L’invasion militaire de l’Ukraine par les forces armées russes a provoqué une mobilisation internationale inégalée depuis des décennies. Pour certains, la situation a des allures de guerre froide ressuscitée avec le retour de la menace des chars russes qui « sur ordre du Kremlin peuvent franchir le Rhin » pour reprendre la chanson du chanteur antisoviétique Jean-Pax Méfret.
géopolitique - Page 297
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La Russie caviardée – Les Russes, boucs émissaires universels !
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Patrice de Plunkett : “L’objectif de la Maison Blanche était et reste d’empêcher la Russie de revenir parmi les puissances et d’empêcher l’Europe de s’entendre avec Moscou’
Patrice de Plunkett publie sur son blog son analyse de la situation :
Le cataclysme en Ukraine est l’effet de l’hostilité américaine envers la Russie depuis la fin des années 1990. Tout aurait pu se passer autrement depuis trente ans si l’Europe n’était pas vassale :
Avez-vous remarqué la pétulance avec laquelle nos journalistes télé, hommes et femmes, parlent de la guerre d’Ukraine ? (…) Mais on sent qu’il n’y a là nul affect de leur part : seulement l’excitation devant une “actu” qui rompt opportunément avec le Covid et qui colle – en prime – avec la norme idéologique de la corporation (dire : “nos valeurs”). N’espérons pas voir ces journalistes s’intéresser à la chaîne de cause à effet qui relie l’hostilité de Washington envers la Russie post-soviétique depuis la fin des années 1990, à l’évolution de cette Russie vers la guerre qu’elle déchaîne aujourd’hui. Ceci explique pourtant cela.
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Joe Biden déclare que les États-Unis n’enverront pas de troupes ou de matériel en Ukraine en raison du risque d’entraîner le pays dans une troisième guerre mondiale
Le président Joe Biden a déclaré vendredi que les États-Unis n’enverront pas de troupes ou de matériel en Ukraine en raison du risque d’entraîner le pays dans une troisième guerre mondiale.
Le président Joe Biden a cependant appelé à la suppression des relations commerciales normales avec la Russie, permettant ainsi l’application de nouveaux droits de douane sur les importations russes, dans le cadre d’une nouvelle tentative d’alourdir les sanctions liées à l’invasion de l’Ukraine par Moscou.
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Ukraine : la grenouille française face au bœuf russe
Au moment où notre allié chrétien historique russe livre une bataille décisive pour défaire le potentiel militaire de l’Ukraine et sécuriser ses frontières face à la poussée expansionniste des pays membres de l’OTAN, quelle est la capacité réelle de nos forces à être engagées sous bannière otanienne dans cette « guerre » ? Emmanuel Macron, le chef de la « province France » depuis son élection de 2017, attise les braises de l’incendie qu’il a contribué à entretenir en soutenant la révolution sanglante du Maïdan initiée en 2014 sous la Présidence de François Hollande. Enfin, sommes-nous en capacité de mener une offensive de cette envergure, sommes-nous du bon côté du conflit ?
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Josep Borrell, vice-président de la Commission européenne, reconnaît ses torts dans le conflit russo-ukrainien
De Ségolène Royal à Marine Le Pen, tout en passant par Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour, nombreuses sont les voix à s’élever contre le manichéisme politico-médiatique dans la guerre qui oppose Moscou à Kiev. Mais le 10 mars, sur le plateau de LCI, c’est une autre voix, d’un autre genre et d’un tout autre profil, qui se fait entendre : celle de l’Espagnol Josep Borrell, ancien ministre socialiste et Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité. Elle n’en a paradoxalement que plus de poids, puisque allant à l’encontre de la doxa dominante de l’organisme dont il est l’éminent représentant ; qu’on en juge.
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Ukraine : le scandale des laboratoires bactériologiques financés par les Etats-Unis
Quand nous avions évoqué ce sujet, certains lecteurs avaient pris cela pour de la basse propagande russe. Pour mémoire, voici ce qu’écrivait Nicolas Hellemme, correspondant sur place :
Par ailleurs ce 7 mars les russes ont aussi commencé à publier des éléments sur les 30 laboratoires bactériologiques mis en place à travers tout l’ouest et le centre de l’Ukraine avec l’aide des Etats-Unis – les autorités russes semblent disposer de listes d’expériences et de pathogènes qui y étaient stockés, notamment de virus de la variole, de la peste noire ou encore de l’anthrax, à côté desquels le coronavirus paraît bien bénin.
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Viktor Orbán sur la guerre en Ukraine : apaisement avec la Russie et besoin d’une Europe-puissance
Dans ce conflit sanglant entre la Russie et l’Ukraine, la position de Viktor Orbán est intéressante. Constatant d’un côté que la Russie intervient à cause de l’OTAN, le Premier ministre hongrois soutient malgré tout le peuple ukrainien… tout en appelant à la paix et en refusant l’escalade contre la Russie. Une position qui montre que les implications de cette guerre sont loin des déclarations simplistes de certains responsables occidentaux.
Voici la traduction d’un article paru dans le Magyar Nemzet le 3 mars 2022 réalisée par le Visegrád Post. -
Ukraine : des couloirs humanitaires sans issue
Les premières négociations entre Kiev et Moscou avaient pour but de mettre en place des couloirs humanitaires pour évacuer les civils de Kiev, Marioupol, Soumy et Kharkiv, quatre villes qui subissent des bombardements et qui s’attendent à une attaque au sol. Mais même cette mesure tourne à l’épreuve de force, car quatre des six couloirs proposés par Moscou conduisent à Moscou et à la Biélorussie.
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L’Europe entre l’enclume atlantiste et le marteau russe
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Mike Borowski "l'Occident joue le rôle de déstabilisation entre l'Ukraine et la Russie"