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géopolitique - Page 463

  • Eric Zemmour : « Marine Le Pen n’a pas perdu son temps à Moscou »

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    « Bons baisers de Russie ! », a lancé ce matin Eric Zemmour sur RTL, en ouvrant sa chronique consacrée au voyage à Moscou de Marine Le Pen, qui a été reçue par Vladimir Poutine. « Quand James Bond nous envoyait ses bons baisers de Russie, a-t-il poursuivi, on était en pleine guerre froide, la Russie s’appelait l’URSS et le père de Marine Le Pen combattait farouchement le cœur du communisme mondial. Les temps ont bien changé.Quand sa fille envoie ses bons baisers de Moscou, elle en est fière et pour une fois, son père sera d’accord avec elle. A l’époque, Vladimir Poutine était un des innombrables adversaires de James Bond. Depuis lors, l’ancien agent du KGB est devenu le patron, ou en tout cas le symbole d’une Europe des nations de l’Atlantique à l’Oural, chère au général de Gaulle. Vertigineux renversement de l’histoire… »

    « Marine Le Pen, a enchaîné Eric Zemmour, n’a pas perdu son temps à Moscou. Elle montre qu’elle n’est pas isolée, pas marginalisée, pas extrêmisée, pas enfermée dans son ghetto de l’extrême droite d’où elle a tout fait pour sortir, avec des succès et des échecs. »

    Selon Zemmour, « la poignée de mains de Poutine » à Marine Le Pen, « c’est comme un adoubement » :

    « Le voyage à Moscou pour les souverainistes, c’est l’équivalent du voyage à Berlin pour les européistes. Fillon et Macron sont eux allés à Berlin, et ont été adoubés par Angela Merkel. »

    Et l’éditorialiste d’élargir son propos pour livrer cette analyse qui pourrait faire couler beaucoup d’encre :

    « Le combat idéologique de notre siècle est entre la démocratie libérale et la démocratie illibérale chère au Hongrois Viktor Orban. Dans les premières, l’individu est roi. Dans les secondes, le peuple est roi. »

  • Les journalistes s'inquiètent des arrestations suite à une manif en Russie. Et la France avec LMPT alors ?

    VIDEO: @NicolasBayFN à @RuthElkrief qui dénonce l'arrestation de manifestants Russes : «Y'a eu 300 arrestations durant @LaManifPourTous

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Alexandre Del Valle : l’ennemi principal n’est pas la Russie, mais le totalitarisme islamiste

    2e partie de notre entretien avec Alexandre Del Valle à propos de son livre Les Vrais ennemis de l'Occident (première partie ici) :

    6a00d83451619c69e201b8d26f4ba3970c-200wi.jpgMais les intérêts de la Russie ne sont-ils pas profondément différents de ceux de l'Europe de l'Ouest?

    Non ! s’ils sont totalement opposés aux intérêts et idéologie de McWorld et de l’atlantisme, ils sont par contre très convergents avec ceux de l’Occident identitaire ou « alterOccident » car l’énergie, le territoire, les cerveaux, les ressources naturelles et la force militaire russes puis le modèle alter-occidental souverainiste et néo-orthodoxe-chrétien de la Russie post-soviétique doteraient l’Europe, si celle-ci était libérée du joug atlantiste, d’une autonomie et d’une force de frappe géostratégique qui en ferait la première puissance du monde. Et c est justement ce que craignent les Etats-Unis et les stratèges de l’OTAN… Mais il est clair que notre intérêt serait de développer les richesses énergétiques de la Russie et d’importer le gaz et le pétrole russe plutôt que de dépendre des monarchies du Golfe et du Maghreb qui ont des intérêts et des valeurs géocivilisationnelles non seulement opposées mais menaçantes puisque les puissances islamiques escomptent conquérir religieusement et démographiquement l’Europe.  

    Pensez-vous que la lutte commune contre le totalitarisme islamique suffise à unifier l'ensemble de la civilisation occidentale ou bien les divergences internes ?

    Bien sûr que non, mais cette lutte commune aurait le mérite de clarifier l’ennemi principal, qui n’est pas la Russie, mais les pôles du totalitarisme islamiste, composé d’Etats et organisations sunnites qui projettent de nous conquérir et donc de détruire tout simplement note civilisation… Des Etats-Unis à la Russie en passant par l’Australie et la Vieille Europe, les défis sont communs : immigration, vieillissement, menace islamiste, individualisme, et les origines sont communes, christianisme, pensée gréco-latine, substrat celto-germanique ou latin et slave. Nos valeurs sont bien plus proches que nous le croyons et du point de vue de l’islamisme conquérant, nous ne faisons qu’un, en vertu de l’adage islamique, les Croisés et les impies ne sont qu’une seule nation (Kufru Millatün wahida »).  

    Est-il encore possible de lutter efficacement contre le totalitarisme islamique quand nous dépendons autant financièrement des principaux financiers de ce totalitarisme, notamment les monarchies du Golfe?

    Oui parfaitement ! Une chose est claire : nous ne pourrons pas vaincre le totalitarisme « chez lui », c est à dire dans les pays musulmans, car seuls les musulmans et les responsables politiques et religieux de es pays pourront réformer leur religion, jamais revisitée depuis le 11ème siècle et restée figée dans une théologie de la guerre et de l’intolérance, source à laquelle puisent les islamistes radicaux pour disqualifier les modernistes. Cette guerre interne nous échappe largement. Nous pouvons certes aider les pays les plus anti-islamistes, comme les derniers nationalistes arabes et les Etats qui combattent la subversion des Frères musulmans (Egypte, général Haftar en Libye, Syrie de Bachar, forces chiites modérées en Irak, Kurdes, Liban, Jordanie, Maroc, etc). Mais par contre, sur notre sol, si nos dirigeants renouent avec un volontarisme et une politique de souveraineté, nous pouvons reprendre en main les institutions de représentations de l’islam et couper l’influence de l’islamisme mondial nos communautés musulmanes d’Europe puis bannir les Frères musulmans et les mouvances salafistes, radicales, wahhabites, tablighies, milli görüs,etc, bref toutes les tendances de l’islam extérieur dont l’objectif est d’empêcher l’intégration de nos concitoyens musulmans à qui sera proposée une « charte de l’islam de France » qui posera les conditions de la compatibilité entre les règles et rituels islamiques et nos valeurs et lois. Il suffira d’appliquer la loi et de n’accepter de l’islam que ses mouvances réformistes conformes à nos valeurs et règles. La chose est possible. Des imams modérés existent mais nos politiques ont préféré depuis des décennies confier nos musulmans aux forces islamiques obscurantistes et étrangères. Il est temps de revenir à la raison. 

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/03/alexandre-del-valle-lennemi-principal-nest-pas-la-russie-mais-le-totalitarisme-islamiste.html

  • Alexandre Del Valle : "l'Occident se trompe d'ennemi"

    Première partie d'un entretien avec Alexandre Del Valle à propos de son livre Les Vrais ennemis de l'Occident :

    Vous considérez que l'Occident se trompe d'ennemi. Pourquoi?

    6a00d83451619c69e201b8d26f4ba3970c-200wi.jpgNous faisons depuis plusieurs décennies une incompréhensible erreur stratégique sur l’ennemi comme sur l’ami, avec de très graves conséquences partout dans le monde ! Les ennemis de l’Occident sont objectivement ceux qu’il désigne comme des amis alors que la Russie, désignée comme le pire ennemi, est en réalité un allié potentiel. En réalité, l’ennemi n’est pas celui qui est différent de nous, qui ne nous convient pas, ou qui est dictatorial chez lui ou y défie nos valeurs. L’ennemi est celui qui, au sens militaire et stratégique du terme, s’en prend 1°/ à notre population, 2°/ notre territoire et 3°/ à notre gouvernement, institutions et donc valeurs fndamentales. De ce fait, l’islamisme est un véritable ennemi, à ces ennemis totalitaires des démocraties occidentales que furent le nazisme et le communisme, car il répond à toutes les caractéristiques fondamentales de l’ennemi (qui menace nos valeurs qu’il subvertit et combat, nos institutions qu’il veut remplacer par la Charià, notre population qu’il veut retourner ou tuer et notre territoire qu’il veut conquérir à terme au nom du Califat), et il veut donc s’imposer chez nous de façon tantôt violente, tantôt subversive. Quant au terrorisme, il n’est pas l’ennemi en soi: ce n’est qu’un mode d’action, un moyen actionné par nos véritables ennemis totalitaires. Ces ennemis véritables qui actionnent et forment les terroristes jihadistes et d’autres, sont les pays ou entités transnationales (Organisation de la Coopération islamique, OCI ; Ligue islamique Mondiale LIM) et Etats totalitaires wahhabites comme l’Arabie Saoudite et le Qatar, sans oublier le Pakistan, la Turquie néo-ottomane et les Frères musulmans, qui promeuvent tous d’une certaine manière un projet de conquête global. Nos ennemis ne sont donc pas les pays ou gouvernements que nous avons combattus ou renversés à tort depuis la fin de la guerre froide (ex-Yougoslavie, Irak baathiste, Libye, Syrie de Bachar, etc).

    Il n’est pas inutile de lister sur les dernières décades l’ensemble de toutes les erreurs stratégiques auxquelles ces erreurs de jugement fondamentales ont conduit, avec des résultats objectivement contraires à nos intérêts et des conséquences géopolitiques absolument catastrophiques partout dans le monde, depuis l’Afghanistan jusqu’à la Syrie, en passant par le Pakistan, la Turquie, le Kosovo, l’Irak, la Tchétchénie, la Libye, l’Ukraine, la Géorgie, etc.

    Lorsque l’Occident laisse l’islamisme subversif et prosélyte totalitaire proliférer sur notre sol par compromission avec les pôles de l’islamisme qui sont ses propagandistes et appuis externes, mais qu’en même il temps il tente de répandre au nom du « droit d’ingérence » son modèle universel-libéral dans les pays musulmans ou ailleurs par l’interventionnisme, l’arrogance et la guerre, il fait d’une pierre deux coups-erronés : 1°/ il est trop tolérant chez lui avec l’islamisme mais en même temps 2°/ il discrédite ses propres valeurs à l’extérieur en les mêlant avec une entreprise impériale ! Nous avons donc tenté de répandre chez les autres des valeurs que nous avons trahies et laisser menacer sur notre propre sol, notamment dans nos « banlieues de l’islam » de non-droit et de non-France… 

    L’Occident fait l’inverse de ce qu’il devrait faire : il impose son modèle ailleurs mais il ne le défend pas chez lui !

    Oui, exactement. Ceci peut paraître fou, et très incohérent, mais ce n’est là que le résultat logique du destin des « sociétés ouvertes » qui se sont ouvertes sans réciprocité à tous les vents y compris à ceux portés par leurs pires ennemis géocivilisationnels, à savoir l’islam conquérant et revanchard néo-califal. Le concept de « société ouverte » vient de Karl Popper qui précisait qu’une société ouverte « ne peut pas s’ouvrir à ses ennemis sinon elle va à sa propre perte », ce que Popper a nommé « le paradoxe de la tolérance » et développe de façon brillante et si actuelle dans son ouvrage politique de référence : « La Société ouverte et ses vrais ennemis ». Ce « paradoxe de la tolérance » n’a hélas pas été compris par nos élites qui se contre-fichent du devenir ou de la périssabilité de notre civilisation judéo-chrétienne et qui ne croient qu’au pouvoir des sondages, des médias et de l’économie. Ainsi, lorsque le célèbre milliardaire philanthrope mondialiste-immigrationniste islamophile antisioniste et anti-russe Georges Soros se prétend héritier de Popper en promouvant la mort des nations chrétiennes, la fin des frontières et l’islamisation de l’Europe, il a en réalité trahi son maitre Popper dont il a repris l’expression (sa Fondation s’appelle « Open Society »), car dans sa haine de l’Etat-nation occidental que défendait Popper, Soros - qui finance le Collectif contre l’Islamophibie, les ONG de défense de clandestins et les No-Borders - ne parle jamais du danger des ennemis de nos démocraties et de la nécessité de leur résister, bien au contraire, les adeptes du cosmopolitiquement correct comme lui font primer la haine de soi occidentale et la xénophilie qui en découle sur l’instinct de défense collective et de survie de nos démocraties. Soljénitsyne avait raison de dénoncer cet occident repentant « capitulard » dont les bombes atomiques ne serviront à rien si ils renient leurs racines et identité et aident leurs ennemis déclarés…

    Comment définiriez-vous l'Occident?

    Globalement, il y a deux Occident au moins… et ces deux sont totalement opposés. Il faut revenir aux fondamentaux : l’Occident au sens non identitaire (« Mc World »), qui nie son identité judéo-chrétienne et européenne au profit d’une idéologie mondialiste et « cosmopolitiquement correcte », a pour but de détruire toutes les identités nationales et traditionnelles pour assoir son Village Glolbal. Ainsi défini, l’Occident est une entité néo-impériale anti-identitaire et se définit non plus de façon culturelle et civilisationnelle mais en fonction 1. De son appartenance à l’OTAN ; 2. Son adhésion au libre échangisme et son essence consumériste 3. Son messianisme des droits de l’Homme et de l’individualisme hédoniste. 

    Inversement, si l’Occident était encore une entité civilisationnelle, ce qu’il est en réalité dans son essence originelle et dans ses masses non privilégiées, on le définirait comme une entité géocivilisationnelle européenne marquée par la pensée gréco-romaine et le message humaniste judéo-chrétien. Cet Occident là, façonné par le christianisme héllénisé, n’a rien à voir avec le premier qui se construit contre lui, et il considèrerait évidemment la Turquie néo-ottomane, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Frères musulmans et la Ligue islamique mondiale (OCI, etc) non pas comme des alliés/amis, contrairement à Mc World et à l’OTAN, mais comme de véritables ennemis géocivilisationnels puisque ceux-ci veulent islamiser-conquérir l’Europe et le monde. 

    En fait, le but des eurocrates de Bruxelles et des promoteurs anglo-amériains de Mac World est de faire de cet Occident riche et moderne le laboratoire de leur nouvelle tour de Babel. C’est là qu’entre en scène le terrorisme psychologique du « cosmopolitiquement correct » : pour créer cette identité planétaire néo-impériale consumériste et déracinée, l’Occident-McWorld a culpabilisé jusqu’à la pathologie masochiste l’Occident chrétien-blanc-européen sommé de se fondre dans l’immigrationnisme et le multiculturalisme au nom d’une tolérance et d’une repentance toujours à sens unique. 

    Mac World a l’audace de croire qu’en faisant venir en Europe des immigrés par millions, notamment des immigrés musulmans, ceux-ci seront happés par le consumérisme et peu à peu désislamisés par l’hédonisme car Mac World est foncièrement matérialiste et il sous-estime la puissance des idées, la foi, et la recherche d’absolu. Mac World orchestre l’islamisation de l’Occident sans même le désirer mais uniquement pour détruire l’identité de l’Occident avec cette « culture Benetton ». Les forces antichrétiennes et de la haine de soi ont parfaitement compris par ailleurs que favoriser une immigration et un prosélytisme radical islamique sur le sol européen et occidental peut contribuer à détruire cette civilisation judéo chrétienne qu’ils détestent autant que les islamistes. En ce sens l’islamophilie est une sorte de haine de soi qui consiste à aimer ceux qui nous détestent le plus, ce qui est logique si on se déteste soi-même.

    A suivre 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/03/alexandre-del-valle-loccident-se-trompe-dennemi.html

  • Comment Poutine a gagné la guerre sans la faire

    6a00d83451619c69e201bb0987c2eb970d-800wi.pngThomas Flichy de La Neuville et Eloi Minjoulat-Rey signent un petit ouvrage de géopolitique intitulé Et la Russie sortit du tombeau, aux éditions Terra Mare. Le nouveau président des États-unis a récemment entamé des pourparlers avec la Russie. Les auteurs montrent que ce rapprochement russo-américain n’a rien d’inhabituel. Déjà, en 1863, la marine impériale russe était accueillie en grande pompe à New York. La Russie soutenait alors l’Union contre la Grande-Bretagne.

    Cherchant à se désenclaver, la Russie s'est aussi rapprochée de la Turquie pour accentuer sa présence navale en Méditerranée orientale. Poutine a cherché à constituer un angle russe en Syrie, Égypte et Libye tout en s’implantant au Maroc. Au Levant, Vladimir Poutine s’est imposé comme le pivot des négociations. Mais la Russie ne s’arrête pas là puisqu'elle négocie également avec Israël, l’Arabie Saoudite, l’Inde ou encore le Japon, de façon à mettre fin à l’unilatéralisme américain. Dans cette affaire, c'est l'Union européenne qui risque de se retrouver bien isolée. Extrait :

    "Hier, la France décidait de suspendre certaines exportations agricoles vers la Russie. Aujourd'hui, la Russie, fortifiée par ce jeûne forcé, est en passe de redevenir la grande puissance agricole qu'elle avait été avant 1917 : ses exportations agricoles lui rapportent davantage que les ventes d'armes. Pour M. Obama, qui a soutenu avec une grande constance les groupes djihadistes du Moyen-Orient à l'encontre de la Russie, le bilan de fin de règne est pour le moins amer : non seulement les Etats-Unis ont échoué à se rapprocher efficacement de l'Iran, mais encore, ils ont perdu leur seule carte maîtresse dans la région : la Turquie."

    Michel Janva

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  • Contre-attaque trumpienne : Devin Nunes déclenche « Obamagate »

    Obama, dont les proches disaient qu’il allait « maintenant » intervenir dans le discours public, est resté coi.

    Cela fait plus de quatre mois que Soros, Pelosi et leurs sicaires « maïdanisent » Donald Trump. Des centaines de millions investis, destinés à convaincre l’opinion que le président Trump sera de toute façon déposé.

    Les fuites sur les rencontres (légales) du général Flynn avec l’ambassadeur de Russie avaient ainsi causé la perte de celui qui prévoyait un coup de balai dans le secteur du renseignement et de l’espionnage, et qui prônait une association géostratégique avec deux anciens empires : la Russie et la Turquie. Fuites qu’Obama avait favorisées en modifiant, la veille de son départ, les règles de partage des données entre les agences de renseignement (afin de compliquer toute enquête ultérieure sur les fuiteurs). Effectivement, ça fuitait comme à Gravelotte ! Puis l’attaque du 1ermars – au lendemain du remarqué discours de Trump au Congrès – visa le ministre de la justice Jeff Session. Accusé de traîtrise pour avoir rencontré l’ambassadeur russe dans le cadre de ses fonctions sénatoriales, il dut sauver sa peau en acceptant de se désister dans toute enquête de son ministère portant sur « les ingérences russes ». Le FBI en roue libre…

    Or, depuis le 4 mars, plus de fuite majeure ! Obama, dont les proches disaient qu’il allait « maintenant » intervenir dans le discours public, est resté coi.

    Et pour cause : par une série de pirouettes twittoresques, Trump accusait, le 4 mars, Obama de l’avoir mis sur écoute, en questionnant la légalité. Dénégations de l’entourage d’Obama sur un ton rappelant le juridisme clintonien, suivies d’une massive campagne médiatique présentant le président comme un menteur. 

    Un « menteur » qui a su faire oublier l’affaire Session pendant un mois et qui a neutralisé (les fuiteurs devenant nerveux) sa mise à mort prévue le 20 mars dernier, lors de la première session publique du House Intelligence Committee de la Chambre des représentants, en présence des patrons du FBI et de la NSA précisément. La réunion « bipartisane » a, certes, permis à Comey (FBI) de « révéler » que la campagne Trump était sous enquête depuis juillet 2016, a fait comprendre qu’il n’avait aucune intention de mener une enquête sur l’illégalité des fuites anti-Trump et que les accusations de Trump sur ses écoutes par Obama n’étaient pas fondées. Ce ne fut pas la catastrophe prévue, mais tout de même, ce fut un coup dur pour Trump qui passait officiellement au statut d’accusé pour les mois à venir.

    Or, deux jours après, Devin Nunes, le président dudit House Intelligence Committee (!) change la donne. Il organise une série de conférences de presse (dont une à la Maison-Blanche), explique qu’il dispose de « sources » en provenance de lanceurs d’alerte semble-t-il écœurés par le comportement de leurs hiérarchies. Qui allèguent que les agences de renseignement (donc Obama) auraient potentiellement détourné la loi en trouvant des moyens légaux d’utiliser l’appareil d’État pour détruire un opposant politique, leur permettant de ratisser des informations sur Trump et son entourage, informations sans importance pour la sécurité nationale mais constitutive d’un terreau de rumeurs potentielles, et surtout sans rapport avec la Russie. Nuance importante : ici, le ministre Jeff Session peut agir en pleine capacité et lancer une enquête indépendante au sein de son ministère avec convocation d’un grand jury, tout en mettant Comey au pas… pour lancer le cas « Obamagate » et associés. Vastes perspectives…

    http://www.bvoltaire.fr/contre-attaque-trumpienne-devin-nunes-declenche-obamagate/

  • Les Etats-Unis et la Grande Bretagne ont financé et continuent à aider le terrorisme

    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    Après l'attentat de Westminster, qui en laisse présager d'autres analogues, faut-il rappeler que pendant des années, l'alliance entre les Etats-Unis et la Grande Bretagne a financé et entrainé, avec la collaboration de l'Arabie saoudite, des monarchies pétrolières et de la Turquie, des milliers d'extrémistes islamique en Syrie, Iraq et Libye. Il n'est pas certain que ceci ne se poursuive pas discrètement, même si dans le même temps ces pays annoncent vouloir dorénavant « éradiquer » l'Etat islamique.
    Pourquoi cette bienveillance ? Parce que ces terroristes continuent à mener une guerre dans tout le Moyen-Orient contre Bashar al Assad et l'influence qui ont prise récemment, à la demande de ce dernier, la Russie et l'Iran. Les intérêts pétroliers et géostratégiques occidentaux se croient menacés par Damas et Moscou, sans admettre que dans la lutte globale contre le djihadisme, la Syrie et la Russie mènent une lutte efficace contre l'internationale terroriste islamique qui les menace encore plus qu'il ne menace l'Europe et l'Amérique.

    Des mesures de protection dérisoires

    Pour se défendre contre de nouveaux attentats terroristes, Theresa May promet des mesures de protection telles que l'interdiction de portables et tablettes sur certaines lignes aériennes. Mais dans le même temps la Grande Bretagne continue à refuser la mise en place de cartes d'identités au prétexte qu'elles menaceraient les libertés publiques. Il en a résulté qu'il a fallu des heures à Scotland Yard pour identifier le terroriste de Londres, un certain britannique nommé Khalid Masood, 52 ans.

    Il y a plus grave. La Grande Bretagne comme la France disposent de fichiers de milliers d'individus ayant travaillé avec l'Etat islamique, les fiches dites S en France. Plus de 3.000 Britanniques seraient inscrits sur une liste de surveillance anti-terreur établie par le service de renseignement MI5. Mais comme ils ne sont pas encore passé à des actions violentes identifiées, on se borne à continuer à les surveiller épisodiquement au lieu de les mettre en détention, fut-ce à titre provisoire. Ceci est dérisoire, vu les faibles moyens dont dispose la police et les complicités dont ces individus disposent dans les quartiers dits sensibles – sans mentionner en Angleterre le nombre de communes ayant été autorisées à pratiquer la shariaa qui se révèlent de véritables pépinières de terroristes en puissance.

    On objectera que les attentats seront de plus en plus le fait de candidats au suicide pour Allah, convertis discrètement dans certaines mosquées ou sur les réseaux sociaux islamistes, sans avoir fait parler d'eux auparavant. Peut-être, mais il n'empêche que de nombreux autres sont connus des services de police et que rien n'est fait pour les empêcher de nuire.

    Mais que faire, dira-t-on ? Créer des milliers de places de prison, alors que l'administration pénitentiaire manque déjà de personnel ? Pourquoi pas ? Lorsqu'un pays est en guerre, il trouve les moyens de se défendre. D'autres mesures seraient possibles, mais nous ne les évoquerons pas ici.

    Dans l'immédiat, le quotidien Sun de Rupert Murdoch a réclamé une augmentation massive de la police armée, tandis que le Daily Mail dénonce comme de plus en plus pervers le refus de donner aux autorités le droit d'écouter les communications électroniques. Mais ceci ne se fera pas. Rappelons que Rupert Murdoch est considéré en Angleterre comme un dangereux fanatique de droite, de même que l'est encore Marine Le Pen en France.

  • Marine Le Pen rencontre Vladimir Poutine à Moscou

    Marine Le Pen a rencontré ce matin Vladimir Poutine dans la capitale russe, un rendez-vous qui avait été tenu secret et dont la télévision russe a diffusé des images (ci-dessous). La présidente du Front national a également participé à une réunion de travail de la commission des Affaires étrangères de la Douma, l’Assemblée nationale russe, et rencontré le président de la Chambre, Viatcheslav Volodine.

    « Nous attachons beaucoup d’importance à nos relations avec la France, a affirmé Vladimir Poutine, en essayant de maintenir des relations fluides aussi bien avec le pouvoir par intérim qu’avec les représentants de l’opposition. »

    « Nous ne voulons pas influencer [l’élection présidentielle française], a ajouté le chef de l’Etat russe, mais nous nous réservons le droit de converser avec les représentants de toutes les forces politiques du pays, comme le font nos partenaires européens ou des Etats-Unis. »

    Selon le quotidien français l’Opinion, « la candidate FN a notamment insisté, vendredi matin, sur les deux périls que constituent, dit-elle, “le mondialisme financier et le fondamentalisme islamiste“, qu’elle avait déjà mis en parallèle dans son discours de Lyon, en février. Elle a également redit qu’elle était favorable à la levée des sanctions économiques et à la suppression des “listes noires“ de l’Union européenne. Elle serait aussi favorable, en cas d’élection, à la reconnaissance de l’annexion de la Crimée par la Russie. »

    Lors de ses derniers déplacements internationaux, Marine porte la voix d'une France qui se veut libre, écoutée et respectée dans le monde !

  • Toutes les vidéos du voyage au Tchad de Marine Le Pen

    Marine Le Pen a effectué un voyage de deux jours au Tchad, où elle a été reçue par le président Idriss Déby, ainsi que par le président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi. La présidente du Front national est également allée à la rencontre des militaires français engagés dans l’opération Barkhane. Une visite placée sous le signe de la francophonie et de la lutte contre le « fondamentalisme islamique ».

  • Marine Le Pen rencontre Idriss Déby, Président de la République du Tchad | Marine 2017