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immigration - Page 1313

  • Le racisme anti-arménien à Marseille

    Minute a interrogé Jacques Donabedian, co-président du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France pour la région Sud, suite à l’assassinat du jeune arménien Mickaël par des voyous multirécidivistes.

    "Il est mort, victime de l’hostilité qui règne dans les quartiers difficiles. Mickaël était un jeune chrétien. Il était scout apostolique arménien, il avait une vie exemplaire, il défendait certaines valeurs… Mais quand vous défendez ces valeurs, vous êtes vu d’un mauvais oeil par les jeunes qui se livrent aux trafics en tous genres. Ça génère des tensions, des rixes. Lundi, dans un contexte exacerbé par les attentats commis à Paris, Mickaël a été assassiné.

    Peut-on parler d’un assassinat raciste?

    L’assassinat de Mickaël est un cas extrême et dramatique. Mais pour les jeunes d’origine arménienne, le climat d’insécurité est permanent. Dans certains collèges et lycées, nos enfants sont insultés, traités de « sales Arméniens ». C’est même tagué sur les murs dans certaines écoles ! Les propos racistes, les agressions verbales, les coups, les menaces : c’est au quotidien que les jeunes Arméniens en sont victimes. On ne le dit pas, mais il faut le savoir."

    Allô, les professionnels de l'antiracisme ?

    Michel Janva

  • « Pour l’islam et la République, la loi est absolue »

    Abbé Guillaume de Tanoüarn

    Adorer un dieu et servir la Cité sont-ils compatibles ou incompatibles ? L’abbé de Tanoüarn, docteur en philosophie et familier des questions d’éthique, éclaire les rapports complexes qui existent entre république et religion.

    L’Action Française 2000 – La religion est-elle irréductible à la République ?

    Abbé Guillaume de Tanoüarn – La religion est constitutive de toutes les formes du "vivre ensemble" : « il n’y a pas de société sans religion comme il n’y a pas de communion sans transcendance », disait Malraux. Au début du XVIIIe siècle, le protestant Pierre Bayle fait sensation en se demandant si une société d’athées est possible : il répond par l’affirmative mais souligne la nécessité d’une réglementation de fer pour rendre compatibles les unes avec les autres les personnes qui ne pensent pas la même chose. Avant lui, la conclusion politique des guerres de religion tenait dans cet aphorisme latin : Cujus regio, ujus religio. On prenait acte de la nécessité sociale d’une religion une et, tant qu’à faire, cette religion devait être celle du Prince. Le système inventé par Louis XIV, système dit "du droit divin des rois", avait certes l’inconvénient d’insister plus sur le roi que sur la religion et de proposer aux Français une synthèse théologico-politique nationale et nationaliste largement humanisée, synthèse qui explique les perspectives de la Révolution française, perspectives qui laïcisent la synthèse bourbonienne et la rendent purement politique. La France devient l’objet d’un culte, on lui offre des sacrifices, ce sont des sacrifices humains : sacrifice des ennemis (« qu’un sang impur », etc.) et sacrifice de ses propres serviteurs, durant les vingt-cinq ans de guerre qu’inaugure la bataille de Valmy. Le nationalisme révolutionnaire est ici d’essence religieuse ; dans la terminologie maurrassienne, on parlera de nationalitarisme, comme Maurras le fit à propos du nazisme.

    Mais aujourd’hui, qu’en est-il du fait religieux et de la république actuelle ?

    La République cinquième du nom est beaucoup plus fidèle qu’on ne le croit à son ascendance révolutionnaire, comme en témoignerait, entre autres, le bonnet phrygien arboré par les gaullistes. Elle partage avec la Iere République le même absolutisme qui, d’une certaine façon, fut celui de Louis XIV (mais on peut en débattre !) et qui a construit la France. Jean-Jacques Rousseau, en 1763, dans Le Contrat social, tente de résumer de façon "moderne" cet absolutisme français en orchestrant la vieille lutte entre l’unité du pouvoir politique et l’autorité spirituelle de l’Église catholique. Son modèle est Sparte ou la Rome antique : pour lui, l’autorité politique doit avoir tout pouvoir. Mais cela n’est admissible que dans la mesure où ce pouvoir représente la volonté du peuple. C’est le vieux pacte de Reims entre le roi et son peuple, dont on retrouve trace sous sa plume mais laïcisé et rendu abstrait. Au lieu d’un échange personnel constant entre le roi et ses sujets, ce contrat social abstrait aboutit à absolutiser une idée. Henri Vaugeois, en essayant de le définir, parlait d’idéocratie. Je crois que ce terme convient très bien à ce qui est en train de se passer sous nos yeux. Les grandes manifestations du dimanche 11 janvier ont fait dire au journal Libération, en une : « Nous sommes un peuple. » Au fond, ces manifestations que l’on refuse de compter ont réuni tous les Français, qu’ils le veuillent ou non, autour de l’idée républicaine et de ses avatars actuels, tout aussi sacralisés : le multiculturalisme, la France Black-Blanc-Beur et le sens cosmopolite de l’histoire.

    Considérez-vous donc que la République est devenue une religion ?

    Ce serait lui faire trop d’honneur, même si, à travers la franc-maçonnerie, elle a ses rites. Il n’est pas sans signification de constater que le Grand Orient de France était présent en grandes pompes, toutes écharpes dehors, dimanche dernier. Récupération ? Cela dépend de quel point de vue on se place, mais ce qui est clair, c’est que la République donne un sens purement républicain au besoin de sécurité du peuple français qui s’est exprimé si solennellement dimanche. Je dirais plutôt, en restant fidèle à l’herméneutique d’Henri Vaugeois, que la République, sans jamais l’avoir mise aux voix mais en la tenant pour représentative de l’unanimité présumée des citoyens, entend dresser l’idée de république cosmopolite comme désormais constitutive de l’identité française, comme en témoignent les immédiates revendications de régularisation inconditionnelle des sans-papiers et de droit de vote des étrangers. La grande lessiveuse républicaine est en train de faire son œuvre en s’appropriant, comme d’habitude, l’attente du peuple dont elle fait une idée abstraite, celle de république universelle.

    Est-on forcé d’être d’accord avec cette idée ?

    Le génie politique de Rousseau, qui est vraiment le père fondateur de notre république, infiniment plus que Voltaire, est d’avoir transformé l’idée de démocratie en la rendant acceptable à la France bourbonienne imbue de sa grandeur, sous une autre forme, celle de république. La république n’est pas le gouvernement de la majorité des citoyens, mais celle de l’unanimité présumée du corps social autrefois tout entier royaliste, depuis la Révolution tout entier républicain. Cette unanimité est évidemment exclusive : ceux qui n’acceptent pas l’idée républicaine dans ses différents avatars historiques, depuis "la patrie ou la mort" jusqu’à la république cosmopolite, sont exclus. Pour Rousseau, ils n’ont pas le droit de vivre, en tout cas pas le droit de vivre en France : une députée PS invitait récemment Éric Zemmour à quitter le pays, manifestement elle connaît ses classiques !

    Que penser de l’injonction "Je suis Charlie" ?

    Ce n’est pas une idée mais un slogan, un slogan compassionnel qui donne son poids de chair à l’idée républicaine mais qui, par lui-même, signifie surtout que le peuple français tout entier s’identifie avec les victimes du terrorisme. La force de ce slogan a permis à Charlie Hebdo de faire une nouvelle une en représentant Mahomet à travers des formes dont je dirais simplement qu’elles sont douteuses. Le problème ? Charlie Hebdo représente l’idéologie nihiliste actuellement en vogue. Le slogan "Je suis Charlie" pourrait ainsi, par la magie républicaine, signifier que la France toute entière s’est identifiée à ce nihilisme dont la formule est simple : tout vaut tout, seule la liberté, quelle qu’en soit l’incarnation, a un sens.

    Tout vaut tout, mais doit-on penser que le catholicisme ne peut pas être républicain, au contraire de l’islam, comme le raconte d’ailleurs Houellebecq ?

    Il y a une connivence mystérieuse entre l’islam et la République, qui ne se ressemblent pas quant au fond mais qui réalisent deux formes analogiques. L’islam et la République sont fondés sur l’idée que la loi est absolue et qu’elle n’a pas à en référer ni à un ordre naturel, ni encore moins à un ordre divin : Allah est en dehors de sa création qui, dirait-on, ne le concerne pas. La religion islamique, culte de la loi (charia) sans cesse réinterprétée par des fatwas, a ce point commun fondamental avec la République : l’une et l’autre érigent la loi positive au dessus de tout, par delà même le bien et le mal. Pour un républicain, le bien est ce qui est légal, pour un imam, ce sont les fatwas précisant la charia qui permettent aux fidèles de faire le bien en toute tranquillité même quand elles sont sanglantes et quand le bien qu’elles proposent paraît contraire à l’élémentaire instinct moral, à la common decency, comme disait Orwell. 

    Et le catholicisme ?

    Il est difficilement soluble dans la République parce que ce n’est pas une religion de la loi. Nous savons depuis saint Paul que l’observance de la loi rend fou. Il en a tiré les conséquences en donnant son cœur au Christ. Ce que l’on reproche au catholicisme aujourd’hui est d’être la religion du cœur, la religion qui ose continuer à dire que le cœur a ses raisons que parfois la loi ne connaît pas. Rousseau, déjà, dans le dernier chapitre du Contrat social, s’offusquait de cette autorité spirituelle capable de contredire tous les absolutismes politiques. À cet égard, il donnait nettement sa préférence à l’islam sur le christianisme. 

    Le catholicisme est-il pour autant antisocial, comme le pense Vincent Peillon ?

    Pas du tout. La vraie sociabilité ne vient pas de la loi mais du cœur. On disait des premiers chrétiens, dans les Actes des apôtres, qu’« ils ne font qu’un cœur et qu’une âme ». Le christianisme est tellement convaincu, depuis toujours, de sa vocation à donner une cœur à la société des hommes, qu’il s’est autoproclamé depuis le premier siècle (depuis au moins Ignace d’Antioche) catholique, c’est-à-dire universel. Cette universalité n’est pas l’universalité autoritaire de la loi, mais l’universalité ouverte du respect mutuel et de l’amour.

    Propos recueillis par Philippe Mesnard

    Article paru dans l’Action Française 2000 n° 2901 du 15 janvier 2015

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pour-l-islam-et-la-Republique-la

  • Paris : Fox News évoque les zones musulmanes interdites (Màj : Anne Hidalgo va porter plainte)

    Addendum du 20/01/2015 – Plainte contre Fox News: « L’honneur de Paris doit être lavé« , demande Anne Hidalgo

    Anne Hidalgo a confirmé qu’elle envisageait une action en justice contre Fox News, après que la chaine d’informations américaine a évoqué des « zones de non-droit » à Paris.

    Entre Paris et Bagdad, 4.000 kilomètres. Et pourtant, à en croire l’Américain Nolan Petersen, peu de choses séparent l’ambiance dans certains quartiers de la capitale française de l’atmosphère ressentie dans les rues de son homologue irakienne.Vétéran de l’armée américaine, l’homme a été invité à plusieurs reprises ces derniers jours sur la très contestée chaîne conservatrice Fox News (en anglais), pour donner son avis d’expert sur les attentats perpétrés en France par les frères Kouachi et Amedy Coulibaly.

    Des « ghettos » où la charia s’appliquerait

    Présenté comme un « journaliste spécialiste des zones de conflit », il affirme sans sourciller que plus de 700 « no-go zones » existent en France. Comprendre, précise Fox News, des quartiers où les « non-musulmans » ne sont pas les bienvenus. Nolan Peterson évoque « les ghettos qui se sont formés autour des grandes villes, appelés banlieues [en français dans le texte]« . Des endroits où, explique-t-il, les islamistes recrutent dans la rue.

    De quoi parle-t-il exactement ? Fox News donne la réponse dans un article (en anglais), citant le chiffre de 751 « zones urbaines sensibles » (ZUS), délimitées par le gouvernement français. Des zones où, explique la chaîne, « le gouvernement a abandonné son autorité à la communauté musulmane » : « Beaucoup d’entre elles sont gouvernées par la charia. »
    Des quartiers comparés à l’Afghanistan et à l’Irak

    (…)
    A en croire Nolan Petersen, la vie est « assez effrayante » dans ces quartiers où des musulmans se baladent « avec des tee-shirts d’Oussama Ben Laden ». « Je suis allé en Afghanistan, en Irak, au Cachemire et parfois, cela ressemblait à cela, assure-t-il, sans être contredit un seul instant par son intervieweuse. Les Américains seraient choqués de savoir qu’à partir de la tour Eiffel, il suffit de prendre un taxi pendant dix minutes pour se retrouver dans des rues qui ressemblent à celles de Bagdad. »

    Des zones de non-droit en plein Paris ?

    Pour appuyer son propos, Fox News diffuse même en parallèle de son interview une carte de Paris sur laquelle apparaissent plusieurs zones délimitées en rouge, les fameuses « no-go zones ». Des quartiers situés au cœur de la capitale, dont les non-musulmans seraient donc prétendument exclus. (…)

    lire la suite sur FranceTV info

    http://www.fdesouche.com/552873-fox-news-expert-evoque-no-go-zones-en-plein-paris

  • Double nationalité ? Un monstre juridique !

    J’ai choisi de rester Français, sachant qu’on ne saurait servir deux maîtres à la fois.

    C’est une constante : les questions trop vite et mal posées posent généralement plus de problèmes qu’elles n’en résolvent. Ainsi, la déchéance de la nationalité française pour cause de « terrorisme » ou de « complicité de terrorisme », concept pour le moins flou, faute de faits avérés, qui agite actuellement la sphère judiciaire.

    Soit la preuve par le cas d’un certain Ahmed Sahnouni el-Yaacoubi et qui provoque un assez croquignolesque imbroglio juridique. De qui s’agit-il ? D’un Franco-marocain, « déchu dans la plus grande discrétion par le ministère de l’Intérieur en mai 2014 », à en croire Libération de ce mardi 20 janvier. Et ce quotidien de poursuivre : « La procédure de déchéance de nationalité est rarissime. Il s’agit du premier cas depuis 2006 et l’entrée en vigueur de la QPC [Question prioritaire de constitutionnalité, NDLR], qui permet à un justiciable de contester la constitutionnalité d’une loi. »

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  • "Les petits voyous sont mieux armés que nous"

    BFMTV a interrogé un policier d'une brigade anti-criminalité (BAC) en Seine-Saint-Denis. Extraits :

    "On est tendus, car meurtris et menacés explicitement. Jeudi dernier, un médecin a été agressé devant chez lui parce qu’on l’a confondu avec un policier. Le même jour, en Belgique, on a démantelé à temps une opération terroriste qui visait des policiers. Dimanche, c’est un gendarme qui a été grièvement blessé.Franchement, l’ambiance est malsaine.

    Quel est votre armement habituel en patrouille?

    Généralement, on a chacun un Sig Sauer, avec 30 cartouches. Il y a trois ou quatre ans, on nous a remplacé nos munitions 9mm Parabellum par des Cop, un modèle qui ne perfore plus de part en part mais dont l’impact serait plus puissant, selon les fabricants.La réalité, c’est que face à des mecs équipés de gilets pare-balles, elles sont proprement inefficaces, et ne nous permettent pas de nous défendre.

    Des gilets pare-balles sur des délinquants?

    Bien sûr. Aujourd’hui, dans tous les quartiers où il y a du trafic de stupéfiants, il y a aussi des armes de guerre et des gilets pare-balles. On le voit sur la vidéo de propagande d’Amedy Coulibaly: il porte un gilet qui apparaît de meilleure facture que le nôtre, plus souple. C’est quand même un comble! Nous, nos gilets ne sont jamais renouvelés, alors que tout bon militaire vous dira que le kevlar doit être changé tous les cinq ans pour une protection optimale. Quant à la housse à l’intérieur, j’en ai demandé une neuve depuis des mois... Rien.

    Les fusillades restent rares dans les banlieues. Est-il nécessaire de mieux vous armer?

    Heureusement qu’elles sont rares, mais ce qui l’est moins, ce sont les armes! Il arrive d’entendre sur nos ondes qu’on recherche "un véhicule où le passager est armé". Et quand on envoie une BAC dans un trafic de stups, il y a toujours des armes lourdes dans leurs planques. On est de moins en moins à l’abri de rester au tapis. Aujourd’hui, sans négocier, je peux acheter une kalachnikov avec deux chargeurs pour 700 euros dans certains quartiers. Même si ce sont de vieilles armes, elles font des dégâts. Il y a trente ans, les petits voyous se figeaient devant la police, seul le grand banditisme était armé. Maintenant, le voleur de voiture a les mêmes armes que nous.

    Comment réagit votre hiérarchie?

    Elle ne nous aide pas à travailler. Un exemple frappant: jeudi soir, pendant la traque des frères Kouachi, on ne savait pas précisément où ils étaient. J’entends sur les ondes qu’une grosse voiture dans le 93 a refusé d’obtempérer à un contrôle et a pris la fuite. Réponse du Centre d’information et de commandement: "Cessez toute poursuite". Les collègues ont dû laisser filer la voiture, sans savoir pourquoi elle prenait la fuite, alors qu'il y aurait pu avoir un lien avec les Kouachi. Et ça, ça arrive souvent, surtout avec les deux-roues. On ne les prend jamais en chasse dans le 93. Pourquoi? Parce que s’il y a un accident, la police sera incriminée, et les quartiers risquent de s’embraser. On achète la paix sociale mais on nous empêche de faire correctement notre boulot. [...]"

    Michel Janva

  • Une journaliste de la BBC revient sur les soit-disant « déséquilibrés »…

    Il semblerait que le monde médiatico-politique français soit un petit peu manipulateur… C’est en tous cas ce qu’a l’air d’expliquer Caroline Wyatt, une journaliste de la BBC.

    Les très nombreuses victimes françaises anonymes de « déséquilibrés » apprécieront sans doute que quelqu’un disent enfin clairement la vérité…

    « La France a déjà subi dans ses rues, au cours de ces dix dernières années, de très nombreuses violences perpétrées au nom de la religion, bien qu’elle ait tenté de faire passer la plupart des attaques récentes de “loups solitaires” qu’elle a subies comme des actes d’individus déséquilibrés. »

    http://www.contre-info.com/

  • Manif interdite : Cazeneuve akbar !

    Ceux que Daladier appelait « les cons » plébisciteraient les Munichois Hollande-Cazeneuve, et seraient convaincus que, grâce à leur dhimmitude, la France serait épargnée de futurs attentats terroristes.

    Bruno Paulet commentait, sur ce site, l’interdiction du rassemblement qui devait se tenir à Paris, sur le thème : « Islamistes hors de France ! »

    Le prétexte évoqué : réclamer l’expulsion des islamistes « alimenterait la haine et la division des Français ». Il est vrai que place du Châtelet, à Paris, une touchante alliance entre gauchistes et islamistes, autorisée, elle, envoyait un message d’amour et d’unité, en scandant, une minute durant, « Allah akbar », le cri que poussent les islamistes quand ils tuent au nom du prophète.

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  • Manifestation “contre l’islamophobie” : Drapeaux étrangers et femmes voilées dans les rues de Paris

    Dimanche 18 janvier 2015. Alors que le rassemblement anti-islamistes organisé par Riposte Laïque et Résistance Républicaine était interdit, la contre-manifestation “pour dénoncer l’islamophobie” était, quant à elle, autorisée.

    Les Parisiens ont ainsi pu assister à un rassemblement hétéroclite mêlant militants “antiracistes”, drapeaux étrangers et femmes voilées. Comme en Allemagne, où certains se mobilisent contre Pegida, les Européens se déclarant “en guerre contre l’islamophobie” apparaissent comme les soutiens actifs de l’islamisation.

    http://fr.novopress.info/

  • Carnages djihadistes à Paris : ce n’est qu’un début – Par Guillaume Faye

    Les carnages à Charlie Hebdo, dans le magasin casher et à Montrouge ne sont qu’un début, un signe avant-coureur. En tout, 17 morts, dont 10 journalistes, 4 Juifs et 3 policiers et une trentaine de blessés. En ces journées, la guerre civile ethnique a commencé, menée en France sous la bannière de l’islam. Plus rien ne pourra l’arrêter, sauf une victoire d’un côté ou de l’autre, car jamais une guerre ne cesse d’elle-même par armistice sans vaincus ni vainqueurs.

    Plus grave que le 11 septembre ?

    Ces tueries suivent les attentats meurtriers commis par des ”loups solitaires”, au cri de « Allah Akbar ! » en lançant des voitures dans la foule ou en attaquant au couteau (à Joué-lès-Tours, Nantes, Dijon). Cet acte de guerre s’inscrit dans une offensive tous azimuts (pensée comme contre-offensive et vengeresse) de l’islam contre l’Occident et plus spécifiquement contre la France qu’il entend conquérir. Cette guerre, le terrorisme n’en est que la partie visible de l’iceberg ; la partie immergée, c’est l’islamisation, offensive grandissante sur tout le territoire, dont l’intimidation par le terrorisme n’est qu’un des aspects. Après les tueries de Merah et de Nemmouche, la saga sanguinaire continue. Et les angéliques crient : ”il n’y a pas de guerre de civilisations ! ”. Remarquez, d’un certain point de vue, ils ont raison car, en fait, c’est la guerre de la civilisation contre la barbarie.

    Paradoxe : par leur portée symbolique, ces attaques sont plus marquantes que celles du 11 septembre 2001 à New-York, pourtant autrement plus meurtrières (3.000 morts). À l’époque, on n’avait pas vu une pareille mobilisation, avec manifs géantes qui ont attiré 50 chefs d’État et de gouvernement. En effet, les attaques de Paris, venues de l’intérieur, ont été une opération militaire de commandos qui a frappé les esprits. Ces raids, ces rezzous, peuvent se répéter à l’infini, alors que les attentats du 11 septembre, comme ceux de Madrid et de Londres, supposent une lourde logistique. C’est la logique de la guérilla de terrain, autrement plus angoissante et imparable que celle du terrorisme classique.

    Islam et barbarie

    Partout la barbarie islamique prend de l’ampleur, Boko Haram au Nigéria, Syrie, Irak, Algérie, etc. avec son cortège de décapitations, de massacres de civils, de viols, d’esclavagisme, d’enfants tueurs enrôlés, de spoliations, de persécutions, de prises d’otages, de pillages, d’exécutions sommaires, etc. Relisez l’histoire, rien de nouveau. Quand se décidera-t-on à ouvrir les yeux ? Ils ne se cachent même pas, à la différence des nazis et des communistes (Staline, Mao, Pol-Pot, etc.), ils ne maquillent même pas leurs crimes. Ils en sont fiers ; ils les étalent au nom d’Allah, ils les filment et les diffusent. Si l’on commettait de telles abominations au nom du christianisme, ne se poserait-on pas des questions sur la nature de ce dernier ? Pourquoi ne pas le faire quand il s’agit de l’islam, qui est devenu en France intouchable ? Intouchable (péché d’”islamophobie”), par peur, tout simplement.

    Vous avez dit ”liberté d’expression” ?

    On a manifesté au nom de la liberté de pensée et d’expression pour défendre Charlie Hebdo. C‘est assez hypocrite de la part d’un État et d’une idéologie dominante qui, par ailleurs, répriment la liberté d’expression quand elle provient de ceux qui ne participent pas de cette idéologie. J’ai été condamné à une très forte amende par la justice française en l’an 2000 pour mon livre La colonisation de l’Europe, discours vrai contre l’immigration et l’islam. (L’Aencre) qui pourtant ne comportait aucune caricature ni propos offensants mais une argumentation contre l’immigration et l’islamisation. Cause de la condamnation : islamophobie. Éric Zemmour, après d’autres ennuis judiciaires, a été remercié de I-Télé pour son livre Le suicide français. Où est la ”liberté d’expression” ? Deux poids, deux mesures. Charlie Hebdo, lui, étant gauchiste (et non pas du tout subversif) bénéficiait d’une sorte d’immunité judiciaire. En réalité, l’État français, gauche et droite confondues, a préparé la voie à l’intolérance islamique en criminalisant l’”islamophobie”. Pour ménager un électorat et acheter la paix civile. C’est raté. Au nom de la tolérance, il est puni de critiquer l’islam intolérant ! Ce n’est pas la peine de se réclamer hypocritement de Voltaire ! On oublie que sa pièce (médiocre par ailleurs) Mahomet a été interdite de représentation à Genève il y a peu de temps.

    Stratégie d’intimidation

    Les meurtres des journalistes de Charlie Hebdo, font partie d’une stratégie d’intimidation qui joue sur les peurs. Il s’agit de dissuader toute critique de l’islam totalitaire. Cette dissuasion peut marcher. Par une sorte d’étrange concomitance, l’attentat contre Charlie Hebdo a eu lieu le jour même de la sortie du roman malheureusement prophétique de Houellebecq, Soumission, qui décrit en 2022 la prise de pouvoir de l’islam en France, du fait de la lâcheté et de la collaboration des élites, ce qui est bien vu. Mais, l’auteur a décidé, suite aux récents événements, d’annuler la promotion de son roman, par une sorte d’autocensure. On comprend que Michel Houellebecq ait peur : en 2004, Theo Van Gogh, le cinéaste qui avait réalisé le film Submission, (exactement le même titre que son roman Soumission, traduction de ”islam”) avec la courageuse Somalienne Ayaan Hirsi Ali, sur l’oppression des femmes par l’islam et qui mettait en scène Allah, a été égorgé par un musulman marocain. Houellebecq n’ose pas monter au front et s’exposer en faisant la promotion de son roman. C’est un des premiers exemples du processus d’intimidation.

    L’immigration comme cause efficiente

    Dans tout processus, fait ou événement, Aristote (dans La Métaphysique, Livre I) distinguait plusieurs causes très diverses qui l’avaient provoqué. La plus importante était la cause efficiente, le ”moteur” sans lequel rien n’aurait pu avoir lieu.

    Critiquant l’”union nationale” à laquelle appelait François Hollande, Jean-Marie Le Pen a eu cette remarque très juste : « je n’ai pas envie de soutenir l’action gouvernementale impuissante et incohérente face à un problème [le terrorisme musulman] qui touche évidemment de très près à l’immigration massive subie par notre pays depuis quarante ans ». Car le cœur du problème est là : la France est le déversoir d’une immigration invasive de peuplement en très grande majorité musulmane et à forte fécondité. Et l’on ne s’attaque pas à cette vraie cause, du fait de l’idéologie cosmopolite et antiraciste. Les gouvernants sont à la fois pour l’immigration incontrôlée des musulmans en Europe et contre les dangers du djihadisme. Ils s’imaginent que les masses musulmanes vont devenir par enchantement ” républicaines”, ”laïques”, ”démocrates”. Une telle incohérence montre à quel point de sidération nos élites sont parvenues. Le déni de réalité (dans ce domaine comme en économie) et la stupidité ont atteint un paroxysme pathologique qui n’a été égalé dans l’histoire qu’au IVe siècle lorsque les élites romaines faisaient entrer dans la romanitas les Barbares pour les protéger des …invasions barbares. (Michel De Jaeghere, Les derniers jours, la fin de l’empire romain d’Occident, Les Belles Lettres). Ce qui nous arrive est la conséquence à la fois de l’idéologie assimilationniste (tout le monde pourra s’assimiler à la France républicaine) et de l’idéologie communautariste de Terra Nova qui inspire le PS (une France paisible, une ”nouvelle France” multiethnique serait possible, même avec l’islam) qui sont les deux faces de la même utopie délirante qui débouche à chaque fois sur la guerre civile. Celle qui, précisément, commence.

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  • "La nation Islamique est déchirée par l'extrémisme et court à sa perte"

    Dans un discours prononcé à Al-Azhar, le 28 Décembre 2014, le Président Égyptien Abd Al-Fattah Al-Sisi appelle à lutter contre l'idéologie extrémiste et dit: "Nous devons changer radicalement notre religion." Appelant à un "discours religieux qui est en accord avec son temps". Al-Sisi a averti que "la nation Islamique est déchirée par l'extrémisme et court à sa perte". C’est la première fois dans l’histoire du monde qu’un chef musulman, et à Al-Azhar même, ose formuler avec un brillant courage cette critique.

    Michel Janva