
L’année qui s’achève semble avoir été interminable, même si elle ne comptait que 366 jours (année bissextile oblige), et elle pourrait bien apparaître comme une « année-tournant » pour les générations prochaines. La crise sanitaire a accéléré des processus déjà engagés, autant sur le plan économique que sur le plan civique, mais évidemment aussi géopolitique, et cette crise (qu’il faudrait conjuguer au pluriel tant elle en entraîne et se combine avec d’autres) renvoie à son étymologie grecque qui peut signifier « la séparation », celle entre un « avant » et un « après ».

Il a bien choisi le jour et l'heure : c'est au moment précis où le gouvernement de son pays se félicite, à tort ou à raison, d'avoir retrouvé sa pleine souveraineté, que le Britannique George Blake est allé rejoindre l'enfer des traîtres et des agents soviétiques de la guerre froide.

