Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

géopolitique - Page 646

  • Pourquoi l’Afrique du Sud est-elle en proie à des émeutes xénophobes ?

    Article de Bernard Lugan publié dans le Huffington Post, le 27/04/2015

    Depuis les années 2000, en Afrique du Sud, les émeutes xénophobes constituent un phénomène récurrent[1], inscrit dans un contexte de crise économique, de chômage, d’insécurité, de crise sociale et de flux migratoires incontrôlés.

     

    Les actuelles émeutes débutèrent fin mars 2015 dans la région du Natal, encouragées par le roi des Zulu. Elles s’étendirent ensuite aux townships (zones urbaines réservées aux non-Blancs) de la région de Johannesburg, où les immigrés africains, Malawites, Mozambicains, Somaliens, Zimbabwéens, Soudanais ou encore Nigérians, furent pris pour cible, lynchés ou forcés à se réfugier dans les camps militaires, pendant que leurs maigres biens étaient pillés. Pour tenter de mettre un terme à ces violences, l’armée fut déployée dans les townships, comme dans les années 1980-1990, aux pires moments de la lutte contre le régime blanc.

    Au début du mois d’avril, ces violences "xénophobes" prirent une telle ampleur que le Malawi décida d’évacuer ses ressortissants, pendant que le Mozambique demandait fermement aux autorités sud-africaines d’assurer la protection de ses nationaux.

    Les Zulu, une des principales ethnies d’Afrique du Sud, apparaissent en pointe dans ces tragiques événements pour trois grandes raisons :

    1) C’est par le port de Durban que débarquent nombre de clandestins. Et, la région du Natal a une frontière commune avec le Mozambique, pays d’origine de nombreux immigrés et relais pour ceux venus d’autres régions d’Afrique.

    2) Nombreux dans les mines et les industries de la région de Johannesburg, les Zulu dénoncent la concurrence à l’embauche exercée par les immigrés.

    3) Dans la perspective des prochaines élections présidentielles auxquelles le président zulu, Jacob Zuma, ne pourra pas se représenter car la Constitution interdit de briguer un 3e mandat. Certains extrémistes zulu craignent des naturalisations massives qui feraient pencher le vote vers un non Zulu.

    La xénophobie n’est cependant pas l’apanage des Zulu puisque la région du Cap, où la population zulu est quasiment inexistante, est également touchée.

    L’émigration vers l’Afrique du Sud s’explique car le pays a longtemps fait figure d’eldorado. De plus, après 1994, année qui vit l’accession d’une majorité noire au pouvoir, l’idéologie de la nouvelle Afrique du Sud post-raciale fut l’ouverture et le multiculturalisme. Il est également important de rappeler qu’ayant très largement participé à la lutte contre le régime blanc, le Zimbabwe et le Mozambique estimaient qu’en retour, leurs propres ressortissants avaient, en quelque sorte, droit aux fruits de la libération.[...]

    La suite sur Le blog officiel de Bernard Lugan

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pourquoi-l-Afrique-du-Sud-est-elle

  • Vladimir Poutine en abominable homme des neiges

    Dernière nouvelle de Russie, dernière mauvaise histoire russe : Vladimir Poutine aurait commandité le meurtre de Boris Nemtsov, 1 % des voix aux élections. Mais qui en veut au Président russe - qui assurément n'est pas un saint, mais qui, en tout cas, n'est pas un imbécile ?

    La Russie est un pays merveilleux. Dirigé par un autocrate autiste (hypothèse subtile envisagée par le Pentagone en 2008 et rendue publique en février 2015) obsédé par un rêve impérial aussi vain qu'injuste, il offre l'horrible visage de l'ogre tapi au fond de la forêt ou de la sorcière touillant ses infâmes brouets. Il est par excellence la menace menaçante, la puissance corrompue, la force dévoyée. Et chaque jour apporte son lot de confirmations stupéfiantes et dignes de foi : quand Poutine ne s'acharne pas à envahir l'Ukraine, qu'Européens et Américains s'acharnaient à ignorer, il assassine ses opposants, détruit des avions en plein vol, noue des alliances commerciales avec Fu-Manchu (enfin, la Chine, mais qui n'est pas la même Chine que la Chine des accords américains, qui est une autre Chine, un double mystérieux, maléfique et parfaitement superposable) et déstabilise les pays baltes. Et même, horresco referens, distribue des décorations. Signe infaillible s'il n'en fallait qu'un, que le Fantomas russe a atteint les derniers stades de la folie sanguinaire et n'a plus que l'apparence d'un homme. C'est bien simple, sur l'échelle de la déchéance et de la surveillance, il n'y a que les candidats frontistes aux départementales qui sont plus bas et mieux surveillés.

    Or donc, Poutine, le 8 mars, a décoré de l'Ordre de l'honneur le président de la république autonome de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov (c’est une manie, il se fait décorer de la collection complète, depuis plus de dix ans). C'est donc bien la preuve que les Tchétchènes arrêtés pour le meurtre de Boris Nemtsov ne sont que hommes de paille. Voilà une preuve irréfutable et seuls des esprits peu avertis ou volontairement aveugles, tels un Mélenchon moyen, sont incapables de décrypter des signes aussi clairs. D’autres preuves suivront, mais vraiment, pourquoi s'en inquiéter ? Poutine n'est-il pas responsable de « la plus grande menace » qui pèse sur l'Europe en matière de sécurité (Philip Hammond, ministre anglais des Affaires étrangères), à cause de son action en Ukraine ? Alors que les Etats-Unis s'efforcent de maintenir la paix en envoyant des chars, des hommes et des armes, selon l'infaillible méthode qui leur a permis de garantir une paix durable en Lybie, en Irak, en Syrie, en Afghanistan et partout où la Pax Americana règne. Et qu'on ne vienne pas parler de terrorisme islamique : l'exemple merveilleux des attentats en France, en Belgique, au Danemark, etc., et du Kosovo (ravagé, ruiné, déserté) sont là pour nous prouver qu'il n'y a de vrai danger que la seule Russie, et que Poutine est son prophète. Russie d'autant plus dangereuse qu'elle réussit à paraître régulièrement innocente : alors qu’il était évident qu'elle avait abattu un avion au-dessus de l'Ukraine, John Kerry se dépêchant de proclamer qu'il en avait les preuves (souvenez-vous, c'était en juillet 2014, le vol MH-17), où en sommes-nous aujourd'hui ? Un rapport sera publié à l'été 2015 et les dernières hypothèses agitées font état d'un tir de missile par un pilote ukrainien. D'ailleurs, que dit-on depuis en décembre 2014 ? Rien. L'avion abattu s'est en plus abîmé dans l'oubli. Merveilles russes ! C'est encore plus fort qu'une ville magique au fond d'un lac, qui ne ressurgira plus jamais. La Russie est un mirage oriental, un djinn glacé qui dissout la vérité officielle et vraie des démocraties occidentales.

    Remontons le temps. Quelles victimes l'ogre russe avait-il médiatiquement dévorées naguère ? Les Pussy Riot, grotesque groupe punk. Arrêtées pour avoir « chanté » et « dansé » en février 2012 dans la cathédrale du Christ Saint-Sauveur (une prière punk, selon elles...), elles sont devenues l'emblème des droits de l'homme immolés sur l'autel de la terreur. Et aujourd'hui ? Aujourd'hui, elles tournent dans la série américaine House of Cards, car après avoir été jugées en public et devant les caméras de la chaîne américaine HBO (super totalitaire, le coup des caméras étrangères !), avoir été condamnées à deux ans de camps de travail après un procès rapide - plus rapide qu'en France, en tout cas -, avoir fait appel et avoir été libérée en octobre 2012 pour l'une d'entre elles, bénéficiant d'un sursis, après tout ça les Pussy Riot sont libres comme l'air et manifestent régulièrement contre Poutine. L'ogre Poutine n'a réussi à offrir à son Baal personnel que 22 mois à deux gourdes, ce qui n'est pas très fair-play pour tous ceux qui lui demandent d'être un méchant très fou. Sinon, Asia Bibi, condamnée à mort pour blasphème en novembre 2010, est en prison depuis 2009, au Pakistan.

    Est-ce à dire que Poutine et la Russie sont à jamais innocents de tout crime et qu'ils ont abdiqué toute volonté de puissance ? Non. La Russie est un état moderne à souhait, corrompu comme un vieil Etat européen, autorisant la GPA et acquis à l'idéologie libérale. Mais son impérialisme dénoncé n'est que sa volonté d'échapper à la vindicte américaine. Nous faut-il à tout prix voir Poutine et sa patrie avec les yeux des Etats-Unis, qui veulent transformer l'Europe en front militaire et ne fonctionnent qu'avec les vieilles théories géopolitiques (elles datent de 1904) du contrôle de l'Europe de l'Est permettant de contrôler « l’île monde » (que serait la Russie) et donc le monde ? Qui menace vraiment la paix dans le monde, et qui a véritablement intérêt à ce que l'Europe ne s'entende pas avec la Russie ? Le mirage russe est essentiellement dans les yeux de celui qui regarde Poutine et la Russie. Et les vraies histoires russes dorment encore dans l'archipel du goulag.

    Hubert Champrun monde & vie 18 mars 2015

  • Ils voulaient brûler vif un apostat !

    Le Maroc, comme tous les pays du Maghreb, connaît un mouvement de conversion de l’islam vers le christianisme...

    Le Maroc vient de démanteler in extremis une cellule dépendant de l’État islamique qui projetait de brûler vif un apostat. Heureusement, les autorités veillaient et leur sinistre dessein n’a pu être mené à bien.

    Le Maroc, comme tous les pays du Maghreb, connaît un mouvement de conversion de l’islam vers le christianisme, le plus souvent évangélique, très rarement catholique. Il ne s’agit pas d’un torrent mais d’un petit filet. La grande majorité des Marocains restera musulmane ! Mais le nombre de convertis en Afrique du Nord compense peu ou prou celui des chrétiens français qui font allégeance à Allah et son prophète. Et tout maigrelet qu’il soit, ce filet perturbe en profondeur le Maroc qui y voit une remise en cause de son identité.

    Le Conseil supérieur des Oulémas, association officielle, a émis une fatwa : ceux qui, après admonestation, persisteraient dans leur foi chrétienne sont condamnés à mort. Plus modéré, le gouvernement punit d’un an de prison les tentateurs – les chrétiens qui auraient évangélisé un Marocain – et ceux qui, nés musulmans, mangent ostensiblement en public pendant le ramadan.

    Lire la suite 

  • Bordure protectrice : « L’idée de base était : si vous repérez quelqu’un, tirez (…) Qu’il constitue ou non une menace immédiate n’était pas le sujet »

    Leur récit, cru et dérangeant, éclaire d’une lumière froide les coulisses de l’opération «Bordure protectrice». Plus de soixante militaires israéliens déployés l’été dernier dans la bande de Gaza, simples soldats ou officiers, ont raconté «leur» guerre à l’ONG Breaking the silence. Ces témoignages, livrés sous couvert de l’anonymat et publiés lundi matin, retracent les circonstances dans lesquelles un incessant déluge de feu a été projeté par Tsahal contre des quartiers résidentiels, apparemment pour se protéger d’un ennemi insaisissable. Plus de 2200 Palestiniens ainsi que 72 Israéliens ont été tués durant ces 51 jours de guerre. «Les règles d’engagement transmises aux soldats sont les plus permissives jamais portées à notre connaissance», affirment les responsables de Breaking the silence, qui dénoncent «une politique de tirs indiscriminés» et accusent l’armée d’avoir agi en violation de son propre Code d’éthique.

    A en croire la majorité des dizaines de conscrits et de réservistes interrogés par l’ONG, la principale consigne diffusée à la veille de l’incursion fut de ne jamais hésiter à ouvrir le feu pour réduire le risque auxquels ils allaient être exposés. La distinction entre civils et combattants, au cœur des règles de droit international en temps de guerre, aurait ainsi été partiellement abolie. «L’idée de base était: si vous repérez quelqu’un, tirez», raconte un sergent-chef de l’infanterie israélienne, qui fut déployé dans le nord de l’enclave. «Qu’il constitue ou non une menace immédiate n’était pas le sujet», ajoute-t-il, avant de préciser: «Si vous tuez quelqu’un à Gaza, ce n’est pas une catastrophe ». Un autre militaire, affecté à une unité de blindés engagée à Deir el-Balah, complète: « Les ordres étaient: Dès que vous voyez quelqu’un autour de vous, disons dans un rayon de zéro à deux-cents mètres, il est mort. On devait partir du principe que tout individu évoluant dans notre zone d’opération ne pouvait pas être un civil. »

    Lire la suite sur Le Figaro…

    http://www.contre-info.com/

  • Une Europe sans énergie

    Tandis que nos campagnes se hérissent d'éoliennes fort coûteuses, de rapport discutable, et pas tellement écologiques, nous dissipons peu à peu notre secteur Energie. Côté français, la quasi-totalité de notre nucléaire est désormais aux mains des Américains; côté européen, sous prétexte de nous défaire de la tutelle russe, nous allons revoir nos partenariats énergétiques, ce qui aura non seulement un coût économique, mais surtout une incidence politique encore difficile à évaluer.

    Au mois de décembre dernier, dans un silence qui confine à l'indifférence, une majorité des actionnaires d'Alstom a approuvé la cession à l'américain General Electric du pôle Energie d'un de nos fleurons industriels. Ce faisant, le groupe américain réalisait une superbe opération. En se défaisant, tout d'abord, d'un de ses concurrents les plus importants - avec Mitsubishi et l'Allemand Siemens (qui lorgne, lui, sur le pôle ferroviaire du Français). Et en augmentant, de ce fait, son influence dans le secteur énergétique. Alstom est en effet un des principaux leaders mondiaux dans les secteurs du transport de l'électricité, des centrales à charbon, des centrales hydrauliques, des turbines à vapeurs - ce qui ouvre aussi ses activités aux questions de défense nationale.

    Quant au nucléaire, Alstom couvre aujourd'hui 30 % du parc nucléaire mondial ; et assure, bien sûr, la maintenance des 58 centrales françaises.

    Le nucléaire français aux mains des Américains

    Dans ces domaines sensibles, les décisions seront donc désormais américaines. Imagine-t-on que ce sont les USA qui détiendront désormais, par la mainmise sur Alstom, 80 % de ce secteur ? Quoi qu'il arrive dans ce secteur, en France en out cas, c'est au fin fond du Connecticut, au siège de General Electric, que se prendra la décision. Même chose si l'un de nos sous-marins SNLE a besoin d'une nouvelle turbine...

    Paris se rassure en évoquant un droit de regard en la matière. Sans doute... tant que nous sommes en terme amical avec les Américains, qui possèdent désormais sur notre gouvernement, et sur leurs successeurs, un formidable moyen de pression, économique certes, mais surtout politique. A l'heure où les spécialistes estiment que l'énergie nucléaire risque de croître de 60 % - en Asie surtout - dans les vingt-cinq prochaines années, le calcul n'apparaît pas très bon... Et que se passera-t-il si, demain, Paris et Washington s'opposent ?

    Tout plutôt que la Russie

    Même question sur l'énergie à l'autre bout de la planète. Ainsi, derrière le conflit ukrainien, on ne saurait oublier le différend gazier avec la Russie, qui affecte les pays européens dans leur très large majorité.

    Bruxelles, qui réfléchit intensément à la mise en œuvre d'une Europe de l'énergie, veut se débarrasser de la tutelle russe en l'affaire, d'autant qu'elle considère que Moscou est loin de présenter toutes les garanties en matière de démocratie. Aussi envisage-t-elle de nouer de nouveaux partenariats dans le secteur de l'énergie avec des pays tels que l'Iran, l'Irak, l'Algérie, la Turquie, etc., qui, comme chacun le sait, sont des modèles de démocratie...

    Peu importe ! Jean-Claude Juncker a fait de ce dossier l'une des priorités de son mandat Le président de la Commission européenne voit grand: il estime à plus de 1000 milliards d'euros les investissements nécessaires sur cinq ans, et 2 000 milliards d'euros sur dix ans. Un coût qui - il l'affirme haut et fort - sera essentiellement supporté par le secteur privé.

    Notre dépendance énergétique s'accroît

    Et, sans même parier de la réflexion sur l'énergie « propre », il y a du pain sur la planche... En dehors des coûts, qui sont souvent plus importants en Europe qu'ailleurs, l'Union européenne, premier importateur d'énergie au monde, est aussi très dépendante de l'extérieur. Ainsi importe-t-elle 53 % de son énergie, pour quelque 400 milliards d'euros par an. La quasi-totalité de ses transports (94 %) fonctionnent grâce aux produits pétroliers, dont 90 % sont également importés. Quant au fameux gaz russe, objet du ressentiment bruxellois, il représente 27 % de la consommation de l'Union - sachant que la moitié de ces achats transitent par l'Ukraine.

    En définitive, en larguant Alstom, on ne fait qu'amplifier le problème…

     

    Hugues Dalric monde & vie  18 mars 2015

  • Kiev contre la Novorossiya: guerre sur le terrain et contre les opposants – Les USA à la manœuvre.

    Espionnage d’un ONG américaine

    Les autorités des républiques de Nouvelle Russie ont expulsé l’ ONG humanitaire Internationale américaine, Rescue Committee (IRC),  en raison de ses activités d’espionnage au profit du régime fantoche de Kiev. Cela alors que l’on sait que trois ministères-clefs du gouvernement prétendument ukrainien sont occupés par des personnes imposées par Washington, dont deux sont de nationalité américaine et que l’armée ukrainienne est encadrée par les forces américaines.. 

    Selon les insurgés, les membres de l’IRC opéraient dans des régions attenantes à la ligne de front où ils recueillaient des informations sur les forces armées de la république. 
    « Ils affirment que leur mission consistait à aider les femmes victimes de violences et éprouvant un stress post-traumatique. » (Source)
    C’est bien connu que les ONG humanitaires sont truffées d’espions. Cela n’a pas échappé aux autorités de la République de Donetsk;  du matériel d’écoute électronique a été découvert dans les bureaux de l’organisation qui n’opérait étrangement que sur la ligne de front. 
     

    De l’ONU à l’OTAN ?

    Alors que le pouvopir fantoche de Kiev tente d’obtenir une intervention de l’OTAN dans le Donbass, Washington aimerait bien faire intervenir directement les troupes de l’OTAN, mais l’Ukraine n’en fait pas partie et les autres membres de l’Alliance ne sont pas tous favorables. Pour pouvoir intervenir l’idéal serait donc un mandat de l’ONU, afin que l’intervention se fasse sous le couvert de casques bleus.

    Lire la suite 

  • Plus de 100 morts au djihad étaient partis de France


    A noter que les deux gamins que l’on voit dans cette vidéo sont morts

    Trouvé sur Le Figaro : Les tout derniers morts sont deux adolescents de 12 et 14 ans, partis il y a deux ans avec leur mère. 1.600 personnes environ sont impliquées dans les filières djihadistes françaises.

    Le djihad est un voyage sans retour. La barre des 100 morts parmi les islamistes partis de France pour mener le djihad en Syrie et en Irak a été franchie, selon un décompte des services antiterroristes français. Parmi les derniers décès sur les 104 désormais identifiés figure celui de deux adolescents de 12 et 14 ans qui étaient partis il y a deux ans avec leur mère, une femme radicalisée originaire de la région de Toulouse, a précisé la source sans plus de détails sur leur identité.

    Le taux de mortalité parmi les djihadistes français est particulièrement élevé, relève cette source, qui la met en rapport avec les plus de 800 personnes qui sont allées en Syrie et en Irak, dont quelque 450 y sont encore et environ 260 ont quitté la zone. En ajoutant ceux qui ont émis le souhait de se rendre sur place ou ceux qui sont en route, 1.600 personnes environ sont impliquées dans les filières cjihadistes.

    http://www.contre-info.com/

  • Les analystes français face au mur des réalités

    ♦ Le 27 janvier dernier, une table ronde s’est tenue lors du Colloque Risque Pays de la Coface. Ceux qui écouteront les intervenants qui ont apporté leur contribution pourront mesurer le fossé qui existe entre deux familles de pensée qui semblent de moins en moins se comprendre. La première est celle des chefs d’entreprise et des analystes non alignés, la seconde celle des journalistes et des analystes alignés.

    Bien que cette table ronde se soit tenue il y a presque quatre mois, en janvier 2015, il est intéressant de la revoir dans le contexte actuel d’avril 2015.

    « Il est facile de constater que rien ne s’est passé comme nos commentateurs et spécialistes occidentaux et français le prévoyaient en janvier ».

    Au cours des derniers mois, le mainstream médiatique nous a en effet expliqué et répété à de nombreuses reprises que Vladimir Poutine était de plus en plus nerveux, avait perdu la guerre économique, que les mesures de rétorsion russes étaient « comiques » ou encore que la Russie de Poutine se situait entre crise et débâcle économique.

    Le Figaro a affirmé, par la voix de son irremplaçable « spécialiste » de la Russie Pierre Avril, que le président russe n’avait aucune réponse à la crise pendant que l’Etat russe en était réduit à brûler « en vain » ses réserves de changes.

    Pour Benoit Rayski (1), Vladimir Poutine était contraint de montrer ses « tout petits muscles » et sa politique « basée sur le mensonge et la contradiction » traduisait le fait qu’il vivait dans un autre monde, tandis que pour Thomas Gomart (2), le président Poutine était simplement un leader en train de « vriller » (à 38′:45 dans le colloque) et en pleine fuite en avant.

    Nous sommes dans la deuxième quinzaine du mois d’avril 2015, et il est facile de constater que rien ne s’est passé comme nos commentateurs et spécialistes occidentaux et français le prévoyaient en janvier.

    Les experts omniprésents tant dans la sphère médiatique que dans divers instituts n’ont finalement rien produit de réaliste à propos de l’évolution de la situation en Russie, et ils n’ont pas beaucoup éclairé la lanterne des décideurs politiques français, c’est le moins qu’on puisse dire.

    Experts : les Russes imperturbables à la pression psychologique US

    Experts : les Russes imperturbables à la pression psychologique US

    Non, l’économie russe ne s’est pas effondrée et la plausible récession de cette année sera visiblement bien plus faible que prévu.

    Non, le pétrole ne s’est pas effondré à 20 dollars puisque le baril frôle les 65 dollars.

    Non, les réserves de change russes ne se sont pas effondrées et se montent à près de 380 milliards de dollars.

    Non, le rouble ne s’est pas effondré malgré la chute du baril, puisqu’il est revenu à son niveau de mi-octobre 2014. Le cours de la devise russe n’est d’ailleurs plus corrélé au cours du brut, puisque le rouble s’est envolé alors que le baril était lui à peu près stable.

    La totale incapacité de la majorité des analystes et journalistes français à percevoir et à comprendre les réalités russes ne s’explique d’aucune façon rationnelle. Souvent, ils nient les évidences, comme aveuglés par une folie idéologique et dogmatique.

    A leur grand dam sans doute, l’économie russe s’est montrée plus solide et stable que tous les pronostics ne pouvaient l’envisager, et il leur est maintenant difficile de dissimuler que le chômage en Russie est tombé à son plus bas historique.

    Quelques jours plus tard, la grande journée de questions-réponses du président russe en direct avec la population russe a

    "Ligne directe avec Vladimir Poutine"

    “Ligne directe avec Vladimir Poutine”

    constitué un énième camouflet pour nos « experts et commentateurs » (3).

    De toute évidence, Vladimir Poutine ne vit pas du tout dans un « autre monde » et n’est aucunement en train de « vriller ». Il ne semble vraiment pas à bout d’arguments, et ne devrait vraisemblablement pas quitter son poste.

    Au contraire, tout indique qu’il continuera à mener la politique qui est la sienne depuis mars 2000.

    Comme auparavant, l’objectif est de refaire de la Russie une puissance souveraine en se servant sans doute davantage, à l’avenir, des relais de croissances asiatiques.

    Au lieu de nous inquiéter pour la gouvernance russe, il conviendrait plutôt de nous demander pourquoi nos élites journalistiques et politiques, en France et en Occident, sabordent le navire commun sur lequel nous nous trouvons.

    Et l’on se prend à rêver de l’arrivée d’une génération de conseillers consciencieux et lucides, des conseillers dont l’Etat français manque cruellement en ce moment.

    Alexandre Latsa, 21/04/2015

    Notes de la rédaction :

    (1) Benoît Rayski est un journaliste et essayiste français.
    (2) Thomas Gomart est un historien français des relations internationales.
    (3) Le président russe Vladimir Poutine a tenu le 16 avril à midi sa 13e séance de questions-réponses avec la population. Voir : « Ligne directe avec Vladimir Poutine. »

    Source Sputniknews.com

    http://www.polemia.com/les-analystes-francais-face-au-mur-des-realites/#prettyPhoto

  • Nigeria: nouvelle libération de 234 femmes et enfants otages de Boko Haram

    L'Orient le jour annonce la libération de 234 femmes et enfants des griffes de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria. On ne sait pas encore si parmi les otages libérés se trouvent des jeunes filles enlevées à Chibok en avril 2014. Près de 500 otages avaient déjà été libérés récemment. Il semble qu'enfin la progression mortelle de Boko Haram soit enrayée.

    Marie Bethanie