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immigration - Page 1308

  • De Mohamed Merah au tireur d’Ottawa : portrait du loup solitaire islamiste

    Alors que le Canada reste sous le choc de la fusillade qui a eu lieu à Ottawa ce jeudi, le spécialiste du terrorisme Thibault de Montbrial dresse, dans le Figaro, le portrait type du loup solitaire.

    Selon lui, depuis quelques années, les musulmans convertis apparaissent souvent comme les plus radicaux dans les mots comme dans les actes. Le processus de conversion puis de radicalisation se développe, de manière inquiètante, en France. C’est ainsi que les services spécialisés considèrent que le nombre de convertis à l’Islam augmente d’environ 60% par an depuis le début de la décennie.

    À la faveur d’Internet, on a vu des cas de conversions qui n’ont pris que quelques semaines! Le prosélytisme salafiste joue également un rôle important dans ce processus de radicalisation. En France, certaines zones sont en pratique sous la coupe de ces extrémistes et n’ont déjà plus grand chose à voir avec la République française: on peut ainsi parler de parties des Yvelines, de certaines banlieues toulousaines, ou encore du sud-est du pays. Enfin, le troisième grand cercle de radicalisation est la prison. Ces trois cercles – internet, les salafistes et la prison – sont les principaux vecteurs de la pensée musulmane radicale aujourd’hui.

    http://fr.novopress.info/177278/mohamed-merah-au-tireur-dottawa-portrait-du-loup-solitaire-islamiste/

  • Islamisme en prison : l’élite médiatico-politique découvre l’eau tiède.

    Après trente ans de "puritanisme" politiquement correct où certain mots ne pouvaient même plus être prononcés dans l’espace médiatico-politique, on s’aperçoit aujourd’hui d’une inversion qui se caractérise notamment par un retour aux sujets interdits.   

    Le glissement du débat public sur les thèmes traditionnels de la droite nationale est révélateur d’un changement de paradigme.

    Après trente ans de « puritanisme » politiquement correct où certain mots ne pouvaient même plus être prononcés dans l’espace médiatico-politique, on s’aperçoit aujourd’hui d’une inversion qui se caractérise notamment par un retour aux sujets interdits. L’analyse de ces faits ne doit pas se limiter aux constats ou aux conséquences, comme bien souvent dans notre espace médiatique, mais s’attacher aux causes.

    Elles peuvent évidement être stratégiques comme en 2007 avec la « droitisation » de la campagne de Nicolas Sarkozy et la célèbre « ligne Buisson » : dans ce cas, nous sommes dans une sorte de marketing électoraliste où le but est de gagner le plus de part de marché électoral sans se préoccuper du fond du sujet, une sorte d’école du “public choice”.

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  • Islam radical dans nos prisons : la réalité dépasse la fiction

    Non, il ne s’agit pas d’un énième hoax de la « réacosphère », mais d’un rapport très sérieux du député UMP de l’Yonne, Guillaume Larrivé. Voici ce que déclare ledit député : « Alors qu’environ 60 % de la population carcérale en France, c’est-à-dire 40.000 détenus, peuvent être considérés comme de culture ou de religion musulmane, la radicalisation islamiste est aujourd’hui susceptible de concerner plusieurs centaines de détenus. »

    Première information, l’islam est, de loin, la religion la plus représentée dans les prisons françaises. Laurent Obertone l’avait avancé dans son ouvrage « La France orange mécanique ». On se souvient qu’à l’époque, Aymeric Caron lui avait demandé quels étaient « ses chiffres », comme il l’a fait récemment face à Éric Zemmour ; en censeur autoproclamé de la pensée « rance », laquelle n’est pourtant que réaliste. La sur-représentation des musulmans dans la population carcérale n’a jamais été qu’un secret de polichinelle, n’en déplaise aux chroniqueurs d’un monde irénique attachés (de bonne foi, peut-être) à leurs idéologies passéistes. Désormais, les faits sont rendus publics.

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  • Immigration : droite et gauche, même combat !

    Oyez braves gens, réjouissez-vous ; de jeunes hommes venus de pays lointains pourront bénéficier de vos aides.   

    Vous connaissez tous le film de Charlie Chaplin « Les Temps modernes », satire en 1936 du travail à la chaîne. Vous vous souvenez certainement de cette scène où Charlot visse un boulon sur un tapis roulant. Chaque fois qu’il en a fixé un, un autre apparaît et avec le même geste mécanique, il revisse indéfiniment les multiples boulons qui se présentent à lui. Eh bien, Anne Hidalgo et sa majorité se sont inspirées de ces chaînes de montage pour adopter des subventions allouées aux jeunes migrants qui chaque année se succèdent. Seule différence avec le temps : le boulon augmente de taille.

    En effet, la mairie de Paris a cassé sa tirelire – je devrais dire « notre » tirelire – pour attribuer 95 millions d’euros en 2014 à la prise en charge de 2.000 jeunes, dont 700 majeurs bénéficiant d’un contrat « jeune majeur ». Inconsciente de la crise et de la lourdeur des taxes locales, elle a pratiquement triplé les sommes accordées en 2008. Des jeunes venus du Sénégal, du Cameroun et du Mali à peine débarqués en France peuvent ainsi se précipiter à la permanence de France terre d’asile, pour expliquer qu’ils doivent être pris en compte comme mineurs isolés.

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  • Quatre djihadistes de Lunel morts en Syrie

    VIDÉO - Partis depuis plusieurs mois faire la «guerre sainte», ces quatre jeunes d'une même ville de l'Hérault sont morts à la suite de bombardements de l'armée syrienne. La police enquête sur une filière locale de recrutement.

    Lunel, dans l'Hérault, terre de recrutement pour le djihad? L'information, en tout cas, a créé un choc dans cette ville de 25.000 âmes, à 20 kilomètres à l'est de Montpellier: pas moins de quatre jeunes lunellois, âgés de 19 à 30 ans, sont morts, révèle Le Midi Libre , lors d'un bombardement de l'armée syrienne, le week-end dernier, non loin de la frontière avec le Liban.

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  • Nouveaux affrontements entre migrants et policiers à Calais

    CALAIS (Reuters) – De violents affrontements ont de nouveau eu lieu mercredi à Calais entre les forces de l’ordre et des centaines de migrants qui tentent de prendre d’assaut des poids lourds à destination du Royaume-Uni.

    Une quarantaine de CRS se sont efforcés d’empêcher les migrants, en majorité des Ethiopiens et des Erythréens, de monter à bord des camions, notamment à l’aide de gaz lacrymogènes, a constaté un journaliste de Reuters.

    De telles scènes de violence ont lieu depuis trois jours, dont des rixes entre migrants de pays différents.

    Les migrants sont environ 1.500 selon la préfecture, un nombre en augmentation depuis le début de l’été, ce qui entraîne des tensions entre nationalités et des luttes pour le contrôle des zones où ils se regroupent.

    (Pascal Rossignol, édité par Yves Clarisse)

    http://www.bvoltaire.fr/breves/nouveaux-affrontements-entre-migrants-et-policiers-a-calais,133404

  • Michèle Tribalat au Monde : «Vérifiez vos chiffres sur l'immigration»

    Michèle Tribalat, directrice de recherche à l’Institut national des études démographiques, et spécialiste de l'immigration, a été choquée du traitement sinon manipulateur du moins maladroit des chiffres par Anne Chemin, journaliste du Monde. Elle réagit dans cette tribune, également envoyée au Monde, pour remettre un peu les faits sur leurs pieds. Marianne2.fr a proposé à Anne Chemin, journaliste auteur de l'article, de répondre ici même à Michelle Tribalat.
    J’aimerais revenir sur le dossier du Monde du 4 décembre intitulé Le nouveau visage de la France, terre d’immigration.
    Il y est écrit : « Sous l’effet de ces restrictions, les flux migratoires se stabilisent : la France compte 4 millions d’étrangers en 1982, 4,1 millions en 1990, 4,3 millions en 1999, 5 millions en 2006, soit entre 7,4 % et 8 % de la population française ».
    Tout d’abord, il ne s’agit pas d’étrangers mais d’immigrés. Autre précision, les chiffres cités sont ceux de la France métropolitaine. Mais passons.
    Entre 1982 et 2006, l’augmentation, qui se produit presque entièrement sur la dernière période, est de 25%. Décrire cette évolution comme une stabilisation est proprement mensonger. L’indicateur de fécondité, qui est passé de 1,66 en 1993 à 2,0 aujourd’hui, d’après les chiffres publiés par l’Insee, s’est accru de 20 %. Qui oserait parler d’une stabilisation ?
    Voilà un graphique qui permet de connaître l’évolution de la proportion d’immigrés en France de manière un peu plus objective et qui couvre près de 100 ans, puisque l’article du 4 décembre n’hésite pas à remonter très loin en arrière. 

    Erreur

    Le commentaire honnête de cette évolution est, qu’après une phase de stabilisation qui dure, si l’on prend les chiffres des recensements au pied de la lettre, de 1975 à 1999, la France a renoué avec l’immigration étrangère, ce qui a porté la proportion d’immigrés à 8,2 % en 2006 (et non pas 8 %). On pourrait même ajouter qu’en 2006 la France connaît la proportion d’immigrés la plus forte de son histoire. Par ailleurs, il faut avoir une pratique cohérente des arrondis. Il faut choisir. C’est soit 7 % à 8 %, soit 7,4 % à 8,2 %, mais pas 7,4 % à 8 %.
    Je vous propose de voir l’évolution de l’accroissement annuel moyen, en termes relatifs . 

    Erreur

    Si l’on veut soutenir que la période 1982-2006 est une période de stabilisation, alors il faut déclarer qu’il ne s’est rien passé depuis la dernière guerre.
    La vérité est que l’on a renoué, depuis le milieu des années 1990, avec un régime migratoire qui, en termes quantitatifs, a plus à voir avec le pic 1968-75 qu’avec les années précédentes. On se demande bien d'ailleurs comment la France aurait pu rester cette « terre de brassage » dont il est question dans l’article s’il ne s’était rien passé depuis la guerre. Il est vrai que, comme il est écrit, près d’un habitant sur quatre a, non pas un grand-parent, mais au moins un parent ou un grand-parent immigré. Je suis l’auteur de l’estimation (Tribalat M., « Une estimation des populations d’origine étrangère en 1999 », Population, 59 (1), 2004).
    Le plus grave reste à venir.
    L’infographie qui illustre l’article du Monde fait le départ entre les régions d’origine qui
    montent et celles qui baissent. Il y aurait donc trois régions qui monteraient (l’Afrique noire, la Turquie et l’Asie du Sud-Est) et trois régions qui baisseraient (l’Algérie, le Portugal et la Tunisie). L’emploi de l’article « les » ne laisse aucun doute sur l’exclusivité ou l’exemplarité de ces évolutions. L’emploi du temps présent en souligne l’actualité. On ne parle pas des régions qui ont monté ou qui ont baissé, mais des régions qui montent ou qui baissent.
    Première critique : On ne peut parler de la période récente (ce que laisse entendre l’emploi du présent) en arrêtant la série à 1999, c’est-à-dire il y a dix ans.
    Il n’est pas difficile d’avoir des données plus récentes, que l’on trouve en ligne sur le site de l’Insee pour le premier janvier 2005. Ce n’est pas 2009 mais enfin c’est moins vieux que 1999.
    Je vous présente donc les histogrammes que l’on aurait dû voir dans votre journal sur les
    régions en hausse 

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    Et de manière beaucoup plus atténuée : 

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    Voici maintenant les histogrammes des pays en baisse : 

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    Pourquoi avoir oublié le Maroc ?
    Pourquoi avoir tronqué la série, au prix de contresens absolus ?
    Entre 1999 et 2005, le nombre d’immigrés d’Algérie au augmenté de 105 000 personnes, soit un accroissement de 18 %. Bon, c’est vrai que, pour Le Monde, au-dessous de 25 % c’est une stabilisation. Dans ce cas, pourquoi mettre en exergue des évolutions aussi plates que celle qui a affecté la population immigrée originaire de Tunisie ? D’après Le Monde, le nombre d’immigrés de Tunisie, qui passe de 202,5 milliers en 1982 à 201,5 milliers en 1999, a baissé (-0,5 %), alors que la population immigrée se stabilise en augmentant de 25 % !
    Voilà un véritable exercice pédagogique de la part du Monde.
    Quant à l’utilisation du solde migratoire, j’ai écrit de nombreuses fois ce que j’en pensais. Je
    n’y reviendrai pas. Que Le Monde, habituellement présenté comme le journal de référence en France, se soit livré à pareil montage est désespérant.
    Cet article du 4 décembre montre que les bons sentiments et la volonté pédagogique de redresser l’opinion publique qui pense mal conduisent à des catastrophes. Ils conduisent à piétiner la déontologie minimale de tout journaliste qui se respecte dont le devoir est d’informer et non de consoler ou de rassurer.
    Le Monde vient de faire la démonstration que les chiffres peuvent être manipulés et, à l’opposé de ses intentions sans doute, conforte ainsi ceux qui pensent que les médias ne disent pas la vérité sur la question de l’immigration. Cet article est manifestement l’illustration de ces mensonges qui entretiennent la méfiance dans l’opinion publique.

    Michèle Tribalat - Démographe (INED)

    source : Marianne

    http://www.voxnr.com/cc/d_france/EuEFAFkAuukoNcsuRf.shtml

  • Un Français, converti à l’islam, cible prioritaire des Etats-Unis contre Al-Qaïda

    Jusqu’à quand le gouvernement sera-t-il aveugle quant au danger islamiste en France, notamment s’agissant des Français converti à l’islam ? Nos confrères de l’Express nous apprennent ainsi que les Etats-Unis, dans le cadre de leur lutte contre Al-Qaïda, visent un Français converti : David Drugeon.

    Présenté comme un expert en explosifs, respecté pour ses faits d’armes dans les montagnes afghanes, ce “vétéran” a gravi les échelons jusqu’à intégrer l’élite combattante du djihad mondialisé. Le 5 octobre dernier, sa légende s’est enrichie d’un épisode troublant: le site américain McClatchy évoquait, sans donner son nom, un mystérieux “agent français” qui aurait “fait défection pour Al-Qaïda”. L’information a été démentie avec force par le ministère de la Défense. Drugeon, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ne serait donc pas un agent, mais bien un djihadiste au destin vertigineux. L’enquête de L’Express, menée auprès de ses proches, de multiples sources du renseignement, recoupée avec divers dossiers judiciaires, permet de retracer son parcours.

    David Drugeon, toujours inscrit sur le site Copains d’avant, fut longtemps un gamin sans histoires, né à Vannes, à quelques encablures du golfe du Morbihan. En 1989, année de sa naissance, les moudjahidine afghans chassent les dernières troupes soviétiques. Cette histoire de guerre lointaine, les Drugeon – père contrôleur de bus, mère secrétaire et fervente catholique – la suivent d’un oeil distrait, à la télévision, comme bien des Français. Ils habitent alors Ménimur, quartier classé en zone urbaine sensible (ZUS), un ensemble de petites barres HLM, entouré de maisons individuelles. La population bigarrée mêle cadres moyens, salariés et ouvriers, notamment des familles d’origine maghrébine.

    >> Pour lire l’article dans son intégralité

    http://fr.novopress.info/177156/un-francais-converti-a-lislam-cible-prioritaire-des-etats-unis-contre-al-qaida/