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immigration - Page 1311

  • France: 12 millions d'immigrés et d'enfants d'immigrés

    Selon l'Insee, la deuxième génération est plus importante en nombre que la première. Une situation originale en Europe. 

    C'est une position originale en Europe: en France, les descendants d'immigrés sont plus nombreux que les immigrés. Selon l'étude «Immigrés et descendants d'immigrés en France», publiée ce mercredi par l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), plus de 5,3 millions d'immigrés vivaient en France en 2008, les deux tiers natifs de pays hors UE. Leurs descendants sont près de 6,7 millions, soit 11% de la population. Au total, plus de 7 millions de personnes nées à l'étranger résident en France.

    «Jusque dans les années 1970, l'immigration est surtout économique, plutôt masculine et reste principalement limitée à cinq origines (Algérie, Espagne, Italie, Maroc et Portugal), note Gérard Bouvier, chef de division au sein du département des statistiques, des études et de la documentation du Secrétariat général à l'immigration et à l'intégration. Puis, l'immigration change avec les motivations des immigrés: de plus en plus de femmes, et une immigration familiale qui signifie l'installation définitive en France, et qui favorise la constitution d'une population de descendants d'immigrés». Tandis que s'opère une diversification des origines, avec notamment une forte croissance de l'immigration d'origine africaine (hors Maghreb), turque et chinoise, la part des immigrés dans la population augmente à nouveau: elle représentait 8,4% en 2008. 

    «Depuis les années 2000, les flux annuels d'immigration sont un peu plus faibles en France que dans les principaux pays européens, poursuit Gérard Bouvier. Cette relative faiblesse, combinée à l'ancienneté de l'immigration, place la France un peu en deçà de la plupart de ses voisins au regard des personnes nées à l'étranger». En revanche, la France figure parmi les pays où la «deuxième génération» est la plus présente, tant en proportion (13,5% des 25-54 ans) qu'en nombre. 

    Dans les zones frontalières, urbanisées et industrielles 

    La première caractéristique de cette «deuxième génération» est sa jeunesse. Les moins de 35 ans représentent plus de 40% des descendants d'immigrés adultes, contre un quart pour les «ni immigrés, ni descendants d'immigrés». 

    La moyenne 2005-2010 des premiers titres de séjour délivrés à des étrangers est de l'ordre de 190 000 par an. Hormis les étudiants (environ 60.000 en 2010), il s'agit de «migration familiale» (85.000), de migrants économiques (20.000) et d'environ 10.000 réfugiés. Parmi ces 190.000 nouveaux bénéficiaires de titres de séjour, quelque 100.000 personnes -des ressortissants de «pays tiers» s'installant durablement en France- signent un Contrat d'accueil et d'intégration (CAI). Ce contrat entre l'État et le nouvel arrivant, qui propose par exemple des formations linguistiques, est très majoritairement délivré au titre de la migration familiale (73%). Moins d'un titre sur dix est accordé pour motif professionnel. 

    Où s'installent ces immigrés? Principalement dans les zones frontalières et les régions urbanisées et industrielles. Quelque 43% des immigrés et 32% de leurs descendants résident en Ile-de-France, alors que la population francilienne ne représente que 18% de la population totale. La part des immigrés dans la population active est également supérieure à la moyenne (entre 10 et 20%) dans les régions du Sud-Est (Paca, Languedoc-Roussillon, Corse) et en Alsace. 

    L'Afrique en hausse 

    Du milieu des années 1970 au début des années 2000, souligne l'étude de l'Insee, la part des immigrés en France est restée proche de 7,5% de la population totale. Ce chiffre, stable avant de passer à 8,4% en 2008, cache pourtant de multiples évolutions. 

    Entre 1975 et 2008, la part des immigrés venus de l'ensemble de l'Europe a constamment diminué, passant de 66% à 38%. Une grande partie des travailleurs venus d'Espagne, d'Italie ou du Portugal sont rentrés chez eux. Depuis 1999, on note également une diversification des pays d'origine européens: le nombre de natifs du Royaume-Uni a augmenté de 73.000, de Serbie de 51.000 et de Russie de 40.000. 

    L'immigration en provenance du Maghreb s'est elle aussi considérablement développée. De 554.000 en 1975, le nombre d'Algériens a augmenté de 28%, pour atteindre 710.000 en 2008. L'immigration marocaine a presque triplé depuis 1975: les Marocains constituent désormais 12% de la population immigrée. Celle des autres pays d'Afrique est plus récente. Si elle ne représente aujourd'hui qu'un huitième de la population étrangère, elle a contribué à raison d'un quart à son accroissement depuis 1999. Il s'agit principalement de Camerounais, d'Ivoiriens et de ressortissants de la République démocratique du Congo. 

    En ce qui concerne l'Asie, l'immigration en provenance des pays autres que Cambodge, Laos et Vietnam - dont les ressortissants étaient arrivés pour l'essentiel à la fin des années 1970 - a bondi de 51% entre 1999 et 2008. L'immigration d'origine asiatique est aujourd'hui principalement d'origine turque et chinoise. Le nombre de nouveaux arrivants natifs de Chine a plus que doublé depuis 1999, pour atteindre 80.000 en 2008.

    Le poids de l'histoire 

    En 2008, 3,7 millions d'étrangers et 5,3 millions d'immigrés, selon la définition proposée par l'Insee dans son rapport ont été recensés en France. Quatre immigrés sur dix avaient déjà acquis la nationalité française. 

    L'étude porte également sur les descendants directs d'immigrés, ayant au moins un parent immigré. Fin 2008, parmi les plus de 18 ans résidant en France, 4,5 millions de personnes correspondent à cette définition. Parmi les enfants mineurs nés en France, 2,1 millions vivent dans une famille dont au moins un des parents est immigré. Au total, l'Insee estime donc à environ 6,7 millions de personnes le nombre de descendants directs d'immigrés nés en France, soit 11% de la population. 

    La part, dans l'Hexagone, des résidents nés à l'étranger est également d'environ 11%. Cela situe la France, comme d'autres grands pays européens (Allemagne ou Royaume-Uni), et les États-Unis, dans une position médiane. C'est bien moins que dans certains États comme l'Australie, le Canada, le Luxembourg ou encore la Suisse. Mais c'est beaucoup plus que dans bien des pays d'Amérique du Sud ou les géants asiatiques (Chine, Inde, Japon). 

    En Europe, les liens géographiques et historiques sont déterminants : la quasi-totalité des immigrés algériens, par exemple, se retrouvent en France, tandis que les Turcs ont choisi l'Allemagne. Le Royaume-Uni connaît un changement important: alors que ses habitants sont nombreux à être nés en Irlande, en Inde ou au Pakistan, on enregistre depuis 2004 des arrivées importantes de Polonais. 

    Entre 2004 et 2008, le flux annuel de personnes ayant migré pour s'installer dans un pays de l'Union européenne, qu'elles aient la nationalité d'un pays communautaire ou non, est d'environ 3,5 millions.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/10/france-12-millions-dimmigres-et.html

  • Nadine Morano, coupable d’avoir voulu faire respecter la loi

    Nous demandons simplement que la loi interdisant le port du voile intégral - rendue le 1er juillet 2014 par la Cour européenne des droits de l'homme - soit appliquée... mais leur mépris à tous est total.   

    Nadine Morano, c’est l’enfant terrible de la République et certainement le cauchemar de l’UMP. Nadine Morano, c’est une ex-ministre que la vue d’une femme voilée sur une plage, dans la France de 2014, offusque. Et qui, à cette occasion, se fera tancer par Abdallah Zekri, le président de l’Observatoire national contre l’islamophobie au Conseil français du culte musulman. M.Zekri, ancien membre de l’UMP, qu’il a quittée « après avoir senti monter des discours racistes et de haine. » Rien que cela.

    Madame Morano vient d’aggraver son cas. En cause ? Un tweet posté sur le vif. Ce mardi, la vue d’une femme en burqa, gare de l’Est, a profondément irrité l’élue de la République. Interpellant alors cette personne pour lui rappeler la loi, la burqa passa son chemin « dans le mépris le plus total», selon les mots de la députée sur Twitter.

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  • Allemagne : les hooligans veulent « chasser les djihadistes »

    En Allemagne, le phénomène inquiète : des hooligans de plusieurs clubs enterrent leurs différences pour «combattre» ensemble les islamistes radicaux.

    Nombre de ces hooligans sont affiliés à des partis d’extrême droite, qui soutiennent leur rhétorique islamophobe depuis longtemps. Mais récemment, c’est le mode d’action qui a changé, relate le journal allemandDie Zeit.

    D’habitude peu organisés, les hooligans cherchent désormais de nouvelles formes de protestation. Pour Erich Rettinghaus, chef du syndicat de la police de Rhénanie-du-Nord-Westphalie cité par le journal Kölner Stadt-Anzeiger: «Les fans de foot capitalisent sur la fenêtre d’opportunité et se font passer pour des gens bien afin de rallier plus de monde à leur causes», par le biais, notamment, de manifestations.

    «Hooligans Contre Salafistes»

    Le mouvement «Hooligans Contres les Salafistes» (HoGeSa) est entre autre porté par Dominik Horst Roseseler, un membre du parti d’extrême droite Pro-NRW (ndlr: les initiales du land Nordrhein-Westfalen). Son mot d’ordre: «Séparés par les couleurs, unis pour la cause», explique Die Welt.

    Les forces de l’ordre s’intéressent de près à une manifestation prévue à Cologne le 26 octobre prochain. Trois cents participants sont prévus, mais ils pourraient être beaucoup plus nombreux compte tenu de la popularité du hashtag #HoGeSa sur les réseaux sociaux. Une contre-manifestation «anti-fasciste» s’organise actuellement sur Twitter.

    Les combats de rue entre hooligans et islamistes radicaux sont d’ores et déjà redoutés par la police, qui est en état d’alerte – A Hambourg, une manifestation pro-kurde avait déjà tourné à l’émeute le 8 octobre suite à un face à face avec des islamistes radicaux.

    Source : lematin.ch

    http://www.contre-info.com/allemagne-les-hooligans-veulent-chasser-les-djihadistes

  • Ne parlez pas du Coran, lisez-le !

    Magistral article en accès libre de notre confrère Politique Magazine :

    "Notre Premier Ministre a récemment déclaré que l’islam était une « religion de tolérance, de respect, de lumière et d’avenir. » Puisqu’il est apparemment versé en théologie, nous aimerions obtenir de Manuel Valls un petit commentaire des versets suivants du Coran :

    • XLVII, 4 : Lorsque vous rencontrez ceux qui ont mécru, frappez-les à la gorge.
    • IX, 5 : Quand les mois sacrés seront expirés, tuez les infidèles où que vous les trouviez !
    • VIII, 39 : Combattez-les jusqu’à ce que la religion soit entièrement à Allah !
    • VIII, 67 : Un prophète ne devrait pas faire de prisonniers avant d’avoir prévalu sur la terre.
    • IX, 73 : Ô Prophète, mène le combat (jihâd) contre les infidèles et les hypocrites, et sois dur à leur égard.
    • IX, 30 : Les chrétiens disent : « le Christ est le fils d’Allah » –qu’Allah les anéantisse !

    Normalement, à ce moment précis de l’exposé, je suis interrompu par une voix qui dit : « Oui, mais si tu veux aller par là, dans toutes les religions on trouve des appels au meurtre ! » Je lance donc un grand jeu-concours : trois kilos de cochonnaille à celui qui trouve un seul verset de l’Évangile qui invite les chrétiens à tuer les incroyants pour accélérer l’expansion du christianisme. Derrière l’objection de la petite voix, on trouve le préjugé contemporain typique selon lequel toutes les religions sont également bonnes sauf quand elles sont appliquées à fond (version G.L.F.), ou toutes également mauvaises mais tolérables quand elles sont peu appliquées (version G.O.F.). Le problème est que la religion chrétienne appliquée à fond consiste à imiter Jésus-Christ, qui est mort crucifié en pardonnant à ses bourreaux, tandis qu’appliquer l’islam consiste à imiter Mahomet, chef de guerre qui, entre autres choses, égorgeait les infidèles de ses propres mains. Les religions ne se ressemblent pas. C’est ainsi. Que la plupart des musulmans vaillent infiniment mieux que leur religion (qu’ils ignorent bien souvent, et appliquent assez mollement), nous n’en doutons pas. Mais c’est une autre question. Notre problème, ce sont ceux qui l’appliquent sérieusement.

    Avant de se jeter dans la consultation fébrile des évangiles pour y chercher des versets homicides, mon objecteur tentera sans doute une parade : « Bon d’accord, mais tu extrais trois versets du Coran, qui est un livre de 600 pages, c’est un peu facile. » Ici, pas de jeu-concours, je donne la réponse d’entrée : sur les 6236 versets que compte le Coran, 800 sont des injures et des malédictions contre les Juifs, les Chrétiens, les infidèles en général, ou encore des appels à la guerre, au meurtre, à la mutilation. Faites l’expérience : ouvrez le Coran à n’importe quelle page, vous trouverez une malédiction et une ou deux menaces de « châtiment humiliant » et de « punition avilissante » (crucifixion, amputation, eau bouillante, coups de fouet). Cela représente donc environ 13% du texte total ! Pour trouver un tel degré d’agressivité dans un livre, il faut se tourner vers la propagande politique. Et encore.

    Et maintenant, venons-en au cœur du problème.

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    Paula Corbulon

  • Droit du sol, droit du sang : l’exemple de l’Empire romain

    Un essai de Pierre Milloz, juriste et économiste

    « Que partout ceux à qui la naissance, leur vertu ou la richesse donnent le second rang soient incorporés aux chevaliers ; il faut leur donner à tous le droit de cité, afin qu’ayant une part égale ils soient des alliés fidèles. » (Mécène à Auguste)

    Pierre Milloz est d’abord connu par le nom qu’il a donné au premier rapport chiffrant le coût de l’immigration. Il a aussi publié récemment un ouvrage de référence Le Cosmopolitisme ou la France (*). Il nous livre ici sa réflexion sur les règles d’accès à la citoyenneté à Rome.
    Polémia


    Droit du sol, droit du sang, intégration, assimilation, etc., autant de sujets dont on débat très souvent, un sujet que je vais aborder à partir de l’Empire romain. En effet les détenteurs du pouvoir à Rome se trouvèrent constamment aux prises avec ce type de problème. Et il est intéressant de voir non seulement la solution qu’ils retinrent mais aussi la manière orientée dont, dans bien des cas, leur solution est aujourd’hui présentée.

    L’idée générale est souvent avancée qui se résume dans cette phrase d’un historien de la Gaule : « La loi divine de Rome, depuis son origine, était de faire de tous les peuples une seule patrie ». Et cette loi aurait trouvé son application : « Une tendance particulièrement frappante de l’organisation civique des Romains est ce qu’on peut appeler son œcuménisme », écrit tel autre historien ; ou voici encore cette autre notation très cosmopolite : « Rome se voulait puissance civilisatrice, capable de s’ouvrir aux vaincus, de les assimiler et de les faire participer au gouvernement du monde ».

    Voyons cela de plus près. Du point de vue qui nous occupe, nous pouvons, pour la commodité et quitte à ne retenir qu’un schéma, découper l’histoire de Rome en trois périodes.

    De la fondation de l’Urbs à Auguste : la loi du sang

    La première part de la fondation mythique de l’Urbs (753 a.J.C.) englobe la République et au moins le règne d’Auguste (mort en 14 p.J.C.). Au cours de cette période, la citoyenneté romaine en principe relève du droit du sang. Sont citoyens romains les descendants des peuples qui, selon la légende, fondèrent la ville. La règle est alors strictement observée (sauf exceptions particulières notamment pour récompenser tel ou tel vaincu), mais deux mesures d’importance y dérogèrent :

     – D’abord celle qui conclut la « guerre sociale » : elle est comme une illustration de la volonté de Rome de s’en tenir au droit du sang. Le conflit était venu d’une revendication des cités italiques situées à proximité de Rome. Elles réclamaient la citoyenneté romaine en faisant valoir qu’elles étaient des alliées fidèles et qu’elles avaient aidé Rome dans ses conquêtes. Or le Sénat s’y refusait obstinément et il fallut une guerre parfois atroce (95 à 89 a.J.C.) pour que, bien que vainqueur, Rome donnât satisfaction à ces alliées. La citoyenneté romaine s’étendit finalement à tous les hommes libres sur toute l’Italie au sud du Pô.

    – L’autre exception fut due à César qui, en 49 a.J.C, octroya la citoyenneté romaine à toute l’Italie transpadane. Cette décision était marquante car elle s’adressait cette fois non plus à des voisins mais à une ethnie différente, celle des Celtes. Désormais l’Italie entière, « reculée jusqu’aux Alpes», bénéficiait de la citoyenneté romaine.

    Auguste (-27/14) succédait à la République avec la même position restrictive. Certes il pouvait lui aussi accorder la citoyenneté à telle ou telle cité ou à tel ou tel étranger qu’il voulait récompenser, mais sur le principe il était « persuadé qu’il était important de conserver le peuple romain pur de tout mélange de sang étranger » (1) (Suétone) et son testament recommandait à Tibère « de ne pas prodiguer le droit de cité, afin que la différence fût tranchée entre les Romains et leurs sujets » (Dion Cassius).

    Si donc on fait le point à l’aube de notre ère, on constate que, sauf exceptions particulières, il n’y a de citoyens romains qu’en Italie, c’est-à-dire en une fraction minime de l’immense empire alors proche de son apogée. Rome n’a donc pour le moment pas la moindre intention de « faire de tous les peuples une seule patrie ». Voyons maintenant ce qu’il en est dans les deux siècles suivants.

    D’Auguste à Caracalla : un assouplissement de la politique de citoyenneté

    Dans le Haut Empire (par convention on le situera de la mort d’Auguste, en 14, à celle de Septime Sévère, en 211, auquel succède Caracalla), deux traits caractérisent le sujet :

     – D’abord, il faut souligner une constante de la politique impériale. Pendant deux siècles, en effet, aucun des empereurs ne mit ses pas dans ceux de César. Alors que le dictateur, témoignant de son « génie cosmopolite » (Michelet), avait décidé de « naturaliser » une province entière : la Transpadane, pas un seul des 21 empereurs qui se succédèrent jusqu’en 211 ne prit une mesure du même genre en faveur d’une autre province. Cette abstention évidemment délibérée prouve sans conteste la volonté romaine de ne pas répandre la citoyenneté.

    – Ensuite, dans le cadre restrictif ainsi défini, il faut relever un assouplissement de la politique de la citoyenneté et insister sur une initiative de Claude (41-54), représentative du sujet sous le Haut Empire. Intervenant devant le Sénat en 48, Claude prononça en effet un discours qui rompait avec la doctrine liant la citoyenneté à la filiation et qui conduisit à prendre des mesures en ce sens.

    Son thème général était qu’il n’y a pas lieu de tenir compte de leur origine pour accueillir et promouvoir les hommes. Il exhortait « à ne pas repousser les vaincus comme des étrangers », rappelait que « des étrangers ont régné sur Rome » (parmi lesquels Tarquin « en dépit de l’impureté de son sang »), faisait allusion à telle« famille venue d’Espagne dont les descendants sont parmi nous et dont l’amour pour cette patrie ne le cède point au nôtre ». Il ajoutait qu’ « il ne faut pas rejeter les gens des provinces s’ils peuvent faire honneur au Sénat », soulignait la réussite obtenue en Transpadane.

    En dépit de l’évocation d’une « impureté du sang », certains de nos contemporains ne tarissent ici pas d’éloges. Un biographe de Claude voit dans cet empereur, pourtant tenu pour un imbécile par ses contemporains, « un esprit supérieur devançant son époque ». Tel historien de la Gaule, lyrique, présente le discours comme ayant été prononcé « dans le noble intérêt de l’humanité tout entière » avant d’ajouter qu‘ « après les règnes d’Auguste et Tibère, si avares du titre de citoyen, les portes de la cité se rouvrirent brusquement à tous les peuples ». A l’usage du grand public, on amplifie sur Internet en écrivant que Claude« étendit la citoyenneté romaine à de nombreuses cités dans les provinces » ou encore que « Claude fit beaucoup pour les siens en intégrant les étrangers à son peuple » (le recours au vocabulaire polémique contemporain montre qu’on ne s’efforce même pas de masquer l’arrière-pensée). Tout aussi politique mais plus pratique, ce romaniste juge que ce discours « pourrait figurer au fronton de nos mairies au même titre que la devise républicaine ».

    Un examen de ce texte (dont on a trouvé une partie gravée sur une table de bronze et dont Tacite a donné sa propre version) en ramène la portée à de plus modestes ambitions.

    L’initiative de l’empereur avait pour objet de répondre à une sollicitation de certains notables gaulois de la Gaule chevelue (il s’agit seulement, soulignons-le, de notables et non des Gaulois en général : l’empereur parle des « principaux habitants »). Ces derniers bénéficiaient, comme beaucoup d’autres, d’une citoyenneté incomplète qui ne leur permettait pas d’accéder au cursus honorum. Ils la détenaient soit au titre d’un traité passé par Rome avec une nation fédérée (les Eduens, par exemple) soit avec leur cité au titre du droit latin.

    Ils demandaient que, comme cela avait été accordé en 14 à la Gaule narbonnaise, leurs élites se vissent accorder la citoyenneté complète.

    Claude était partisan de leur donner satisfaction, mais ceux auxquels il pensait ne feraient pas masse : il évoquait « l’élite des colonies et municipes »« une élite d’hommes de valeur et fortunés », les « membres de familles illustres », les « meilleurs guerriers ». Il se référait à des exemples sans doute connus de ses auditeurs : les « Balbus, une famille illustre » d’Espagne, « Persicus, un Allobroge de haut lignage ». En un mot, il voulait « transporter ici tout ce qu’il y a d’éminent dans les autres pays ». On voit que la promotion du peuple des pérégrins ne figurait pas au premier rang de ses soucis… et les opposants à la mesure proposée ne s’y trompaient pas qui protestaient : « Ils vont tout envahir, ces riches », et à juste titre puisque Claude exhortait les Gaulois « à apporter ici leur or et leurs richesses au lieu d’en jouir seuls »…

    Ainsi se dessine l’idée sous-jacente, politique. Elle avait été exprimée à l’intention d’Auguste par Mécène :« Que partout ceux à qui la naissance, leur vertu ou la richesse donnent le second rang soient incorporés aux chevaliers ; il faut leur donner à tous le droit de cité, afin qu’ayant une part égale ils soient des alliés fidèles »(Dion Cassius).

    La citoyenneté romaine : un moyen de domestiquer la superclasse des provinces

    On touche là au cœur de la politique romaine. Il s’agit de rallier une élite de nobles et de possédants dont la situation sociale et de fortune les portera à la fidélité envers l’ordre romain et qui, jouissant d’une certaine autorité dans leur province, la mettront au service de Rome. Leur accorder la citoyenneté romaine et du même coup la possibilité d’entrer dans le cursus honorum, c’était leur permettre d’entrer dans la hiérarchie politico-administrative, de s’y élever, d’approcher les cercles du pouvoir, d’y participer et peut-être d’obtenir un jour la récompense suprême, inaccessible à la plupart : l’accès au Sénat. C’était en un mot les rallier à l’Empire.

    Les écrivains romains ne pensaient pas toujours du bien de ceux qui s’engageaient dans cette voie. Voici Tite-Live :

    « Les habitants des villes (il s’agit des Grecs) étaient de trois espèces. Les deux premières, en flattant le pouvoir des Romains … fondaient leur fortune particulière sur l’oppression de leur patrie … Les partisans de Rome étaient seuls en possession des magistratures et des ambassades » (2).

    Tacite parle de domination culturelle :

    « On en vint même à priser notre costume et souvent à porter la toge … dans leur inexpérience, ils appelaient civilisation ce qui contribuait à leur asservissement. »

    Un rhéteur grec du milieu du IIe siècle, Aelius Aristide, a résumé la situation ainsi créée dans un ouvrage célèbre : Eloge de Rome.

    « Vous avez partout donné la citoyenneté et comme un droit de parenté à tous ceux qui représentent les élites du talent, du courage et de l’influence, le reste vous étant soumis comme des sujets » et plus loin : « Il n’est nul besoin de garnisons qui tiennent les acropoles. Les habitants les plus importants et les plus puissants de chaque endroit gardent pour vous leur propre patrie. »

    Doit-on comprendre qu’une super-classe inter-cités de notables et de possédants avait, avec l’aval et sous l’autorité de Rome, le contrôle des cités de l’Empire ? L’histoire est un éternel recommencement. Celle de Rome est pleine d’enseignements qu’il n’est pas indiqué de porter au fronton de nos mairies.

    L’édit de Caracalla : traduction de l’affaiblissement de l’esprit romain

    Avec la promulgation, en 212, de l’édit de Caracalla étendant la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l’Empire se clôt une évolution historique. Comme l’écrit l’éminent romaniste que fut François Jacques :

     « La décision de Caracalla était bien révolutionnaire : elle rompait avec une politique qui avait réservé la citoyenneté hors d’Italie à une minorité, en général une élite sociale, et que les Empereurs avaient maintenue par delà les nuances depuis Auguste. »

     Une révolution ne surgit jamais inopinément. Un affaiblissement de l’esprit romain l’avait préparée, dont l’origine remontait au IIe siècle. L’élan expansionniste de Rome commençait à se tarir : au lieu d’étendre l’empire – en Ecosse Hadrien (117-138) construisait un mur de défense, les Barbares réussissaient sous Marc-Aurèle (161-180) à pénétrer en Italie, Marc-Aurèle lui-même faisait profession de cosmopolitisme – on assistait à un foisonnement religieux profitant aux cultes orientaux (Cybèle, Mythra, Isis).

    Cette évolution allait s’accentuer sous les règnes de Septime Sévère (193-211) et de son fils Caracalla (211-217).

    Septime Sévère était né à Leptis Magna en Libye, dans une famille romanisée qui depuis un siècle avait fourni nombre de cadres supérieurs à l’Empire (3). Un point est important : il était le premier empereur de l’histoire de Rome à n’être pas de souche italienne. Malgré cette origine ou peut-être à cause de cette origine, il se révéla très soucieux d’affirmer sa romanité, son attachement au passé glorieux et à la grandeur de Rome et il est tenu par maints historiens comme l’un des meilleurs empereurs. Néanmoins son règne fut marqué par un recul accru de l’esprit romain et parallèlement un renforcement de l’influence orientale.

    Celle-ci s’affirma notamment autour de l’impératrice Julia Domna (Syrienne, elle avait 17 ans quand Septime Sévère alors âgé de 41 ans l’épousa). Elle tenait salon, s’entourait d’artistes, de philosophes, de juristes tous orientaux qui affichaient une idéologie plus tournée vers le cosmopolitisme que vers la romanité. L’esprit cosmopolite se répandait donc, fruit du brassage des populations provoqué par l’Empire. En écho, on observait une propension à rapprocher les croyances de toutes origines et à les rassembler en un corpus unique. Cette évolution serait couronnée de manière symbolique par Sévère Alexandre (222-235) : son laraire, autel traditionnellement réservé par les Romains aux dieux de leurs foyers, réunirait les grandes âmes du passé : Apollonius de Tyrane, Abraham, Orphée, Jésus-Christ, Alexandre le Grand… Dans le même temps, le christianisme faisait valoir son universalisme et contribuait ainsi au mouvement général des idées, même s’il rendait à César ce qui revenait à César.

    Ainsi se préparait la grande crise du IIIe siècle qui faillit emporter l’Empire et l’aurait emporté si Dioclétien (284-305) n’avait repoussé l’échéance, au prix d’ailleurs d’une profonde transformation.

    L’édit de Caracalla apparaît donc comme traduisant l’affaiblissement de l’esprit romain. Il n’a assurément pas provoqué la chute de l’Empire. Il a seulement été un signe annonciateur parmi d’autres de cette chute.

    Les motifs qu’avait l’empereur de prendre cet édit n’apparaissent pas clairement et sont discutés. Sur le plan pratique, il n’apportait rien de plus aux élites de l’Empire et il n’apportait pas davantage aux masses populaires, privées dans les faits de toute participation au pouvoir. Aussi bien passa-t-il inaperçu en son temps. Il n’en va plus de même aujourd’hui – tant s’en faut ! – et il suscite un intérêt inépuisable dont Internet tient compte dans un article consacré à Caracalla. J’emprunterai donc ma conclusion à cet article qui a l’avantage de nous ramener à mon introduction :

    « Il n’y a aucun fondement factuel et même anachronisme à voir dans cet édit la volonté de créer une citoyenneté universelle. L’édit reste cependant cité en exemple par les défenseurs, au XXIe siècle, d’une extension des droits politiques à tous les habitants d’un pays donné. »

    Pierre Milloz14/10/2014

    Notes :

    1. On peut s’étonner que cette référence à la « pureté du sang » n’ait pas de nos jours suscité, au nom de l’antiracisme, une pétition tendant à faire débaptiser le siècle auquel cet empereur a donné son nom.
    2. Tite-Live fait allusion à la fin de la IIIe guerre macédonienne et donc à une époque bien antérieure à l’intervention de Claude devant le Sénat (on est encore sous la République). Il a paru possible néanmoins de l’évoquer tant le problème du rôle des élites des pays vaincus est permanent.
    3.Selon l’Histoire Auguste, la sœur de Septime Sévère, lorsqu’elle venait lui faire visite à Rome, « le faisait rougir car elle savait à peine parler latin ». Curieux détail : on ne parlait donc pratiquement pas latin en famille dans cette famille profondément romanisée ? Septime Sévère passait d’ailleurs pour être meilleur orateur en punique qu’en latin.

    (*) Voir : « Le cosmopolitisme ou la France » de Pierre Milloz<

    http://www.polemia.com/droit-du-sol-droit-du-sang-lexemple-de-lempire-romain/

  • PETITES REFLEXIONS SUR LE DJIHADISME.

    Nous apprenons au fil des media que quelque 900 jeunes français sont allés faire le djihad en Irak et Syrie. Notre pauvre pays a donc le redoutable « honneur » d’être en tête des pays occidentaux par le nombre de ses enfants participant au Proche Orient à la sombre aventure de l‘Etat Islamique.

    Essayons de comprendre : tous les Musulmans vivant en France ne sont pas des fanatiques et c’est heureux. Néanmoins ceux qui vont faire le djihad se recrutent bien dans des milieux musulmans. Il est difficile de les confondre avec des Sœurs de la Charité ou des disciples de Gandhi. Comme la France abrite la plus forte proportion de Musulmans en Europe de l’Ouest, il n’est pas étonnant que sa frange djihadiste soit en proportion.

    / Il y a une explication complémentaire à ce nombre élevé de jeunes djihadistes partis de France. En plus des influences islamiques qu’ils ont pu subir dans certaines familles, dans certains quartiers, dans certaines mosquées ou sur certains sites internet, ils ont subi l’influence omniprésente, que dis-je, ubiquiste des media français les plus ordinaires .

    Voici 25 ans que ceux-ci diffusent inlassablement et exclusivement une propagande anticolonialiste aussi primitive que biaisée. La période où la France avait un empire colonial est systématiquement présentée comme une criminelle abomination. La guerre d’Algérie est tout spécialement présentée comme un épisode peu glorieux où l’Armée française se serait couverte de honte. Les banlieues sensibles sont soumises depuis un quart de siècle à ce lavage de cerveau absurde qui, naturellement fabrique des djihadistes à la pelle. Bravo !

    Cela gagne même des gens qui n’ont rien de djihadistes. Une journaliste, de celles fort peu suspectes pourtant de gauchisme, a même écrit récemment dans le Figaro qu’il y avait eu des Oradour- sur- Glane durant la guerre d’Algérie. En vain, moi qui suis historien, lui ai-je demandé des précisions à ce sujet : où, quand, comment ? Bien entendu la seule réponse fut un silence assourdissant. On imagine ce que semblables âneries peuvent faire comme dégât sur les esprits vulnérables de nos délicates banlieues.

    // Autre raison à l’émergence de si nombreux djihadistes chez nous : l’ethno-masochisme envahissant et l’autoflagellation permanente que relaient nos si subtils media. Ainsi nos jeunes banlieusards issus de l’immigration apprennent-ils depuis le plus jeune âge qu’ils vivent dans un pays raciste incorrigible où ils subissent une impitoyable discrimination. Comment s’étonner que certains prennent pour argent comptant ces inepties ?

    Comme l’a dit Shakespeare : « Des fous guident des aveugles c’est le fléau de notre temps » (Le Roi Lear)

    Jean Monneret, docteur en histoire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?PETITES-REFLEXIONS-SUR-LE

  • L’école républicaine terre de djihad – par Dimitri Casali

     

    À 5 heures de vol de Paris, on assassine des enfants et des vieillards, on décapite des pères sous les yeux de leur fils, on vend des femmes sur les marchés comme esclaves. Le phénomène inaugure un véritable retour au Moyen Âge – en particulier pour les femmes – et près de 1000 jeunes Français sont impliqués dans ce retour à la barbarie.

    Le phénomène des djihadistes français est en partie dû à la faillite de l’école républicaine qui ne remplit plus son devoir d’intégration. (…)

    Cette liberté qu’ils n’hésitent pas à remettre en cause au nom de la communauté musulmane, l’Oumma (communauté des Croyants indépendamment de leur nationalité et des lois des Etats qui les accueillent). Pendant toutes ces années passées au sein du système éducatif, on a laissé grandir en eux la haine de la France mais aussi le faux alibi de la victimisation et de l’oppression.

    (…)

    La montée des fondamentalismes et du communautarisme dans nos écoles ouvre la porte à des contestations de plus en plus nombreuses. (…) Ces dernières années sont marquées par une affirmation de l’appartenance religieuse dans les comportements des élèves au sein même de l’enceinte des établissements avec le refus de parler français dans les cours de récréations. Le but est de dresser une frontière entre eux et les autres élèves qui ne font pas partis de leur communauté… Ainsi, par l’entremise des réseaux sociaux et des Sms (jusqu’à 80 par jours) que ces adolescents reçoivent, l’école française est constamment critiquée. Des pans entiers des programmes d’histoire sont contestés comme la christianisation du monde gallo-romain, l’étude des croisades ou de la décolonisation. Dans le domaine scientifique, l’évolutionnisme est remis en cause au profit de l’action divine d’Allah et un créationnisme est imposé par l’élève, sans argumentation. Il arrive que des enseignants, désemparés devant leurs élèves, cherchent auprès de l’imam le plus proche la justification religieuse pour pouvoir continuer leurs cours. Quant aux cours de gymnastique et de piscine, les adolescents reçoivent l’interdiction de s’y rendre en particulier les jeunes filles qui ne peuvent être en mixité avec les garçons.

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  • Calais en état de siège : migrants, passeurs et collabobos main dans la main

    Il est temps que les pompiers pyromanes comprennent que la France est en état de siège, ce que la population ne tolérera plus longtemps.   

    Delphine Coulin, co-scénariste du film Samba, s’est exprimée au micro du « Grand Journal » pour témoigner de sa profonde colère et donner une leçon de « moraline » aux Calaisiens. La sublime « humaniste » s’est indignée : « Être sans papiers en France, c’est être menacé d’expulsion à chaque instant, pour un ticket de métro non composté par exemple. » Cela me semblait pourtant logique, que des personnes en situation illégale (des clandestins) soient expulsées. Il ne s’agit que de l’application de la loi. Il est, d’ailleurs, amusant de constater que pour cette gauche déphasée et traîtresse, s’abriter derrière le juridisme ne marche que pour assommer les « mal-pensants » de lois toujours plus liberticides, et jamais pour assurer la tranquillité des Français les plus modestes.

    Interrogée sur les manifestations des habitants de Calais, elle a répondu ceci : « Non, je ne comprends pas les habitants de Calais. Vous savez, depuis la Révolution, il y a toujours eu une France des droits de l’homme et une France plus rance. » Delphine Coulin pense que les Français qui ne tolèrent plus les violences, les vols, les dégradations, l’invasion des clandestins à Calais, appartiennent à une France « rance », cela a au moins le mérite d’être clair. Complice objective de la haute finance et humaniste de façade, cette femme vit à côté des réalités du monde, sans amour pour les siens, ni pour les migrants.

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  • Préférence nationale: les lois de la préférence en Russie et en France

    Lorsque le Front national déclare vouloir donner la préférence en France aux Français, une clameur d’indignation s’élève des rangs cosmopolites et mondialistes des médias et des partis de l’étranger. C’est pourtant le programme appliqué sans complexe en Russie où l’intérêt de la fédération prime sur tout autre intérêt.
    Selon le site des informations officielles de Russie, aujourd’hui mercredi le président Vladimir Poutine vient de signer une loi qui limite à 20% la participation des actionnaires étrangers au capital des médias russes, alors qu’il était limité à 50% jusque-là. Selon le document, les étrangers, les apatrides et les citoyens russes possédant une double nationalité, ne seront plus en mesure de créer de médias de masse en Russie. Les magazines Forbes et les quotidiens économiques Kommersant et Vedomosti, sont directement concernés par la loi. Ces medias devront se mettre en règle avec la nouvelle loi d’ici janvier 2017, c’est-à-dire que certains capitaux devront passer de mains étrangères dans des mains russes.

    Par comparaison quelle est la part admise de capitaux étrangers dans les médias français ?

    Selon JurisPedia, « les services de télévision utilisant la voie hertzienne terrestre sont régis par, l’art. 40 de la loi du 30 septembre 1986 qui limite la participation des personnes étrangères hors Union Européenne à 20% du capital social ou des droits de vote. Il n’est fait par contre aucune référence concernant la participation des personnes étrangères dans le capital des entreprises exploitant un service par câble ou satellite ». Et rien apparemment non plus concernant la presse écrite.

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  • Video : une « chance pour la France » appelle ses congénères à massacrer les Français

    Cet individu vivant en France (et probablement à papiers français) est parti combattre dans les rangs de l’Etat Islamique. Il adresse un message aux musulmans de France :

    http://www.contre-info.com/