Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

immigration - Page 1374

  • La France expulse un algérien soupçonné de recruter pour le djihad en Syrie

    Un Algérien soupçonné de recruter pour le djihad en Syrie a été expulsé. L’homme de nationalité algérienne, parti en Turquie en février, avait été arrêté à la mi-mars par les autorités turques dans un bus convoyant un groupe se rendant en Syrie, dans la région d’Alep. Arrivé en 1980 en France, titulaire d’une carte de séjour, il est présenté comme proche de la mouvance islamiste radicale impliquée dans le djihad en Syrie et dans le recrutement de combattants à destination de l’Afghanistan et de la Syrie. Il a été expulsé dès son retour en France, après avoir été remis aux autorités. Cinq de ses proches ont été expulsés aussi. Ils entendaient rejoindre l’un des groupes djihadistes les plus radicaux: l’État islamique en Irak et au Levant.

    Le père et les amis de de l’expulsé en question n’en reviennent pas, disant qu’ils étaient persuadés qu’il était parti pour faire de l’humanitaire et qu’il n’aurait pas fait de mal à une mouche. Le père a assuré que son fils lui avait dit qu’il allait donner un coup de main à des malades. Mais les explications suivantes sont un peu brouillées:« il ne va pas tous les jours à la mosquée ». Faudrait-il en déduire que la mosquée fait l’apologie du djihad ? Nul ne peut le dire. En tout cas, elles sont loin d’être convaincantes. L’humanitaire est souvent donné comme prétexte sans qu’on puisse le vérifier.

    Les autorités françaises veulent faire preuve de fermeté mais tout cela peut paraître tardif quand on sait que cent djihadistes sont déjà revenus en France. L’expulsion immédiate de ressortissants étrangers impliqués dans les filières djihadistes est une autre des mesures du plan des autorités, visant à enrayer le phénomène. Elles viennent de montrer qu’elles passeraient des paroles aux actes. Espérons que ce n’est pas qu’un feu de paille !

    http://medias-presse.info/la-france-expulse-un-algerien-soupconne-de-recruter-pour-le-djihad-en-syrie/9448

  • Courte réflexion sur "nos" djihadistes ...

    Curieusement, on s'offusque, aussi bien au sein du marais, que dans le cadre de la mouvance, de l'existence de djihadistes « français », partis combattre en Syrie.

    Peut être est-il profitable de rappeler une évidence, savoir qu'il n'est en aucun cas surprenant, de constater un comportement ou des choix non essentiellement français, de la part d'individus ne se définissant pas comme Français. (sic).

    Fait surprenant – quoique – ils ont été bien peu nombreux sur la toile à mettre en parallèle l'engagement de « nos » djihadistes avec « nos » combattants volontaires au sein de Tsahal (1). Pas bien difficile de comprendre que si le Système met l'accent sur le premiers et nullement sur les seconds, la mouvance, ou plus exactement le petite partie réellement anti-système de celle-ci, se doit de davantage condamner les seconds que les premiers : c'est très exactement le contraire de ce qui fut écrit ça et là sur la toile, d'où l'expression utilisée dans la phrase précédente « petite partie réellement anti-Système »...

    La première guerre mondiale qui ne fut très majoritairement qu'européenne, a peut être été, avec les nuances qui s'imposent, la dernière guerre patriotique. Et d'ailleurs, l'immense majorité des pacifistes, aussi bien française qu'allemande, d'intégrer l'union sacrée. En Allemagne comme en France, on ne s'est pas vraiment questionné au sujet du camp qu'il fallait choisir : les Allemands côté allemand, les Français côté français …

    Ce n'est pas un hasard si les historiens ont évoqué « le siècle des idéologies » faisant place par la suite à « l'ère du soupçon », tout au moins d'un point de vue philosophiques. C'est surtout après la première guerre mondiale que les Européens commencent réellement à se définir, non plus en fonction de leur appartenance patriotique, mais en fonction de leur Weltanschauung. Le fait communiste, mais pas uniquement lui, est en ce sens emblématique.

    C'est ainsi que durant la seconde guerre mondiale, les Français firent des choix idéologiques différents, nonobstant leur essence française. Ainsi le fait, majoritaire, d'attendre que les mauvais jours se passent » mais aussi le choix de Londres (De Gaulle), Alger (Giraud), Vichy (Le Maréchal), Moscou (escadrille Normandie-Niémen) … N'omettons pas non plus que Résistance et Collaboration, ne furent l'une et l'autre, nullement homogènes.

    Si on peut regretter le fait, il s'impose de lui même et ce n'est certainement pas la postmodernité avec son cortège de subjectivisme et d'individualisme, qui va modifier la donne. Quoique d'opposition au monde contemporain, je m'inscris dans l'approbation quant à la préférence accordée à l'Idée sur le substrat. C'est ainsi que je comprends, même si je désapprouve ces choix, aussi bien l'engagement au profit de Tsahal, que celui qui mène au djihadisme …

    Dans une dictature, bienfaits et méfaits sont à attribuer au dictateur qui, seul, exerce le pouvoir. Dans le cadre d'une démocratie, le seul responsable n'est autre que le corps électoral, c'est à dire le peuple. Il faudra attendre 1984 pour que les Français à l'échelle nationale, bénéficient de la possibilité d'un suffrage alternatif. On cria alors au scandale ou à la grande victoire au motif d'un Front National qui multiplia à l'époque son audience habituelle par vingt. C'est oublier qu'ils ne furent que 10% à voter ainsi : et les autres ? Comme si l'expression à la mode aujourd'hui de « grand remplacement » n'avait déjà pas sa raison d'être à l'époque … Je constate – c'est un scientifique de formation initiale qui s'exprime – que l'immense majorité des Français est indifférente, aussi bien à la défense du fait ethnique que du fait religieux … Vrai à l'époque, vrai encore aujourd'hui.

    Je constate, et à nouveau je cherche à déniaiser (2), qu'il n'existe aucun moule platonicien, duquel tous les Français seraient sortis : trivialement exprimé, pas plus différent d'un Français qu'un autre Français. En ce sens, sauf raison tactique, il est obsolète de se définir comme Français : comme si les gouvernants aux différents étages, depuis quatre décennies – au moins – n'étaient pas français de souche … Comme si la Légion, par définition étrangère, n'avait pas été plus française que la grande majorité de ces gouvernants.

    Quoique Français, Catholique, blanc, je suis infiniment plus proche d'un Mishima Japonais, bouddhiste et jaune, que de la plupart de mes « compatriotes » … J'ai peut être le tort de voir les uns et les autres tels qu'ils sont, et pas tels qu'ils devraient être …

    « J'habite mon nom, je suis de ma langue, je n'ai d'autre vraie patrie que celle de mes idées et ne me reconnais véritablement que dans les familles d'esprit que j'ai choisies » Saint John Perse.

    Philippe Delbauvrenotes

    (1) http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2007-02-22/ces-francais-soldats-d-israel/924/0/121751

    (2) http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFAyuEEykZTydNjEEz.shtml

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFAlAukAEVSziwGyCd.shtml

  • 1 homme, 4 femmes, 46 enfants

    A Bobigny, Fanta Sangaré accompagne des familles polygames dans leurs démarches, longues et ardues, de "cohabitation". Une volte-face culturelle et matérielle.

    Avec ses quatre femmes et ses 46 enfants, Adama (1) était un homme heureux. Ce quinquagénaire, capable de réciter dans l’ordre les prénoms de sa descendance, régnait sur son pavillon de banlieue. Entre les cinq chambres de la maison, "la vie s’organisait comme elle pouvait", confie-t-il au téléphone. D’abord agent d’entretien, il a cessé de travailler quand le montant des allocations familiales est devenu suffisant pour nourrir son monde (2). Dans le village du nord du Mali où il a grandi, on parle de sa réussite avec admiration. Il voudrait que ça continue. Il n’a donc pas donné d’écho particulier au bouleversement qu’il vient de connaître : deux de ses femmes ont déménagé, une troisième songe à les imiter. Elles sont engagées dans une "décohabitation", le terme administratif qui désigne la sortie de la polygamie.

    "Il nous a fallu dix ans pour en arriver là", raconte Fanta Sangaré, énergique présidente de l’Association des femmes relais de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Sa première rencontre avec Adama a eu lieu à la demande des services sociaux. Avec les autres ménages polygames qu’elle accompagne, le point de départ fut comparable: des enfants attirent l’attention d’une assistante sociale ou d’un enseignant ; mais leurs parents fuient les institutions et ont toutes les peines du monde à parler français. Difficile de les aider.

    Il se trouve que tous sont originaires du Mali. Fanta Sangaré aussi. L’ancienne institutrice de brousse comprend les digressions en soninké, les confidences en bambara. Elle discute, apprivoise. Entend la fierté du mari, les disputes des coépouses, la fatigue des enfants. Les réveils à pas d’heure pour prendre une douche avant l’école. Le ballon d’eau chaude toujours vide. La queue devant la porte des WC. Les repas pris chacun son tour. Les devoirs faits dans la cage d’escalier. Les lits partagés. Le bruit permanent. L’absence d’intimité. Fanta Sangaré écoute ces histoires qui se ressemblent toutes. Puis elle rappelle la règle de la République : la nécessité de rompre avec la polygamie pour obtenir un renouvellement des titres de séjour. Effroyable perspective pour ceux auxquels on a toujours enseigné que cette tradition était un idéal d’organisation sociale doublé d’une exigence divine. Il s’agit de mariages traditionnels arrangés, célébrés un été "au pays", où l’amour ne s’est pas toujours installé, mais tout de même: "Quitter son mari est impur", rabâchent les femmes. "Dieu n’a pas demandé que vos enfants soient entassés à vingt dans une même chambre", réplique alors Fanta Sangaré.

    Semaine après semaine, l’idée fait son chemin. Jusqu’au jour où les femmes s’approprient le désir d’avoir leur propre logement. En signe de bonne foi, elles doivent le chercher dans une autre commune. Les mains retenant son voile noir et violet, Aminata raconte les trois années de démarches qui lui ont été nécessaires pour régulariser sa situation. Elle a quitté La Courneuve pour Bobigny avec ses quatre plus jeunes enfants. Lorsqu’une épouse part, la honte s’abat sur son mari. "Sa femme a volé son pantalon, maintenant il porte le pagne!", entend-il dans son dos. Adama préfère ne pas y penser. Il prend désormais le RER pour honorer les mères de ses enfants. Une décohabitation hypocrite? "Bien sûr, admet Fanta Sangaré. On nous reproche aussi de créer des familles monoparentales. Mais si ça aide les enfants à s’épanouir et les femmes à devenir autonomes, ça vaut le coup."

    Ces femmes, en effet, n’ont jamais vécu seules, n’ont jamais eu d’emploi ni géré de budget. Elles ne savent pas se servir d’une carte bancaire ni remplir un chèque. C’est leur mari qui touchait les allocations familiales, payait les factures et faisait les courses. "Elles ont toujours été infantilisées", insiste Fanta Sangaré. "C’était très compliqué au début de vivre chez moi", confirme Salli, jeune maman de huit enfants. Elle a laissé son mari à sa coépouse et est devenue femme de ménage. Pour être tout à fait "comme les autres", elle essaye de perfectionner sa maîtrise du français. Les mystérieux "couvre-lit", "hippocampe" et "igloo" qu’elle découvre au cours d’alphabétisation lui donnent l’impression d’être encore loin du but. Mais ses amies lui connaissent un nouveau sourire. 

    (1) Les prénoms ont été modifiés. 

    (2) La Caisse d’allocations familiales verse 441,48 € par mois pour quatre enfants de moins de 20 ans, plus 158,78 € pour chaque enfant supplémentaire. Soit 1.394 € pour 10 enfants, 2.981 € pour 20 enfants, 4.569 € pour 30 enfants, 6.157 € pour 40 enfants. Sans compter d’éventuelles aides au logement.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Londres : des milices musulmanes appliquent la charia dans les rues ! [A DIFFUSER MASSIVEMENT]

  • Nouveau fonds européen pour financer les besoins de santé des migrants malades

    Trois milliards d'euros pour soigner des migrants en bonne santé, cherchez l'erreur...   

    La Commission européenne vient de s’assigner une tâche d’envergure : dépister les problèmes de santé des migrants et des réfugiés entrant dans l’Union européenne afin de « protéger la santé de nos propres citoyens », a annoncé, mardi, le commissaire européen Tonio Borg. Nous en sommes fort aises.

    Et pour mener à bien cette opération, un nouveau fonds européen de 3 milliards d’euros a été créé, non seulement dans le but de financer les besoins de santé des migrants malades, mais également, dit le commissaire, pour la construction d’infrastructures, sans plus de précisions sur le sujet.

    Est-il utile de rappeler que, depuis sa création en 2000, l’Aide médicale d’État (AME) ne cesse de croître en France pour atteindre 700 millions d’euros en 2012 et 818 millions pour les trois premiers trimestres de 2013 ? Michèle Delaunay avait annoncé une augmentation de presque 3 % pour 2014 en raison d’un nombre de bénéficiaires en constante augmentation.

    L’État grec – qui, depuis 2010, a baissé de 25 à 40 % le salaire de certaines catégories de ses fonctionnaires (juges, universitaires, policiers et pompiers) – a dépensé, en 2013, 20 millions d’euros à cet effet car les réfugiés doivent être traités comme les ressortissants de l’Union européenne, affirme le ministre de la Santé Adonis Georgiadis.

    Lire la suite

  • L’immigration, le thème prioritaire des prochaines élections européennes ?

    Un sondage en cours sur LeFigaro.fr concernant LE thème prioritaire pour les prochaines élections Européennes. Le résultat est sans appel.

    830614SondageEuropennesimmigration.png

    http://www.fdesouche.com/450231-sondage-sur-le-theme-prioritaire-des-prochaines-elections-europeennes

  • Contre le communautarisme : l’identité plutôt que la laïcité

    C'est l'idée développée par Charles Beigbeder dans une tribune publiée sur Valeurs actuelles :

    "Les revendications communautaires n’ont jamais été aussi élevées et concernent désormais tous les domaines de la vie sociale [...] Face à de telles demandes dont la liste ne cesse de s’allonger,les pouvoirs publics répondent en invoquant la laïcité, qui place chaque religion sur un même pied d’égalité au nom de la neutralité de l’Etat. Or, cette vision arithmétique de la laïcité ne prend pas en compte la défense de notre identité. [...]

    Qu’il faille accorder la liberté religieuse à tous les cultes n’est pas ici en cause. C’est un impératif moral autant qu’une obligation juridique. Mais la question déborde le champ cultuel pour s’étendre au domaine culturel. En effet, le Christianisme – tout comme l’Islam – n’est pas qu’une religion ; c’est aussi une culture qui façonne nos mentalités, modèle notre art de vivre, oriente notre représentation du monde, influence notre conception du travail, rythme le déroulement du temps (calendrier grégorien, repos dominical), marque le patrimoine des villes et des campagnes, influence notre vision de la femme, notre définition de la politique, notre conception de la liberté, notre rapport entre le profane et le sacré, les choix de nos prénoms, etc…C’est toute une civilisation que véhicule le Christianisme, quel que soit la foi personnelle de ceux qui en vivent. 

    Dans ce domaine, plus de neutralité possible. On ne peut être neutre par rapport à une civilisation. La question qui se pose, se résout finalement à celle-ci : voulons-nous garder notre modèle de civilisation hérité du Christianisme, ou sommes-nous prêts, au nom d’une laïcité mal comprise, plaçant toutes les religions sur un même pied d’égalité, à accepter que notre civilisation soit mise en concurrence avec d’autres, dans un relativisme qui considère comme équivalent chaque modèle culturel ? Voulons-nous d’un marché des civilisations où chacun choisirait son jour férié, sa langue, ses habitudes alimentaires et vestimentaires, son calendrier, son système juridique, etc… en fonction de sa religion ? Ce jour-là, le communautarisme aurait fini par avoir raison de la France !

    Notre civilisation n’est pas à vendre sur l’autel de la laïcité. Car si l'on applique une conception intégrale (intégriste ?) de la laïcité, que subsiste-t-il de notre héritage ? [...] Certaines mairies rencontrent depuis plusieurs années des difficultés à faire accepter une crèche de Noël sur le territoire de leur commune, au nom de la laïcité. [...] Si l’Etat est laïc, la France est chrétienne, disait le général de Gaulle. Et la neutralité religieuse ne devrait jamais conduire à l’effacement de notre civilisation au profit du multiculturalisme. Non seulement, notre civilisation a des droits historiques sur notre nation, non seulement, elle promeut des valeurs universelles auxquelles nous sommes attachés, mais par-dessus tout, nous la chérissons parce que c’est la nôtre et qu’il en va de notre existence. Donc, si nous voulons lutter contre le communautarisme, invoquons notre identité et non la laïcité, selon l’antique adage : « A Rome, fais comme les Romains ! »."

    Michel Janva

  • La France est comme une vieille fille qui élève les enfants des autres

    Entretien avec Renaud Camus

    Avec un chef de l’État au plus bas dans les sondages et un Premier ministre qui doit se bagarrer pour convaincre les députés de sa majorité, on constate une extraordinaire fragilité du gouvernement : est-ce inquiétant selon vous ou un mal nécessaire pour avancer ?

    Pardonnez-moi, mais je n’arrive pas à m’intéresser sérieusement à ces choses-là. Il y a le feu à la nation — alors, savoir si Manuel Valls va trouver deux ou trois voix pour son pacte de responsabilité… Il s’agit bien de ça ! D’un autre côté, j’aime trop la France pour être jamais partisan de la politique du pire. Mais je ne pense pas que nous pourrons faire l’économie d’un grand ébranlement, qui permette enfin aux vraies questions d’affleurer.

    L’affaire Alstom signe-t-elle le nécessaire retour du protectionnisme pour la France ?

    Mais ça aussi, c’est un détail, au regard des véritables enjeux ! À quoi servirait-il de garder Alstom à une France qui ne serait plus aux Français ?

    Lire la suite

  • 600 millions d’euros déversés sur les banlieues ethniques

    Quelque 600 millions d’euros du programme d’investissement d’avenir (PIA) seront accordés aux « zones sensibles », a annoncé lundi le ministre de la Ville Najat Vallaud-Belkacem qui souhaite « mettre le paquet sur l’emploi » dans les « quartiers populaires » (c’est-à-dire immigrés).

    Préférence étrangère ? Maintien de la « paix sociale » par l’argent ?
    Il s’agit quoiqu’il en soit de créer encore une quantité d’emplois bidons pour contenter les déracinés venus en France pour des raisons économiques…

    http://www.contre-info.com/600-millions-deuros-deverses-sur-les-banlieues-ethniques

  • Gollnisch dans Présent : « l’appel au brassage universel est le véritable dogme religieux de l’Union Européenne »

     

    A moins d’un mois du premier tour des élections européennes,  Bruno Gollnisch a accordé un entretien au quotidien Présent .  Le député frontiste répondait aux questions  d’Yves Chiron sur   laBabel bruxelloise et ses menées contre-nature.  Les appels au sursaut se multiplient, la  Résistance nationale, populaire et sociale s’organise…

    Présent : Un mot, d’abord, de votre présence au Parlement européen. Vous y avez été élu pour la première fois en 1989, puis réélu sans discontinuité en 1994, 1999, 2004, 2009. Vous allez donc, si les électeurs le veulent, obtenir votre 6e mandat.En un quart de siècle de présence au Parlement européen, avez-vous vu une évolution des esprits parmi les députés ?

     Bruno Gollnisch : Oui, hélas, et pas dans le bon sens ! Il règne dans cette institution un étrange état d’esprit, fait de messianisme euro-mondialiste, de bonne conscience, et de satisfaction de soi, qui laisse peu de place à la discussion. C’est d’autant plus choquant qu’en présence d’un échec aussi manifeste, dans toute autre entreprise humaine on serait conduit à se remettre en question. Ici, non ! On accumule d’une part les normes et les charges de toutes sortes pesant sur nos sociétés, cependant qu’on ouvre nos économies à la concurrence de pays qui, eux, n’ont presque aucune contrainte de salaires minimum, de protection sociale, d’hygiène, de sécurité, de représentation syndicale, etc. Et quand le résultat désastreux ne peut plus être nié, on explique que c’est parce qu’il n’y a pas encore assez d’Europe ! Tout se passe comme si on était à bord d’un train fou, qui roule vers le précipice, dans l’allégresse de ses passagers. Il faut d’urgence arrêter ce train.Heureusement, on constate dans plusieurs pays l’émergence de mouvements qui vont dans ce sens, et dont plusieurs s’inspirent de notre exemple.

    Présent : Pour coordonner l’action des députés européens qui partagent le patriotisme du Front National, vous avez créé le groupe Identité, Tradition, Souveraineté (ITS) puis l’Alliance Européenne des Mouvements nationaux (AEMN). Quels sont les valeurs communes et les objectifs communs à ces députés venus de différents pays ?

     Bruno Gollnisch : C’est évidemment la défense des identités et des libertés nationales face aux empiètements incessants de l’Euro-mondialisme, aveuglément soutenu par la majorité de ce Parlement, qu’il s’agisse du groupe  PPE  (Parti Populaire Européen), abusivement dénommés démocrates-chrétiens, dont font partie les députés français UMP,  socialistes et libéraux. Je dois vous dire que Marine Le Pen a souhaité préparer le prochain groupe parlementaire avec les membres de l’Alliance Européenne des Libertés, autre regroupement  souverainiste , et non avec l’Alliance Européenne des Mouvements nationaux (AEMN). Elle est la présidente du Front National, et je m’incline devant ce choix. En tout état de cause, il est certain que l’on a assisté, depuis plusieurs années, à un rejet de l’Euro-mondialisme, de la destruction des libertés et identités nationales, de la négation des véritables valeurs de la Civilisation européenne, etc. Je suis sûr que ce phénomène va s’amplifier considérablement lors des prochaines élections.

    Présent :  Le 10 avril dernier, vous avez pu prendre la parole au cours d’une audition solennelle concernant l’Initiative citoyenne européenne « Un de nous/One of us », qui demande l’introduction dans le droit européen du principe suivant : « Aucun fonds de l’Union européenne ne doit être attribué à des activités qui détruisent des embryons humains ou qui présupposent leur destruction ».La pétition permettant cette Initiative avait recueilli plus de 2 millions de signatures en Europe. Pouvez-nous nous en dire un peu plus sur cette Initiative citoyenne européenne et ses enjeux ?

     Bruno Gollnisch : Cette pétition utilise un dispositif qui introduit, à dose tout-à-fait homéopathique, un peu de démocratie directe dans le fonctionnement de l’Union Européenne. Ne nous faisons aucune illusion quant au résultat final. Mais la pétition a eu le très grand mérite de réveiller quelques consciences, y compris au sein du Parlement, et d’obliger règlementairement les commissions parlementaires compétentes à en débattre publiquement. C’est dans ce cadre que, modestement, je suis intervenu.

    Présent :  Au Parlement européen, vous défendez aussi l’agriculture française contre les trusts multinationaux et l’industrie européenne contre la concurrence déloyale. Mais n’est-ce pas d’abord le fonctionnement des institutions européennes, et d’abord le pouvoir de la Commission européenne, qu’il faut contester ?

     Bruno Gollnisch : C’est naturellement l’ensemble du système, et nous ne nous en privons pas. Mais je voudrais mettre en garde contre une légende, qui voudrait attribuer tous les maux de l’Union Européenne à la seule Commission. Échappatoire bien facile, surtout en période électorale. La Commission est bien sûr co-responsable des dérives de l’institution, mais elle n’est pas la seule !

    L’idée selon laquelle il suffirait de donner plus de pouvoirs au Parlement pour lui permettre de faire entendre à la Commission la voix de la sagesse ne serait vraie que si la majorité des Parlementaires étaient eux-mêmes des sages. Or c’est très loin d’être le cas. Il est très fréquent que cette majorité parlementaire aggrave encore les aspects bureaucratiques, confus, verbeux, des propositions de la Commission…Ce qu’il faut, c’est arrêter net ce délire normatif, et en revenir à des coopérations concrètes, sur des sujets précis, chiffrés, quantifiables. Si c’est encore possible…

    Présent :  Au Parlement européen, certains refusent d’admettre que l’Europe a un héritage chrétien. Benoît XVI soulignait que c’est « un signe d’immaturité, voire de faiblesse » que de s’y opposer ou de l’ignorer. Il mettait en cause « une certaine intransigeance séculière ». Observez-vous une aggravation de cette tendance ?

     Bruno Gollnisch : Oui, malheureusement, du moins de la part du courant actuellement dominant. Il faut bien comprendre que le fait religieux est toléré, mais comme une espèce de  pré-humanisme , appelé seulement à coopérer au triomphe mondial du libéralisme économique et philosophique. Il n’a d’autre légitimité que de se fondre dans l’appel au brassage universel qui résultera de la libre circulation des marchandises, des capitaux et des personnes. C’est là que se trouve en fait le véritable dogme  religieux  de l’actuelle Union Européenne. Il y a bien sûr un habillage idéologique à tout cela : les  droits de l’homme , en réalité ce que le regretté Jean Madiran appelait très justement les  DHSD , c’est-à-dire les  Droits de l’Homme sans Dieu . Et le sacré, c’est  l’indifférenciation  dans tous les domaines. Il est littéralement blasphématoire de faire des distinctions entre les peuples, les cultures, les sexes, etc. Malheur par exemple à qui s’opposera à la promotion méthodique du  LGBTI , c’est-à-dire :  Lesbienne/Gay/Bi/Trans/Inter-sexuel . Ce serait  discriminatoire .

    Comme est cataloguée  discriminatoire  toute tentative de s’opposer à l’immigration massive, ou de protéger nos marchés, etc. Dans ce contexte, il est consternant de lire les communiqués lénifiants de la  Conférence des Evêques d’Europe , qui ne formule aucune objection aux déviances de l’Union Européenne, et ne s’inquiète que du rejet que l’on sent monter chez les peuples ! Heureusement, cela ne suffira pas à étouffer les légitimes réactions.

    http://gollnisch.com/2014/04/28/gollnisch-present-lappel-au-brassage-universel-veritable-dogme-religieux-lunion-europeenne/