géopolitique - Page 129
-
Poutine raconte comment l'Occident voulait diviser et piller la Russie
© Sputnik . Maxim BlinovVladimir Poutine a avoué avoir été naïf pendant les années 2000 en faisant confiance aux Occidentaux. Selon lui, le véritable objectif de l’Occident était de profiter des ressources de la Russie après l’effondrement de l’URSS en profitant de la stratégie "diviser pour mieux régner".Après la dissolution de l’Union soviétique, l'Occident a essayé de provoquer la scission de la Fédération de Russie, afin de la soumettre et d’utiliser ses ressources, a déclaré le Président russe dans une interview télévisée. -
Le revirement de l’Inde au sujet de la Palestine n’est pas anodin
La diplomatie indienne termine l’année 2023 par un important revirement. Ce qui a commencé comme une correction de trajectoire rendue nécessaire par le flot torrentiel des événements au Proche Orient prend des accents stratégiques.
L’aberration de la politique indienne remonte à l’UPA (2004-2014), mais c’est depuis 2014 qu’elle s’est accentuée de manière phénoménale et qu’elle a commencé à créer des contradictions qui minent les intérêts nationaux. Cette aberration a également entraîné une grave érosion de l’autonomie stratégique de l’Inde dans un environnement international en pleine mutation.
Le vote de l’Inde aux Nations unies en ce qui concerne le conflit israélo-palestinien s’est dernièrement caractérisé par une prise de distance calibrée vis-à-vis d’Israël. Il y a quelques semaines à peine, l’ambassadeur d’Israël à Delhi décrivait avec enthousiasme la position indienne comme un “soutien à 100 %” à son pays. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.
-
La guerre qui oppose Israël au Hamas pourrait encore durer "de nombreux mois". Netanyahu annonce une intensification des combats dans la bande de Gaza
L'armée israélienne a multiplié ses frappes sur la bande de Gaza, avertissant que la guerre pourrait encore durer "de nombreux mois", et ce malgré les nombreuses préoccupations humanitaires mondiales. Dans le même temps, quatre jours après une résolution du Conseil de sécurité demandant une aide humanitaire massive pour Gaza, où 85% de la population a été déplacée, l'ONU a nommé Sigrid Kaag pour coordonner cette aide.
Lien permanent Catégories : actualité, entretiens et videos, géopolitique, international 0 commentaire -
Serbie : Émeute à l’hôtel de ville de Belgrade, Moscou dénonce une tentative de déstabilisation occidentale
Des émeutes ont éclaté le 24 décembre à Belgrade. Le président Aleksandar Vucic assure qu’«aucune révolution n’a lieu». Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a estimé que «l’Occident collectif cherche à déstabiliser la situation dans le pays».
Émeute à Belgrade
«Ne vous inquiétez pas, citoyens de Serbie. Aucune révolution n’a lieu, ils n’y parviendront pas», a déclaré le 24 décembre au soir le président serbe Aleksandar Vucic, selon des propos rapportés par RIA, après des émeutes à Belgrade.
-
La doctrine Brzezinski et les (vraies) origines de la guerre russo-ukrainienne
Francesco Santoianni interviewe Salvatore Minolfi
Publié par l'Institut italien d'études philosophiques, le livre de Salvatore Minolfi intitulé "Les origines de la guerre russo-ukrainienne" a été présenté au cours d'une soirée très animée qui s'est transformée en une assemblée passionnée (avec les interventions de de Magistris, Santoro, Basile...).
Un livre également basé sur des documents diplomatiques, rendus publics cette année par Wikileaks, qui montrent comment la guerre, loin d'être née des "visées impériales de Poutine" (comme l'affichent les grands médias et certaines "belles âmes" de la "gauche") est la conséquence inévitable, tout d'abord, d'un encerclement de la Russie, visant à s'emparer de ses ressources, et ensuite, de la nécessité de soumettre une Union européenne "coupable" de commercer avec des partenaires hostiles aux États-Unis.
-
Panne avant le décollage : l’alliance de la mer Rouge dirigée par les États-Unis s’effondre sous le poignard yéménite
Après que la Chine, ainsi que les alliés arabes traditionnels de Washington, l'Égypte et l'Arabie Saoudite, ont rejeté la demande d'adhésion à l'alliance maritime dirigée par les États-Unis et baptisée « Opération Prosperity Guardian », Washington se retrouve désormais confronté au camouflet de ses alliés européens, la France et l'Italie et l'Espagne.
En solidarité avec les Palestiniens qui subissent la nouvelle agression militaire et le siège israélien depuis le 7 octobre, le Yémen a mené une série d'attaques contre des navires liés à Israël au large de ses côtes dans la mer Rouge, ébranlant à la fois l'entité sioniste et ses soutiens occidentaux. surtout les États-Unis.
-
Les médias occidentaux annoncent la défaite de l’Ukraine
CNN ou le magazine Time annoncent la défaite de l’Ukraine. Dans les lignes de ces deux médias, il est aisé de comprendre que les États-Unis ont tout simplement sacrifié des soldats ukrainiens, mais aussi les économies des peuples des pays européens, pour un combat perdu d’avance.
-
La survie de la domination de Washington sur l’Onu
Lors de leur création, les Nations unies portaient un idéal d’égalité des peuples et des nations. Cependant, dès les premiers mois de son fonctionnement, Washington et Londres ont soutenu Israël contre le peuple palestinien. Puis, Washington a falsifié le Conseil de sécurité en faisant siéger Formose à la place de la Chine et en provoquant le boycott de l’URSS. Aujourd’hui, la domination des États-Unis sur cette institution est dénoncée par une vaste majorité d’États membres. Tandis que les BRICS se placent en ordre de bataille pour que l’institution revienne au Droit international.
En une année, l’Assemblée générale des Nations unies s’est profondément modifiée : en octobre 2022, 143 États, conduits par Washington, condamnaient les « annexions illégales » de la Russie en Ukraine, tandis qu’en décembre 2023, 153 États appelaient à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, contre l’avis de Washington.
-
La guerre contre le terrorisme menée par les États-Unis contre les Houthis n’est que de la poudre aux yeux
Source Indian Punchline
Les États-Unis ont accueilli la première réunion du nouveau groupe de travail sur le terrorisme dans le cadre de la Quadrilatérale à Honolulu, Hawaï, du 19 au 21 décembre. Le groupe de travail du QUAD sur le terrorisme a été constitué en mars lors de la réunion au niveau des ministres des affaires étrangères à New Delhi, organisée par le ministre des affaires extérieures S. Jaishankar.
La déclaration commune publiée à l’issue de la réunion de mars avait noté “avec une profonde inquiétude que le terrorisme est devenu de plus en plus diffus, aidé par l’adaptation des terroristes aux technologies émergentes et en évolution, telles que les systèmes aériens sans pilote et l’internet, y compris les plateformes de médias sociaux pour le recrutement et l’incitation à commettre des actes terroristes, ainsi que pour le financement, la planification et la préparation d’activités terroristes“.
-
Des dossiers de la CIA révèlent la collusion de Bellingcat avec les services de renseignement occidentaux
Un courriel extraordinaire découvert par un chercheur néerlandais en vertu des lois sur la liberté d’information confirme ce que beaucoup accusent depuis longtemps : Bellingcat, le collectif “open source” largement cité par les journalistes grand public et apprécié par la CIA, collabore directement avec les agences de renseignement occidentales.
Un courriel envoyé le 12 novembre 2020 par un agent du coordinateur national pour la sécurité et la lutte contre le terrorisme (NCTV) d’Amsterdam montre qu’une enquête de Bellingcat a été intentionnellement communiquée à l’agence avant sa publication, afin d’aider les barbouzes néerlandais à élaborer des stratégies et des messages médiatiques après sa publication. Cette communication révélatrice est une preuve irréfutable des relations étroites que celui qui se prétend être un “collectif indépendant de chercheurs, d’enquêteurs et de journalistes citoyens” entretient avec les services de renseignement occidentaux.