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Europe et Union européenne - Page 954

  • Le père Jan Sikorski, aumônier de Solidarnosc, un exemple pour la résistance 2/2

    Suite de l'entretien avec le père Jan Sikorski, aumônier de Solidarnosc, qui donne des conseils à la résistance française.

    En France, un formidable mouvement d’opposition se structure et est même décrit par certains analystes comme un « anti-mai 68 ». L’actuel gouvernement réagit par le mépris en falsifiant par exemple le nombre de manifestants, en interdisant dans la rue le port de vêtements au logo de LMPT, en déployant une répression policière contre les manifestants, souvent sur la base de rapports de police mensongers, avec la complicité des grands médias. Comment combattre le mensonge, le mépris et la répression ?

    3La situation en France me fait penser à notre système totalitaire qui était le seul à détenir la vérité. Et il est vrai que lorsqu’une majorité s’oppose, il est difficile de la contredire… Un humoriste polonais chantait une chanson qui disait « Fais-ce que tu dois faire et va ton chemin, il y a plus d’une paranoïa à subir dans la vie »…  puis, prenant l’exemple de Christophe Colomb, Noé ou Nobel il nous invitait à continuer le chemin… Il y a un proverbe polonais qui dit encore : « le chien aboie, mais la caravane va plus loin ». Il faut faire comme cela : ne pas se laisser provoquer et continuer ce qui a commencé en France. Et ce Bien, il faut, avec beaucoup de patience et de détermination, l’opposer à tout ce qui se passe. Ne pas se laisser provoquer afin  que le feu n’éteigne pas le feu ! Le feu, on l’éteint avec de l’eau, son élément opposé. La haine, il faut l’éteindre avec la fidélité à ses convictions, la persévérance… C’est ça qui est primordial. La patience, la persévérance, mais on change d’abord ce qu’on peut changer. Il faut se souvenir que la vérité libère. On peut perdre une bataille à court terme, mais à long terme il faut garder l’espoir qu’on va gagner.

    Quelles doivent être les qualités et les valeurs d’un résistant et jusqu’où est-il possible d’aller ?

    Il faut vaincre le Mal par le Bien, comme disait le P. Popieluszko. Il ne faut pas adopter la technique de l’adversaire qui est parfois plus fort et immoral. Il ne faut pas utiliser les mêmes armes que l’adversaire. A vouloir se battre contre un monstre, on peut devenir soi-même un monstre. Il ne faut pas accepter cela. Il faut s’appuyer sur les valeurs de la Vérité, profondément chrétiennes et ne pas se laisser dévier de ce chemin par les autres.

    Comment faire pour que cette résistance ne sombre pas dans l’activisme ?

    C’est un grand danger. Chaque mouvement quasi-révolutionnaire libère souvent une énergie d’action débordante chez des gens qui n’ont pas forcément ces principes-là. Il faut donc s’en tenir à ces principes fondamentaux qui sont enracinés dans le christianisme : la Vérité, le Bien, la Beauté… Tous ces principes fondamentaux doivent exister et être très fermes, même si à un certain moment on perd. Ce n’est pas grave. On peut perdre une bataille, mais on ne perdra jamais la guerre si on s’en tient à ces principes. Encore une fois, la fidélité à ces principes. Il faut être très vigilant.

    Est-il possible moralement d’accepter une loi injuste qui, par exemple, prive des enfants d’un père ou d’une mère, quand elle est votée démocratiquement ?

    Le christianisme a établi très clairement les bases du droit et en premier lieu il pose le droit naturel, le droit de Dieu, naturel et positif. Ce droit doit émerger de l’observation du droit naturel et du droit positif que Dieu nous a donné : le Décalogue. Ce droit oblige « semper et pro semper ». Dans n’importe quel cas, on ne peut y déroger. Le droit humain doit seulement veiller à ce que le droit naturel et le droit de Dieu soient gardés. Le droit peut être juste si et seulement si il s’enracine dans le droit naturel et respecte le Décalogue. Il ne peut pas y avoir de compromis en ce domaine ! Quand on voit ce qui ce passe en France où l’on remet en question le droit naturel, on ne peut jamais être d’accord. Il faut l’affirmer très clairement. Il y a certains mouvements dans l’Eglise qui visent à adoucir le droit et obéir à l’esprit du temps, mais comme on a pu le dire, « si l’Eglise épouse l’esprit du temps, elle deviendra veuve  très vite ! » Encore une fois : fidélité, fidélité, il ne faut pas céder d’un pouce ! Au nom du droit naturel et du droit positif. Ce qui est écrit dans l’Evangile, le Décalogue, ça ne se discute pas.

    Quels conseils et messages d’encouragement pourriez-vous donner à tous les français qui s’opposent à cette loi injuste ?

    Tout d’abord, j’aimerais féliciter tous les Français, pas seulement de la part des Polonais, mais au nom de toute l’Europe, pour ce qu’ils ont fait ces derniers temps parce qu’ils ont prouvé qu’ils pensaient autrement que ceux qui les gouvernent, inspirés par on ne sait trop qui… La situation française ressemble beaucoup à celle de la Pologne quand Jean-Paul II est venu. Tout à coup les Polonais se sont rendu compte qu’ils avaient une force énorme. Ils ont pris leur élan pour accroître cette force. Il me semble que les Français ont montré la grandeur des gens qui pensent sainement. Il faut tenir, continuer les marches, les manifestations pour alimenter ce mouvement. Aucun compromis avec le Mal, aucune reculade, pas de discussion inutile à ce sujet ! Il faut dire Non de toutes ses forces. Il me semble qu’il y a un proverbe français qui dit « la Patience obtient tout » ! Il faut donc que les Français continuent ce qu’ils ont commencé. Il ne faut pas perdre la ferveur et la force. 

    Vous êtes le sel et la lumière et le sel doit garder sa saveur et sa force. Il faut être fidèle et avoir un but bien défini qui ne justifie jamais les moyens. Aucun compromis avec le Mal. C’est le feu qui consume le Mal. Toutes ces actions qui ont commencé doivent se poursuivre sans relâche et sans succomber à la fatigue. Mais il faut s’appuyer bien sûr sur la Foi et la prière qui vont détruire tous les obstacles.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le père Jan Sikorski, aumônier de Solidarnosc, un exemple pour la résistance 1/2

    SNé en 1935 à Kalisz, le Père Jan Sikorski est un témoin privilégié de l’histoire tragique de la Pologne au XXème siècle : l’occupation allemande d’abord lorsqu’à 5 ans les nazis déportent son père à Auschwitz – libéré par miracle grâce à l’inlassable ténacité de sa mère – à partir de 1947 lorsque Staline prend le contrôle du pays d’une main de fer ou en 1953 lorsqu’il rend visite clandestinement au Cardinal Wyszynski, Primat de Pologne, alors emprisonné sur ordre du Parti Communiste.

    Lorsque le 13 décembre 1981 le Général Jaruzelski décide d’imposer l’Etat d’urgence pour étouffer le syndicat Solidarnosc, c’en est trop pour le Père Jan Sikorski qui entre alors activement en résistance. Vite fiché par le régime qui le fait figurer en 4ème position sur la liste des hommes à abattre après le P. Popieluszko, il met toute son énergie au service de ses concitoyens… jusqu’à la victoire !

    Il a été interrogé par LMPT76 pour le Salon Beige :

    Après l’état de guerre imposé par le Gal Jaruzelski en 1981, vous décidez de visiter les prisons où sont internés de nombreux prisonniers politiques. En quoi consistait exactement votre action ?

    P. Jan Sikorski : C’était essentiellement un travail pastoral. Sous le régime communiste, les prisons étaient fermées hermétiquement et les prêtres n’avaient aucun accès. Mais pour les prisonniers politiques, cette possibilité existait, car ces prisonniers n’avaient pas fait l’objet d’une condamnation judiciaire. Les évêques, dès le lendemain de la notification d’emprisonnement, essayaient de leur rendre visite aussitôt, comme l’autorisait la Constitution.

    Qu’est-ce que je faisais là-bas ? Tout ce que fait un prêtre habituellement dans une paroisse. Je prêchais la Parole de Dieu durant les homélies, je célébrais les messes, donnais les sacrements. Il y avait même des baptêmes, des mariages… Le troisième volet de cette action, c’était les œuvres de bienfaisance à ceux qui en avaient besoin. Et c’est ces trois volets qu’on a essayé de mettre en œuvre. En plus de cela, notre rôle consistait à établir un contact entre les internés et le monde extérieur. On avait toujours les poches pleines de messages codés, de lettres, d’informations qui étaient attendus par un groupe de personnes, le « Comité du Primat de Pologne » qui se réunissait près de l’Eglise St-Martin et qui distribuait toutes ces informations auprès des familles des internés, et inversement parce que le courrier était contrôlé. On essayait aussi d’intervenir dans les familles des prisonniers qui étaient laissées souvent sans aucun moyen pour subsister. Il fallait les aider à vivre financièrement et aussi leur donner une assistance juridique. C’est ce comité du « Primat de Pologne » qui organisait tout cela, et nous les aumôniers on servait d’agent de liaison.

    Plus largement, quel a été votre engagement auprès du syndicat Solidarnosc ?

    Solidarnosc était un phénomène social. Dans les conditions de l’époque, c’était une vraie révolution, unique et sans précédent dans l’histoire du monde. Sans précédent, parce qu’elle n’était pas dirigée contre une personne, mais tendait vers quelque chose. Elle n’avait pas comme but de détrôner quelqu’un, mais elle voulait retisser les liens entre les gens au nom de la Solidarité. Et ce nom de Solidarité nous engageait. Le nom même, l’idée même étaient très évangéliques, en lien avec le commandement de l’Amour. Elle était tout naturellement liée à la Foi et à l’Eglise. C’est pourquoi quand les grèves et les manifestations éclataient il y avait des prêtres, des symboles religieux, des croix, des icones de la Vierge, des prières… Car l’idée de Solidarité, était profondément chrétienne. En tant qu’aumôniers, nous tentions d’être à leurs côtés et de les accompagner, de les fortifier et en même temps nous veillions à ce qu’ils ne sortent pas de cet idéal de Solidarité pour empêcher tous les sentiments de haine qui naissent si souvent dans de telles luttes. Le livre du Père Joseph  Tischner, l’Ethique de la Solidarité a joué un très beau rôle. Il a aussi donné des conférences aux leaders de Solidarnosc pour leur expliquer à quoi la Solidarité engageait : qu’est-ce que la Solidarité en théorie et comment elle s’applique dans la réalité. En outre, l’Eglise en prenant sous sa coupe les opposants qui se battaient pacifiquement pour la Justice leur servait aussi de bouclier pour tenter de dissuader la répression gouvernementale. Le symbole de cette action, c’était le Père Popieluszko aux messes duquel des milliers de personnes accourraient. Il revendiquait le droit des travailleurs, mais n’appelait pas à la révolte tout en rappelant qu’il fallait combattre le Mal par le Bien, dans l’unité.

    Dans le cadre de votre action, quelle est la figure de résistant qui vous a le plus marqué ?

    C’est peut-être bizarre, mais la première fois que j’ai rendu visite à un interné, j’ai parlé avec une personne très simple, un des leaders de Solidarnosc qui m’a avoué sa plus grande crainte : « comment faire pour que mes enfants qui vont comprendre ce qui s’est passé ne ressentent pas de haine » ? Et cette première rencontre a eu pour moi une résonnance capitale, une  valeur de symbole : des gens simples, des travailleurs luttaient avant tout contre la haine, pour que leurs enfants puissent trouver plus tard l’attitude juste. Cette première personne m’a complètement remué par sa dignité.

    Il y avait aussi bien sûr d’autres personnes qui étaient les signes visibles de Solidarnosc, le Pape Jean-Paul II, le Père Popieluszko, Lech Walesa… qui étaient les symboles de la vraie idée de Solidarité et pas seulement d’un combat superficiel.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Offensive contre l'embryon à Bruxelles

    Offensive contre l'embryon à Bruxelles :
    retour de la résolution ESTRELA au Parlement le 10 décembre

    UN DE NOUS appelle à la mobilisation !

    Retour annoncé du texte polémique en séance plénière…

    Des observateurs des instances européennes tirent de nouveau le signal d'alarme : la résolution Estrela qui porte atteinte à la dignité et à la vie de l'embryon humain va être présentée à nouveau au vote le 10 décembre au Parlement européen. Déjà, le 22 octobre, une première tentative a été déjouée grâce à une mobilisation massive des citoyens (BRAVO !) qui ont alerté leurs parlementaires obtenant ainsi un renvoi du texte en commission.

    … après un réexamen litigieux en commission

    La commission chargée des droits des femmes a expédié, mardi 26 novembre, l’examen du texte qui a été adopté à 19 voix contre 15. L’empressement des partisans de la résolution a conduit à bâcler la procédure : le service juridique du Parlement a souligné des vices de procédure que le Président de la commission a choisi d’ignorer !

    Le texte passera en séance plénière le 10 décembre, sauf mobilisation des députés… !

    AUJOURD’HUI et avant mercredi 4 décembre (date de fixation de l’ordre du jour de la séance plénière du 10 décembre), il est urgent de s'opposer de nouveau et avec force à cette résolution pour que l’examen en séance plénière soit sinon annulé au moins reporté pour vice de procédure. Pour cela, vous pouvez dès maintenant mener 3 actions simples et rapides :

    • Demander à Martin Schulz, Président du Parlement européen de retirer le projet de résolution de l'ordre du jour de la séance plénière car ce texte ne relève pas de la compétence de l'Union et est entaché de plusieurs vices de procédure majeurs (standard du Parlement, +32 (0)2 2845 503, ou martin.schulz@europarl.europa.eu)
    • Demander au Parti Populaire Européen (droite démocratique) de rejeter le texte : joseph.daul@europarl.europa.eu ; +32 (0)2 2840 662 (Joseph Daul parlementaire français UMP président du parti PPE, susceptible de mobiliser contre cette résolution)
    • Interpeller les parlementaires français attentifs à la défense de l'embryon (ceux que vous connaissez comme s’étant opposés à la libéralisation de la recherche sur l’embryon en France)
    La proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) sera présentée à nouveau au vote le 10 décembre au Parlement européen : elle inclut le soutien et le financement de programmes détruisant l’embryon humain.

    Cette résolution excède les compétences de l'Union européenne qui doit laisser les Etats membres légiférer sur les enjeux bioéthiques. Les financements européens de recherche sur l'embryon et de politiques d'aide au développement incluant l'avortement posent problème.


    1 894 693 personnes en Europe sont signataires de l'Initiative Citoyenne Européenne
    UN DE NOUS pour demander précisément l'arrêt du financement par l'Union européenne des programmes menaçant l'être humain déjà conçu.


    Les députés européens ne peuvent ignorer cette mobilisation citoyenne massive à travers toute l'Europe, et inédite sur le sujet. Sous peine de déni de démocratie.

    Il y a urgence à se mobiliser d’ici mercredi.
    Mercredi, nous vous ferons connaître la décision du Président du Parlement
    et la suite ou non de la mobilisation.

    Un très grand merci à tous.
    L'équipe UN DE NOUS France

    L’Initiative UN DE NOUS est portée en France par quatre structures : Alliance Vita, Fondation Jérôme Lejeune, AFC, CPDH.
  • L’Aube Dorée : 1er parti – par Laurent Glauzy

    En novembre 2013, la célèbre émission politique Zougla, une des meilleures audiences du petit écran grec, a révélé des sondages contredisant toutes les estimations de la presse française et européenne. En effet, le parti nationaliste Chrisi Avgi, plus connu sous l’appellation d’Aube Dorée, n’est pas crédité de quelque 10% des intentions de vote. Bien au contraire ! Zougla révèle qu’Aube Dorée serait devenu avec 26,6 % le premier parti grec.

    Le parti d’extrême-gauche Syriza, d’Alexis Tsipras, obtiendrait 22 %. La quatrième place serait ravis par les indépendants de droite de Panos Kammenos avec 5,8 %. Cette enquête expose une descente en flèche des partis au gouvernement : avec moins de dix points pour Nea Dimokratia, le parti conservateur du premier ministre Antonis Samaras s’écroulerait à 19,6 % (troisième place).

     

    Les amis de Hollande, à savoir les socialistes du Pasok enregistreraient seulement 5,3 % des votes. Il s’agirait en Grèce du plus mauvais résultat depuis que le parti socialiste a gouverné de manière ininterrompue pendant onze ans jusqu’en 2004. Il est inférieur aux intentions de votes se portant, toujours selon Zougla, sur le parti communiste, le KKE, avec 5,8 %.

    Bien entendu ces chiffres sont connus du Congrès Juif Mondial, et nous comprenons d’autant mieux l’arrestation effectuée le 28 septembre 2013 de Nikolaos Michaloliakos, président fondateur d’Aube Dorée et des membres dirigeants du parti nationaliste dans lequel plus d’un quart des Grecs mettraient à présent leurs espoirs. Enfin, dans un pareil contexte, l’assassinat de deux militants d’Aube Dorée perpétré le 1er novembre 2013 avec la plus grande méthode - faisant rôder le spectre d’un retour des « années de plomb » à l’italienne ou d’une guerre civile larvée hantant les Grecs – prend l’aspect d’un acte de professionnels des services spéciaux commandités par une « démocratie » aux abois.

    Laurent Glauzy

    http://www.contre-info.com/laube-doree-1er-parti-par-laurent-glauzy

  • Olivier Delamarche: Les leviers ne permettent pas d'avoir un niveau de sécurité max 2/2

  • Par dépit, les nouvelles Marianne pissent sur le président ukrainien

    Voilà ce qu’est devenue la République sous François Hollande. Bienvenue en France, laboratoire du monde de demain, où toutes les expériences publiques, des plus viles aux plus malsaines, sont possibles et même encouragées au nom de la liberté chérie.

    C’est en sachant cela que les Femen, dont la chef de file n’est autre que la nouvelle Marianne qui figure sur vos timbres, se sont donné rendez-vous devant l’ambassade de l’Ukraine à Paris pour manifester leur mécontentement du refus de Viktor Ianoukovitch de signer l’accord d’association avec l’Union Européenne à Vilnius. Après s’être soulagées sur le trottoir et braillé quelques slogans creux, elles sont reparties aussi tranquillement qu’elles étaient venues.

    Où était la police ? Aux abonnés absents. Si la France était devenue le pays qui pouvait, sur ordre, refuser son ciel à un chef d’état, laisser uriner sur la photo d’un président devant l’ambassade de son pays, il me semblait pourtant qu’il était interdit de se déculotter et pisser en public sur le trottoir. Mais la République peut-elle arrêter sa Marianne ?

    Que veulent ceux qui manœuvrent les Femen ? Punir Ianoukovitch d’avoir refusé l’annexion programmée de son pays par l’Occident, un des rares bastions de l’Europe de l’Est qui reste encore à coloniser. On veut lui faire comprendre que s’il ne veut pas d’une colonisation en douceur (juste une petite signature, ici…), il l’aura par la force. Oh, pas comme la Syrie, la Libye ou le Mali. Non, en Europe on agit de manière plus civilisée et plus subtile, surtout dans un pays où l’expérience d’une révolution colorée avait parfaitement réussi. Il suffit juste de répéter le coup en réveillant les anciens combattants et l’arrière garde, en les dotant d’un bon encadrement.

    Et, de fait, depuis l’annonce du gouvernement ukrainien de sa décision de ne pas signer l’accord d’association, la mobilisation avait commencé, savamment entretenue et amplifiée par les médias européens qui sont en fait l’acteur principal sans lequel il ne peut y avoir de révolution.  La tactique, toujours la même, consiste à déplacer les problèmes en se focalisant sur la répression policière engendrée par l’infiltration de provocateurs qui savent susciter la réaction des forces de l’ordre.  On a vu que, du jour au lendemain, on ne parlait plus du coup de tonnerre provoqué par la volte-face de l’Ukraine, mais uniquement des rapports de force entre l’opposition et le pouvoir en place, de futurs élections que l’on voudrait bien anticiper, de la répression contre « des manifestants pacifiques sans défense », bref, tout ce qui peut décrédibiliser et délégitimer un gouvernement qui, il y a à peine quelques jours, travaillait paisiblement sans trop de heurts.

    Telle est l’Europe actuelle. A l’instar de son maître, les Etats-Unis, elle ne supporte pas qu’on lui dise non. Tout refus, toute résistance est considérée comme une agression qui appelle des représailles. Même la Mafia serait plus conciliante. La France se trouve en bonne place dans cette Europe de plus en plus hystérique, déshumanisée, qui regarde le monde à travers ses livres de compte, ses courbes et ses plans, avec son armée de dégénérés, qui avec des kalachnikovs et des Allah Akbar plein la bouche, qui avec les seins à l’air criant, piaillant ou pissant dans des lieux de culte ou dans la rue, ou d’autres encore agitant des drapeaux aux quatre coins du monde pour déstabiliser des gouvernements ayant osé contrarier ses desseins. La France, toujours à l’avant-garde, veut faire plus que les autres. Elle reçoit les dégénérés dans ses palais, les décore pour les hisser au panthéon de ses héros et, pour encore mieux les légitimer les identifient aux emblèmes de la nation. Après ça, elle est sûre qu’aucun autre pays ne fera mieux. Une victoire de plus dans l’humanisme et le droit-de-l’hommisme français. Cocorico !!!

    Avic

    Source  http://reseauinternational.net/2013/12/02/par-depit-les-nouvelles-marianne-pissent-sur-le-president-ukrainien/

    http://www.altermedia.info/france-belgique/reseauinternational/par-depit-les-nouvelles-marianne-pissent-sur-le-president-ukrainien_91620.html#more-91620

  • L’immigration devient un souci principal des Anglais. David Cameron remet en cause la libre circulation au sein de l’UE !

    Selon les sondages, l’immigration est désormais le deuxième souci des Anglais, juste derrière la mauvaise situation économique.

    Pour expliquer cette inquiétude croissante des Britanniques vis-à-vis de l’immigration, il faut remonter en 2004. Le Royaume-Uni autorise cette année-là les habitants de huit nouveaux pays membres de l’Union européenne  à venir travailler sur le territoire de Sa Gracieuse Majesté. Les prévisions du gouvernement britannique tablaient sur l’arrivée de 13.000 immigrés par an. En réalité, ils seront 900.000 à s’installer en dix ans ! Sans compter l’immigration extra-européenne et les clandestins…

    Les villes anglaises considérées comme des bassins d’emplois s’en sont trouvées complètement transformées par l’afflux de migrants indiens, pakistanais, africains, arabes, polonais,… L’exemple de Slough est significatif. Dans cette petite ville, les Anglais de souche ne représentent plus qu’un tiers des habitants. Tous les commerces ont pris des allures exotiques.

    Des patrons peu soucieux du bien commun et pour qui les affaires et le patriotisme ne se mélangent pas, s’en sont frottés les mains : cette immigration a apporté une main d’œuvre qui ne peut pas exiger grand-chose en matière de salaire et de conditions de travail. Au final, CIP Recruitment, agence d’intérim spécialisée dans l’agroalimentaire, concède que 95 % de ses 600 employés sont étrangers.

    Les Anglais de souche sont désormais défavorisés dans le domaine de l’emploi, mais aussi des logements sociaux. A Slough, les 6.500 logements sociaux sont tous occupés et il y a une liste de 7.500 personnes en attente ! Même chose pour les écoles. Les onze écoles secondaires locales ne suffisent plus. Il en faudrait rapidement six de plus ! La mairie ne peut tirer qu’un seul constat : « les limites physiques sont atteintes », il n’est plus possible de continuer à permettre l’arrivée de nouveaux immigrés.

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  • L’Islande va annuler jusqu’à 24 000 euros de dettes par ménage

    Le gouvernement islandais a annoncé samedi 30 novembre un plan pour alléger les dettes des ménages qui ont contracté un emprunt immobilier, à concurrence d’un peu plus de 24 000 euros chacun.

    Ce plan était la principale promesse du Parti du progrès (centriste) du premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson, victorieux aux élections législatives d’avril avec son allié conservateur, le Parti de l’indépendance.

    Après de longs mois de tractations, le gouvernement de coalition a présenté des mesures d’un coût évalué à 150 milliards de couronnes (plus de 900 millions d’euros) sur quatre ans.

    La mesure-phare est la réduction du principal de la dette pour les ménages ayant contracté un emprunt immobilier indexé sur l’inflation (ce qui est le cas dans la grande majorité des cas), sans conditions de revenus. Cet allégement de dettes, qui dépend du montant emprunté, est plafonné à quatre millions de couronnes (24 400 euros).

    AUCUN DÉTAIL SUR LE FINANCEMENT

    Les banques en Islande ne proposaient pratiquement que des emprunts indexés avant l’effondrement du système financier en 2008. Or, la profonde crise financière traversée par ce pays a fait chuter la couronne islandaise, alimentant une inflation qui a fait grimper la dette des ménages.

    « Actuellement, la dette des ménages équivaut à 108% du PIB, ce qui est élevé au plan international. (...) La mesure va doper le revenu disponible des ménages et encourager l’épargne », a affirmé le gouvernement dans un communiqué.

    Ce dernier n’a fourni aucun détail sur son financement.Depuis qu’il a pris ses fonctions, le premier ministre a assuré que le plan ne devrait pas augmenter la dette publique. Il a d’abord promis une ponction sur les créanciers étrangers des banques islandaises, que de nombreux économistes ont jugée impraticable, puis a laissé planer le doute sur l’origine des fonds nécessaires. Les allégements de dettes doivent commencer « vers la mi-2014 », a précisé le gouvernement.

    Le Monde

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-Islande-va-annuler-jusqu-a-24

  • Dans la banlieue de Londres, les services publics cèdent sous le poids des immigrés

    « Nos infrastructures croulent sous le poids des nouveaux arrivants »
    Polémia a relevé dans « Le Monde » daté du 28 novembre 2013 un article assez surprenant si on le compare à celui de David Rose publié dans « The Guardian/ The Observer » du 6 avril 2008. De quoi s’agit-il ?
    Ce journaliste est resté près de deux mois sur place pour enquêter sur les effets de l’immigration sur la ville de Slough, dans le Berkshire à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Londres. Qu’écrit la rédaction du journal dans la présentation de son article ? Eh bien «  tandis que la semaine précédente un comité de la Chambre des Lords avait constaté dans un rapport que l’immigration ne présentait aucun avantage économique, il [le journaliste] en était arrivé à une conclusion très différente : l’économie locale était en plein essor, les prix de l’immobilier étaient en hausse, les écoles et les hôpitaux fonctionnaient bien. La ville montrerait-elle au reste du pays la marche à suivre ? »
    Aujourd’hui, un peu plus de cinq ans après, si l’on en croit l’envoyé spécial du « Monde » à Slough, la situation est bien différente. Lisons Eric Albert. En effet, la question ne se pose plus : Slough, en accueillant une immigration inconsidérée qui poussent les Britanniques à ne plus vouloir travailler dans « une ville qui ne compte désormais qu’un tiers de Britanniques blancs, selon le dernier recensement », montre bien la voie que suit l’Angleterre. Est-ce le sort de l’Europe entière ?
    Polémia
    Avec le recul, Grzegorz Sommerfeld aurait préféré ne pas venir au Royaume-Uni. Voilà trois ans et demi que ce Polonais de 29 ans a débarqué à Slough, une banlieue populaire à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Londres. Et il enchaîne les galères. Il est d’abord passé de petit boulot en petit boulot, puis s’est progressivement retrouvé sans emploi ni logement. Il dort entre un squat et une chambre qu’un ami met à sa disposition quand celui-ci travaille de nuit. « Mais pas question de repartir en Pologne sur un échec, lance-t-il. Je veux gagner un peu d’argent avant de faire mes valises. »
    La population explose
    Au Serena Hall, un foyer pour sans-abri à Slough, les histoires comme celles-là se multiplient. « Les Polonais représentent à peu près la moitié de notre clientèle », estime Sam, une volontaire. Leur arrivée a débuté il y a une décennie, avec l’autorisation donnée en 2004 aux habitants de huit nouveaux Etats membres de l’Union européenne, dont la Pologne, de venir travailler au Royaume-Uni. A l’époque, seules la Suède et l’Irlande avaient fait de même, tandis que d’autres comme la France et l’Allemagne retardaient l’échéance.
    Le gouvernement britannique tablait sur 13 000 entrées par an ; 900 000 personnes sont arrivées en dix ans. C’est cette immigration que cible le premier ministre dans sa tribune au Financial Times du 27 novembre, remettant en cause la libre circulation au sein de l’Union européenne (UE).
    Même parmi les plus pauvres, les tensions croissent. « Nos infrastructures croulent sous le poids des nouveaux arrivants, explique Ricky Bowden, un sans-abri. On est une petite île, et on ne peut plus faire face. » Le fait que Ricky, la voix un peu empâtée par l’alcool, reprenne presque mot pour mot les arguments répétés par les principaux responsables politiques du moment en dit long sur le débat qui secoue le Royaume-Uni. D’après les sondages, l’immigration est désormais la deuxième source d’inquiétude des Britanniques, derrière l’économie.
    Entre les recensements de 2001 et 2011, la population d’Angleterre et du Pays de Galles a augmenté de 7 %. L’immigration, dans son immense majorité légale, en est la principale cause. L’afflux est venu des nouveaux pays membres de l’UE – un cinquième des arrivées –, mais aussi du sous-continent indien, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe occidentale. Mais le flot ne se répartit pas équitablement dans le pays et se concentre dans des villes comme Slough, où la population a fait un bond de 18 % en une décennie. Cette localité, où se trouvent de nombreux sièges sociaux de grandes entreprises, est un bassin d’emplois faiblement qualifiés, qui attire les nouveaux venus.
    Sa rue principale témoigne de cette diversité. Aux épiceries tenues par les Indiens succèdent désormais celles des Polonais, vendant charcuterie et confiture du pays. Le café du centre commercial est tenu par un Libanais, qui a embauché une Polonaise, une Hongroise, une Ghanéenne et un Afghan. Dans la boutique proposant des petits prêts bancaires – généralement quelques centaines d’euros, destinés à boucler les fins de mois –, quatre des cinq employés sont polonais.
    Dans l’ensemble, les frictions demeurent limitées. Difficile à Slough de trouver une voix négative contre telle ou telle minorité. La cohésion est même remarquable, pour une ville qui ne compte désormais qu’un tiers de Britanniques blancs, selon le dernier recensement. « Depuis que je suis arrivé, en 2006, je n’ai jamais ressenti la moindre discrimination, raconte Robert Burzynski, un ingénieur polonais. Il y a tellement d’immigrés qu’il est difficile de s’en prendre à un groupe en particulier. » Anna Wright, conseillère municipale de Slough, et elle-même polonaise arrivée en 2005, confirme : « Les communautés ne se mélangent pas nécessairement, mais il n’y a pas vraiment de tensions entre elles. »
    Les Indiens et les Pakistanais, installés une génération plus tôt, sont les seuls à se montrer sévères. « Les Polonais boivent trop et les habitants locaux ne trouvent plus d’emploi à cause d’eux », se plaint Shabbir, qui tient une petite épicerie. Il a quand même pris soin de mettre quelques mots de polonais sur sa devanture…
    Satisfaction des employeurs
    Les nouveaux immigrés sont plutôt appréciés, notamment par les employeurs, qui les trouvent durs à la tâche et peu exigeants sur les conditions de travail. A CIP Recruitment, une agence d’intérim spécialisée dans l’agroalimentaire, 95 % des 600 employés sont étrangers. « Les Britanniques ne veulent pas travailler », estime Paul Sheppard, l’un de ses dirigeants… qui est lui-même anglais.
    Le problème de cette vague d’immigration se trouve ailleurs : les services publics et les infrastructures sont débordés. La directrice de la mairie, Ruth Bagley, fait la liste de ses besoins abyssaux. « Nous avons 6 500 logements sociaux, tous occupés, et une liste d’attente de 7 500 personnes. Nous avons onze écoles secondaires, mais les projections indiquent qu’il faut en construire six et demi de plus. Dans les frontières administratives de la ville, c’est impossible à réaliser. Slough a toujours été une ville très accueillante, mais la pression est telle que les limites physiques sont atteintes. »
    Il n’y a pas que les autorités publiques qui se plaignent. A Slough, le YMCA sert de logement d’urgence pour personnes en difficulté. Ses dirigeants estiment eux aussi que la pression démographique devient insoutenable. « Les travailleurs sociaux n’ont plus le temps de s’occuper comme il le faut de leurs dossiers, explique son directeur, Colin Young. Pour moi qui suis né à Slough, je suis content qu’il y ait de l’immigration : ça rend l’endroit beaucoup plus intéressant. Mais nous sommes allés trop loin, et nous n’arrivons plus à faire face. »
    Le YMCA a aussi un foyer recevant six mineurs en difficulté : trois viennent d’Afrique, deux d’Afghanistan et un est britannique. Parmi eux se trouve Lorissa, une jeune fille de 17 ans, originaire du Cameroun, arrivée à Slough à l’âge de 12 ans. A sa majorité, en février, la jeune fille, qui est restée scolarisée, risque l’expulsion, n’ayant jamais obtenu la nationalité britannique. « Ma vie est ici. Si on me renvoie maintenant, pourquoi est-ce qu’on m’a permis de venir il y a cinq ans ? »
    Pour Edward Reiss, le président du YMCA local, « il faut être beaucoup plus restrictif pour réduire le nombre d’arrivants ». Désormais, même les travailleurs sociaux appellent à un durcissement des frontières…
    Eric Albert, Le Monde, envoyé spécial à Slough, 28/11/2013
    http://www.polemia.com/dans-la-banlieue-de-londres-les-services-publics-cedent-sous-le-poids-des-immigres-2/