
Cette fois, la Russie a bougé. Alors que l’on s’inquiétait de son attentisme dans la guerre du Haut-Karabagh, elle a frappé un grand coup.
L’aviation russe a, en effet, attaqué et détruit un camp d’entraînement islamiste en Syrie, relate Le Monde. Dans ce camp s’entraînaient des volontaires islamistes de la milice Faylak al-Cham contrôlée par la Turquie. Le bilan est lourd : 78 morts et plus d’une centaine de blessés, dont beaucoup très grièvement atteints. Il s’agit d’un des raids les plus meurtriers contre les islamistes depuis le début de la guerre.



Par deux fois, le 24 et le 25 octobre, Erdogan a explicitement insulté le tenant du pouvoir parisien, l'accusant de troubles mentaux, à la suite de son discours de la Sorbonne. Difficile dans ces conditions de ne pas donner raison à un Clément Beaune, secrétaire d'État aux affaires européennes, quand il dénonce "une volonté de déstabilisation" de la France de la part gouvernement turc. Dans un tel contexte on peut légitimement conclure que "ce n'est pas un hasard s'il n'y a pas eu de condamnation officielle", par la Turquie, de l'immonde attentat du 16 octobre.

Ce qui nous arrive est prévu et monté depuis longtemps. Une grande partie fut révélée par l’écrivain d’origine soviétique Daniel Estulin en 2005.
