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immigration - Page 1230

  • Départ en Syrie : Des jeunes contestent en justice leur interdiction de sortie du territoire français

    C’est sa maman qui a fini par donner l’alerte. Devant les gendarmes, elle a raconté que Mélanie* s’était mise à porter le voile. Qu’elle avait aussi, au fil du temps, coupé tout contact avec ses proches. Agée de 22 ans, cette Mulhousienne demandera, ce mercredi, au tribunal administratif de Paris de lever l’interdiction administrative de sortie du territoire prise à son encontre, en mars, à la suite du signalement de sa mère, inquiète de la voir rejoindre les rangs de Daesh.

     

    « Son seul projet est de partir suivre des études de théologie dans une faculté réservée aux femmes à Riyad (Arabie Saoudite), assure, pour sa défense, l’avocat François Zind. Il n’y a aucun élément concret qui permet de penser qu’elle va partir faire le djihad en Syrie. »

    « Minority Report » à l’heure syrienne

    L’administration française a, elle, jugé « sérieuses » les raisons de croire que Mélanie « projette des déplacements à l’étranger ayant pour objet la participation à des activités terroristes ». C’est en ces termes que la loi antiterroriste, votée en novembre 2014, prévoit désormais d’interdire de sortie de l’Hexagone les jeunes qui pourraient être candidats au djihad.

    Enfant, niqab et mariage forcé : Le destin d’une djihadiste

    Comme dans le film Minority Report où Tom Cruise est pourchassé pour un meurtre qu’il n’a pas encore commis, ces jeunes sont frappés par des mesures restrictives pour la simple raison qu’ils présentent des signes de radicalisation liée à l’islamisme laissant penser qu’ils vont commettre un délit. En l’occurrence pour Mélanie, convertie depuis ces 16 ans, c’était la fréquentation d’un groupe issu de la « mouvance piétiste salafiste », selon François Zind.

    « On peut se retrouver avec des individus qui font n’importe quoi »

    « Devant la recrudescence du nombre de départs, le législateur a tenté de trouver une solution, analyse l’avocat. C’est sûr que le combat n’est pas facile. Mais ces interdictions de sortie du territoire ne sont pas une bonne réponse. »

    D’autant que, selon plusieurs experts, elles peuvent avoir des conséquences désastreuses. « En empêchant les jeunes de partir là-bas, on peut se retrouver avec des individus qui font n’importe quoi sur le sol français au nom de l’Etat islamique sans jamais avoir été en contact avec cette organisation », décrypte ainsi l’islamologue Mathieu Guidère. [....]

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    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Depart-en-Syrie-Des-jeunes

  • 8 organisations criminelles sur 10 détectées en France sont étrangères !

    Éric Zemmour serait toujours en deçà de la réalité.

    « Mon métier, c’est de dire la vérité ! » Le 24 juin, Éric Zemmour répondait, tout en gouaille, devant la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris à des accusations « d’incitation à la haine raciale » après une chronique sur RTL. Le procureur a requis 5.000 euros d’amende contre le journaliste. Pour mémoire, ce dernier s’était borné à expliquer que « les grandes invasions d’après la chute de Rome sont désormais remplacées par des bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d’Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent ».

    Alors, simple lubie d’un cuistre aigri ayant la prétention de paraître « plus goy que goy », comme l’a prétendu si pitoyablement Léa Salamé, ou analyse lucide d’un journaliste digne de ce nom ?

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  • Immigration sauvage, islamo-terrorisme, le gouvernement répond par… plus de laxisme à l’égard des étrangers !

    Bonne idée : en pleine crise migratoire et montée de l’islam-terrorisme, le gouvernement défend de nouveaux droits pour les étrangers en France. Le sens de l’à propos poussé à son paroxysme.

    Le texte dormait place Beauveau depuis un an, le gouvernement attendant sans doute le bon moment pour sortir sa loi accordant de nouveaux droits aux étrangers qui entrent légalement ou illégalement en France. On parle un tout petit peu moins des vagues de clandestins qui arrivent de Méditerranée, attentats obligent ? Allez hop, un bon texte de préférence étrangère !

    Concernant les immigrés légalement installés en France, le message gravé dans la loi est sans équivoque: «Les étrangers vont bénéficier d’un cadre administratif moins contraignant.» Ainsi, le gouvernement compte remplacer la carte de séjour annuelle par une carte valable quatre ans, après la première année de séjour. « À l’issue de cette carte, l’étranger aura accès à une carte de résident de dix ans. »
    Et comme si nous n’avions pas assez de candidats à l’installation en France, Bernard Cazeneuve compte faire passer le nombre de titres de séjour « Mobilité des talents » de 300 délivrances annuelles à 10 000 ! La mesure vise en principe les jeunes diplômés, chercheurs, investisseurs, travailleurs hautement qualifiés, artistes…

    Pour tous les étrangers en situation irrégulière d’où qu’ils viennent, il fait de l’assignation à résidence (domicile dont le clandestin peut entrer et sortir à sa guise) la règle et de la rétention administrative l’exception, traduisant ainsi fidèlement la «directive retour» des instances européennes qui trouvent les règles françaises actuelles trop attentatoires aux libertés.

    Reconnaissons à M. Cazeneuve une certaine cohérence entre son action et ses propos : c’est le même homme qui encourageait il y a peu les clandestins de Calais à demander l’asile en France plutôt que d’essayer de passer en Angleterre et qui allait en accueillir d’autres comme des VIP dans un centre d’hébergement parisien, structures qu’il s’engage d’ailleurs à multiplier.

    http://fr.novopress.info/

  • Suède multiculturelle et tolérante : il viole et défigure une enfant, 180 heures de TIG pour le musulman somalien

    « La Suède incarne probablement le laboratoire le plus avancé de la destruction de la race blanche mise en oeuvre au nom du marxisme culturel. Ce que l’on nomme la « démocratie multiculturelle ».

    En Suède, selon les statistiques gouvernementales, 77% des viols commis en Suède sont le fait de musulmans.

    C’est dans ce contexte apocalyptique qu’une nouvelle affaire de viol défraye la chronique en Suède.

    Un jeune somalien musulman, fraîchement arrivé dans le pays, a brutalement violé une enfant de 12 ans à Sundsvall. Le 10 novembre 2014, le musulman avait entraîné Ida, la jeune fille, dans son appartement, affirmant détenir des photos d’elle qu’il voulait lui rendre.

     

    Là, il l’avait sauvagement violée et battue à coups de poing, [répétant des propos à connotation raciale].

    Après le viol, selon le tribunal, l’enfant « saignait abondamment des parties génitales », la laissant traumatisée physiquement et psychologiquement.

    Arrêté récemment, Muhamad, le sauvage musulman impliqué, affirma qu’il ne pensait pas que l’enfant était mineure et ajouta qu’elle était consentante. Ce que la cour considéra comme faux.

    Ces faits, très graves, n’ont cependant entraîné que 180 heures de Travaux d’Intérêt Généraux. Suite à la polémique engendrée, la justice suédoise a maintenu son verdict, expliquant que le musulman somalien « avait des problèmes d’anxiété et de sommeil » et n’avait que 17 ans en novembre dernier. »

    Source

    http://www.contre-info.com/suede-multiculturelle-et-tolerante-il-viole-et-defigure-une-enfant-180-heures-de-tig-pour-le-musulman-somalien#more-38587

  • Nouveaux droits pour les étrangers qui entrent en France

    Le projet de loi relatif au «droit des étrangers en France» arrive en commission des lois à l'Assemblée ce mercredi. Il accorde de nouveaux droits aux étrangersqui entrent en France, que ce soit de manière légale ou illégale.

    Sous Nicolas Sarkozy, un «contrat d'accueil et d'intégration» d'une durée d'un an avait été instauré. Le ministre de l'Intérieur veut aujourd'hui le remplacer par un «parcours d'accueil et d'intégration» pouvant aller jusqu'à cinq ans. La carte de séjour sera valable jusqu'à quatre ans (après douze mois de séjour), elle doit remplacer la carte d'un an, renouvelable chaque année. À l'issue de cette carte, l'étranger aura accès à une carte de résident de dix ans...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Bon sang, mais c’est bien sûr ! Le véritable danger, c’est l’islamophobie !

    L'agression militaire musulmane eut lieu trois siècles avant la première croisade, point de départ considéré habituellement, implicitement, par un stupéfiant tour de passe-passe historico-chronologie, du conflit entre le christianisme et l'islam.

    « Le véritable danger n’est pas le djihadisme, mais l’islamophobie. » À l’heure des comptes, il se trouvera bien une officine « anti-phobique » pour asséner quelque obscénité que ne renierait pas le premier petit malfrat venu, confronté aux images de vidéo-surveillance de son méfait au commissariat du coin. « Vous reconnaissez-vous sur les images ? », lui demande le préposé à l’ordre public chargé de prendre la déposition. « Non », lui répond le petit malfrat avec un aplomb que ne renierait pas l’officine en question, ici, le Collectif contre l’islamophobie en France.

    L’auteur musulman de la première décapitation référencée en France vient en effet d’adopter ce système de défense au bénéfice de sa religion. S’étant de notoriété publique « radicalisé » au contact de milieux « salafistes », précédemment dans le collimateur, à cet effet, des instances de renseignement français, affichant la tête de sa victime entre deux drapeaux de type « État islamique », notre psychotique perturbé vient ainsi de nier toute motivation religieuse à son acte.

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  • Les attaques se multiplient…

    Les fatwas et autres appels à la guerre contre l’occident et plus particulièrement la France, lancés par l’Etat Islamique, semblent avoir été entendus. En effet depuis des semaines déjà se multiplient les actes d’hostilité contre tout ce qui symbolise notre culture et nos racines.
    Les quelques millions de musulmans présents sur notre sol ne sont certes pas coupables de ces forfaits, mais constituent un vivier favorable à ces attentats, qui vont du simple tag anti-chrétien, à la détérioration de monuments religieux, croix de cimetière, injures et agressions, jusqu’à des crimes sanglants comme à Besançon ou saint Quentin Falavier, tout dernièrement.

    Nos apprentis terroristes ont été ainsi dispensés d’aller se battre en Syrie ou en Irak, pour porter le Djihad en Occident. Pour l’instant c’est encore du « bricolage » mais il y a de fortes chances qu’à la faveur de l’arrivée de nouveaux réfugiés, quelques individus plus aguerris, puissent prendre bientôt la tête de petits groupes de guérilla susceptibles de semer des troubles plus conséquents. Leur but est d’allumer le feu un peu partout en Europe et de peser ainsi un peu plus sur nos gouvernants qui jusqu’à aujourd’hui n’ont été capables d’exercer une répression sévère que contre les mamans et les enfants en poussette de la Manif Pour Tous.

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  • La mairie de Perpignan vote une 2e mosquée

    A Perpignan, lors de la séance du Conseil Municipal du jeudi 25 juin, le maire Jean-Marc Pujol et toute la majorité Républicains ont voté la vente d'un terrain situé à l'ouest de la ville dans le quartier Mailloles: la parcelle en question, d'une superficie de 2400 m2 cédée pour un prix modique de 144 000€ (soit 60€ le M2 constructible!) à l'ASSATE (Association arabo-turque de l'Ensoleillée) permettra, en lieu et place de la petite salle de prière existante, la construction d'une grande mosquée et de salles de prières sur une emprise de près de 1000 m2.

    Ce vote fait suite à une promesse électorale de Jean-Marc Pujol lui-même, lors de sa campagne des municipales de 2014...

    Seuls les 12 élus du Groupe FN/RBM (présidé par Louis Aliot) se sont opposés dans sa forme à cette transaction, mettant notamment en alerte les pouvoirs publics sur la provenance des fonds nécessaires à la construction de cette nouvelle Grande Mosquée Perpignanaise.

    Michel Janva

  • Concours de journalisme, reflet du malaise identitaire

    SOCIÉTÉ (NOVOpress avec le bulletin de réinformation) Un concours à l’image du malaise identitaire : cette année, les lauréats du concours de l’École de Journalisme, Science Politique et du Journal du Dimanche ont de quoi surprendre

    Ce sont, en effet, les deux premiers lauréats qui présentent chacun un versant particulier de la crise qui traverse actuellement notre pays. D’un côté nous avons une journaliste, Adèle Humbert, pour avoir tracé le portrait d’un imam, Mohamed Ali, qui est aussi aumônier militaire, il a notamment été au Tchad. Celui-ci déclare : « Notre rôle, en tant qu’aumôniers militaires, consiste à montrer que les Français de confession musulmane peuvent être de parfaits citoyens ». Les seconds lauréats par contre sont un couple d’anciens militants de gauche : Pierre Cassen et Christine Tasin (photo), qui se sont lancés dans une croisade contre l’islamisation de la France aux côtés notamment du Bloc Identitaire. Organisateurs entre autres de l’apéro saucisson-pinard, en 2010, qui fut interdit. Leur but est de s’opposer à la conquête progressive des « barbus en djellaba » chose que ne fait pas l’actuel gouvernement qu’ils qualifient de « lèche-babouches ».

    http://fr.novopress.info/

  • Bloquer les migrations maritimes: un vœu pieux ?

    Les pays dits riches et pacifiques disposant de frontières maritimes seront de plus en plus l’objet de migrations venues par la mer: pays européens, via la Méditerranée et dans une moindre mesure l’Atlantique, mais aussi ceux situés dans d’autres parties du monde, tels que l’Australie. Les hommes politiques qui pensent possible de réagir sont-ils incompétents?

    Mais comment interdire l’accès aux eaux territoriales? C’est là que l’on se heurte à l’incompétence en matière maritime des hommes politiques envisageant cette solution.

    Les gouvernements et les opinions de ces pays commencent à se convaincre du fait qu’il faut tarir la source de ces migrations, autrement dit fermer la fuite de la canalisation comme l’a dit Nicolas Sarkozy, pour une fois bien inspiré mais qui a suscité l’indignation vertueuse de ses adversaires politiques. Pour cela il faut interdire l’accès des eaux territoriales aux bateaux de passeurs chargés de plusieurs centaines de migrants, principalement des jeunes hommes, mais aussi d’un certain pourcentage de femmes et d’enfants. Il s’agit dorénavant de migrations illégales, visant à s’imposer en profitant des traditions du monde maritime imposant le secours aux naufragés.

    Il n’est plus possible de compter sur les Etats d’où ils proviennent, en complet délabrement à la suite d’ailleurs d’interventions occidentales, pour empêcher les départs à partir de leurs propres côtes. C’est le cas, concernant la Méditerranée, de la Libye et la Syrie, sans mentionner la Corne de l’Afrique. Il n’est pas possible non plus d’espérer procéder sur le territoire de ces pays à des opérations militaires européennes terrestres destinées à détruire les navires et éliminer les passeurs. Le coût en serait insupportable. Elles provoqueraient par ailleurs une opposition armée générale des populations autochtones.

    Mais comment interdire l’accès aux eaux territoriales? C’est là que l’on se heurte à l’incompétence en matière maritime des hommes politiques envisageant cette solution. Ils devraient considérer des réalités indiscutables:

    – le nombre des bateaux de migrants de toutes catégories, vieux cargos, chalutiers hors d’âge et canots pneumatiques de grande taille, ne cessera d’augmenter. Se comptant aujourd’hui par quelques unités par jour, il atteindra très vite les dizaines d’embarcations, chargées chacune de plusieurs centaines de personnes. Les passeurs et migrants restant libres d’accéder en Europe ne cesseront évidemment pas de tenter le passage. Quant à ceux disponibles, de toutes catégories, ils se comptent par centaines. Au prix même modeste auquel les passeurs les rachètent, ils viendront de toutes les côtes africaines. Ajoutons que de plus en plus de bateaux de migrants embarquent dorénavant des hommes armés qui ont déjà fait feu sur les navires intervenants.

    – en haute mer, soumises au droit de libre circulation, c’est-à-dire en dehors des eaux territoriales dite de compétence exclusive, les marines militaires des pays européens souhaitant interdire l’accès à leurs côtes ne pourront le faire que dans des conditions de droit international sur lesquelles il n’y a pas encore unanimité. De plus, elles ne disposeront jamais des unités en nombre nécessaire pour arrêter les flux. Mobiliser le trafic marchand deviendra par ailleurs très vite impossible, comme le précise la réaction des capitaines de cargos citée par Médiapart .

    – à supposer que des embarcations de migrants soient interceptées par des navires militaires, que pourront faire ces derniers? Les reconduire d’où ils viennent est techniquement impossible. Un escorteur ou un sous-marin ne sont pas des remorqueurs. Ils ne peuvent charger et accommoder que quelques dizaines de personnes. Vu leur tirant d’eau, par ailleurs, ils ne peuvent approcher sauf exception, à une distance suffisante des côtes pour que les migrants puissent débarquer à pied sec, à supposer qu’ils l’acceptent.

    – les navires de guerre pourraient sans doute détacher une ou deux embarcations de service, avec quelques fusiliers marins à bord, pour obliger les bateaux de passeurs à rejoindre la terre. Mais en ce cas, comme l’ont montré certains évènements, les migrants se jetteront en grand nombre à l’eau, parfois contraints de le faire par les passeurs et exigeant d’être secourus, ce qui sera impossible. Beaucoup se noieront et les médias en feront le reproche aux Etats européens. D’autres migrants, dont certains sont armés, résisteront par la force aux militaires.

    – concernant les interventions dans les eaux territoriales, les mêmes empêchements joueront. Arrêter un grand nombre quotidien de bateaux passeurs ne sera pas possible faute d’effectifs à la disposition des agences européennes telles que Frontex ou des marines des pays européens concernés, même assistées par des marines du nord de l’Europe. Par ailleurs, l’inexpérience involontaire ou voulue des pilotes des bateaux de passeurs fera qu’ils seront incapables de se présenter dans des ports abrités. Ils se jetteront purement et simplement sur des côtes rocheuses ou des bancs de sable où il ne sera pas possible de les secourir, s’ils le font en nombre suffisant. Là encore les noyades en résultant seront exploitées par tous les médias, européens ou non européens, pour jeter l’opprobre sur les gouvernements concernés.

    On dira que pour ces diverses raisons, certaines associations humanitaires plaideront pour que soient organisés des couloirs sécurisés d’immigration, à l’entrée desquels les bateaux de passeurs pourraient se présenter. Mais on retrouve là le problème général de l’immigration clandestine. De tels couloirs envisageables pour accueillir, héberger et intégrer quelques centaines de migrants par semaine ne pourront pas fonctionner au profit des milliers voire dizaines de milliers de migrants voulant se réfugier en Europe ou profiter de son niveau de vie.

    Nous ne pouvons pas dans ce court article traiter de la question entière de l’émigration des effectifs considérables de personne qui, par des voies maritimes ou terrestres, voudront inévitablement, avec le développement des guerres locales puis très vite le réchauffement climatique, quitter l’Afrique pour l’Europe, provoquant nécessairement la révolte des populations européennes.

    Bornons nous seulement à une observation. Pourquoi les jeunes africains en pleine forme qui choisissent de se réfugier en Europe, malgré les dangers de la traversée, ne prennent-ils pas les armes chez eux pour combattre les mouvements terroristes qui selon eux les font fuir. Les Kurdes l’ont bien fait pour leur compte, y compris les femmes. Les Houthis le font au Yémen. Personne ne croira par exemple que quelques milliers de militants de Boko Aram, même lourdement armés par certains pays non africains voulant déstabiliser l’Afrique afin de profiter de ce qui lui reste de richesse, seraient capables de résister à une population en armes, fut-elle seulement dotée de vieux fusils ou de machettes.

    Une fois les fauteurs de troubles éliminés, ils pourraient s’organiser pour tirer eux-mêmes parti de leurs propres ressources. C’est bien ce qu’ont fait les Chinois et les Indiens. Ils n’émigrent pas, quelles que soient les difficultés internes qu’ils rencontrent.

    Complément au 21/06 à 20h

    Les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne ont décidé, lundi 22 juin au matin, à Luxembourg, de lancer la première phase de l’opération EURONAVFOR Med, destinée à démanteler les réseaux de passeurs opérant à partir de la Libye. « Notre cible, ce ne seront pas les migrants, mais bien ceux qui gagnent de l’argent à leur détriment », a insisté la haute représentante Federica Mogherini. Encore faudra-t-il pour ce faire un mandat de l’ONU ou du Conseil de Sécurité.

    La première phase de l’opération visera à recueillir des renseignements précis sur les embarcations utilisées par les passeurs, leurs origines, les routes suivies. Pour cela un important réseau d’avions et de drones sera déployé.

    La seconde phase consisterait, si l’on interprète bien l’annonce, à détruire par des frappes aériennes le plus grand nombre de ces embarcations dans leurs ports d’origine.

    Que l’on améliore par des observations aériennes et navales la connaissance du phénomène serait certainement utile. Elle permettra notamment d’évaluer son évolution géographique et dans le temps. Quant à la destruction, seule mesure efficace, nous pensons que ce sera une illusion.

    D’une part des conditions de droit international délicates seront à résoudre, avec sans doute intervention du Conseil de Sécurité. Elles susciteront des réactions armées des islamistes de Daesh déjà installés en Libye. Il faudra y faire face, là encore dans des conditions complexes compte tenu de l’incohérence des Etats européens en matière de défense.

    D’autre part, ce sont des centaines de bateaux grands et petits qui sont aujourd’hui disponibles pour les passeurs, certaines appartenant à des pécheurs. Dans le meilleur des cas, il serait possible d’en détruire quelques exemplaires, non sans risques de dommages collatéraux pour les populations. Bref EURONAVFOR Med, sous sa forme actuelle, n’aura qu’un effet d’annonce.

    Jean-Paul Baquiast
    , 22/06/2015

    Pour approfondir

    * 07 juin 2015 | Les capitaines de cargos démunis face aux sauvetages en Méditerranée
    La marine marchande est en émoi. Alors que les traversées s’accélèrent en Méditerranée (près de 6 000 migrants ont été secourus ce week-end), les cargos sont de plus en plus mis souvent à contribution pour les opérations de sauvetage. Les risques encourus par les rescapés comme par les marins sont importants. Des capitaines pourraient être tentés de « regarder ailleurs », prévient le commandant Hubert Ardillon.

    * 29 mai 2015 Afrique 2050- 2100. La catastrophe démographique
    * 15 avril 2015 L’Europe doit se défendre dans les nouvelles formes de guerre de 4e génération
    * Sur EURONAVFOR Med, voir 21 juin 2015 Bruxelles 2. Comment a-t-on décidé sur EUNAVFOR Med ? Qui finance ? Qui contrôle ? etc.

     

    http://www.polemia.com/bloquer-les-migrations-maritimes-un-voeux-pieux/