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géopolitique - Page 618

  • TVL : Entretien exclusif avec des volontaires français séparatistes revenus du Donbass

  • Vladimir Poutine : “L’Europe devrait se montrer plus indépendante des USA”

    Dans un entretien à la Radio-télévision suisse samedi, Vladimir Poutine n’épargne pas les États-Unis… ni la faiblesse de l’Europe.

    Le président russe critique le rôle joué par les États-Unis dans la course aux armements. Selon lui il ne s’agit non pas d’un retour à une certaine forme de politique impérialiste du pays, comme le suggère le journaliste, mais de “son intensification”. “Cela fait longtemps qu’une telle politique est menée (…) Je l’ai souvent dit publiquement et je ne suis pas seul à le dire. ”
    Dans l’affaire de corruption qui secoue actuellement la FIFA, dont les actions juridiques sont menées par les États-Unis, il accuse par ailleurs Washington d’avoir agi pour ses propres intérêts. Le président russe regrette le “manque d’indépendance” de l’Europe à l’égard de la première puissance du monde.
    Enfin, interrogé sur la montée de partis d’extrême-droite en Europe, dont certains leaders, comme la Française Marine Le Pen, soutiennent sa politique, Vladimir Poutine a répondu

    Dans le monde et dans les pays européens, on observe des changements tectoniques dans l’opinion publique. Et cela dans le sens d’une défense accrue des intérêts nationaux

    a retrouver grâce au lien du tweet ci-dessous : 


    http://www.
    rts.ch/info/monde/6967351-vladimir-poutine-l-europe-devrait-se-montrer-plus-independante-des-usa.html 

    http://fr.novopress.info/

  • Hervé Juvin et le Mur de l’Ouest. Un point de situation par Pierre LE VIGAN

    Le mur de Berlin protégeait l’Est des séductions et des conquêtes de l’imaginaire capitaliste. Le mur de l’Ouest est celui qui permet l’extension maximum du capitalisme. Comment ? En confinant la Russie dans l’espace le plus petit possible. En empêchant tout rapprochement entre la Russie et les autres pays d’Eurasie. Et plus encore tout rapprochement entre la Russie et l’Europe.

     

    Nous, la France, sommes du côté américain de ce mur de l’Ouest, et c’est pourquoi notre pays n’est pas libre, et c’est pourquoi l’Europe est asservie. « La résistance est à l’ordre du jour. […] l’occupation mentale, technique, économique que nous subissons n’est pas de moindre conséquence politique que celle que nous avons subie [pendant la Seconde Guerre mondiale]; car elle aussi nous prive du pouvoir que la République nous a donné, que les institutions du Conseil National de la Résistance avaient assuré, que le projet d’union de l’Europe avait fait espérer. Et ce rejet du pouvoir perdu, du pouvoir à reprendre, est au cœur de la conscience malheureuse des Français – de ceux du moins pour qui la France est autre chose qu’un hôtel. »

     

    Hervé Juvin en appelle donc à la résistance. Il faut faire tomber ce mur de l’Ouest. Le premier mouvement de cette résistance c’est revenir à l’intelligence du monde. C’est se rappeler ce que l’esprit du temps veut nous faire oublier : que le monde est irrigué de rapports de force, de jeux de puissance. Derrière l’humanitaire, derrière les indignations pseudo morales, il y a la violence des déplacements de populations, et celle des changements de peuple. Décrypter cette réalité des rapports de force, cette réalité d’une guerre qui ne dit pas son nom, c’est ce qu’apporte Hervé Juvin. Au cœur de cette guerre, il fait un « point de situation ».

     

    Pour comprendre le moment présent, l’auteur reprend un certain nombre de slogans de la pensée occidentaliste dominante. « La diversité est une richesse », « Le marché a toujours raison », « Le droit est universel », … Une douzaine de thèmes sont ainsi analysés et démontés. Leur fausseté est montrée, leur imposture démontrée. Les intérêts que couvrent ces mots d’ordre sont mis à jour.

     

    Prenons l’analyse du slogan « Ç’en est fini de l’hyperpuissance américaine ». Juvin montre que malgré des cafouillages évidents, les U.S.A. ont réussi dans leurs objectifs essentiels : éliminer les régimes qui voulaient mettre en cause le dollar comme unique monnaie d’échange international, éliminer ou marginaliser les amis de la Russie, créer un nouveau Moyen-Orient plus instrumentalisable que celui, antérieur, des États-nations, contrôler la nourriture du monde en mettant semences et espèces sous brevets, faire d’internet une colonie médiatique américaine, de l’espace une province des États-Unis. Il n’y a échec des États-Unis que si on croit que l’objectif des Américains était vraiment la paix, la démocratie et le développement.

     

    Mais Juvin ne cache pas les points de fragilité de l’impérialisme américain, ceux qui peuvent annoncer un possible point de retournement : les faiblesses internes des États-Unis, en matière d’infrastructure, d’innovation, d’éducation, et les initiatives des autres pays, l’Inde et son développement économique endogène et (en partie) soucieux de son identité, la création d’une banque de développement des B.R.I.C.S., une voie autre que la Banque mondiale et le F.M.I., l’émergence, aussi, de la notion de droits collectifs opposables aux stricts droits de l’individu.

     

    Voilà bien des contre-pouvoirs, et de nouvelles forces qui peuvent renverser les tendances. La même mise au jour des lignes de force est faite pour chacun des thèmes du livre. Pour comprendre la réalité de notre servitude, et de la complicité de nos élites, mais aussi les voies de la libération de nos peuples. L’élucidation des enjeux par Juvin est toujours à la fois ferme quant à ce qui « menace notre être » comme disait Mao (On voit que Juvin ne craint pas les références iconoclastes et c’est le charme de la liberté de l’esprit, qui fut si française), et attentive à ce qui évolue dans les rapports de force, notamment intellectuels, car les idées sont aussi des forces. Pour Hervé Juvin, c’est essentiel.

     

    Pierre Le Vigan

     

    • Hervé Juvin, Le mur de l’Ouest n’est pas tombé, Éditions Pierre-Guillaume de Roux, Paris, 280 p., 23 €.

     

    • D’abord mis en ligne sur Metamag, le 9 juin 2015.

    http://www.europemaxima.com/

  • Duplicité saoudienne ? La preuve par WikiLeaks

    Si Julian Assange et son WikiLeaks n’existaient pas, certains États auraient donné un bras pour qu’on ne l’inventât point. Les Américains, bien sûr ; mais surtout les Saoudiens, voire même, aujourd’hui, les Français.

    Ces nouvelles révélations ? Rien de plus, fondamentalement, que ce que nos lecteurs lisent ici depuis des années sous la plume de votre serviteur ; mais désormais « officialisées » par WikiLeaks et dûment relayées par l’un des quotidiens américains de référence, The New York Times et Atlantico.fr, site français dont les contributeurs ne sont pas tout à fait connus pour mouiller la chemise dans le combat contre l’atlantisme et la défense de la cause palestinienne…

    Bref, toute la duplicité saoudienne y est enfin mise sous les projecteurs. Leur diplomatie du chéquier consistant à promouvoir un islamisme wahhabite dégénéré contre l’islam traditionnel – voir, à ce sujet, l’excellente analyse de Stéphane A. Brunel publiée hier. Diplomatie parallèle les poussant à déstabiliser, non seulement le monde oriental, mais aussi nos nations européennes, nos banlieues françaises et, au passage, les républiques caucasiennes musulmanes, aux marches de la Russie.

    Et Atlantico de relayer cette information des plus intéressantes : « Il s’agit d’un système d’influence que les autorités saoudiennes ont mis en place et financé par l’argent des pétrodollars. Riyad a notamment accordé des moyens financiers à des prédicateurs à l’étranger, construit des mosquées, des écoles, des centres et soutenu des campagnes pour contrer des responsables et des médias à l’étranger qui étaient susceptibles de s’opposer à l’agenda du Royaume. »

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  • La Serbie, entre les États-Unis, l’UE et la Russie – Colloque du 30/06/2015 à Bruxelles. Première partie

    Le mardi 30 juin 2015 se tenait, à Bruxelles, le premier colloque de l’Institut du Monde Multipolaire, sous la Présidence d’Aymeric Chauprade, co-organisé avec leSerbian Institute for Public Diplomacy et en partenariat avec la revue Conflits et Realpolitik.tv. Le thème de cette première réunion était « La Serbie, entre les États-Unis, l’Union Européenne et la Russie ».
    Première partie : introduction et intervention d’Aymeric Chauprade « La Serbie dans le monde multipolaire et son rôle dans les équilibres européens ».

    http://fr.novopress.info/

  • Alfred Thayer Mahan, théoricien de la thalassocratie américaine

    Amiral, historien et professeur à l’US Naval Academy, Alfred Thayer Mahan est né le 27 septembre 1840 à West Point, où son père enseignait à l’Académie militaire. Il fréquente l’US Naval Academy d’Annapolis, sert l’Union pendant la Guerre de Sécession et entame une carrière de professeur d’histoire et de stratégie navales. De 1886 à 1889, il préside le Naval War College. De 1893 à 1895, il commande le croiseur Chicago dans les eaux européennes. Il sert à l'état-major de la marine pendant la guerre hispano-américaine de 1898. En 1902, il est nommé Président de l’American Historical Association. Il meurt à Quogue, dans l’État de New York, le 1erdécembre 1914. L'œuvre de Mahan démontre l'importance stratégique vitale des mers et des océans. Leur domination permet d’accéder à tous les pays de la planète, parce que la mer est res nullius, espace libre ouvert à tous, donc surtout à la flotte la plus puissante et la plus nombreuse. Le Sea Power, tel que le définit Mahan, n'est pas exclusivement le résultat d'une politique et d'une stratégie militaires mais aussi du commerce international qui s'insinue dans tous les pays du monde. Guerre et commerce constituent, aux yeux de Mahan, deux moyens d'obtenir ce que l'on désire : soit la puissance et toutes sortes d'autres avantages. Ses travaux ont eu un impact de premier ordre sur la politique navale de l'empereur allemand Guillaume II, qui affirmait « dévorer ses ouvrages ».

    ◘ The Influence of Sea Power upon History 1660-1783

    (L'influence de la puissance maritime sur l'histoire 1660-1783), 1890

    Examen général de l'histoire européenne et américaine, dans la perspective de la puissance maritime et de ses influences sur le cours de l'histoire. Pour Mahan, les historiens n'ont jamais approfondi cette perspective maritime car ils n'ont pas les connaissances navales pratiques nécessaires pour l'étayer assez solidement. La maîtrise de la mer décide du sort de la guerre : telle est la thèse principale de l'ouvrage. Les Romains contrôlaient la mer : ils ont battu Hannibal. L'Angleterre contrôlait la mer : elle a vaincu Napoléon. L'examen de Mahan porte sur la période qui va de 1660 à 1783, ère de la marine à voile. Outre son analyse historique extrêmement fouillée, Mahan nous énumère les éléments à garder à l'esprit quand on analyse le rapport entre la puissance politique et la puissance maritime. Ces éléments sont les suivants :

    • 1) la mer est à la fois res nullius et territoire commun à toute l'humanité ;
    • 2) le transport par mer est plus rapide et moins onéreux que le transport par terre ;
    • 3) les marines protègent le commerce; 4) le commerce dépend de ports maritimes sûrs ;
    • 5) les colonies sont des postes avancés qui doivent être protégés par la flotte ;
    • 6) la puissance maritime implique une production suffisante pour financer des chantiers navals et pour organiser des colonies ;
    • 7) les conditions générales qui déterminent la puissance maritime sont la position géographique du territoire métropolitain, la géographie physique de ce territoire, l'étendue du territoire, le nombre de la population, le caractère national, le caractère du gouvernement et la politique qu'il suit (politiques qui, dans l'histoire, ont été fort différentes en Angleterre, en Hollande et en France).


    Après avoir passé en revue l'histoire maritimes des pays européens, Mahan constate la faiblesse des États-Unis sur mer. Une faiblesse qui est due à la priorité que les gouvernements américains successifs ont accordé au développement intérieur du pays. Les États-Unis, faibles sur les océans, risquent de subir un blocus. C'est la raison pour laquelle il faut développer une flotte. Telle a été l'ambition de Mahan quand il militait dans les cercles navals américains.

    ◘ The Influence of Sea Power upon the French Revolution and Empire, 1793-1812

    (L'influence de la puissance maritime sur la Révolution française et l'Empire français, 1793-1812), 2 vol., 1892

    Ce livre d'histoire maritime est la succession du précédent. Il montre comment l'Angleterre, en armant sa marine, a fini par triompher de la France. En 1792, l’Angleterre n'est pas du tout prête à faire la guerre ni sur terre ni sur mer. En France, les révolutionnaires souhaitent s'allier à l’Angleterre qu'ils jugent démocratique et éclairée. Mais, explique Mahan, cet engouement des révolutionnaires français ne trouvait pas d'écho auprès des Anglais, car la conception que se faisaient ces derniers de la liberté était radicalement différente. Pour Mahan, conservateur de tradition anglo-saxonne, l’Angleterre respecte ses traditions et pratique la politique avec calme. Les révolutionnaires français, eux, détruisent toutes les traditions et se livrent à tous les excès. La rupture, explique le stratège Mahan, survient quand la République annexe les Pays-Bas autrichiens, s’emparent d’Anvers et réouvrent l’Escaut. La France révolutionnaire a touché aux intérêts de l'Angleterre aux Pays-Bas.

    Le blocus continental, décrété plus tard par Napoléon, ne ruine pas le commerce anglais. Car en 1795, la France avait abandonné toute tentative de contrôler les océans. Dans son ouvrage, Mahan analyse minutieusement la politique de Pitt, premier instigateur génial des pratiques et stratégies de la thalassocratie britannique.

    ► Robert Steuckers, Vouloir n°137/141, 1997.

    http://www.archiveseroe.eu/mahan-a117737864

  • Un éditorialiste turc ose un tweet anti-Erdogan… et est licencié

    Il ne fait pas bon vivre en Turquie pour qui attaque verbalement le président sioniste Recep Tayyip Erdoğan. Pourtant le tweet du journaliste est plein de bon sens.

    Le quotidien turc Milliyet a licencié son éditorialiste vedette pour un tweet dans lequel le journaliste mettait en cause la responsabilité du président Recep Tayyip Erdogan dans l’attentat suicide meurtrier de Suruç, attribué au groupe Etat islamique (EI). « Nous avons arrêté notre collaboration avec M. Kadri Gürsel à compter du 22 juillet 2015 à cause de ses positions qui affectent notre environnement de travail », a annoncé la direction de Milliyet dans une courte déclaration citée jeudi par la presse turque.

    Mercredi, le journaliste a dénoncé sur son compte Twitter l’hypocrisie des responsables de la planète qui ont adressé leurs condoléances à M. Erdogan dans la foulée de l’attaque qui a fait 32 morts et une centaine de blessés lundi à Suruç, près de la Syrie.

    « Il est honteux que des responsables étrangers appellent la personne qui est la principale responsable du terrorisme de l’Etat islamique en Turquie pour lui présenter des condoléances après l’attentat de Suruç« , a-t-il écrit sans citer le chef de l’Etat.

     

    L’opposition turque et de nombreuses capitales étrangères reprochent au gouvernement islamo-conservateur, au pouvoir à Ankara depuis 2002, d’avoir fermé les yeux voire encouragé les activités des groupes djihadistes tels que l’EI.

    Ankara a toujours rejeté ces accusations.

    Le quotidien Milliyet est la propriété de l’homme d’affaires Erdogan Demirören, considéré comme un proche du parti islamo-conservateur au pouvoir.

    Source

    http://www.contre-info.com/un-editorialiste-turc-ose-un-tweet-anti-erdogan-et-est-licencie#more-38862

  • L’Occident est en train de «payer le fait d’avoir soutenu le terrorisme»

    Le président syrien Bachar al-Assad a déclaré lors d’un entretien à la télévision qu’il ne pouvait y avoir de solution politique sur la guerre civile dans son pays tant que «le terrorisme» n’est pas éradiqué.

    Michel Janva

  • Cameron sur le terrorisme islamique : clair et ferme !

    Et Cameron donna l’explication la plus claire du terrorisme islamique et de l’extrémisme jamais osée par un leader politique… mais pourquoi tant de réticences en France à dire la même chose ?

    À travers un discours ferme, David Cameron s’est exprimé lundi 20 juillet sur la lutte contre le radicalisme islamique et le terrorisme. Le premier ministre britannique s’est employé à attaquer certaines explications populaires qui considèrent que le terrorisme est le produit de la pauvreté, du manque d’éducation, voire d’une maladie mentale. Son discours balaye ces arguments en objectant que bien des terroristes avaient grandi dans des familles prospères et suivi un enseignement dans des universités occidentales.

    Alors que la société britannique repose sur un système communautariste, David Cameron n’a pas hésité à pointer du doigt les dangers de la ségrégation qui favorise la diffusion d’une idéologie extrémiste et le processus de radicalisation : Nous devons nous pencher sur le problème de la ségrégation, car lorsque les gens grandissent et sont scolarisés entre eux, sans contact avec des personnes de milieux différents, cela conduit à la division a-t-il précisé, tout en notant « de nombreuses voix musulmanes fortes, positives ».
    Certaines chaînes étrangères sont également responsables de ce fondamentalisme religieux et de la violence qui en découle, à travers la diffusion « de contenu extrémiste » et une large place accordée dans les programmes aux « prêcheurs de haine ».

    Le chef des conservateurs souhaite, d’ici la fin de l’année, responsabiliser les communautés syriennes, irakiennes et kurdes de Grande-Bretagne afin qu’elles se mobilisent de manière explicite contre la violence.
    Intraitable face à l’État islamique, David Cameron a promis d’aider les parents craignant que leurs enfants partent au combat rejoindre Daesh. 700  Britanniques combattraient aux côtés de l’organisation terroriste en Irak et en Syrie. Sur demande des parents, le passeport de leurs enfants pourra leur être retiré afin de les empêcher de quitter le territoire britannique.

    Ce discours de David Cameron tranche avec les propos de Barack Obama, qui, dans son discours de l’état de l’Union le 20 janvier dernier refusait de prononcer les mots islam radical ou islamisme, au grand regret de certains observateurs. François Hollande soutenait en janvier que les musulmans étaient les « premières victimes du fanatisme, du fondamentalisme, de l’intolérance ».

    Lire la suite sur Atlantico

    http://fr.novopress.info/190911/cameron-terrorisme-islamique-clair-ferme/#more-190911

  • L'argent saoudien pour exporter l'islamisme

    Lu ici :

    S"Selon quotidien américain The New York Times, qui trié et étudié des dizaines de milliers de documents diplomatiques saoudiens révélés par le site WikiLeaks, l'Arabie Saoudite investit "des milliards de pétrodollars dans des organisations islamiques à travers le monde, pratiquant une diplomatie du chéquier". [...]

    Riyad a notamment accordé des moyens financiers à des prédicateurs à l’étranger, construit des mosquées, des écoles, des centres et soutenu des campagnes pour contrer des responsables et des médias à l’étranger qui étaient susceptibles de s’opposer à l’agenda du Royaume".

    D'après Usama Hasan, chercheur en études islamiques à la fondation Quilliam à Londres, cité par new York Times, "il s’agit de milliers et de milliers d’organisations militantes et religieuses (...) directement ou indirectement financées par eux" à travers le monde.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html