Pas moins de 100 000 étrangers en situation irrégulière sont passés en France, à la fin du mois, via la frontière italienne. De 67 000 demandeurs d'asile en France l'an dernier, ce chiffre pourrait bien avoisiner cette année les 80 000 cette année.
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Immigration : l'exode s'accélère
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Grande-Bretagne : la montée de l’islam
Lu ici, cet état des lieux de l'islamisation de l'Angleterre :
"Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire."
Ces paroles du président algérien Houari Boumédiène, qu’il prononça lors de son discours à l’ONU en 1974 semblent de plus en plus être d’actualité. Si au Moyen Orient le fondamentalisme islamique est toujours en train de conquérir de nouveaux territoires, en Occident en revanche, sa montée est silencieuse, mais elle est inarrêtable.
Le cas de l’Angleterre est en ce sens emblématique : le pourcentage de musulmans dans les villes des Midlands et dans certains quartiers de Londres a dépassé le 30 % de la population. Ces avertissements et ces chiffres ont été confirmés ponctuellement par les données que vient de publier le 15 août 2014 l’Office for National Statistics (ONS)à propos des prénoms masculins les plus donnés en 2013.
Il s’avère que le nom le plus répandu en Angleterre et au pays de Galles pour ces douze derniers mois est Mohammed. Certes, la recherche a officiellement mentionné le prénom « très anglais » d’Oliver comme prénom le plus donné : 6.949 fois. Pourtant une analyse plus attentive de ces données indique que ce calcul n’a pas tenu compte des différentes orthographes utilisées pour transcrire le prénom arabe Mohammed (Muhammed, Mohamed, Muhammad et Mohammad) : il en ressort que le prénom du Prophète Mahomet apparaît 7.445 fois, arrivant largement en tête des classements.
Londres, la capitale, est en train d’expérimenter à ses frais cette évolution démographique. Dans son édition du 5 août 2014, le quotidien italien “Il Messaggero.it” publiait ces lignes : « Prenons par exemple la mairie de Tower Hamlets, proche de la City et des Docklands : les musulmans y représentent désormais 35 % des habitants. Dans la City de Westminster même, – le “council” du centre de la capitale, le symbole de l’Angleterre libérale et démocratique, avec Big Ben, le Parlement et le siège du Gouvernement -, les musulmans représentent presque 20 %. Et à Luton, où se trouve le troisième aéroport de Londres, on compte plus de 50.000 musulmans (soit plus de 25 % de la population)».
Dans le nord du pays, la situation n’est guère différente. Ainsi à Manchester, dans ce qui fut le cœur industriel de l’Angleterre, « les musulmans représentent 17 % de la population, à Birmingham : 22 %, avec des faubourgs entiers où la culture et la pratique du Coran sont prédominantes ». Et le processus d’expansion n’en est qu’à ses débuts.
Les spécialistes estiment en effet que d’ici la fin de l’année 2014 la population musulmane du Royaume Uni dépassera les 3 millions et demi. Cette croissance incessante incite les groupes radicaux à intensifier encore plus leur action dans un contexte social toujours plus « favorable ». Un épisode alarmant et emblématique illustre cet état de fait. Il s’est déroulé à Londres il y a quelques mois, mettant en scène les membres d’un jeune gang d’islamistes qui ont été filmés tandis qu’ils arrêtaient dans la rue les passants, leur demandant de respecter les commandements de lachariaen leur disant : « Ici vous êtes dans un quartier musulman. Que cela vous plaise ou non c’est nous qui allons commander et qui allons combattre le mal. Allah est grand ! Nous sommes en train d’arriver ». Un imam musulman radical qui a été interviewé quelques jours après cet épisode n’y est pas allé par quatre chemins pour commenter ce qui s’était passé : « On assiste à un réveil. Ce qui est en cours, c’est nettement un affrontement entre l’Islam et la démocratie libérale dans certains des points-clés de Londres ».
Par ailleurs, de nombreux musulmans de citoyenneté britannique ont quitté le pays pour aller rejoindre lejihad. Le quotidien anglais “The Independent” a publié au cours des derniers mois, des récits de vie de nombreux jeunes, hommes et femmes, qui sont partis en hâte pour se battre sous les drapeaux noirs d’Abu Bakr al-Baghdadi pour instaurer, par des persécutions, des exécutions sommaires et des décapitations, l’État Islamique de l’Iraq et du Levant (ISIS).
L’un d’entre eux, Abu Dugma al-Britani, a lancé par un message posté sur twitter une prophétie bien précise à l’adresse du Royaume Uni et des Anglais : « Nous occuperons DowningStreet (une rue de Londres au Royaume-Uni où se situent depuis plus de deux cents ans les résidences du Premier Ministre britannique et de son chancelier de l’Échiquier, NDLR) et nous égorgerons à Trafalgar Square tous ceux qui ne voudront pas se convertir. L’Isis (l’État Islamique de l’Irak et du Levant) arrive ».
En Angleterre l’Islam fait donc de plus en plus peur, et l’échec de la politique « multiculturelle » appliquée depuis plusieurs années est désormais évident pour tous. L’intégration ne s’est pas produite et les paroles du président algérien Houari Boumédiène résonnent chaque jour comme plus tragiquement prophétiques."
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/10/grande-bretagne-la-mont%C3%A9e-de-lislam.html
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Éric Zemmour face à Alain Duhamel : “Le regroupement familial de 1975 a été la plus grande erreur politique de l’après-guerre”
Éric Zemmour et Alain Duhamel ont confronté… par rtl-frAlain Duhamel et Éric Zemmour ont débattu pendant près de 45 minutes sur l’antenne de RTL, dans On refait le monde, ce jeudi 9 octobre. Ils ont confronté leurs idées et convictions concernant la situation de la France.
“Telle que je la vois aujourd’hui, elle est malheureuse, elle ne sait pas où elle habite”, a expliqué Éric Zemmour. Pour Alain Duhamel, le pays a “une unité plus grande que l’on ne croit”.
Éric Zemmour en a profité pour mettre en cause la politique immigrationniste mise en place depuis des décennies en France :
Le regroupement familial de 1975 a été “la plus grande erreur politique de l’après-guerre”. (…) On a fait venir des gens de culture islamique (…) On a des gens qui tiennent tellement à leur culture qu’ils ne veulent pas s’intégrer
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Immigration et Islam
Le débat sur l’immigration, avec la montée du Front National dans les scrutins électoraux, oblige de plus en plus les partis libéraux à se positionner dans un équilibre assez instable.
Quelques petites phrases bien dosées ici ou là laissent supposer une prise de conscience. Mais en réalité, il n’en n’est rien et ces saillies ne sont en général qu’à usage démagogique ou dues à un emportement passager, vite rappelé à l’ordre par les états-majors. La gauche, selon qu’elle soit extrême ou modérée, militera en faveur de toujours plus de droits aux étrangers avec quelques nuances de laïcisme plus ou moins radical, en fonction de l’héritage républicain que l’on revendique. A droite, un schéma un peu différent amènera à une posture de modération par rapport aux revendications orchestrées des étrangers pour que soient reconnus leurs « droits ». Mais, cette posture sera aussitôt assortie d’un discours fataliste sur le phénomène d’immigration qu’on ne peut endiguer à cause de la mondialisation. En conclusion, on nous donnera la petite note optimiste pour un avenir cosmopolite « où tout le monde s’aimera » ! On reconnait là, à gauche comme à droite, les fluctuations prudentes du personnel politique, circonscrites par la pensée libérale et les injonctions du MEDEF. Cette pensée libérale se caractérise, comme nous le rappelle Jean Claude Michéa dans « l’Empire du moindre mal » (1), précisément par une absence de pensée, de culture puisque ce sont les marchés qui doivent mécaniquement réguler la société des hommes en établissant la justice et que les cultures et religions ne sont plus que de décoratifs accessoires, des options dérisoires, sans impact sur les finalités de la société humaine qui consistent essentiellement au bien-être individuel. Nous avons pu assister récemment à la télé à un échange intéressant entre Marion Maréchal Le Pen et Alain Juppé. La première se disait favorable à l’assimilation tandis que le second défendait l’intégration. Nous savons bien à l’Action française combien ces mots sont piégés et que la vraie problématique n’est plus tant dans la « manière » d’accueillir que dans « quoi » on accueille. Quelle communauté historique, solidaire, culturelle ? La notion de choc des civilisations, invoquée par Samuel Hutington, repose sur un malentendu qui consiste à confondre la société « occidentale aux fondations chrétiennes » avec la société libérale, matérialiste, antisociale et jouisseuse qu’elle est devenue. Sans revenir sur les travaux de Renaud Camus, inventeur de la notion du « Grand remplacement », l’immigration sans discontinuer en France depuis un demi-siècle signifie aujourd’hui six millions de musulmans au bas mot. Pas seulement six millions d’immigrés ou de Français d’origine immigrée, mais six millions de personnes pratiquant une religion étrangère aux traditions et coutumes de ce pays, voire opposée pour ne pas dire ennemie dans l’histoire des peuples. Mais le plus stupéfiant est que la fracture ne se situe pas dans l’opposition historique entre le christianisme et l’Islam, mais entre la représentation que s’en font les musulmans à travers le prisme d’une société complètement sécularisée face à leur propre religion soumise à l’ordre d’un créateur. Camel Bechickh, Président du mouvement : « Fils de France », déclare qu’une vraie société française bien ancrée dans ses valeurs catholiques communiquerait mieux avec les ressortissants de confession musulmane. En effet, les valeurs de l’Islam, ne serait-ce que parce qu’elles placent l’Homme dans une perspective sacrée de créature appelée à retourner vers son créateur, sont plus proches des valeurs de la chrétienté que de celles de la société libérale athée et désespérément horizontale. (Je ne parle pas de cet Islamisme barbare qui se signale dans les pays livrés au chaos par la volonté de l’Oncle Sam et la veulerie des Européens) Il ressort donc que la première condition à remplir chez nous, en France fille ainée de l’Eglise, pour éviter le choc annoncé, est de revenir aux valeurs fondatrices de notre civilisation. C’est peut-être le rôle stimulant et providentiel de l’Islam, que de réveiller la chrétienté enfouie au cœur du peuple franc. Quand l’Action française proclame : « Rendons les Français à la France », nous ne disons rien d’autre. Cela ne veut pas dire, car je vois déjà se dresser les imprécateurs de l’apocalypse, qu’il ne faille pas traiter les aberrations de l’immigration continue, revenir sur la double peine, envisager la déchéance de nationalité pour les délinquants nouvellement naturalisés, créer les conditions diplomatiques et économiques d’un retour chez eux du plus grand nombre d’immigrés… Mais toutes ces mesures et bien d’autres encore, restent des mesures techniques qui ne sont possibles notamment que par un changement de régime, une restauration des prérogatives de l’Etat, sa sortie de l’UE et de toutes les organisations supranationales qui portent atteinte à sa souveraineté, le retour de la France vers une politique méditerranéenne indépendante… Pour autant, dans la situation factuelle que nous traversons, je ne vois pas d’autre digue face à l’Islam (qui peut aussi jouer le rôle de passerelle), que le retour de l’Eglise en force dans notre patrie, n’en déplaise aux disciples de Ferdinand Buisson.
Olivier Perceval
(1) Flammarion, collection champ d’essai.
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« Les Français ruinés par l’immigration » de Gérard Pince (rediff)
« Ce livre […] confirme pour l’essentiel les conclusions auxquelles était parvenu le Prix Nobel d’économie Maurice Allais. »
Gérard Pince est docteur en économie et spécialiste de l’économie du développement ; il a publié en 2013 un petit livre intitulé Les Français ruinés par l’immigration (éditions Godefroy de Bouillon). Dans cet ouvrage assez aride Gérard Pince a résumé ses analyses de la comptabilité nationale destinées à évaluer l’impact des populations immigrées sur notre économie. Les sources de toutes les données chiffrées utilisées par l’auteur sont disponibles dans les annexes ; ce rapport est vérifiable par tous les amateurs d’arithmétique.
Les bases du calcul
A la différence d’autres rapports, celui de Gérard Pince ne prend pas en compte tous les étrangers et leurs descendants de la première génération mais seulement les étrangers d’origine extra-européenne parce que, selon lui, l’impact positif des étrangers d’origine européenne sur nos comptes nationaux masque l’impact négatif des étrangers originaires des pays tiers. Par ailleurs et à la différence de rapports qui ont conclu au faible impact de l’immigration sur notre économie, celui-ci prend en compte la part des dépenses régaliennes qui sont imputables à ces étrangers (les premiers n’intègrent que les recettes).
Selon l’étude de l’INSEE de 2012, il y avait en France, en 2008, 5,3 millions d’immigrés et 6,7 millions de descendants directs de ces immigrés, soit un total de 12 millions de personnes dont 7 millions d’origine extra-européenne ; soit encore 4,1 millions d’immigrés extra-européens et 4 millions de descendants en 2011 après correction. Rappelons que les populations vivant en France à la fin de 2011 comprenaient, selon une évaluation, un total de 65,4 millions de personnes ; la part des étrangers représentant 18,4% du total et celle des étrangers non-européens 12,4%. En 1946, 88% des étrangers installés en France étaient d’origine européenne tandis qu’aujourd’hui, ces derniers n’en représentent plus qu’un gros tiers ; il y a bien une modification profonde de la nature de l’immigration.
Une autre vision de l’immigration
La plupart des commentateurs de l’immigration pensent, ou feignent de penser, que les immigrés vivant en France participent à l’économie nationale au même titre que les nationaux, ce que les chiffres donnés par le gouvernement lui-même ne permettent pas de vérifier. En 2011, le taux de chômage national était de 9,1% (2,6 millions sur un total de 28,4 millions de « personnes actives »), celui des nationaux et des étrangers originaires de l’Union européenne de 7,8% et celui des étrangers extra-européens de 20,7% (600.000 sur un total de 2,9 millions de « personnes actives »). La part des personnes « occupées » parmi l’ensemble des personnes en âge de travailler n’était que de 40% au sein de la population d’étrangers extra-européens tandis qu’il était de 64% dans l’ensemble rassemblant les nationaux et les immigrés d’origine européenne. De plus, cette situation ne s’améliore pas avec le temps ; la première génération d’immigrés extra-européens a un taux de chômage de 20% tandis que celui de la suivante atteint 23% ! Des études faites à partir des recensements de 1975, 1982 et 1990 montrent que le taux de chômage des jeunes issus de l’immigration maghrébine augmente régulièrement. Contrairement à tout ce que nous serinent les médias, le temps n’améliore pas les choses dans ce domaine.
Contrairement à une antienne récurrente, les étrangers extra-européens n’occupent pas tous les emplois pénibles dont les natifs ne veulent plus ; si 11% d’entre eux travaillent dans la construction (6% des autres), ils ne sont par contre que 1% dans l’agriculture (3% des autres) et 10% dans l’industrie (14% des autres). Enfin 80% des étrangers non-européens occupent des emplois souvent mal payés du tertiaire mais il en est de même pour les natifs peu qualifiés. « Cette importante mise au point relativise l’argument compassionnel (les immigrés ont reconstruit la France après l’avoir libérée !). Elle montre surtout que les natifs sont substituables aux immigrés. Comme nous le verrons plus loin, certains contestent cette évidence afin de nier la responsabilité de l’immigration dans le chômage des autochtones et le déclin de leurs salaires. »
La présence d’immigrés en surnombre par rapport aux besoins réels de notre économie crée, outre une pression importante à la baisse sur les salaires offerts pour les emplois peu qualifiés, une part du chômage des natifs que Gérard Pince a calculée. Il ressort de son calcul que le surnombre des immigrés en provenance du tiers-monde a pour conséquence le chômage de 1 million de natifs et de 500.000 de ces immigrés ! Contrairement à ce que les gens des médias nous disent et écrivent en permanence, l’immigration crée du chômage, ce que Maurice Allais écrivait déjà en 1998.
L’immigration en provenance du tiers-monde nous a ruinés
La part de la population des immigrés extra-européens et de leurs descendants de la première génération représentait 12,4% de la population de notre pays en 2011 mais sa part dans le PIB n’était que de 7,3% ; le PIB par tête de cette population était de 17.900€ quand celui des populations d’origine française ou européenne était de 32.300€.
Il faut ajouter que la présence des immigrés nous contraint à investir dans des logements sociaux et des infrastructures (écoles, hôpitaux…) ; Maurice Allais estimait que, lorsqu’un travailleur supplémentaire s’installe en France, les infrastructures nécessaires coûtent quatre années de son salaire annuel, soit pour 200.000 entrées annuelles un coût total de l’ordre de 16 à 20 milliards d’euros par an. Les ressources financières immobilisées dans ces infrastructures sont autant de ressources qui ne sont pas investies dans l’appareil de production du fait que ces travailleurs ne sont pas nécessaires à notre économie parce que nous disposons de réserves considérables de main-d’œuvre inemployée (2,6 millions de chômeurs en 2011 mais plus de 3 millions aujourd’hui) et mobilisable en revenant à la semaine de 39 heures (plus de 2 millions d’équivalent temps plein), sans parler de l’inéluctable allongement de la vie professionnelle. Sachant que le chômage minimal se situe aux alentours de 4% de la population active, soit environ 1.000.000 de chômeurs, il apparaît très clairement que nous n’avons pas besoin d’immigrés supplémentaires et qu’il y en a déjà beaucoup trop. Dans cette histoire il y a, bien sûr, des perdants (les travailleurs autochtones peu qualifiés dont les salaires tendent à baisser ou qui sont contraints au chômage, les contribuables et les capacités d’investissement) mais il y a aussi des gagnants, dont les entreprises de génie civil qui construisent les logements et les infrastructures (Francis Bouygues fut le premier des grands patrons à plaider en faveur de l’immigration et du regroupement familial), la grande distribution et les privilégiés qui peuvent disposer de domestiques dociles et peu exigeants. Cela dit, la facture est salée parce que le coût annuel de la présence de ces quelque 8,1 millions de personnes se monte à 115 milliards d’euros selon Gérard Pince, soit le double du déficit budgétaire de l’Etat ! Leur présence coûtait 2.000€ par an en 2011 à chacun d’entre nous soit 8.000€ par an pour une famille de quatre personnes. La dette de la France qui approche les 2.000 milliards d’euros semble donc être, pour l’essentiel, une conséquence d’une immigration insensée qui ne nous enrichit pas, bien au contraire.
De nombreux obstacles juridiques
Pour mettre un terme à ces dépenses qui ruinent notre pays, il est évident que la première des mesures qui devrait être prise consisterait à mettre un terme à l’entrée de nouveaux migrants extra-européens (67% des Français considèrent qu’il y a trop d’immigrés et 59% sont même partisans d’une limitation de l’immigration en provenance des pays de l’Union européenne), ce qui impliquerait la mise en place d’un contrôle des frontières nationales et la suspension des Accords de Schengen. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel et la Cour européenne des droits de l’homme s’opposeraient à la suppression du regroupement familial, et la limitation du droit d’asile serait en contradiction avec les traités en vigueur. Seul le rapatriement des étrangers extra-européens au chômage ou en situation irrégulière ne poserait pas de problème juridique.
Gérard Pince estime que pour lever tous ces obstacles et imposer la volonté de la majorité des Français, il n’y a pas d’autre solution que le recours au référendum. Mais ce ne sera possible qu’à la faveur de l’élection d’un président de la République vraiment décidé à s’attaquer au problème essentiel qu’est l’immigration.
Ce livre est, certes, aride, mais sa lecture est d’un très grand intérêt parce qu’il remet en cause tous les poncifs diffusés par les médias et confirme pour l’essentiel les conclusions auxquelles était parvenu le « Prix Nobel » d’économie Maurice Allais.
Bruno Guillard, 26/02/2014
Gérard Pince, Les Français ruinés par l’immigration, éditions Godefroy de Bouillon, 2013, 120 pages
http://www.polemia.com/les-francais-ruines-par-limmigration-de-gerard-pince/
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À Sangatte, les migrants ne trouvent pas la nourriture à leur goût…
Parfois, certains faits divers mettent en exergue des situations qui ne manquent pas de… "piquant".
La région Nord-Pas-de-Calais est une des régions les plus pauvres de France. En 2010, 19,5 % de la population vivait sous le seuil de pauvreté (964 € par mois), contre 14,1 % pour l’ensemble du territoire français. Hélas, la crise n’a rien amélioré depuis. Rien de bien particulier, en somme, dans une France qui ne cesse de plonger, plombée par une surcharge pondérale due à sa dette et son chômage.
Sauf que, parfois, certains faits divers mettent en exergue des situations qui ne manquent pas de… « piquant ». Le 5 novembre 2002, le gouvernement français a ordonné la fermeture du centre de la Croix-Rouge qui accueillait, à Sangatte, les migrants présents dans le Calaisis. Des bénévoles se sont alors rassemblés pour organiser des distributions de nourriture et de vêtements ; ils se sont ensuite dotés d’une existence juridique en fondant l’association Salam.
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Réforme du droit d’asile : une accélération du « Grand Remplacement » ?
André Posokhow, consultant pour Polémia, fait le point sur la prochaine réforme du droit d’asile qui risque de dégrader encore la situation.
Les SDF français ont de plus en plus de mal à trouver des hébergements à Paris comme en province : centres d’accueil et hôtels pour précaires sont pleins ; pleins de vrais (ou faux) demandeurs du statut d’asile qui bénéficient d’une priorité de fait.
Polémia
Chacun le sait, dans les préfectures comme dans les associations, mais tout le monde se tait : l’omerta administrative et médiatique règne sur ce qui est une préférence étrangère de fait. Le constat est général : le système français du droit d’asile est à bout de souffle et sa situation très dégradée. Assiégé par un nombre croissant de demandeurs d’asile (70.000 en 2012), considéré comme laxiste par beaucoup et comme trop rigoureux et inhumain par les immigrationnistes, le droit d’asile français mécontente tout le monde. Même Manuel Valls, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, a reconnu que « le droit d’asile est dévoyé et détourné » par des migrants économiques venus chercher du travail.
Le gouvernement actuel, stimulé par ce constat, a entrepris de réformer non seulement le droit d’asile mais également le droit des étrangers. La motivation du gouvernement n’est pas de préserver la France du raz de marée humain que nous connaissons année après année, mais de promouvoir l’immigration et le droit d’asile. Comme l’a dit Bernard Cazeneuve dans un entretien dans Libération : « La France est une terre d’immigration et une terre d’asile. Elle doit le demeurer : les pays refermés sur eux-mêmes sont condamnés au déclin. » De la part de tels gouvernants tout est à craindre.
De fait les deux textes présentés en conseil des ministres le 23 juillet 2014 apparaissent ambigus et de nature à ouvrir le chemin à des dérives redoutables : répartition des demandeurs d’asile sur tout le territoire, renforcement des droits des bénéficiaires du droit d’asile, notamment dans le domaine du regroupement familial, généralisation du titre de séjour pluriannuel, droit à l’accès des journalistes dans les centres de rétention et les zones d’attente, etc.
Il est trop tôt pour conclure ; les débats parlementaires devraient se dérouler prochainement. Polémia, déjà attentif au contenu de ces deux projets de loi, se montrera vigilant quant à leur finalisation législative.
ALERTE.
Le gouvernement veut légiférer sur la protection des droits des étrangers et sur le droit d’asile.
L’article de Polémia du 12 juin 2014 sur Me Barbemolle, juge du droit d’asile, qui relatait les invectives de Jean-Michel Belorgey, magistrat à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), envers ses collègues de cette Cour a été l’occasion de souligner la situation très dégradée de l’application du droit d’asile en France.
http://www.polemia.com/maitre-barbemolle-juge-du-droit-dasile/
« Le système est à bout de souffle », affirme Pascal Brice, diplomate nommé à la tête de l’OFPRA : délais trop longs pour statuer sur les dossiers (un an et demi en moyenne), saturation des dispositifs d’hébergement, coût exponentiel des aides aux requérants en attente de jugement.
Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, a reconnu que « le droit d’asile est dévoyé et détourné » par des migrants économiques venus chercher du travail. Il avait promis une réforme du droit d’asile pour le printemps 2014 ; ele a été couplée avec une réforme du droit des étrangers. Deux projets de loi ont ainsi été présentés en Conseil des ministres le 23 juillet 2014.
De la part d’un gouvernement déterminé à promouvoir le plus possible et jusqu’au bout les conditions du « Grand Remplacement » de Renaud Camus par idéologie sectaire et intérêt électoraliste, tout est à craindre. Selon Bernard Cazeneuve dans Libération « La France est une terre d’immigration et une terre d’asile. Elle doit le demeurer : les pays refermés sur eux-mêmes sont condamnés au déclin. »
La réforme du droit d’asile
D’emblée le ministre de l’Intérieur annonce la couleur : « C’est une loi éminemment de gauche que je revendique comme telle et que je défendrai avec beaucoup de force et de conviction au Parlement. » Qu’attendre d’autre de la part d’un gouvernement qui s’apprête à naturaliser 200.000 étrangers âgés ! De toute façon les Français paieront.
Il s’agit de transposer de nouvelles directives européennes adoptées en juin 2013, en renforçant les garanties des personnes ayant besoin d’une protection internationale, et en statuant plus rapidement sur les demandes d’asile.
Une nouvelle procédure accélérée, qui remplace l’actuelle procédure prioritaire, sera mise en œuvre sous le contrôle de l’OFPRA. Les moyens de ce dernier seront accrus, afin qu’il soit en mesure d’assurer un traitement plus rapide des demandes d’asile. Le gouvernement se fixe l’objectif de parvenir à un examen des demandes d’asile dans un délai moyen de 9 mois alors qu’aujourd’hui ce délai est d’environ deux ans.
Les procédures contentieuses sont également revues, notamment par la création d’une procédure accélérée de recours suspensif, devant un juge unique de la CNDA en cinq semaines. Le délai de jugement en procédure normale imparti à la CNDA, qui voit réaffirmer son rôle de juge de l’asile, est fixé à cinq mois.
Les « garanties » des demandeurs d’asile sont renforcées à tous les stades de la procédure :
-enregistrement plus rapide de leur demande ;
-présence d’un conseil lors de l’entretien avec un officier de protection ;
-meilleure prise en compte des vulnérabilités, notamment de celles des mineurs ;
-généralisation de l’effet suspensif des recours contre les décisions refusant l’asile.
Le projet de loi prévoit de rendre les conditions d’accueil des demandeurs d’asile plus justes et plus équitables, mais aussi plus contraignantes, avec un dispositif d’hébergement permettant d’affecter un demandeur d’asile dans une autre région que celle où il se présente. En cas de refus de l’hébergement proposé, le demandeur perdrait son droit aux allocations.
Ainsi on voit bien que ce dont se plaignait l’ancien ministre Arthuis et que niait l’ineffable Taubira au sujet des mineurs isolés, c’est-à-dire la dissémination sur le territoire français des immigrés posant problème, constitue une réalité aujourd’hui concrétisée par un projet de loi.
Enfin, selon le portail du gouvernement, le projet de loi vise à définir et renforcer les droits des bénéficiaires dans les domaines d’accès aux droits, de réunification familiale et de documents de voyage qui sont « des éléments essentiels de l’intégration à la société française ».
Il apparaît clairement que la défense des intérêts de celle-ci face au mascaret de l’immigration est complètement oubliée. Mais surtout ce projet de loi semble élargir la brèche du regroupement familial aux demandeurs de droit d’asile.
L’occultation du problème par dissémination
Il est évidemment trop tôt pour porter un jugement définitif sur ce projet de loi qui doit être discuté au cours de la session législative de cet automne. Soulignons-en simplement la grande ambiguïté et les vrais dangers.
Bien entendu les immigrationnistes de tout poil, comme le Syndicat de la magistrature, hurlent à la suspicion généralisée, à la justice expéditive et à la violation des droits les plus fondamentaux. Le GISTi, quant à lui, se borne sobrement à réclamer la réhabilitation du droit d’asile par la liberté de circulation.
Retenons seulement les critiques plus posées de Julian Fernandez, juge assesseur au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à la CNDA. Celui-ci redoute que « l’hébergement directif » se transforme en assignation à résidence et souligne les très courts délais dont disposeront les déboutés du droit d’asile qui feraient l’objet d’une mesure d’éloignement : 7 jours. Il parle de précipitation déraisonnable comme pour la procédure dite accélérée dont la juridiction opérera en formation restreinte et non collégiale.
D’un autre côté nous pouvons redouter que « l’hébergement sélectif » des demandeurs du droit d’asile sur notre territoire ait pour objectif réel une occultation du problème par dissémination.
Plus grave apparaît le renforcement des garanties des demandeurs comme la présence d’un conseil lors de l’entretien avec un officier de protection et de leurs droits en matière de réunification familiale. Cela voudra-t-il dire que tout demandeur d’asile pourra faire venir sa famille avant toute décision et comment définir ce que représente la famille d’un Erythréen musulman ?
La réforme du droit des étrangers
Le projet de réforme du droit des étrangers apparaît également ambigu et encore plus inquiétant.
Selon le portail du gouvernement, ce projet de loi s’inscrit dans le cadre des trois priorités du gouvernement en matière d’immigration :
-améliorer l’accueil et l’intégration des étrangers régulièrement admis au séjour ;
-renforcer l’attractivité de la France en facilitant la mobilité des talents internationaux ;
-lutter plus efficacement contre l’immigration irrégulière, dans le respect des droits fondamentaux.
Tout d’abord le projet de loi engage une simplification du droit au séjour des étrangers par la généralisation du titre de séjour pluriannuel pour l’ensemble des étrangers, après un an de séjour en France. Cette mesure serait couplée à un nouveau parcours d’intégration, marqué par un renforcement du niveau de langue requis et une redéfinition des prestations servies par l’Office français de l’immigration et de l’intégration.
« Pour cela, le titre pluriannuel de séjour de quatre ans permettra, dans l’attente de l’accès à la carte de résident de dix ans, de ne pas avoir à faire ces démarches nombreuses, complexes et encore une fois obérant de l’intégration de ceux qui viennent sur le territoire de notre pays », a expliqué Bernard Cazeneuve sur France inter le mercredi 23 juillet.
Tout aussi inquiétant, le projet de loi prévoit pour la première fois un droit à l’accès des journalistes dans les centres de rétention et les zones d’attente. On devine facilement l’occasion qui est offerte ainsi à tous les plumitifs gauchistes de transformer chaque demandeur d’asile en victime et de multiplier les controverses sur la place publique.
Le projet de loi est également plus protecteur pour les étrangers malades, notamment en prenant en compte la capacité du système de soins du pays d’origine à faire bénéficier l’étranger du traitement que sa pathologie requiert. Si l’on comprend bien, si un demandeur d’asile soudanais est lourdement malade, la France est tenue de le traiter, compte tenu de ce que l’on sait du système de santé de son pays.
Le projet de loi prévoit d’une manière plus positive que le passeport « talents », titre de séjour valable jusqu’à quatre ans pour l’étranger et sa famille, constituera le titre unique ouvert aux investisseurs, aux chercheurs, aux artistes et aux salariés qualifiés. L’emploi des étudiants étrangers qualifiés sera également facilité.
Enfin le texte du gouvernement veut, il faut le souligner, doter la France de nouveaux outils en matière de lutte contre l’immigration irrégulière :
-l’assignation à résidence devient la mesure de droit commun en matière de privation de liberté des étrangers, tout en précisant et encadrant les pouvoirs des forces de l’ordre dans ce cadre ;
-les pouvoirs des préfectures en matière de lutte contre la fraude sont renforcés.
En définitive ces projets de loi ne sont pas complètement négatifs : la volonté ou la velléité de lutter contre l’immigration irrégulière doit être notée. Ils paraissent cependant fort inquiétants pour trois raisons :
– La première est l’ambiguïté de certaines dispositions comme la procédure accélérée. Celle-ci permettra-t-elle de désengorger les hébergements ou bien servira-t-elle à faciliter l’acceptation de dossiers des futurs demandeurs d’asile ?
– D’autres dispositions évoquent le diable qui se niche dans les détails : c’est le cas du droit à l’accès des journalistes dans les centres de rétention et les zones d’attente ou la présence d’un conseil que le contribuable paiera, bien évidemment, lors de l’entretien avec un officier de protection.
– Mais surtout ces textes vont venir en discussion au Parlement. Il y a lieu de tout craindre de la part d’un gouvernement en situation de faiblesse sur le plan de la politique économique et qui souhaiterait retrouver la confiance de sa majorité en cédant aux demandes et aux amendements de celle-ci sur un texte ayant trait à l’immigration. Il reviendra à Polémia de manifester la plus grande vigilance sur cette question législative.
André Posokhow,27/09/2014
Voir aussi :
Le roman noir des demandeurs d’asile
L’imposture Leonarda : la grande arnaque au droit d’asile
http://www.polemia.com/reforme-du-droit-dasile-une-acceleration-du-grand-remplacement/
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Étudiante portant le niqab : que font les rebelles de service ?
On crie sous vos fenêtres : « Vive Mohamed Merah ! », « Mort aux juifs ! », et vous n’entendez pas.
« Ayant des yeux, ne voyez-vous pas ? et ayant des oreilles, n’entendez-vous pas ? Et n’avez-vous pas de mémoire ? » Que vous faut-il, aimerait-on demander à certains, pour prendre conscience de la menace qui pèse sur nos têtes ? On crie sous vos fenêtres : « Vive Mohamed Merah ! », « Mort aux juifs ! », et vous n’entendez pas. Des pénitentes hargneuses, dont le corps entier repose sous un long drap noir, hantent nos villes de lumière, et vous ne voyez pas. Vous ne vous souvenez pas que, partout où l’on a mis le corps et l’esprit en cage, on a toujours fini par mépriser et par nier la vie ?
C’est sans doute parce qu’il fait profession de mémoire que l’historien Jean-Charles Jauffret, heurté par la vue d’une de ses étudiantes portant le niqab, lui a lancé – l’imprudent – : « Vous êtes le cheval de Troie du salafisme. » À ces mots, l’étudiante, choquée, a quitté l’amphithéâtre, suivie par quelques bonnes âmes solidaires. Il faut dire que la scène se passe à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, une de ces fabriques de l’antiracisme inquisitoire. La direction de l’établissement, il va sans dire, n’a pas perdu de temps pour exprimer son soutien à la jeune fille, même si elle n’a pas osé déchoir Monsieur Jauffret de ses droits constitutionnels. Inutile, le pauvre homme s’est condamné lui-même à une forme plus sournoise d’ostracisation.
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Migrants de Calais : Le cauchemar des routiers
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Quand les allocations familiales financent des jihadistes
Lu ici :
"Selon Alain Marsaud [député des Français établis hors de France], les CAF de la région Sud-Ouest compteraient une dizaine de cas de personnes parties faire le djihad en Syrie et qui toucheraient toujours leurs allocations. L'un d'eux continuerait par exemple de percevoir 2.200 euros chaque mois."
Alain Marsaud et Thierry Mariani (député UMP des Français de l'étranger) vont déposer cette semaine une résolution à l'Assemblée pour permettre aux parlementaires d'enquêter, la CAF ayant des moyens très limités pour le faire.