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Le mot « submersion » fait trembler la classe politique, mais il semble pourtant refléter un ressenti largement partagé au sein de la population. Selon plusieurs sondages récents, plus de 65% des Français estiment que la France fait face à une immigration massive et incontrôlée. Un constat qui ne semble pas troubler les gouvernants, toujours prompts à minimiser ou à détourner le débat.
François Bayrou persiste et signe : devant la situation où se débat le pays, « le mot de submersion est le plus adapté. Ce ne sont pas les mots qui sont choquants, c’est la réalité », a-t-il déclaré, lundi 27 janvier, sur TF1. Mais voilà, il paraît que les chiffres sont d’extrême droite. C’est ce que la gauche morale et totalement immorale gueule dans l’Hémicycle, le PS mettant même la censure dans la balance : soit Bayrou retire son vilain mot de « submersion » et va se rincer la bouche, soit son gouvernement rejoint la sortie par la grande porte.
« Longtemps dénoncée comme un fantasme, assimilée à un outil de propagande de l’extrême droite, la haine antiblanche était, jusqu’à récemment, déconsidérée par nos élites politiques et médiatiques. Pourtant, cette douloureuse réalité touche un nombre grandissant de Français. Agressions, insultes, viols… Cette forme particulière de haine raciale existe bel et bien.
Une décision qui intervient à quelques semaines des élections législatives outre-Rhin. Les conservateurs allemands et l’extrême droite ont allié leurs voix à la chambre des députés, mercredi 29 janvier, pour faire adopter ensemble de justesse un texte visant à durcir la politique migratoire du pays.
Dans le très chic XVIe arrondissement de Paris, des élèves d'une école se sont vu contraints de quitter le gymnase Montherlant, sur le boulevard Lannes, en plein cours de sport. En cause : la réquisition du centre sportif dans le but d’héberger des dizaines de famille de migrants. Le maire du XVIe arrondissement, Jérémy Redler (Les Républicains) s’est indigné, dans un communiqué. Il affirme que ni les professeurs, ni la direction de l’école, située à proximité du gymnase, ni même la mairie d'arrondissement n’avaient été mis au courant de cette décision imposée par la mairie de Paris. Il exige de la ville de Paris qu’elle cesse ces méthodes jugées indignes. Le gymnase, la piscine et le court de tennis du complexe sont désormais inaccessibles. Ce sont des riverains qui ont alerté le maire et ses équipes.
Son visage a fait le tour des réseaux sociaux. L’homme qui a blessé d’un coup de couteau à la nuque un voyageur qui l’avait légèrement bousculé, dimanche matin sur le quai du métro « Guillotière » à Lyon (7e) vient d’être arrêté, selon une source préfectorale.
L’affaire est glaçante. Elle fait le tour de la sphère médiatique. Le vendredi 24 janvier, un jeune homme de 14 ans, prénommé Élias, a perdu la vie. Pour avoir refusé de se faire voler son téléphone portable, il a été mortellement poignardé par deux adolescents de 16 et 17 ans.
Tous les journaux, toutes les radios, toutes les télévisions en parlent. Beaucoup d'intervenants sont invités à commenter les faits. Certains ont une lecture bien à eux.
Interrogé hier sur LCI sur l’immigration, François Bayrou a émis l’hypothèse d’un sentiment de submersion, ressenti par les Français. Un peu comme un sentiment d’insécurité ?
Interrogé aujourd’hui à l’Assemblée pour éclaircir ce propos, il a précisé :
Boris Vallaud
« Submersion » : c’est le mot de l’extrême droite partout en Europe et dans le monde. (Exclamations sur les bancs des groupes RN et UDR.) C’est un mot qui blesse autant qu’il ment. Monsieur le premier ministre, choisissez-vous vos mots par hasard ou les avez-vous sciemment empruntés à cette extrême droite dont vous prétendez ne plus jamais vouloir dépendre ?
Tant que l’on n’est pas les parents d’Elias, de Thomas et de nombreux autres jeunes gens, on peut toujours croire à la fable du vivre ensemble qui à l’évidence et pour de très nombreux Français qui sont « au contact », est une pure construction idéologique. Et les partis, tous autant qu’ils sont, y compris ceux que l’on catalogue à « l’extrême droite », n’ont pas forcément une vision adaptée du phénomène. Au RPF, quand nous demandons des statistiques ethniques de la délinquance, c’est pour avoir un profil plus juste de la majorité des agresseurs, lequel ne fait désormais plus aucun doute, les téléspectateurs sachant pertinemment que quand on n’en dit rien c’est que c’est celui auquel on pense. Mais également, il faut que la statistique ethnique s’intéresse au profil majoritaire chez les victimes, qui est lui aussi, toujours le même, même si cela apparaît moins comme évident.
Le mis en cause, Amrane Chemseddine, âgé de 35 ans, aurait profité du malaise d’une femme souffrant de troubles autistiques et sous curatelle, pour l’attirer dans un parc et la violer, tout en la menaçant de mort si elle ne se soumettait pas.