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immigration - Page 1309

  • Nouveaux affrontements entre migrants et policiers à Calais

    CALAIS (Reuters) – De violents affrontements ont de nouveau eu lieu mercredi à Calais entre les forces de l’ordre et des centaines de migrants qui tentent de prendre d’assaut des poids lourds à destination du Royaume-Uni.

    Une quarantaine de CRS se sont efforcés d’empêcher les migrants, en majorité des Ethiopiens et des Erythréens, de monter à bord des camions, notamment à l’aide de gaz lacrymogènes, a constaté un journaliste de Reuters.

    De telles scènes de violence ont lieu depuis trois jours, dont des rixes entre migrants de pays différents.

    Les migrants sont environ 1.500 selon la préfecture, un nombre en augmentation depuis le début de l’été, ce qui entraîne des tensions entre nationalités et des luttes pour le contrôle des zones où ils se regroupent.

    (Pascal Rossignol, édité par Yves Clarisse)

    http://www.bvoltaire.fr/breves/nouveaux-affrontements-entre-migrants-et-policiers-a-calais,133404

  • Michèle Tribalat au Monde : «Vérifiez vos chiffres sur l'immigration»

    Michèle Tribalat, directrice de recherche à l’Institut national des études démographiques, et spécialiste de l'immigration, a été choquée du traitement sinon manipulateur du moins maladroit des chiffres par Anne Chemin, journaliste du Monde. Elle réagit dans cette tribune, également envoyée au Monde, pour remettre un peu les faits sur leurs pieds. Marianne2.fr a proposé à Anne Chemin, journaliste auteur de l'article, de répondre ici même à Michelle Tribalat.
    J’aimerais revenir sur le dossier du Monde du 4 décembre intitulé Le nouveau visage de la France, terre d’immigration.
    Il y est écrit : « Sous l’effet de ces restrictions, les flux migratoires se stabilisent : la France compte 4 millions d’étrangers en 1982, 4,1 millions en 1990, 4,3 millions en 1999, 5 millions en 2006, soit entre 7,4 % et 8 % de la population française ».
    Tout d’abord, il ne s’agit pas d’étrangers mais d’immigrés. Autre précision, les chiffres cités sont ceux de la France métropolitaine. Mais passons.
    Entre 1982 et 2006, l’augmentation, qui se produit presque entièrement sur la dernière période, est de 25%. Décrire cette évolution comme une stabilisation est proprement mensonger. L’indicateur de fécondité, qui est passé de 1,66 en 1993 à 2,0 aujourd’hui, d’après les chiffres publiés par l’Insee, s’est accru de 20 %. Qui oserait parler d’une stabilisation ?
    Voilà un graphique qui permet de connaître l’évolution de la proportion d’immigrés en France de manière un peu plus objective et qui couvre près de 100 ans, puisque l’article du 4 décembre n’hésite pas à remonter très loin en arrière. 

    Erreur

    Le commentaire honnête de cette évolution est, qu’après une phase de stabilisation qui dure, si l’on prend les chiffres des recensements au pied de la lettre, de 1975 à 1999, la France a renoué avec l’immigration étrangère, ce qui a porté la proportion d’immigrés à 8,2 % en 2006 (et non pas 8 %). On pourrait même ajouter qu’en 2006 la France connaît la proportion d’immigrés la plus forte de son histoire. Par ailleurs, il faut avoir une pratique cohérente des arrondis. Il faut choisir. C’est soit 7 % à 8 %, soit 7,4 % à 8,2 %, mais pas 7,4 % à 8 %.
    Je vous propose de voir l’évolution de l’accroissement annuel moyen, en termes relatifs . 

    Erreur

    Si l’on veut soutenir que la période 1982-2006 est une période de stabilisation, alors il faut déclarer qu’il ne s’est rien passé depuis la dernière guerre.
    La vérité est que l’on a renoué, depuis le milieu des années 1990, avec un régime migratoire qui, en termes quantitatifs, a plus à voir avec le pic 1968-75 qu’avec les années précédentes. On se demande bien d'ailleurs comment la France aurait pu rester cette « terre de brassage » dont il est question dans l’article s’il ne s’était rien passé depuis la guerre. Il est vrai que, comme il est écrit, près d’un habitant sur quatre a, non pas un grand-parent, mais au moins un parent ou un grand-parent immigré. Je suis l’auteur de l’estimation (Tribalat M., « Une estimation des populations d’origine étrangère en 1999 », Population, 59 (1), 2004).
    Le plus grave reste à venir.
    L’infographie qui illustre l’article du Monde fait le départ entre les régions d’origine qui
    montent et celles qui baissent. Il y aurait donc trois régions qui monteraient (l’Afrique noire, la Turquie et l’Asie du Sud-Est) et trois régions qui baisseraient (l’Algérie, le Portugal et la Tunisie). L’emploi de l’article « les » ne laisse aucun doute sur l’exclusivité ou l’exemplarité de ces évolutions. L’emploi du temps présent en souligne l’actualité. On ne parle pas des régions qui ont monté ou qui ont baissé, mais des régions qui montent ou qui baissent.
    Première critique : On ne peut parler de la période récente (ce que laisse entendre l’emploi du présent) en arrêtant la série à 1999, c’est-à-dire il y a dix ans.
    Il n’est pas difficile d’avoir des données plus récentes, que l’on trouve en ligne sur le site de l’Insee pour le premier janvier 2005. Ce n’est pas 2009 mais enfin c’est moins vieux que 1999.
    Je vous présente donc les histogrammes que l’on aurait dû voir dans votre journal sur les
    régions en hausse 

    Erreur

    Et de manière beaucoup plus atténuée : 

    Erreur

    Voici maintenant les histogrammes des pays en baisse : 

    Erreur

    Pourquoi avoir oublié le Maroc ?
    Pourquoi avoir tronqué la série, au prix de contresens absolus ?
    Entre 1999 et 2005, le nombre d’immigrés d’Algérie au augmenté de 105 000 personnes, soit un accroissement de 18 %. Bon, c’est vrai que, pour Le Monde, au-dessous de 25 % c’est une stabilisation. Dans ce cas, pourquoi mettre en exergue des évolutions aussi plates que celle qui a affecté la population immigrée originaire de Tunisie ? D’après Le Monde, le nombre d’immigrés de Tunisie, qui passe de 202,5 milliers en 1982 à 201,5 milliers en 1999, a baissé (-0,5 %), alors que la population immigrée se stabilise en augmentant de 25 % !
    Voilà un véritable exercice pédagogique de la part du Monde.
    Quant à l’utilisation du solde migratoire, j’ai écrit de nombreuses fois ce que j’en pensais. Je
    n’y reviendrai pas. Que Le Monde, habituellement présenté comme le journal de référence en France, se soit livré à pareil montage est désespérant.
    Cet article du 4 décembre montre que les bons sentiments et la volonté pédagogique de redresser l’opinion publique qui pense mal conduisent à des catastrophes. Ils conduisent à piétiner la déontologie minimale de tout journaliste qui se respecte dont le devoir est d’informer et non de consoler ou de rassurer.
    Le Monde vient de faire la démonstration que les chiffres peuvent être manipulés et, à l’opposé de ses intentions sans doute, conforte ainsi ceux qui pensent que les médias ne disent pas la vérité sur la question de l’immigration. Cet article est manifestement l’illustration de ces mensonges qui entretiennent la méfiance dans l’opinion publique.

    Michèle Tribalat - Démographe (INED)

    source : Marianne

    http://www.voxnr.com/cc/d_france/EuEFAFkAuukoNcsuRf.shtml

  • Un Français, converti à l’islam, cible prioritaire des Etats-Unis contre Al-Qaïda

    Jusqu’à quand le gouvernement sera-t-il aveugle quant au danger islamiste en France, notamment s’agissant des Français converti à l’islam ? Nos confrères de l’Express nous apprennent ainsi que les Etats-Unis, dans le cadre de leur lutte contre Al-Qaïda, visent un Français converti : David Drugeon.

    Présenté comme un expert en explosifs, respecté pour ses faits d’armes dans les montagnes afghanes, ce “vétéran” a gravi les échelons jusqu’à intégrer l’élite combattante du djihad mondialisé. Le 5 octobre dernier, sa légende s’est enrichie d’un épisode troublant: le site américain McClatchy évoquait, sans donner son nom, un mystérieux “agent français” qui aurait “fait défection pour Al-Qaïda”. L’information a été démentie avec force par le ministère de la Défense. Drugeon, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ne serait donc pas un agent, mais bien un djihadiste au destin vertigineux. L’enquête de L’Express, menée auprès de ses proches, de multiples sources du renseignement, recoupée avec divers dossiers judiciaires, permet de retracer son parcours.

    David Drugeon, toujours inscrit sur le site Copains d’avant, fut longtemps un gamin sans histoires, né à Vannes, à quelques encablures du golfe du Morbihan. En 1989, année de sa naissance, les moudjahidine afghans chassent les dernières troupes soviétiques. Cette histoire de guerre lointaine, les Drugeon – père contrôleur de bus, mère secrétaire et fervente catholique – la suivent d’un oeil distrait, à la télévision, comme bien des Français. Ils habitent alors Ménimur, quartier classé en zone urbaine sensible (ZUS), un ensemble de petites barres HLM, entouré de maisons individuelles. La population bigarrée mêle cadres moyens, salariés et ouvriers, notamment des familles d’origine maghrébine.

    >> Pour lire l’article dans son intégralité

    http://fr.novopress.info/177156/un-francais-converti-a-lislam-cible-prioritaire-des-etats-unis-contre-al-qaida/

  • L’UMP et le PS, indissociables pour favoriser l’expansion de l’islam

    Rochefort, ce n’est ni Marseille ni Roubaix. Rochefort, c’est une petite ville de Charente-Maritime. Il y a 20 ans, elle ignorait encore tout des conséquences de l’immigration islamique.   

    Le 18 octobre dernier, c’est en grandes pompes que le maire UMP de Rochefort a décidé d’honorer l’événement. Le maire a invité son prédécesseur socialiste. Tous deux se dressent derrière le ruban républicain, comme s’il s’agissait d’un monument public. Le maire prononce son petit discours duquel on retiendra ceci : « Vous pourrez toujours compter sur ma présence à vos côtés pour défendre votre vision de l’islam de France et de Rochefort tournée vers la tolérance. »

    Il ne s’agissait même pas de l’inauguration de la mosquée (cela avait été fait en 2012), il s’agissait seulement d’en célébrer l’extension.

    Ce qu’il y a de terrible, avec l’UMP et le PS c’est que ces deux partis politiques, par leur pusillanimité, donnent le sentiment de jouer le rôle principal dans la destruction de notre civilisation. Ce qui vient de se passer à Rochefort en est l’illustration et s’inscrit à la suite d’un processus mis en place il y a une quinzaine d’années dans cette sous-préfecture de 25.000 habitants.

    Rochefort, ce n’est ni Marseille ni Roubaix. Rochefort, c’est une petite ville de Charente-Maritime. Il y a 20 ans, elle ignorait encore tout des conséquences de l’immigration islamique.

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  • Calais : des centaines de migrants ont pris d’assaut la zone portuaire

    La tension s’est encore aggravée lundi et mardi avec une série de heurts avec la police et la mort d’une jeune Éthiopienne.

    Lundi et mardi, une série d’affrontements ont opposé les migrants entre eux et aux forces de l’ordre. Crédits photo : Jean Pierre Brunet/PHOTOPQR/VOIX DU NORD

    Calais semble au bord de l’explosion. La mèche allumée depuis des mois avec l’afflux exponentiel des clandestins dans la ville (1.500 selon les autorités préfectorales, 3.000 selon la police) semble aujourd’hui enflammer ce qui est devenu une véritable poudrière. Lundi et mardi, une série d’affrontements opposant les migrants entre eux et aux forces de l’ordre, et la mort d’une adolescente de 16 ans, ont encore fait monter la pression.

    Lundi après-midi, vers 15 heures, la ville portuaire a vécu une énième intrusion massive de migrants qui ont pris d’assaut les camions pour tenter de rejoindre « l’eldorado anglais ». Trois cents à quatre cents clandestins se sont rués sur une file de poids-lourds s’étirant sur deux kilomètres, selon le même modus operandi qui, depuis l’été dernier, consiste à profiter des ralentissements de camions sur la rocade desservant la zone portuaire pour sauter à leur bord.

    Dépassés par les événements, les 180 CRS, déjà dépêchés en renfort dans le Calaisis ces dernières semaines, ont dû appeler à l’aide les forces de la Police aux frontières, du commissariat de Calais mais aussi de Boulogne-sur-Mer, soit entre « 60 et 70 hommes » supplémentaires, témoignait mardi un policier. L’utilisation de gaz lacrymogènes a été nécessaire pour disperser ces réfugiés venus d’Afrique de l’Est mais aussi de Syrie, d’Afghanistan ou encore d’Irak. Les forces de sécurité n’y avaient eu recours qu’une seule fois jusque-là, en septembre, lors d’une intrusion dans le port où les migrants avaient tenté d’arracher les hautes clôtures barbelées. [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Calais-des-centaines-de-migrants

  • Les djihadistes turcs en Syrie et en Irak peuvent venir en Europe sans visas

    De Joachim Véliocas, "l'Observatoire de l'islamisation" :

    "La porte de l'Europe sans visa va désormais être ouverte", se félicita le président islamiste de la Turquie Recep Erdogan après la signature d'un accord avec la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Cecilia Malmström, permettant aux ressortissants turcs de venir dans l'espace Schengen sans visas de tourisme . L'accord bilatéral est effectif depuis le 1er janvier 2014.

    Alors que la moitié des effectifs du Front Al Nosra en Syrie est composé de turcs, qui garnissent largement les rangs des autres groupes armés djihadistes tels que l'Etat islamique ou le Front Islamique, cette libre circulation est inquiétante. La Turquie laissant à dessein ses frontières ouvertes pour le passage des djihadistes combattant Damas, l'ennemie jurée, il est mécaniquement très simple pour les combattants turcs de prendre ensuite un billet d'avion depuis la Turquie pour rejoindre n'importe quelle ville européenne.

    La France n'a aucun moyen de refuser cet accord étant donné qu'elle a ratifié en 1998 (Traité d'Amsterdam) et 2007 (Traité de Lisbonne) le transfert de sa politique migratoire à l'UE. Une coproduction UMP/PS permettant à ce pays où 40% de la population "a une opinion négative des Chrétiens" (sondage Université de Sanbancu) de coloniser une Europe devenue la folle du village mondial.

    J'ai personnellement interrogé Claude Guéant lors du diner débat de La Droite Libre le 7 octobre dernier sur la fin des visas pour les Turcs, qui on s'en doute ne viennent pas tous visiter Versailles. L'ancien secrétaire général de l'Elysée m'a répondu en approuvant cette libre circulation arguant du fait que les Français partant en vacances en Turquie n'avaient non plus plus besoins de visas. Claude Guéant qui a défendu le super état européen et le Traité de Lisbonne durant la soirée, ne m'a pas surpris, même si sa volonté de changer la constitution, de dénoncer la convention européenne des droits de l'homme et de ne plus se coucher devant la CEDH concernant le droit d'asile (largement instrumentalisé à des fins de colonisation), avait permis d'espérer quelque chose de la droite républicaine."

    Marie Bethanie

  • Bande de filles : un film subventionné de plus d’1 million d’euros par le contribuable…


    … Pour faire l’apologie des africaines de France. C’est notamment pour produire et diffuser ce genre de propagande immigrationniste que les français payent des impôts et des taxes en tout genre à la République. Attention c’est du lourd.

    Vu sur FDS :

    Plus d’un million d’euros de subventions

    Après Tomboy, Céline Sciamma s’attache à « déconstruire les stéréotypes sur la banlieue ». Une nouvelle fois la production de ce film est très largement subventionnée :

    Soit un total de 1 124 000€ de subventions provenant d’organismes  publiques.

    Source du plan de financement : Région IDF (page 110)

    Lire la suite

    http://www.contre-info.com/

  • Seine-Saint-Denis : un rapport confidentiel rendu public

    Un rapport du rectorat recensant des actes de violences scolaires en Seine-Saint-Denis a été rendu public alors qu’il était supposé rester confidentiel. Forcément les Professeurs et parents d’élève regrettent la stigmatisation conséquente à ce type de document.

  • Nouvelle campagne du Bloc identitaire contre les islamistes présents en France

    campagne_djihadistes-2014.jpg

    Depuis une douzaine d’années, le Bloc identitaire est en pointe contre l’islamisation de la France et d’Europe. Il le prouve avec sa nouvelle campagane d’autocollants : “C’est aussi chez nous qu’il faut lutter contre les islamistes !” Dans un communiqué, le Bloc identitaire explique cette campagne :

    Avec 2.000 combattants engagés dans l’État Islamique ou les autres groupes djihadistes en Irak et en Syrie, le nombre le plus important parmi tous les pays européens, la France est directement concernée par une menace qui peut aussi frapper – à tout moment – chez nous. Dans une nouvelle vidéo de l’État Islamique diffusée sur internet depuis quelques jours, un djihadiste francophone déclare :“Nous allons lancer des appels à tous les frères qui vivent en France pour tuer n’importe qui, civils, vous serez jamais à l’abri”

    Mohammed Merah et Mehdi Nemmouche nous l’ont prouvé : les futurs ou ex-djihadistes sont autant de bombes à retardement et le risque d’attaque meurtrière n’a jamais été aussi élevé sur notre territoire.

    Mais surtout :

    Le Bloc Identitaire tient à rappeler que c’est aussi, et surtout, en France, que doit se mener la lutte contre l’islamisme – qu’il s’inspire du salafisme ou des Frères Musulmans, comme dans le cas de l’UOIF, que cela soit dans les quartiers, les prisons, ou les mosquées. Il est grand temps aussi d’en finir avec la bienveillance envers le Qatar qui assure le financement des groupes djihadistes qui nous ont déclaré la guerre.

    Car l’émotion suscitée par l’assassinat d’Hervé Gourdel doit désormais laisser la place à l’action, le Bloc Identitaire lance une grande campagne militante intitulée : “C’est aussi chez nous qu’il faut lutter contre les islamistes !”

    >>Pour commander les autocollants

    http://fr.novopress.info/177075/nouvelle-campagne-du-bloc-identitaire-contre-les-islamistes-presents-en-france/
  • Nos quartchiers ont du talent

    Il n’y a pas à dire, la France sait vivre. Si, dans les couloirs feutrés de nos institutions, on sent nettement que la tension liée à une situation globale pas facile-facile oblige les uns et les autres à raser les murs et les dorures républicaines en serrant les fesses, le petit peuple français, de son côté, n’hésite pas à vivre avec l’exubérance qui lui est coutumière. Et cette exubérance permet de ramener quelques pépites journalistiques, grumeaux de faits divers dont l’intérêt n’est pas toujours où l’on pense.

    Et pour illustrer mon propos, je voudrais évoquer le temps d’un billet quelques uns de ces quartiers sensibles qui font régulièrement les meilleures pages des faits divers dans les journaux à tirages médiocres de nos localités désœuvrées. Ici, par quartiers « sensibles », on n’entend pas, comme l’adjectif tendrait à le faire croire, des quartiers émotifs, charnels ou sentimentaux, mais plutôt pénibles ou douloureux pour qui s’y aventure sans connaissance de cause.

    oh noes !Par exemple, le Cours Victor Hugo à Bordeaux fut l’objet, il y a quelques semaines, de quelques articles dans la presse régionale, où l’on découvrait que sa situation y est devenue, en plus de cinq mois, ingérable, que les plaintes s’accumulent (tapage diurne et nocturne, trafics de toutes sortes, vols), émanant de commerçants et de riverains. Pire, les terrasses des cafés et restaurants sont devenues infréquentables à certaines heures. Des punks à chiens traînent mollement dans le coin et, comme le note Alexandra Siarri, l’adjointe aux affaires sociales, avec la diplomatie habituelle de la politicienne rompue à l’exercice communicationnel pas choquant-padamalgam-bisou compatible, « le sentiment d’insécurité progresse sur ce secteur ».

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