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géopolitique - Page 655

  • Des militaires américains et israéliens arrêtés en Irak pour avoir aidé l’État islamique

    Les forces antiterroristes irakiennes ont arrêté quarte conseillers militaires étrangers, américains et israéliens, alors qu’ils étaient en train d’aider l’État islamique, selon l’Agence iranienne Tasnim News citant le député Mohammad Saleh Jokar.
     
    Selon le député, trois d’entre eux auraient la double nationalité américaine et israélienne alors que le quatrième est originaire du Golfe persique.

    Ces militaires étrangers ont été arrêtés dans le quartier général depuis lequel l’État islamique organise ses opérations militaires dans la province nord de l’Irak, Nineveh.

    Ces arrestations ont eu lieu pendant l’opération « The Sting of a Scorpion » (la piqûre du scorpion). Plusieurs combattants de l’Etat islamique sont morts durant l’assaut. Les détenus ont été transférés à Bagdad.

    Lire la suite sur sputniknews.com »

  • Frankfurter Allgemeine: l'Otan "parade" aux frontières de la Russie

    L'actuel transfert d’un contingent militaire américain de l'Otan à travers l'Europe de l'Est a des airs de démonstration de force, selon un journal allemand.
    Plus d'une centaine de blindés avec des soldats à bord vont parcourir environ 1.800 km à travers le territoire de six Etats pour montrer à la population des pays baltes, de la Pologne et de la République tchèque qu'elle est "bien protégée", écrit le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung  (FAZ).
    Cette marche "monumentale", selon le porte-parole du QG européen du Pentagone, est partie d'Estonie dimanche dernier et doit s'achever le 1er avril prochain en Bavière.
    Selon le quotidien allemand, il ne s'agit somme toute que d'un simple transfert de troupes, des militaires américains ayant participé à des manœuvres de l'Otan revenant sur les lieux de leur cantonnement. Cette fois, cependant, cela se fait ostensiblement. En règle générale, les blindés et les soldats sont transférés en chemin de fer ou par la voie maritime, mais à présent il s'agit bien d'une démonstration. Cette marche est protégée par la 12e brigade d'aviation. 
    L’Otan condamne régulièrement les exercices militaires russes en Russie, alors que l'Alliance effectue des manœuvres de grande ampleur dans les pays baltes et crée une "ligne des troupes" à travers l’Europe orientale. Dans le cadre de l’opération Résolution Atlantique (Atlantic Resolve), menée au cours des deux derniers mois en Estonie, Lettonie et Lituanie, 140 véhicules et 1.400 militaires de l’Otan se sont faufilées jusqu’à la ville estonienne de Narva, à 300 mètres de la frontière russe. 
    En août dernier, la porte-parole du département d’Etat américain, Jen Psaki, a déclaré que les exercices aériens russes étaient "une provocation et aggravaient les tensions". Or, les observateurs se demandent: "Est-ce que les exercices des Etats-Unis et de l’Otan près de la frontière russe, alors que l’Occident et la Russie sont en désaccord sur la crise ukrainienne, aggravent également les tensions?".

    http://fr.sputniknews.com/international/20150326/1015352688.html

  • L'esclavage fait partie de l'islam et du djihad

    Roger Botte, anthropologue et chercheur à l'institut des mondes africains, publieun article très intéressant dans l'Histoire. Il vaut la peine d'être lu en intégralité. En voici des extraits :

    "Dans toutes les sociétés ayant l'islam en partage, l'esclavage bénéficiait d'une entière légitimité en tant que pratique sociale réglée par la charia. Son abolition imposée de l'extérieur, entre le XIXe et le XXe siècle [lire par les puissances coloniales,ndlr](...) non prévue dans le Coran, a été réalisée au prix d'astuces juridiques partout contestées. L'abolition n'a jamais pu cependant faire disparaître la loi religieuse. Aussi de nombreux pays musulmans restent-ils d'autant plus imprégnés par l'idéologie esclavagiste que les règles de droit touchant l'institution continuent d'être enseignées à l'école, à l'université, dans les prêches du vendredi, ou simplement connues à la lecture du Coran.

    C'est la raison pour laquelle l'esclavage perdure encore dans certains pays (...)

    Historiquement, dans le monde islamique, l'esclavage était une institution intrinsèquement liée au djihad à travers l'asservissement des prisonniers de guerre. Or, l'enlèvement de femmes pour les réduire en esclavage -hier par le GIA algérien, aujourd'hui par Boko Haram, par l'État islamique (Daech) ou par le groupe Abu Sayyaf aux Philippines- montre que dans l'imaginaire des mouvements djihadistes sunnites le lien djihad/esclavage n'a rien perdu de son caractère prescriptif. Dès 2003, un idéologue religieux très influent, le Saoudien Saleh al-Fawzan, édictait une fatwa sans équivoque: "L'esclavage fait partie de l'islam. L'esclavage fait encore partie du djihad, et le djihad durera aussi longtemps que l'islam."

    Le djihad donc, et par conséquent le rétablissement de l'esclavage sexuel, Daech en a théorisé le retour (...)  début décembre 2014, un "Bureau des recherches et des avis juridiques" a publié en arabe une brochure qui constitue une sorte de digest des bonnes pratiques concernant l'esclavage des femmes. Ce manuel, intitulé "Questions et réponses sur la capture et les esclaves", énonce en vingt-sept items le licite et l'illicite en matière d'assujettissement (...) Est-il permis d'avoir des rapports sexuels avec elles? Oui, répond le manuel qui cite les versets coraniques (23: 1-6) déclarant non blâmables pour un homme les rapports sexuels avec ses épouses ou ses esclaves (...) Le grand nombre de fillettes enlevées a nécessité la régulation des pratiques pédophiles. Ainsi, la question n° 13: "Est-il permis d'avoir des rapports avec une esclave qui n'a pas atteint la puberté? Réponse: Il est permis d'avoir des rapports sexuels avec une esclave non encore pubère si elle est capable de rapports; toutefois si elle n'est pas apte aux rapports sexuels, on se contentera d'en jouir sans rapports."

    En France, la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance des traites et des esclavages comme crime contre l'humanité, dite loi Taubira, ne concerne que la "traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XV siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes" (article 1er). Christiane Taubira qui cherche à culpabiliser la France en permanence n'avait pas voulu étendre sa scandaleuse loi à la traite arabo-négrière pour des raisons hallucinantes :

    "Il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes"

    Et là, faut-il éviter de condamner l'esclavagisme des nouveaux djihadistes pour ne pas de contrarier les nombreux candidats au djihad dont regorgent nos banlieues ? Pourquoi ne l'entendons-nous pas, elle qui manie si bien la langue française ?

    Philippe Carhon  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • C’est officiel : nous sommes les valets des États-Unis d’Amérique

    Dans son édition anglophone, l’AFP a publié un article titré « La France remplace le Royaume-Uni comme allié militaire principal des États-Unis ».

    On peut lire : « La France a joué des coude pour devenir le partenaire clef européen de l’armée américaine à la place de la Grande-Bretagne. Les liens croissants entre les deux armées ont été mis en évidence ce mois-ci lorsque le plus haut gradé français, le général Pierre de Villiers, a accueilli son homologue américain, le général Martin Dempsey, à bord du porte-avions de la France, le Charles de Gaulle. Le fleuron français, qui est arrivé dans le Golfe en février pour participer à des frappes aériennes sous commandement américain sur le groupe État islamique, opère sous commandement américain – une première pour les forces navales françaises. »

    Comme le souligne le Réseau Voltaire : « Depuis la réintégration de la France dans le commandement militaire de l’Otan, la France a participé activement à la destruction de la Jamahiriya arabe libyenne et à la tentative de destruction de la République arabe syrienne. En outre, elle combat au sol les touaregs du Mali et a offert au Pentagone son porte-avion Charles-De-Gaulle pour intervenir en Irak. »

    Conclusion

     

    La République a mis son nez :

    – En Libye : c’est désormais la guerre civile.
    – En Syrie : c’est la guerre civile et il y en a probablement pour des années de guerre et des centaines de milliers de morts avant que de nouvelles frontières se dessinent,
    – Au Mali : la guerre n’est toujours pas terminée.

    Elle est pas belle la paix fraternelle républicaine ?

    http://www.contre-info.com/cest-officiel-nous-sommes-les-valets-des-etats-unis-damerique#more-37290

  • Le chef de la diplomatie irakienne reçu par Bachar Al-Assad en Syrie

    Ibrahim Al-Jaafari, ministre des affaires étrangères de l’Irak, a rencontré mardi 24 mars le président de la Syrie, Bachar Al-Assad. C’est la première fois depuis le début des violences, en mars 2011, que Bagdad envoie un responsable de ce rang dans le pays.

    Les deux voisins sont menacés par l’Etat islamique (EI), qui a profité de la guerre en Syrie et de l’instabilité politique et sécuritaire en Irak pour s’emparer de larges pans de territoire.

    Bachar Al-Assad a souligné l’importance d’une coordination entre Damas et Bagdad sur ce sujet. Lors de l’entretien, diffusé par l’agence officielle SANA, il s’est félicité des « succès remportés » sur les « groupes terroristes », et qui ont contribué à freiner leur expansion. Dans la terminologie officielle de son régime, le terme « terroriste » renvoie cependant à toute forme d’opposition armée au pouvoir en place, qu’il s’agisse des rebelles dits modérés ou d’organisations djihadistes, dont l’EI.

    « Briser l’embargo » imposé à Damas

    Alors que l’avancée de l’organisation extrémiste sunnite pousse plusieurs dirigeants occidentaux à questionner la nécessité de renouer des liens avec Bachar Al-Assad, ce dernier a insisté sur l’importance d’une « véritable volonté internationale pour faire face au terrorisme et aux pays qui le soutiennent ».

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-chef-de-la-diplomatie-irakienne

  • L’armée israélienne reconnait appuyer Al-Qaïda en Syrie

    Un article publié la semaine dernière et qui n’a pourtant pas reçu tout l’intérêt qu’il suscitait a confirmé les soupçons soulevés auparavant et les fortes implications des troupes israéliennes dans l’aide et l’assistance au Front al-Nosra, l’affilié officiel d’Al-Qaeda en Syrie.

    Dans son entretien avec les troupes de l’occupation israélienne la semaine écoulée, un journaliste du Wall Street Journal présent sur le Mont Bental (une partie du Plateau du Golan occupé) a constaté que les troupes israéliennes accueillaient les combattants blessés d’Al-Qaeda et les soignaient dans les hôpitaux israéliens. Une fois guéris, ils sont renvoyés sur la frontière pour poursuivre leurs combats contre le gouvernement syrien.

    Au mois d’août dernier, le Front al-Nosra a pris le contrôle du point de passage de Quneitra, un check point situé entre les parties du Plateau du Golan occupées par Israël et contrôlées par la Syrie. Pour rappel, c’est en 1967 qu’Israël avait envahi cette région du sud-ouest de la Syrie et a, depuis cette date, illégalement occupé la majeure partie du Plateau du Golan.

    Et comme je l’ai souligné dans un précédent article, les rapports des forces de maintien de la paix de l’ONU étaient très révélateurs sur la présence de liens et contacts et même l’aide militaire israélienne aux rebelles d’Al-Qaeda depuis la prise de contrôle de Quneitra par Al-Nosra. Cette fois-ci, l’article du Wall Street Journal confirme la thèse.

    A ce titre, un responsable militaire israélien, resté anonyme, a précisé au sujet de la prise en charge médicale des combattants d’Al-Qaeda : «Nous ne les contrôlons pas ni leur demandons qui ils sont. Une fois le traitement terminé, nous les reconduisons à la frontière [sic – la ligne de cessez-le-feu] et ils continuent leur chemin [en Syrie]. »

    Un autre responsable militaire, lui aussi resté anonyme, a ajouté au journal qu’il y a un « accord » entre les forces israéliennes et les combattants d’Al-Qaeda là-bas, ainsi qu’une « familiarité des forces d’Al-Qaeda sur le terrain. »

    Selon les populaires théories du complot, Al-Qaeda et l’État Islamique (aussi connu comme ISIS ou EI) ont été créés par les services de renseignements israéliens et/ou américains. Bien qu’aucune preuve n’étaye cette hypothèse, il est sans doute vrai que l’invasion de l’Irak conduite par les USA et la Grande-Bretagne en 2003 et le régime d’occupation volontairement sectaire qui s’en est suivi ont créé les conditions optimales dans lesquelles Al-Qaeda en Irak (devenue plus tard EI) s’est formée et a bien prospéré.

    Et c’est justement dans cette optique que j’avais précédemment loué le travail du journaliste chevronné Patrick Cockburn qui a su démontrer cela de la manière la plus convaincante dans son nouveau livre The Rise of Islamic State [L’essor de l’État Islamique : ISIS et la nouvelle révolution sunnite.]

    Et maintenant, il semble qu’Israël soit un allié direct d’Al-Qaeda en Syrie. C’est une alliance tactique destinée principalement et surtout à laisser le pays saigner jusqu’à sa dernière goutte et perpétuer la guerre civile.

    Pour prendre conscience de cela, il suffit juste de lire les déclarations de responsables militaires israéliens au fil des derniers mois au sujet du front Nosra. Vous serez étrangement surpris en constatant une façon de vouloir amoindrir et atténuer les activités du groupe, en leur attribuant le titre d’ « Al-Qaeda modérée » si on veut.

    « Al-Nosra est une version unique d’Al-Qaeda. Ils parviennent à coopérer avec les organisations non-islamistes et non-jihadistes dans une même coalition, » confie Michael Herzog, Brigadier Général à la retraite, lors de son interview avec The Wall Street Journal. Herzog a été chef d’État-major du Ministre Israélien de la Défense et est également membre de l’Institut de Washington pour la Politique au Proche-Orient [the Washington Institute for Near East Policy – WINEP], un groupe de réflexion de l’AIPAC, le Comité Israélo-Américain des Affaires Publiques considéré comme le premier groupe de lobby israélien aux États-Unis.

    Le Front Nosra « est totalement concentré sur la guerre en Syrie et ne nous voit pas, » a-t-il prétendu, « Mais lorsque le Hezbollah et l’Iran et les autres avancent vers le sud, c’est là où le front porte toute son attention sur nous. »

    Le Hezbollah et l’Iran, alliés du régime Bachar al-Assad, par voie de conséquence soutiennent le gouvernement Syrien. Ils combattent sur le terrain, côte à côte avec les troupes de l’armée syrienne pour anéantir Al-Qaeda, l’ « État Islamique » et les autres groupes de rebelles sunnites.

    Et il convient de signaler que bien avant que le check point de Quneitra ne tombe entre les mains d’al-Nosra, c’est-à-dire avant août 2014, des rapports indiquaient qu’Israël semblait plutôt entretenir des relations amicales avec les affiliés d’Al-Qaeda.

    En juin dernier, le porte-parole de l’armée, le Lieutenant-colonel Peter Lerner avait, dans un entretien téléphonique, confié à Foreign Policy que le gouvernement israélien avait fourni une assistance médicale à plus de 1.000 Syriens au cours des quatorze derniers mois. « Nous procurons une aide médicale aux personnes nécessitant des soins en urgence. » Tout en reprenant ses déclarations faites la semaine passée au Wall Street Journal, il a précisé : « Nous ne faisons aucun contrôle ou examen pour savoir si ces personnes sont civiles ou non, ni d’où elles viennent ou bien dans quel groupe elles combattent.

    Ehud Yaari, un ancien membre israélien de WINEP, a reconnu que les combattants ont bénéficié de l’aide israélienne : « Les blessés sont à la fois des civils et des combattants, mais il faut dire qu’il ne reste pas beaucoup de civils dans cette région à cause des combats qui y sévissent…Près de 900 Syriens ont été soignés en Israël. »

    Foreign Policy indique que bien avant juin 2014, plus précisément en mars 2013 : « Quelques 400 combattants armés de l’opposition, soutenus par des tirs d’artillerie de trois chars, s’étaient emparés de l’avant-poste de l’armée syrienne situé au sommet de la colline de Tal al-Garbi, et ont planté quatre drapeaux noirs, suscitant des inquiétudes quant à l’avancement des groupes extrémistes dans la région. »

    « Plus de deux semaines plus tard, les combattants de l’opposition ont capturé deux autres avant-postes militaires stratégiques situés aux sommets de Tal al-Jabiya et Tal al-Sharqi. »

    « D’après un rapport de l’ONU, dans l’après-midi du 24 avril, deux membres de l’opposition armée avaient, en traversant un avant-poste de l’ONU, exposé la tête coupée d’un présumé officier des forces armées syriennes. Vers la fin du mois d’avril 2013, les observateurs de l’ONU avaient détecté des drapeaux noirs qui flottaient et qui étaient apparemment associés aux groupes militants disséminés dans les parties centre et sud de la zone de séparation, y compris trois positions des forces armées syriennes capturées par des membres armés de l’opposition. »

    Tout porte donc à croire que l’aide israélienne à al-Qaeda en Syrie s’est poursuivie deux ans durant. Mais une chose est sûre, l’aide israélienne àal-Qaeda en Syrie a fini par être confirmée.

    Asa Winstanley

    Source : Memo Middle East monitor ; traduit par Info-Palestine.eu

    Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EukZEEAulVJeaYQvbR.shtml

  • Des villages chrétiens assyriens pillés par les milices kurdes du PKK

    L’Eglise assyrienne d’Orient – à laquelle appartiennent les centaines de chrétiens de la vallée de la rivière Khabur pris en otages par les djihadistes de l’ « Etat islamique » – a fait savoir que des villages chrétiens ont été pillés par des milices kurdes.

    « Dans ces villages, où les djihadistes n’étaient jamais entrés – indique Mgr Hindo, archevêque syro-catholique  – les miliciens kurdes ont ouvert toutes les maisons des chrétiens et se sont emparés des objets et biens de valeur, à commencer par les ordinateurs. Ils ont tenté d’emmener également d’encombrants groupes électrogènes. Les habitants des villages qui avaient tenté de rentrer dans leurs maisons avaient été éloignés et il leur a été demandé de laisser les clefs. Ces phénomènes – conclut l’Archevêque – laissent présupposer que la situation sur le terrain est plus complexe que ce qui en dit parfois ».

     

    Par ailleurs, pour ajouter à cette complexité, l’Evêque assyrien Afram Athnil a adressé une missive aux responsables de l’ « Etat islamique » pour prendre ses distances de l’ensemble des groupes armés en lutte – y compris les milices d’autodéfense formées par des assyriens – et pour demander la libération des centaines d’otages chrétiens se trouvant encore aux mains des djihadistes.

    Dans sa missive, l’Evêque assyrien Afram Athnil a cru utile de préciser que les milices chrétiennes assyriennes, n’ont jamais reçu aucun mandat et aucune approbation de la part de l’Eglise. Une façon de désavouer publiquement le Syriac Military Council. Comme si les chrétiens avaient besoin d’un mandat de l’Eglise pour assurer leur autodéfense face aux invasions barbares…

    Source

    http://www.contre-info.com/des-villages-chretiens-assyriens-pilles-par-les-milices-kurdes-du-pkk#more-37276

  • L’Union Européenne déclare la guerre aux médias russes

    Les témoignages des experts internationaux qui voient de leurs propres yeux ce qui se passe au Donbass ainsi que les reportages des correspondants russes sur place contredisent les déclarations des politiciens et des journalistes occidentaux qui parlent de la présence imaginaire de l’armée russe ou de l’agression des forces de la résistance. Les populations aux USA et en Union européenne s’interrogent de plus en plus sur ce que les médias lui fournissent à la place des faits concrets.

    Bruxelles, en voyant que la guerre d’information qu’il a déclenchée ne se passe pas comme prévu, jette des forces nouvelles dans le combat qu’il mène sur cet axe. Ainsi, il a chargé la chef de la diplomatie européenne Mogherini de superviser le nouveau programme d’envergure pour contrecarrer le travail des médias russes.

    Au terme des trois mois à venir il est prévu de recruter des équipes, de former des journalistes et de mettre en place tout un programme pour faire front aux chaines de télévision, aux radios et aux journaux russes. Le document du Conseil européen qui en comporte les détails a été classé « top secret », seulement quelques informations sur son contenu ont fui dans les médias.

    « Lors de la rencontre au sommet du 19 au 20 mars, les leaders européens chargeront la haute représentante Mogherini de préparer pour le prochain sommet de juin un plan d’action pour défendre la liberté des médias et les valeurs européennes en Russie« , — rapporte l’agence Reuters.

    Le sens de cette formule en apparence anodine qui est la « propagation des valeurs européennes » réside dans la figure emblématique de Federica Mogherini. La chef de la diplomatie de l’Union européenne a déjà raconté comment il fallait travailler avec la société civile russe.

    « Nous travaillons sur la mise en place d’une stratégie de communication pour faire face à la propagande en langue russe » , a déclaré le 19 janvier dernier la haute représentante de l’Union européenne pour la politique extérieure et la sécurité Federica Mogherini.

    Il est prévu de lancer toute une chaine de diffusion en continue avec des programmes quotidiens. Cette diffusion se fera en langue russe.

    « Ce projet de lancement d’une chaine européenne en langue russe est déjà soutenu par la Pologne, la Suède, le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Lituanie, la Grande Bretagne. Les diplomates se rendent compte qu’ils sont en train de perdre la guerre d’information contre la Russie », remarque Le Time.

    Remarque importante, ce débarquement informationnel s’est avéré urgent en voyant que l’information venant des journalistes russes qui décrivent la situation en Ukraine, notamment des envoyés spéciaux de la chaine La Russie qui ont depuis toujours été majoritaires au Donbass, se faisait diffuser trop largement. Les rédacteurs européens luttent contre cela en récupérant ce qui est réalisé par les autres, mais en leur donnant leur propre sens.

    « Ouglégorsk, ville située à quelques 50 km de Donetsk a été une cité de plus que les séparatistes ont réduite à néant », a déclaré le 30 janvier 2015 le présentateur de la chaine de télévision allemande ZDF, en diffusant les séquences du reportage d’Evguéni Poddubny montrant les pilonnages de la ville par les forces du régime kiévien.

    ZDF a utilisé un extrait du reportage réalisé par Evguéni Poddubny pour la chaîne La Russie. C’est son équipe de tournage qui s’est retrouvée prise avec les FAN dans des pilonnages lorsque l’armée ukrainienne était en train d’anéantir la ville.

    L’original porte le titre : « Les officiers et le chef de la République Populaire de Donetsk pris dans des pilonnages ».

    La chaine allemande ZDF n’a pas daigné ni s’expliquer, ni s’excuser après la révélation de cette tricherie.

    « L’Occident a peur de la vérité, car on a beau accuser les chaînes russes, il faut se rendre à l’évidence que ce sont elles qui diffusent la vérité. Il se peut que cette vérité dérange du fait de révéler les horreurs que l’Ukraine est en train de commettre en tuant ses propres concitoyens. Néanmoins, ce sont ces faits documentaires qui agissent sur le public de manière puissante » ont noté un expert militaire et le rédacteur en chef de la revue Action défensive nationale Igor Korotchenko.

    C’est cette action puissante qu’on a cherché à empêcher lors du Forum mondial à Davos en janvier 2015. Avant l’intervention de Petro Porochenko, les activistes avaient déployé les banderoles : « Le fascisme ne passera pas » et « Souvenez-vous d’Odessa ». Ils se sont fait interpeller par les forces de l’ordre. Les principaux médias européens n’en ont pas publié un seul mot.

    C’est la chaine Russia Today qui a en parlé. Cette même chaine, qui s’est vue interdire à Londres la mise en place des panneaux publicitaires et contre laquelle OfCOM, régulateur des médias britanniques, a déployé tout une campagne sous prétexte de lutter contre la propagande russe.

    « La direction de la chaine a été convoquée après que cette dernière a été reconnue coupable de violation des normes de la radiotélévision britannique. Elle a été avertie de la révocation possible de sa licence en cas de récidive », — ont déclaré les fonctionnaires britanniques.

    « Très prochainement les USA, la Grande Bretagne et une partie de l’Europe évoqueront la fermeture de ces sources d’information. Ils pourront procéder de différentes façons : par exemple, en neutralisant des chaines télévisées diffusées par satellites et ainsi de suite. Ce n’est qu’un début de l’offensive informationnelle menée par l’Occident, met en garde le journaliste, écrivain et militant Giulietto Chiesa.

    Le principal champ de bataille reste toujours la question du rattachement de la Crimée à la Russie où le blackout médiatique commence tout juste à être percé. Ainsi, le 12 mars 2015 le centre de presse de l’agence internationale Russia Today vient d’être inauguré à Simferopol.

    « Nous relions ce centre à Moscou, Berlin, Londres, Doubaï, Dehli et tous les autres centres de presse que nous avons dans le monde. Grâce à la technologie de nos jours, nous avons la possibilité de le relayer à n’importe quel endroit dans le monde, même ceux où nous ne disposons pas de centre de presse. Ainsi, toute personne au monde peut interroger les habitants de la Crimée pour leur demander s’ils veulent réellement rester en Russie ou pas. De cette façon nous arrivons à briser le blackout médiatique qu’on voudrait bâtir autour de la Crimée, a déclaré lors de l’inauguration du centre de presse le directeur général de Russia TodayDimitri Kisselev.

    Selon les experts, l’offensive occidentale ne se limitera pas à la création d’une seule chaine. Le Sénat américain a déjà débattu le financement de trois chaines d’emblée qui diffuseront prochainement en langue russe en Estonie, Lettonie et Lituanie.

    Source : Vesti.ru
    Auteur :
     Vesti.ru
    Traduction : Svetlana Kissileva

    Editeur : Walt 18/03/2015

    http://www.polemia.com/lunion-europeenne-declare-la-guerre-aux-medias-russes/

  • Forbes: les Criméens vivent mieux au sein de la Russie

    Selon le magazine americain Forbes, les Etats-Unis et l'UE devraient renoncer aux tentatives de "sauver" les habitants de la Crimée qui sont satisfaits d'être devenus citoyens russes.

    D'après de nombreux sondages réalisés par des sociétés occidentales, les habitants de la Crimée sont satisfaits que leur péninsule fasse partie de la Russie depuis mars 2014 et ne souhaitent pas revenir au sein de l'Ukraine, a annoncé lundi le magazine américain Forbes 

    Les Etats-Unis et l'UE devraient cesser leurs discussions sur la nécessité de "sauver" la Crimée, puisque "sondage après sondage, on voit que les habitants locaux, qu'ils soient Ukrainiens, Russes ethniques ou Tatars de Crimée, sont unanimes à constater qu'il est mieux de vivre en Russie qu'en Ukraine", a indiqué le magazine. 

    Lire la suite: