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géopolitique - Page 645

  • Obama, ou le mensonge à face d’ange

    Par Christian B. Malaparte – Le 7 octobre 2015 – source The Voice of Idaho

    Poutine a ravi le rôle de leader mondial à son malheureux vis-à-vis américain.

    Si votre bulle a déjà éclaté [si vous n’êtes plus dupes], il vous sera pénible d’écouter jusqu’au bout [le discours d’Obama à l’ONU]. Et si d’une manière ou d’une autre vous y parvenez, vous développerez une conscience encore plus aiguë de sa rouerie. Et de votre propre dégoût.

    Plus de 4 700 mots qui épousent parfaitement la fiction dont les médias dominants gavent quotidiennement le public.

    De fait, les médias dominants nous ont trahis à d’innombrables reprises, et alors que ces mensonges ont été dévoilés, aucune rétraction ne s’en est suivie.

    Et pourtant cet homme persiste. La mine patibulaire, le regard figé, le ton pénétrant, comme celui de quelqu’un qui porte sur les épaules d’insondables responsabilités – on connaît déjà. Et il y a encore une quantité impressionnante de gens pour croire réellement ce qu’il raconte.

    Si les USA n’étaient pas malades du corporatisme [de la domination des grandes entreprises], ce type ne se tiendrait pas sur le podium, à nous mentir à tous. Les symptômes avancés de la maladie font leur apparition tandis que les grandes entreprises dominent pratiquement chaque aspect de la société, et que les gouvernements leur servent d’instruments pour consolider encore davantage leur pouvoir. Un État dévoué à l’Entreprise possède un Gouvernement à l’avenant, qui édicte des Lois d’Entreprise, promeut une Économie d’Entreprise et propose ensuite des Emplois d’Entreprise (c’est-à-dire des McJobs [emplois sous qualifiés, mal rémunérés, précarisés]), une Éducation d’Entreprise et des soins d’Entreprise pour des Citoyens d’Entreprise.

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  • Empêcher que la France soit définitivement une colonie américaine

    Petite leçon de géopolitique par Hervé Juvin, dans le cadre des conférences du cercle Aristote. Remarquable de synthèse et de mise en perspective. Où l'on retrouve l'idée que cette forme de colonisation est tout autant mortelle que invasion migratoire, dont elle est complémentaire.


    Hervé Juvin : Le mur de l'Ouest n'est pas tombé par webtele-libre

    Paula Corbulon

  • Les nouvelles capacités de l’armée russe alarment les USA

    La réforme militaire a doté la Russie de nouvelles capacités supérieures à celles de l'UE, ce qui inquiète les militaires américains.

    La Russie mène des frappes aériennes en Syrie, envoie des bombardiers dans le ciel, effectue sur des intervalles de quelques semaines des vérifications surprises de la disponibilité opérationnelle de ses forces armées, ce qui incite les Etats-Unis à "sonner l'alarme", rapporte l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.

    "La Russie a radicalement changé l'état de son armée. Bien que la priorité a été donnée à la modernisation des forces nucléaires, Moscou a un air vigoureux même avec des armes conventionnelles", indique le journal.

    Le chef de l'armée américaine en Europe Ben Hodges estime que la "préoccupation principale" des Etats-Unis gravite autour des systèmes russes permettant de bloquer l'accès d'un ennemi technologiquement supérieur à des installations d'importance stratégique, notamment s'il s'agit de systèmes de défense aérienne et de systèmes de défense antimissile.

    Selon M.Hodges, en cas de conflit, la Russie pourrait créer des zones qui seraient inaccessibles aux forces de l'Otan. Ainsi, le complexe russe "Bastion" est capable de faire couler les navires de l'Alliance peu après leur passage du Bosphore.

    Les craintes des militaires étrangers sont également nourries par les conclusions des experts russes. Ces dernières années, la Russie a considérablement modernisé ses forces armées, indique Vassili Kachine, expert du Centre d'analyse des stratégies et des technologies. En outre, il est encore prévu de moderniser à 70% les armes russes des forces terrestres, vers l'an 2020.

    Selon l'expert, l'armée russe est devenue probablement "plus forte que toutes les armées de l'UE rassemblées". Bien qu'il soit difficile de rivaliser avec les Etats-Unis, la Russie accorde une attention particulière aux forces de dissuasion nucléaire, dont la modernisation est en pleine expansion, précise Vassili Kachine.

    A la mi-octobre, le centre analytique "Conseil européen des relations étrangères" a présenté les résultats de l'étude de la réforme militaire réalisée en Russie, et en est venu à la conclusion que sous la direction de Vladimir Poutine, le pays a organisé la plus rapide modernisation de ses forces armées depuis les années 1930.

    source : Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuypFypEugIRXugra.shtml

  • Bachar accuse la France de soutenir le terrorisme

    Le président syrien Bachar al-Assad a reçu trois députés français, Jean-Frédéric Poisson, Véronique Besse et Xavier Breton, hier pendant un peu plus d'une heure. A l'issue, il a accusé les pays occidentaux

    « dont la France de continuer de soutenir le terrorisme en donnant une couverture politique aux groupes terroristes en Syrie et dans la région ».

    Bachar al-Assad a jugé que

    « le terrorisme est la raison principale de la souffrance du peuple syrien, (...) ainsi que l'embargo imposé à la Syrie qui a influé d'une manière négative sur la vie des citoyens ».

    Jean-Frédéric Poisson a déclaré :

    « Le règlement de la situation politique syrienne passe nécessairement par un dialogue avec le président syrien qui est en place et qui est élu par le peuple syrien ». « Il n'appartient pas aux pays étrangers de décider qui doit diriger la Syrie, il appartient aux Syriens de décider ».

    Laurent Fabius devait s'entretenir mercredi avec son homologue russe Sergueï Lavrov sur la crise syrienne avant des pourparlers à Vienne vendredi. Pour la première fois l'Iran participera à ces pourparlers internationaux. 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Syrie : accusée de bombarder des civils, la Russie exige des preuves

    L'armée russe a convoqué mardi les attachés militaires occidentaux pour leur demander d'apporter des "preuves officielles ou de démentir" les informations diffusées par les médias occidentaux faisant état de bombardements de civils par l'aviation russe en Syrie.

    Au moment où le secrétaire a la défense américaine a annoncé que son pays a l’intention d’intensifier ses raids aériens contre Daesh et de mener d'autres "actions directes au sol" en Irak

    Des preuves ou des démentis

    "Nous avons invité aujourd'hui les attachés militaires américain, britannique, français, allemand, italien, saoudien, turc et celui de l'Otan pour leur demander de fournir des preuves officielles appuyant ces déclarations ou de les démentir", a déclaré aux journalistes le vice-ministre russe de la Défense, Anatoli Antonov.

    "On nous accuse non seulement de viser l'opposition +modérée+, mais aussi des sites civils comme des hôpitaux, des mosquées et des écoles. Selon les médias occidentaux, il y aurait des victimes civiles", a déclaré M. Antonov dans une vidéo diffusée sur le compte Facebook du ministère russe de la Défense.

    "Malheureusement, certains responsables et hommes politiques d'un nombre de pays étrangers font des déclarations similaires", a-t-il déploré, en citant notamment les ministres de la Défense américain, britannique et français.

    Depuis le début de son intervention en Syrie le 30 septembre, Washington et ses alliés mènent campagne contre la Russie, qui ne cache pas ses affinités avec le pouvoir syrien, et l’accablent d’accusations infondées. 

    Moscou quant à elle dit viser la milice wahhabite takfiriste Daesh ainsi que son frère ennemi, le front al-Nosra, branche d’Al-Qaïda, et d'autres groupes terroristes, à la demande des autorités syriennes.

    "Dans le cas où les explications ne sont pas fournies et les accusations ne sont pas réfutées, nous qualifierons ces attaques antirusses d'une partie de la guerre médiatique à l'encontre de la Russie", a conclu M.Antonov.

    La semaine dernière, l’OSDH, ONG basée à Londres, a affirmé qu'au moins 13 personnes avaient été tuées par une frappe russe ayant touché un hôpital de campagne dans la province d'Idleb (nord-ouest), ce que les autorités russes ont démenti.

    Cette ONG accréditée par les puissances occidentales n’évoque que très rarement les pertes humaines et matérielles causées par les frappes aériennes de la coalition internationale, menée par les Etats-Unis

    50 milliards USD de pertes dans les secteurs du pétrole et du gaz

    Or, selon le ministre syrien du Pétrole, les 50 milliards de dollars de pertes essuyées dans les secteurs du pétrole, du gaz et des mines en Syrie depuis le début du conflit en 2011, sont causées entre autre par les frappes américaines .

    Les attaques des groupes "terroristes" ainsi que les frappes aériennes menées par les Etats-Unis contre les jihadistes ont notamment gravement endommagé les infrastructures, a affirmé Souleimane Abbas cité mardi par le quotidien Al-Watan.

    Selon l’AFP, cette estimation représente plus du double de celle annoncée par le gouvernement en juin 2014, lorsque les autorités syriennes avaient indiqué que les industries du pétrole et du gaz avaient perdu 21,4 milliards de dollars.

    Avant le conflit, la Syrie produisait plus de 380.000 barils par jour.

    De janvier à septembre 2015, la Syrie a produit en moyenne 9.688 barils de pétrole par jour et 14,8 millions de m3 de gaz naturel par jour, selon M. Abbas.

    Le ministère du Pétrole syrien avait indiqué qu'en septembre 2014, l'EI produisait 80.000 bpj de pétrole. Et les autorités kurdes disent produire environ 15.000 barils par jour.

    USA: des raids et des actions directes?

    Autres position russe remarquable: le porte-parole du Kremlin a tenu à ne pas prendre au pied de la lettre les déclarations de Washington évoquant la possibilité pour l’armée américaine d’intervenir au sol en Irak et en Syrie.

    «Pour le moment, il faut juste regarder les détails et comprendre ce que le Pentagone veut vraiment dire», a déclaré Dmitri Peskov, selon l'agence d'information Tass, lors d’une allocution face aux journalistes.

    Il a averti que ce qui a été déclaré dans les médias américains n’est pas l’annonce d’une opération prochaine, mais bien que les Etats-Unis considèrent en ce moment la possibilité de lancer des opérations au sol contre Daesh.

    Un peu plus tôt dans la journée, le secrétaire d’Etat américain à la Défense Ashton Carter avait annoncé face au Congrès la volonté des Etats-Unis de soutenir leurs partenaires dans leur combat contre l’Etat Islamique, y compris au sol.

    "Nous prévoyons d'intensifier notre campagne aérienne, y compris avec des appareils supplémentaires de la coalition et des Etats-Unis, pour cibler l'EI avec des frappes plus nombreuses et plus fortes", a déclaré Carter, devant la commission des forcées armées du Sénat.

    "Cela comprendra davantage de frappes contre des cibles de grande valeur de l'EI à mesure que notre renseignement s'améliore", a-t-il précisé.

    "Nous ne nous interdirons pas de soutenir des partenaires capables de mener à l'occasion des attaques contre l'EI, ou de mener ces missions nous-mêmes, que ce soit par des frappes aériennes ou des actions directes au sol", a ajouté le secrétaire à la Défense.

    M. Carter n'a pas précisé si ces actions seraient menées par des forces conventionnelles ou par des forces spéciales, mais il a répété qu'il ne soutenait pas l'idée de zones d'exclusion aérienne en Syrie.

    Vendredi, M. Carter avait laissé entendre que des militaires américains pourraient de nouveau participer en Irak à des opérations terrestres contre l'EI, comme celle menée jeudi par des forces spéciales pour libérer des prisonniers du groupe jihadiste. Cette opération a coûté la vie à un soldat américain, le premier à mourir en Irak depuis 2011.

    M. Carter a précisé que Washington se concentrerait désormais sur "trois R": Raqa, Ramadi et raids.

    Ramadi est la capitale de la province d'Anbar, dans l'ouest de l'Irak, que les forces irakiennes tentent de reprendre à Daesh, avec l'aide des forces volontaires , le soutien des frappes aériennes de la coalition.

    Le ministre américain de la Défense a fait cette annonce alors que la coalition militaire semble mener moins de frappes qu'auparavant en Syrie contre l'EI, ce que les responsables du Pentagone attribuent au manque de cibles et non à la campagne aérienne lancée récemment par la Russie en Syrie.

    source : Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuypEuAuFekXIZiUL.shtml

     

  • Racines de la géopolitique, géopolitique et fascisme, retour de la géopolitique

    Analyse : Claude Raffestin, Dario Lopreno, Yvan Pasteur, Géopolitique et histoire, Payot, 1995.

    Au cours des années 70, le déclin intellectuel du marxisme et les affrontements internes du monde communiste se sont conjugués pour rendre nécessaire le recours à la géopolitique. À l'évidence, la seule prise en compte des facteurs socio-économiques et idéologiques ne suffisaient à comprendre et interpréter litiges nationalitaires et territoriaux. Les problématiques espace et puissance ne pouvaient plus être ignorées d'où le recours à une géographie comprise comme “science des princes et chefs militaires” (Strabon). Professeur de géographie humaine à l'université de Genève, Claude Raffestin ne l'entend pas ainsi. Avec l'aide de 2 chercheurs en sciences sociales, il se fait fort de prouver que la géopolitique n'est pas une science ni même un savoir scientifique (1). « Production sociale marquée du sceau de l'historicité », la géopolitique ne serait qu'une superstructure idéologique légitimant le nationalisme et l'impérialisme de l'Allemagne du XXe siècle commençant. Pour en arriver à cette affirmation abrupte, C. Raffestin procède à une démonstration en 3 temps.

    Dans une première partie (“Racines de la géopolitique”), il décrit et explique le rôle d'intermédiaire joué par Friedrich Ratzel (1844-1904) entre une géographie allemande marquée par les philosophies de Herder et Hegel — la géographie est l'élément de base de l'histoire des peuples, des nations, de États — et l'œuvre de Rudolf Kjellen (1864-1922), professeur et parlementaire suédois, créateur du néologisme de “géopolitique” en 1916. Héritier de Humboldt et Ritter, F. Ratzel est à l'origine d'une géographie humaine fortement structurée par une vision darwinienne du monde (vision organiciste de l'État, individu géographique ; thème de la lutte de l'espèce-État pour l'espace). S'il n'est pas indifférent aux problèmes de son temps, l'ensemble de son travail est tourné vers la connaissance de la Terre et des connexions entre les sociétés humaines et leur milieu de vie. Cette géographie, que l'on peut qualifier d'académique, n'est donc pas de la géopolitique. C'est avec R. Kjellen que se développe une géographie active, applicable aux rapports de puissance du moment (cf. L'État comme forme de vie, publié en 1916 et traduit l'année suivante en Allemagne) alors même qu'en Grande-Bretagne Halford John Mackinder (1861-1947), en développant et affinant ses thèses exposée dans sa célèbre conférence de 1904, s'inscrit dans la postérité de l'Américain Alfred T. Mahan (1840-1914). La géopolitique naît donc avec la Première Guerre mondiale.

    La seconde partie, “Géopolitique et fascisme”, est construite autour de la personne et l'œuvre de Karl Haushofer (1869-1946). C'est à ce général bavarois qu'il revient de continuer la lignée Ratzel-Kjellen en faisant de la géopolitique une science appliquée et opérationnelle. Après avoir tenté de démonter le travail de réhabilitation de K. Haushofer, Raffestin montre le peu d'impact de ses efforts intellectuels sur le cours des choses (2). La “saisie du monde” qu'il assigne comme but à la géopolitique laisse place à la propagande. D'habiles constructions graphiques “mettent en carte” les ambitions expansionnistes du IIIe Reich et assurent l'endoctrinement des masses. La Zeitschrift für Geopolitik n'en inspire pas moins les géopolitiques franquiste et mussolinienne caractérisées par le décalage entre leur discours, global et impérial, et la réalité des États espagnol et italien.

    La troisième partie, “Le retour de la géopolitique”, porte sur les recompositions de ce discours dans l'après-Deuxième Guerre mondiale. Une partie beaucoup trop courte pour emporter la conviction du lecteur. Le pragmatisme anglo-saxon, dont font preuve Nicholas J. Spykman (1893-1943) et de ses successeurs, — Robert Strausz-Hupé est le seul qui soit cité ! — ne trouve pas grâce aux yeux de Raffestin. Il n'y voit qu'une resucée de la vieille et infâme Geopolitik. Idem pour les publications de l'Institut international de géopolitique, dirigé par Marie-France Garaud, pour les travaux de la revueHérodote, emmenée par Y. Lacoste, ou encore ceux de sa consœur italienne Limes, dirigée par Michel Korinman et Lucio Caracciolo. À ce stade du livre, on ne prouve plus quoi que ce soit, on anathémise ! Raffestin peut conclure : la géopolitique est le “masque” du nationalisme, de l'impérialisme, du racisme. Il en arrive même à renverser ces rapports de déterminant à déterminé puisqu'en visualisant divers litiges territoriaux, « la démarche de la géopolitique serait très proche de celle d'une prophétie autoréalisatrice » (p. 307-308).

    Cet ouvrage a le mérite d'adresser de justes critiques à ce que l'on appellera le géopolitisme : regard olympien négligeant les échelles infra-continentales, affirmations péremptoires, proclamation de lois, volonté de constituer la géopolitique en un savoir global couronnant l'ensemble des connaissances humaines. Scientiste et déterministe, cette géopolitique est datée. Elle a déjà fait place à une géopolitique définie non plus comme science mais comme savoir scientifique (cf. note n°1), prenant en compte les multiples dimensions d'une situation donnée et les différents niveaux d'analyse spatiale attentive aux “géopolitiques d'en bas” (celles des acteurs infra-étatiques). Modeste, cette géopolitique post-moderne est celle d'une planète caractérisée par la densité des interactions (flux massifs et divers), par l'hétérogénéité des acteurs dusystème-Monde (le système interétatique est doublé et contourné par un système transnational : firmes, maffias diverses, églises, sectes groupes terroristes...), et l'ambivalence des rapports entre unités politiques (relations de conflit-coopération, disparition des ennemis et par voie de conséquence des amis désignés). Cette géopolitique est celle d'un système-Monde hyper-complexe, multirisques et chaotique (3). Mais ces renouvellements sont tout simplement ignorés par Raffestin. Parce que son objectif est le suivant : disqualifier à nouveau la géopolitique en pratiquant la reductio ad Hitlerum.

    ► Louis Sorel, Nouvelles de Synergies Européennes n°20, 1996.

    Notes :

    (1) Selon le géopolitologue Y. Lacoste, directeur de la revue Hérodote, la géopolitique n'est pas une science ayant vocation à établir des lois mais un savoir scientifique qui combine des outils de connaissance produits par diverses sciences (sciences de matière, sciences du vivant, sciences humaines) en fonction de préoccupations stratégiques. Sur ces questions épistémologiques, cf. « Les géographes, l'action et le politique », Hérodote n° 33-34, 2°/3° trimestre 1984 (numéro double) ainsi que le Dictionnaire de géopolitique publié sous la direction d'Y. Lacoste chez Flammarion en 1993.

    (2) Cf. la préface de Jean Klein à Karl Haushofer, De la géopolitique, Fayard, 1986. Lire également les pages consacrées par Michel Korinman à K. Haushofer in Quand l'Allemagne pensait le monde, Fayard, 1990.

    (3) Cf. Lucien Poirier, La crise des fondements, Economica/Institut de stratégie comparée, 1994. 

    http://www.archiveseroe.eu/recent/15