colonisation du continent européen. Quels ont été leurs apports à votre réflexion ?

    Aristote a défini les quatre causes de chaque phénomène humain dans sa Métaphysique : la cause matérielle ( la technique, l’économie), la cause formelle (les normes), la cause motrice (les hommes) et la cause finale (la religion, la culture, les valeurs). Heidegger a repris cet outil intellectuel avec d’autres noms (terre ciel, mortels, Divinité).

    Cela m’a permis de définir quatre formes de colonisation : l’exploitation (économique), la satellisation (politique), l’immigration de masse (les hommes) et l’aliénation intellectuelle et morale (la cause finale d’Aristote). Ainsi, on n’oublie rien : on ne voit pas qu’un seul aspect de la colonisation, l’immigration par exemple.

     

    Jusqu’à une époque récente, l’Amérique incarnait aux yeux du Vieux-Continent des principes et des valeurs plutôt traditionnels, notamment dans la défense des notions de liberté, de famille ou de patrie. Elle a pourtant radicalement changé au cours des années 1960. Quelles sont selon vous les causes profondes de cette mutation ? Un retour de balancier n’est-il pas envisageable à long terme ?

    C’est ce que j’appelle dans mon livre « l’inversion des pôles » : vers 1950, l’Amérique représentait alors la liberté, les valeurs conservatrices. Aujourd’hui, elle incarne aux niveaux de se élites mai 68 ( voir le dernier livre d’Hillary Clinton où elle consacre son chapitre le plus important à la lutte mondiale de libération des LGBT !) et l’autoritarisme idéologique. A l’inverse, la Russie défend aujourd’hui les valeurs traditionnelles, la famille, le patriotisme, les valeurs religieuses. Pourquoi cette inversion ? En Russie, c’est une réaction contre le communisme totalitaire de l’URSS car cela a échoué. Aux Etats-Unis, un mélange de freudisme et de marxisme venu d’Europe dès les années trente a dominé progressivement les milieux intellectuels. Mais c’est vers 1960-1970 que s’accomplit une sorte de révolution culturelle, comme au Canada d’ailleurs. Y aura-il un retour du balancier ? Je n’en sais rien mais pas à très court terme en tous cas.

    Les jeunes générations à l’UMP (Guillaume Peltier par exemple), comme au FN sont beaucoup moins atlantistes.

    La France qui avait su conserver son indépendance et son outil militaire a décidé de rejoindre l’Otan, d’abord le comité militaire en 1996 sous la responsabilité de Jacques Chirac puis la structure intégrée en 2007 sous la conduite de Nicolas Sarkozy. Les deux présidents en exercice lors de ce ralliement se déclaraient pourtant gaullistes. Comment expliquez-vous un tel reniement ?

    Les deux présidents ont estimé que dans les faits le retour était accompli par la coopération militaire quotidienne et qu’il fallait aligner le droit sur le fait. Plus en profondeur, l’américanisme a envahi plus que jamais la classe politique avec le renouvellement des générations. A l’origine, l’alignement sur les Etats-Unis était surtout grand chez les socialistes (par haine des communistes) et chez certains libéraux anti-patriotiques. Aujourd’hui, le chef des atlantistes à droite semble être Alain Juppé, autrefois « gaulliste » par son étiquette ! Mais les jeunes générations à l’UMP (Guillaume Peltier par exemple), comme au FN sont beaucoup moins atlantistes.

    L’Union européenne est souvent décrite comme un moyen permettant de faire face aux grands blocs que sont la Russie, la Chine et bien évidemment l’Amérique, pourtant vous nous rappelez à travers votre livre que non seulement il n’en est rien mais que l’UE est un outil de domination au service des intérêts américains. Pourriez-vous nous décrire cela plus en détail ?

    Le fondateur de cette Europe-là fut Jean Monnet, qui a fait sa fortune dans le commerce d’alcool pendant la prohibition aux Etats-Unis, et qui n’a jamais fait la guerre, vous voyez la moralité ! L’Union européenne actuelle est un relais des Etats-Unis. C’est un fait.

    Seconde et dernière partie de l’entretien, demain samedi 20 septembre à 16h30

    http://fr.novopress.info/175206/yvan-blot-lunion-europeenne-est-un-relais-des-etats-unis/#more-175206

  • Élections législatives en Suède : le réveil des Vikings (Présent 8192)

    Conséquence directe de la victoire des sociaux-démocrates, arrivés en tête aux élections législatives dimanche avec 31,2 % des voix, le Premier ministre conservateur Fredrik Reinfeldt, dont le Parti du rassemblement modéré n’a recueilli que 23,2 % des suffrages, a présenté lundi sa démission, après huit années passées au pouvoir. Mais, ce qui aura surtout marqué ce scrutin, c’est la percée historique des Démocrates de Suède, dont la campagne anti-immigration leur aura permis d’obtenir 12,9 % des voix, contre 5,7 % il y a quatre ans.

     

    Une du numéro 8192 de "Présent"

    Une du numéro 8192 de “Présent”

    Les maîtres du jeu

     

    Avec désormais 49 députés au Parlement, contre 20 auparavant, la formation emmenée par Jimmie Akesson a ainsi réussi à s’imposer comme la troisième force politique du royaume. Et, comme s’en est félicité son chef, « nous sommes tout à fait les maîtres du jeu maintenant (…) On ne peut plus nous ignorer de la façon dont on l’a fait ces quatre dernières années. Il est évident que les autres partis devront désormais nous prendre en considération ». Les Démocrates de Suède ont même réussi à priver de majorité absolue les sociaux-démocrates, dont le chef de file, Stefan Löfven, en est aujourd’hui réduit à tendre la main à « d’autres partis démocratiques » qui souhaiteraient travailler avec lui au Parlement…

    La Suède, meilleur Etat islamique

    C’est là une gifle magistrale pour ce fameux modèle suédois, tant cité en exemple par nos politiques, mais dont les Suédois eux-mêmes ne veulent plus. Dans ce pays de 9,5 millions d’habitants, les étrangers et descendants d’immigrés représentent en effet pas moins de 15 % de la population, conséquence d’une politique d’asile délirante. Ici, les demandeurs sont systématiquement accueillis, peuvent faire venir leurs familles, se voient immédiatement attribué un logement, des allocations, et leurs enfants peuvent même bénéficier de cours dans leur langue d’origine afin de ne pas rompre avec leurs racines… Cette politique a bien évidemment entraîné la formation de véritables enclaves étrangères, dans lesquelles la police et autres services publics n’osent plus s’aventurer parce qu’ils sont systématiquement pris pour cible. Chacun a encore en mémoire les graves émeutes ethniques de Stockholm l’an dernier, avec ses centaines de voitures brûlées, ses dizaines d’arrestations, et même un mort.

     

    Des quartiers entiers des grandes villes vivent aujourd’hui sous le joug de la charia et d’une communauté musulmane d’autant plus virulente et revendicative qu’on ne lui refuse rien. C’est que, comme le confiait auDagbladet Skånska Adly Abu Hajar, imam de Malmö, où les musulmans représentent plus de 25 % de la population : « La Suède est le meilleur Etat islamique.»

    Franck Delétraz

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  • Mme Arnautu défend les chrétiens d'Orient au Parlement européen

    Intervention de Marie-Christine Arnautu au Parlement Européen le 18 septembre 2014 :

     

    Dans cette autre vidéo elle annonce qu'elle sera présente à la manifestation du 5 octobre pour défendre la famille.

    Michel Janva

  • Répression policière : les méandres européens

    La police de Valls – à l’époque ministre de l’Intérieur – lors des manifestations contre la loi Taubira sur « le mariage » des homos, n’y avait pas été de main morte. Une relation amie dans la police m’a déclaré expressis verbis que la répression avait été faite sous ordre y compris l’usage des bombes de gaz qui ne se justifait pas. Or des enfants en poussettes en ont été notamment les victimes. La quasi-totalité des CRS (et des policiers) savaient parfaitement qu’un certain nombre d’actions comme l’arrestation de personnes portant des tee-shirts de La Manif Pour Tous étaient parfaitement illégales. Mais que de facto ils étaient bien obligés de procéder à des interpellations allant contre la loi. Certains ont été tellement écœurés qu’ils veulent quitter la profession. Malheureusement ils ne peuvent pas trop le faire en raison du risque de se retrouver à terme au chômage.

    Les arrestations arbitraires, les violences policières ont été dénoncées par l’Assemblée parlementaire de l’Europe le 27 juin 2013. Pourtant à une question d’un député sur cette affaire, le ministre de l’Intérieur Valls, a répondu qu’il avait toujours agi en toute légalité ; comme si c’était son rôle de définir ce qu’est la légalité et non aux juges… Passons ! Sans doute pensait-il que de toute manière il serait couvert par la « justice » de Taubira qui ne fera pas de quartier aux juges ayant prétention à être indépendants. On le voit dans l’affaire de cette jeune femme qui a comparé la ministre à un mignon petit singe. Alors que nombre d’hommes politiques se voient ridiculisés de la même manière par des dessins agressifs voire odieux (Le Pen, Sarkozy, et autrefois Mitterrand par exemple).

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  • Que fait Monsieur 6% au Parlement européen ?

    Jean-Luc Mélenchon a trouvé une nouvelle occasion de fulminer sa colère dans les médias : il désapprouve la venue du pape François, "chef de l’État croupion du Vatican", au Parlement de Strasbourg.

    L'homme qui n'a que 3 eurodéputés n'ira pas à cette séance par laïcisme hystérique.

    Les milliers de chrétiens persécutés en ce moment, notamment au Moyen-Orient ne méritent aucune attention. Il faut dire que le communiste qu'il est n'a rien à apprendre dans ce domaine.

    Marie-Christine Arnautu, Député FN au Parlement européen, a réagi :

    "Marie-Christine Arnautu regrette les propos grossiers et déplacésde Jean-Luc Mélenchon envers le Pape François. Fidèle à sa haine du christianisme et de l’identité française, Jean-Luc Mélenchon voudrait interdire au Pape de venir prononcer des paroles de paix au Parlement européen le 25 Novembre prochain. Visiblement à géométrie variable, sa fibre laïque est bien moins heurtée lorsque le Dalaïlama ou des dignitaires musulmans viennent s’exprimer dans cette enceinte.

    Il est également moins préoccupé du respect des consciences lorsque son groupe politique, associé aux duettistes du PPE (conservateurs) et du PSE (socialistes), invite le chanteur (ou la chanteuse?) Conchita Wurst à se produire devant les députés européens."

    Michel Janva

  • Percée historique de la droite patriote en Suède

    Assisterait-on à un réveil des peuples chez nos cousins scandinaves ? En effet, la formation patriotique (les Démocrates de Suède) est devenue la troisième formation du pays aujourd’hui à l’issue des élections législatives, “avec quelque 10,5% des voix, contre 5,7% il y a quatre ans”. Un signe dans un pays gangrené par l’immigration et l’islamisation.

    “C’est un nouveau triomphe personnel pour leur président, Jimmie Åkesson, 35 ans, qui a fait de cette formation anti-immigration, autrefois marginale dans l’électorat, une force qui compte. Toutefois, les Démocrates de Suède (SD) restent frappés d’ostracisme par les sept autres partis du Riksdag , qui ont exclu de discuter avec eux.”

    Pour lire l’article dans son intégralité

    http://fr.novopress.info/174957/percee-historique-droite-patriote-en-suede/

  • Forte poussée des eurosceptiques en Suède

    L'opposition de gauche en Suède a remporté dimanche des élections législatives marquées par une poussée historique de la droite nationale. Les résultats quasi définitifs donnent les sociaux-démocrates en tête avec 31,3% des voix. Les Démocrates de Suède (SD, droite nationale, qui siège dans le même groupe que l'UKIP au Parlement européen) deviennent le troisième parti avec 12,9% des voix, contre 5,7% il y a quatre ans. Leur président, Jimmie Åkesson, 35 ans, a déclaré :

    « Nous sommes tout à fait les maîtres du jeu maintenant ». « Il est évident qu’ils [les autres partis] devront nous prendre en considération désormais (...) Il faut gouverner ce pays, et ce sera difficile s’ils ne sont pas prêts à nous parler ».

    Vaincu après huit ans au pouvoir, le Premier ministre conservateur Fredrik Reinfeldt a reconnu sans tarder sa défaite.

    Michel Janva