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immigration - Page 1415

  • 84 milliards : coût budgétaire de l’immigration selon le rapport Posokhow

    La Seine-Saint-Denis est l’un des départements où il y a le plus d’immatriculations de véhicule de grosse cylindrée. C’est aussi le département métropolitain qui coûte le plus cher au budget de l’Etat. Mais c’est « les yeux grands fermés » (Michèle Tribalat) que les médias observent l’immigration. Il s’est même trouvé un universitaire lillois pour affirmer que l’immigration rapportait plus qu’elle ne coûtait : sans doute, pour M. Chojnicki, le moyen le plus facile de se faire connaître, à défaut d’être bien… sérieux. Toutes les autres études concluent au contraire à un surcoût budgétaire dû à l’immigration : de 17 milliards dans la dernière étude de Jean-Paul Gourévitch (2012) ; de 42 milliards chez Pierre Milloz (1997) dont l’étude ancienne continue de faire référence par sa rigueur méthodologique, de 73 milliards chez Yves-Marie Laulan (2012). Jean-Yves Le Gallou a, lui, évalué à 18 milliards le seul coût d’entrée et d’accueil des 200.000 immigrés supplémentaires annuels (coût en infrastructure notamment).

    Omerta statistique et différences de périmètre d’étude

    Ces écarts de chiffres peuvent légitimement surprendre mais ils s’expliquent de trois façons :

    - d’abord, par l’omerta statistique qui rend l’accès aux données difficile et qui implique de poser des hypothèses ;
    - ensuite, par les définitions retenues pour les populations étudiées ;
    - enfin, par le périmètre des dépenses et des recettes analysé.

    Polémia présente ici le rapport d’André Posokhow, auditeur, consultant, diplômé d’expertise comptable.

    André Posokhow aboutit au chiffre de 84 milliards : l’équivalent du déficit public.
    Ce chiffre, plus élevé que celui d’autres études, s’explique par le caractère global de l’étude :
    André Posokhow prend en compte les secteurs où il y a clairement des surcoûts dus à l’immigration : la police et la justice, par exemple.

    Mais il ne néglige pas pour autant, contrairement à d’autres études moins complètes, les autres secteurs tels que l’éducation ou le logement où il y a, là aussi, des surcoûts mais aussi des coûts tout courts qui doivent être pris en considération. André Posokhow prend en compte l’ensemble des recettes fiscales et sociales dues à l’immigration ; par souci de cohérence, il réimpute aussi à l’immigration un coût moyen des services publics auxquels les immigrés et descendants d’immigrés accèdent proportionnellement aux autres résidents. Le rapport prend aussi en compte, en dépenses comme en recettes, les collectivités territoriales. Au final, le rapport Posokhow fait apparaître un solde recettes/dépenses négatif de 63 milliards.

    Enfin, André Posohow n’oublie pas que sur les trente dernières années l’immigration a contribué au déficit public. Ce déficit public a lui-même coûté au budget de l’Etat en intérêts versés ; intérêts versés qui ont eux-mêmes nourri l’endettement. Au final, André Posokhow estime à 21 milliards les intérêts annuels de la dette en 2013 qui ont pour origine ce déficit.

    C’est ainsi qu’on arrive à un total de 84 milliards : un gisement d’économies considérable dans la perspective du redressement des finances publiques.

    Polémia livre ci-dessous à ses lecteurs la présentation de son étude par André Posokhow, ainsi que le texte intégral de l’étude en PDF. Polémia invite ses lecteurs à faire part de leurs observations. D’autres études suivront : une monographie sur la Seine-Saint-Denis et des analyses plus fines du coût des différentes immigrations selon leur provenance géo-civilisationnelle.
    Polémia

    Présentation par son auteur de l’étude sur le coût net de l’immigration pour les finances publiques de la France

    En novembre 2012, Contribuables associés a publié sa monographie n° 27 sur « L’’immigration en France. Dépenses, recettes, investissements, rentabilité ». Cette étude a été établie par Jean-Paul Gourévitch, expert international en ressources humaines, spécialiste de l’Afrique et des migrations. Elle présente un déficit de la balance dépenses/recettes de 8,760Mds€ auquel il est ajouté un montant relevant de l’Aide publique au développement de 3,277Mds€ et des investissements au titre de la politique d’intégration de 5,375Mds€ pour aboutir à un coût net de l’immigration de 17,412Mds€. Or, le même expert affirmait en conclusion de la monographie n° 23 de mars 2010 que « chaque année, l’immigration représente pour les pouvoirs publics un surcroît de dépenses de 30,4 milliards d’euros », soit à peu près le double du déficit de la monographie n° 27 plus récente.

    A peu près au même moment, une équipe universitaire dirigée par Xavier Chojnicki a publié le résultat de recherches sur cette problématique dans un livre L’immigration coûte cher à la France. Qu’en pensent les économistes ?. On peut distinguer deux directions de travail : l’affichage d’un impact budgétaire positif de la population immigrée en 2005, que les auteurs estiment à 3,9Mds€, et l’évaluation des bénéfices prévisionnels de cette immigration grâce aux techniques de la « comptabilité générationnelle ».

    Les yeux grands fermés

    Devant des résultats aussi divergents entre les auteurs et, pour le même auteur, entre deux études publiées à deux ans d’intervalle, la Fondation Polémia a souhaité faire un point objectif du coût annuel pour les finances publiques françaises de l’immigration en France en rappelant l’existence d’études anciennes élaborées par Jacques Bichot et Pierre Milloz il y a plus de dix ans. La difficulté d’un tel travail est qu’il repose sur des hypothèses et des choix par nature souvent discutables. Il n’existe pas dans ce domaine de vérité certaine et des chiffres exacts. En effet, les données chiffrées de l’immigration sont faussées en France par l’insuffisance des instruments statistiques, comme le souligne Madame Tribalat dans son livre Les yeux grands fermés (Denoël, 2010).

    Les yeux grands ouverts

    L’objectif du travail présenté ci-dessous est d’examiner et d’apprécier sur une année, comme le fait la monographie n° 27, la différence qui apparaît entre les recettes et les dépenses annuelles provenant du « stock » des immigrés en France comme peut le souhaiter tout citoyen et contribuable français qui dirait : Je veux et je suis en droit de savoir ce que me coûtera cette année cette immigration intensive qui me perturbe ; quant au très long terme, c’est probablement intéressant mais d’ici 2050 il peut se passer beaucoup de choses et des prévisions élaborées aujourd’hui peuvent être complètement démenties. C’est la raison pour laquelle l’approche est celle d’un pur constat statique des dépenses et des recettes annuelles de l’immigration, y compris, le cas échéant, de celles que J.-P. Gourévitch considère comme des investissements. Il convient, dans la mesure du possible, de tenir compte de tous les coûts et de toutes les recettes budgétaires annuels affectés par l’immigration, comme le logement et l’éducation, et non d’éventuels « surcoûts » marginaux. Enfin, cette étude se place bien au plan des recettes et dépenses budgétaires et non pas du point de vue macroéconomique de la contribution positive ou négative au PIB qui constitue une problématique différente.

    L’étude de Polémia procède tout d’abord à une analyse sommaire de l’écart entre les déficits significatifs des monographies n° 27 et n° 23. Il semble que la raison principale en soit une sous-estimation des recettes de l’immigration en 2010 d’environ 34Mds€.

    Pour comprendre la méthode de l’étude il est précisé que celle-ci suit la démarche de la monographie de 2012 de J.-P. Gourévitch pratiquement point par point et fait l’objet de commentaires et éventuellement d’appréciations différentes pour évaluer le différentiel entre les dépenses et les recettes de l’immigration.

    Concernant les coûts l’étude a procédé à quatre types de travaux :

    • -écarter la notion de « surcoût » et retenir le coût total réel comme dans le cas du domaine carcéral pour lequel la monographie n’a retenu que le coût de son extension par la construction de nouvelles places de prison à hauteur de 0,040Mds€ alors que le montant du programme carcéral du ministère de la Justice a été de 2,821Mds€ en 2011. Autrement dit, l’immigration ne représenterait que 1,4% du montant du programme carcéral français !
    • -réévaluer en fonction d’informations récentes la base de certaines évaluations qui ont semblé relativement faibles. C’est le cas de la fraude aux prestations sociales et de la fraude fiscale ;
    • -tenir compte de secteurs importants de la dépense publique qui n’ont pas été pris en compte ou, si cela a été fait, d’une manière marginale. C’est le cas principalement du financement de la construction, de l’éducation, des transports qui sont considérés comme affectés par l’immigration. Ce n’est pas le cas de dépenses régaliennes comme la défense ou la diplomatie ou des dépenses de recherche ;
    • -recalculer les coûts, notamment sociaux, en fonction de nouveaux paramètres mais selon des principes semblables à ceux de la monographie.

    En revanche, il n’a pas été tenu compte de l’Aide publique au développement, contrairement à ce qu’a fait la monographie.

    L’étude des coûts débouche sur une augmentation de ceux-ci d’environ 75Mds€.

    D’un autre côté, la prise en compte des recettes fiscales de l’Etat et des collectivités territoriales et des cotisations sociales, recalculées, elles aussi, sur des principes identiques à ceux de la monographie mais en fonction de paramètres sensiblement différents, aboutit à une augmentation du total des recettes d’environ 20Mds€

    Au total, l’excédent des dépenses liées à l’immigration sur les recettes de même nature s’établit pour les finances publiques à environ 63Mds€. A ce montant il apparaît nécessaire de prendre en compte et d’ajouter les intérêts de la dette qui ont pour origine ce déficit qui pèse sur les finances publiques et donc sur la dette, soit 21Mds€, pour aboutir à un déficit final de plus de 84Mds€.

    Il convient de rappeler que dans plusieurs cas de l’étude qui pourraient engager des montants plus significatifs que ceux retenus, ce sont des évaluations modérées qui ont été retenues. Par ailleurs, il n’a été tenu compte que partiellement des dépenses des collectivités locales. L’établissement d’une fourchette haute pourrait aboutir à un déficit pour les finances publiques de près de 100Mds€.

    André Posokhow
    Consultant pour Polémia
    13/05/2013 http://fr.novopress.info

    On lira l’étude d’André Posokhow dans son intégralité en cliquant ici

    Voir aussi :
    16 milliards d’euros : coût sécuritaire de l’immigration pour le budget français
    Coût de l’immigration : le débat continue

    Le coût de l’immigration annuelle supplémentaire : 18 milliards d’euros

    SourcePolémia – 14/05/2013

  • La France en récession finance son grand remplacement

    Allocations familiales : l’incroyable décision

    Exclusif. Quand l’Europe impose à la France d’étendre le bénéfice de sa politique familiale à tous les enfants d’immigrés. Même nés à l’étranger.

    En France, la nouvelle est restée confidentielle. Mais pas en Algérie (voir notamment Le Matin DZ) : désormais, tout parent algérien installé en France pourra toucher des allocations familiales au titre de ses enfants, nés en Algérie, qui décideraient de le rejoindre. Et même, précise la Cour de Cassation réunie le 7 avril dernier en assemblée plénière, si les enfants en question ont pénétré en France en dehors de toute procédure de regroupement familial. Ce qui s’applique naturellement, d’abord, aux enfants de pères polygames, puisque les autres peuvent, depuis l’institution du système, en 1976, bénéficier dudit regroupement ! Résultat : les hommes ayant « épousé » plusieurs femmes dans leurs pays vont pouvoir, sans contourner la loi française comme ils le faisaient jusqu’à maintenant (en faisant passer, par exemple, leurs compagnes pour des « mères isolées »), financer légalement le séjour en France de leur descendance.

    Pour appuyer sa décision, la Cour de cassation évoque le principe de « non-discrimination » inhérent à la jurisprudence européenne – laquelle interdit depuis les années 1980 aux Etats de réserver à leurs seuls nationaux le bénéfice de prestations démographiques spécifiques – mais aussi l’accord euro-méditerranéen UE-Algérie du 19 décembre 2001. Dont les termes sont directement transposables aux ressortissants du Maroc et de la Tunisie ayant signé les mêmes accords avec l’Union européenne. Et sans doute demain, à tous les Etats extra-européens avec laquelle la France a signé des traités analogues ! [...]

    La suite sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net

  • UMPS: moins de sécurité, plus d’immigration

    Trente blessés, des magasins vandalisés, des voitures incendiées,  du mobilier urbain détruit, des touristes agressés par des racailles du type de celles qui sifflent la Marseillaise, une cérémonie très rapidement écourtée : le rassemblement « festif » pour célébrer la victoire du PSG en coupe de France hier au Trocadéro a vite dégénéré. Le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, a expliqué que des milliers de casseurs étaient présents sur place. Bandes de jeunes qui ont démontré une nouvelle fois  l’amateurisme de Manuel Valls qui, à l’instar d’un Bertrand Delanoë, a été bien incapable d’estimer à sa juste valeur l’ampleur et surtout les dangers d’une telle manifestation. Même la candidate bis des  bobo à Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet,  de retour de Londres où elle a été obligée d’écouter son maire Boris Johnson lui expliquer que  l’UE ne renouera pas avec la croissance « tant qu’elle gardera l’euro », y a été de sa critique vaguement  sécuritaire…c’est dire !

     Chacun a pu remarquer que les consignes données aux forces de l’ordre  par l’Etat PS contre les opposants au mariage pour tous  dans les manifestations se traduisent par  une répression souvent très dure et disproportionnée  à leur endroit après la dispersion des cortèges. Or   CRS et policiers  en sous-effectif et sans ordres clairs n’ont procédé  hier aux abords du Trocadéro qu’à  21 interpellations…

     Comme à son  habitude et comme  ses prédécesseurs, M. Valls a promis d’identifier les casseurs, comme il avait promis de surveiller le militant  algérien d’Al-Qaïda  Saïd Arif qui s’est fait la belle en Haute-Loire, comme il avait promis de juguler l’insécurité et l’immigration avec  l’insuccès dramatique que l’on sait.

     En matière de flux migratoires justement,  Manuel Valls multiplie les démonstrations de laxisme derrière les poses de matamore, comme le rappelait Bruno Gollnisch dans un communiqué hier.

     Au nombre des flux officiels composant le torrent migratoire -avec les vrais ou faux étudiants non Européens qui ne rentrent pas chez eux après leurs études, les détenteurs de visas de tourisme qui restent chez eux chez nous et  le rapatriement sur notre sol  des femmes et enfants restés dans le  pays d’origine au nom du regroupement familial-, nous trouvons aussi les demandeurs d’asile.

     Le ministre de l’Intérieur, pour répondre à une promesse électorale du candidat Hollande,  vient ainsi d’annoncer une réforme  pour   « améliorer l’accueil des demandeurs d’asile »,avec notamment la création de 9.000 places d’hébergement.

      Surtout, M. Valls précise  que « toutes les démarches seront simplifiées, de la domiciliation jusqu’à l’accueil en préfecture ».Dans les faits le délai de réponse  de l’administration  au demandeur d’asile  serait  réduit de  seize à neuf mois…ce qui laisse le temps de faire un enfant rendant le demandeur inexpulsable…Sera également mis en place  « une procédure d’appel pour les candidats déboutés. »

     D’ores et déjà la France,  connue pour la qualité de son accueil et la gratuité de  ses prestations sociales et médicales,  a  gagné une place…puisqu’elle est désormais   le deuxième pays européen le plus sollicité par les réfugiés politiques, le plus souvent en  réalité des réfugiés économiques fuyant la misère dans leur pays d’origine.  Depuis 2007 les demandes d’asile politique ont augmenté de 70% dans notre pays!

     Dans les faits sur les 62.000 demandes d’asiles annuelles, seulement  environ 10.000 d’entre elles satisfont aux critères légaux. Mais  les déboutés ont droit de résider en France, reçoivent une aide pécuniaire et leurs enfants sont scolarisés.

     Quant aux  52.000 candidats qui dans notre Etat en faillite et ses 8 millions de pauvres,  sont déboutés après de longs mois d’attente constate Bruno Gollnisch,  ils ne sont bien  sûr  jamais expulsés. Ils restent  dans l’attente d’une prochaine régularisation, d’un futur mariage  ou d’une future grossesse qui leur ouvriront tous les droits….

      La démographe spécialiste de l’immigration,  Michèle Tribalat , le rappelait plus largement sur la site Atlantico en avril dernier,  contrairement à  ce qu’affirme un récent rapport du ministère de l’Intérieur,  «il est faux de dire qu’il y a eu une stabilisation de la proportion d’immigrés en France depuis 1975 », «  que la France  n’est plus à proprement parler aujourd’hui un très grand pays d’immigration »..

     « Le Monde avait déjà chanté cette chanson-là dans un article du 4 décembre 2009 dans lequel il annonçait une stabilisation de l’immigration. Il y annonçait que l’évolution de la population immigrée entre 1982 et 2006 reflétait une  stabilisation. C’est évidemment faux. La population immigrée (personnes nées à l’étranger, de nationalité étrangère ou française par acquisition) a augmenté à un rythme voisin de celui de l’ensemble de la population française entre 1975 et 1999. Ce qui revient effectivement à une stabilisation de la proportion d’immigrés sur cette période. Mais la France a, depuis, entamé un nouveau cycle migratoire qui a porté la proportion d’immigrés à son plus haut niveau (8,4 % en 2009). L’accroissement relatif de celle-ci sur la période 1999-2009 est d’intensité voisine à celui connu au cours des Trente Glorieuses »

    Mme Tribalat a bien évidemment raison de le souligner.C’est d’ailleurs de  ce laxisme criminel là dont ne veulent plus non plus les Français qui loin d’être sans cœur, savent aussi qu’ils ne peuvent accueillir toute la misère du monde affirme Bruno Gollnisch .Il faudra bien  un jour que l’UMPS explique franchement aux Français les raisons de la poursuite d’une immigration de peuplement qui ne se justifie en rien.

    http://www.gollnisch.com

  • Après la Corrèze, Hollande mène la France droit dans le mur

    Entre espoirs déçus et crise profonde, les débuts du quinquennat de Hollande ont vu le « président » socialiste confronté aux réalités d'un pays angoissé où les vagues réformes engagées n'ont toujours pas donné de résultats. Après la Corrèze et avec un air de toujours tomber de la lune, c’est maintenant la France qu’il mène droit dans le mur.
    C'est donc un sombre anniversaire qu’a célébré le 6 mai, date du second tour de l'élection présidentielle, un chef de l'État critiqué jusque dans sa majorité au moment où la France vient de battre le record du plus grand nombre de chômeurs jamais enregistré dans le pays.
    Unanimement soutenue en France et en Occident, l'opération armée au Mali n'a constitué qu'une parenthèse d'un début de quinquennat jugé par ailleurs décevant au plan économique et social, au point de faire de François Hollande le président le plus impopulaire de la Ve République. Des abysses qui ont aussi englouti le piètre et peu charismatique Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.¢
    PRÈS DE 3,5 MILLIONS DE CHÔMEURS
    Au terme d'une année 2012 marquée par une croissance nulle, François Hollande a dû renoncer à une promesse charnière, le retour à un déficit public à 3%, repoussé d'un an.
    Mais malgré le scepticisme des économistes, il maintient pour la fin de l'année l'objectif d'inverser la courbe du chômage, passé la semaine dernière au niveau record de 3,2 millions de Français n'ayant pas travaillé en mars.
    Pour retrouver la lumière, François Hollande et les 37 ministres de Jean-Marc Ayrault comptent sur la « boîte à outils » qui comprend les emplois d'avenir, le pacte de compétitivité, le contrat de générations et la loi sur la sécurisation du travail passée entre le Medef et une partie des syndicats via un « dialogue social » si cher, paraît-il à l'exécutif.
    Si l'Élysée a promis qu'il n'y aurait pas d'impôts supplémentaires en 2013 et 2014, des hausses de TVA sont d'ores et déjà programmées pour le 1er janvier prochain, faisant craindre pour le pouvoir d'achat.
    Conséquence d'une année de crise, le "changement" promis par le slogan du candidat socialiste est réclamé avec une mauvaise humeur croissante par des Français que François Hollande, adepte de longs bains de foule pendant la campagne électorale, salue désormais plus rarement sur le terrain.
    AFFAIRE CAHUZAC
    Certains engagements du candidat Hollande ont été accouchés dans la douleur, telle la taxe à 75% pour les Français les plus riches, qui sera finalement à charge des entreprises après avoir été censurée par le Conseil constitutionnel.
    Le « mariage pour tous », qui sera sans doute la plus minable réforme du quinquennat, a donné lieu à six mois de vifs débats qui ont profondément divisé une société déjà dépressive, interpellée sur l'un de ses fondements, la Famille.
    Encore moins prévisible que cette levée de boucliers, l'affaire Jérôme Cahuzac, l'ancien ministre du Budget qui a menti sur l'existence de comptes bancaires clandestins à l'étranger, a choqué l'opinion et « blessé » le président.
    En imaginant dans l'urgence un plan de transparence de la vie publique, François Hollande a bousculé des parlementaires réticents à être jetés en pâture en publiant leur patrimoine.
    Les critiques de la majorité se sont faites plus précises ces derniers jours, le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, prenant la parole pour réclamer une « nouvelle phase » du quinquennat centrée sur la vie quotidienne des Français, un coup de barre à gauche et une confrontation directe avec Berlin contre l'austérité.
    DRAME DE FLORANGE
    L'idée d'un remaniement, sans doute limité, fait son chemin pour donner un nouveau souffle à un exécutif qui a déçu, plus que toutes les autres, les couches populaires du pays.
    Symbole de cet échec: l'enterrement, le 24 avril par des syndicalistes d'ArcelorMittal à Florange, des promesses non tenues de François Hollande sur l'avenir de leur usine, comme l'avaient fait quatre ans plus tôt les salariés de Gandrange pour celles de l'ancien président Nicolas Sarkozy.
    Drame pour la gauche et objet de joutes au sein du gouvernement, notamment entre Jean-Marc Ayrault et le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, l'avalanche de plans sociaux a empoisonné cette première année de pouvoir.
    Les Français ont désormais appris à connaître la véritable personnalité Hollande qui a pu donner le change depuis 30 ans par l’absence de vraies responsabilités mais qui se trouve aujourd'hui caricaturé en homme faible et indécis par les émissions satiriques.
    CRISE DE LA ZONE EURO
    Le « chef » de l'État dit tenir au « sérieux budgétaire » indispensable selon lui à la crédibilité de la France en Europe, pour laquelle il prône la croissance sans pour autant apporter de solutions.
    François Hollande se borne à espérer que les « tensions amicales » avec une chancelière Angela Merkel en pleine campagne électorale n'empêcheront pas d'avancer pour relancer l'activité.
    « C'est dans cette tension positive, utile, que nous créons au niveau européen que nous aurons davantage de marges de manœuvre au plan national. Mais si nous n'étions pas crédibles au plan national, si nous n'étions pas sérieux, la voix de la France ne serait pas écoutée », répète-t-on à l'Élysée. Psalmodie digne de la méthode Coué !
    Pendant sa campagne, Hollande avait prédit deux années difficiles suivies d'une embellie. Une fois aux affaires, il s’est vu contraint de reconnaître s’être trompé et avoir sous-estimé la durée de la crise. Mais ce banal président n’en est pas à une erreur près !...

  • Le Vlaams Belang rejette la proposition de loi visant à poursuivre l’islamophobie

    Le Vlaams Belang rejette la proposition de loi visant à poursuivre l’islamophobie

    BRUXELLES (via le site de Lionel Baland) - Le Vlaams Belang (VB) rejette la proposition de loi visant à poursuivre l’islamophobie. Le VB entend défendre la liberté d’expression et affirme le fait que le terme « islamophobie » est conçu afin de pouvoir poursuivre toute critique de l’islam. Ensuite, il estime que l’islamophobie est un fait démocratique de résistance face à une religion totalitaire.

    Le Vlaams Belang dénonce le comportement des socialistes, tant néerlandophones que francophones, qui, par pur électoralisme, sont de plus en plus alliés à l’islam. Filip Dewinter parle même d’« islamo-socialisme ». Selon lui, l’islamophobie n’existe pas au sens littéral du terme : « Le fait d’avoir une peur irrationnelle de l’islam », car il n’est pas irrationnel mais acceptable et justifié d’avoir peur de l’islam, une religion totalitaire, théocratique, à  l’attitude discriminante envers le femmes et violente.

    Le Vlaams Belang rappelle enfin que que cette proposition de loi tend à réduire la liberté d’expression. De plus, reprécise le VB,celui qui se sent blessé ou heurté dans ses croyances religieuses peut déposer plainte sur base de la législation actuelle.

    Crédit photo : DR http://fr.novopress.info

  • L'immigration « nécessaire » : BRUXELLES REVIENT À LA CHARGE

    La Commission européenne revient à la charge sur le thème de l'immigration nécessaire.  Mais elle a dû mettre de l'eau dans son vin, car nombre d'Etats refusent de la suivre. Y compris, curieusement, la France...

    Au début de l'année, la Commission avait publié un « livre vert » dans lequel elle appelait à une relance de l'immigration en Europe, rendue nécessaire selon elle par le déclin démographique (considéré comme inéluctable), et donnait diverses pistes pour mettre ce projet en œuvre. Le livre vert fut généralement accueilli dans un silence gêné par des gouvernements qui veulent bien se soumettre aux instances européennes, mais sont confrontés à une opinion publique jugeant qu'il y a trop d'immigration, et non pas assez.
    Près d'un an a passé, et la Commission européenne remet son ouvrage sur le métier. Après avoir établi les principes et le diagnostic dans son livre vert, elle présente son programme de développement de l'immigration économique, censé résulter de la "consultation" des Etats sur le livre vert. D'ici 2009, elle proposera pas moins de quatre directives en ce sens.
    Cela dit, ces directives ont une portée très limitée, car elles concernent les conditions d'entrée et de séjour de catégories très précises de travailleurs (personnes hautement qualifiées, saisonniers, salariés transférés au sein de leur entreprise, stagiaires rémunérés).
    Autrement dit, la montagne accouche d'une souris. La raison en est que ces directives doivent être adoptées à l'unanimité, et que plusieurs gouvernements sont ouvertement ou secrètement hostiles à l'ouverture des frontières de leur pays à un surcroît de main d'œuvre immigrée. Sur ce plan, l'Allemagne de Schroeder a joué un rôle considérable. C'est en effet grâce à l'Allemagne que les directives sur l'immigration doivent être prises à l'unanimité. Le traité d'Amsterdam stipulait que dans un délai de cinq ans toutes les politiques d'immigration seraient du domaine communautaire. C'était l'abandon essentiel de souveraineté nationale que comportait ce traité. Mais au bout des cinq ans, à savoir fin 2004, l'Allemagne a catégoriquement refusé que la politique d'immigration légale puisse être définie à la majorité. Seule la lutte contre l'immigration illégale est désormais communautaire. A savoir nulle, bien entendu, et empêchant les gouvernements de prendre les mesures adéquates, s'ils en avaient l'intention.
    Quant à l'Allemagne de Merkel, elle vient d'annoncer sa volonté de remplacer 10 % des travailleurs agricoles saisonniers étrangers par des chômeurs allemands. Ce qui est diamétralement contraire à l'un des projets de directive ...

    Ce n'est pas une priorité, murmure la France
    Fort curieusement, l'un des gouvernements qui ont réduit comme peau de chagrin les velléités de la Commission européenne est celui... de la France. En effet, dans sa réponse, très confidentielle, à la consultation de Bruxelles, la France a fait valoir que, pour elle, « le recours à une main d'œuvre immigrée n'est pas actuellement une priorité ». C'était une fin de non-recevoir. Polie et diplomatique, mais claire. A quoi s'ajoutait cette précision : « L'effet concret des différents dispositifs d'immigration régulière sur les flux d'immigration clandestine n'a pas été démontré à ce jour. » C'était là un rejet sans ambiguïté de l'argument infantile (repris aujourd'hui dans le projet de la Commission) selon lequel une ouverture organisée des frontières à l'immigration légale supprimerait une bonne part de l'immigration clandestine.
    On ne peut que constater la flagrante contradiction entre la réponse de la France à Bruxelles et les propos de Villepin et Sarkozy sur "l'immigration choisie", venus directement du livre vert de la Commission. II y a là un double jeu qui laisse perplexe.
    Quoi qu'il en soit, l'immigration légale, non pas de travail, mais de peuplement (par le regroupement familial) se poursuit de plus belle, et l'immigration clandestine continue de déferler...
    Yves Daoudal National Hebdo du 12 au 18 janvier 2009

  • Comment les leçons d’antiracisme accentuent l’intolérance chez les élèves en « suscitant leur animosité à l’égard des autres cultures »

    Une étude néerlandaise arrive à la conclusion que les débats touchant à des préoccupations ethniques sensibles peuvent être contreproductifs.
    Le ministre de l’Education [du Royaume-Uni] Michael Gove se trouve sous le feu des critiques pour avoir envisagé de mettre un terme à l’enseignement de sujets multiculturels aux adolescents.

    Une importante étude a révélé hier que les enfants à qui l’on donne des cours d’antiracisme à l’école ont davantage tendance à être intolérants hors de leur classe.

    Selon cette étude, accuser les élèves blancs de racisme est source d’animosité et discuter de questions ethniques sensibles comme les crimes d’honneur c’est dépeindre sous un mauvais jour les enfants appartenant à des groupes minoritaires.

    L’enquête souligne que les enfants qui vivent dans des quartiers mixtes sont souvent dénués d’hostilité envers les autres groupes raciaux.

    Mais, en revanche, elle constate que « lorsqu’en classe on accorde davantage d’attention à la société multiculturelle, l’effet de libéralisation que ce contact positif exerce dans les classes sur les attitudes xénophobes des jeunes diminue. »

    Cette étude réalisée aux Pays-Bas arrive en pleine controverse sur la place du multiculturalisme – qui reproche à la Grande-Bretagne son racisme historique et exige d’elle qu’elle encourage les cultures minoritaires – dans les programmes et l’enseignement national des écoles britanniques.

    Le secrétaire à l’Education Michael Gove s’est trouvé sous le feu des critiques d’universitaires de gauche pour avoir envisagé de stopper l’enseignement aux adolescents de sujets tels que « la grande diversité culturelle, sociale et ethnique de la Grande-Bretagne du Moyen Age au XXe siècle et sa contribution à la formation de l’identité de la Grande-Bretagne ».

    Au lieu de cela, à l’avenir les élèves auront davantage de cours d’histoire de la Grande-Bretagne.

    L’étude néerlandaise, publiée dans la European Sociological Review (Revue d’histoire sociologique), se fonde sur une enquête menée auprès de 1.444 élèves âgés de 14 et 15 ans dans dix écoles de la ville de Nimègue.

    Les adolescents, issus de différentes classes et origines raciales, et de capacités scolaires distinctes, ont été interrogés sur leur attitude vis-à-vis de ceux qui ont des origines ethniques différentes et sur l’enseignement multiculturel de leur école.

    L’étude a retenu que les garçons avaient tendance à être plus intolérants que les filles vis-à-vis d’autres groupes, et que l’intolérance la plus marquée se trouvait chez ceux qui se réclamaient d’une forte identité religieuse ou ethnique, chez ceux provenant des milieux turc ou marocain, et chez ceux dont les résultats scolaires étaient les plus faibles.

    Mais elle affirme que l’enseignement du multiculturalisme exerce un « effet négatif inattendu ».

    Elle ajoute: «L’impact du contact inter-ethnique positif dans les classes disparaît ou même s’inverse lorsqu’il est davantage mis l’accent sur le multiculturalisme pendant les cours. Parler de discrimination et des us et coutumes des autres cultures pendant les cours affecte indirectement les attitudes xénophobes des jeunes. »

    Le rapport ajoute que l’animosité chez les groupes minoritaires pourrait provenir de discussions sur des sujets comme les crimes d’honneur ou l’excision. Cette animosité pourrait aussi avoir pour cause une « approche unilatérale du racisme dans un rapport délinquant-victime ».

    Les conclusions font écho aux points de vue de Ray Honeyford, directeur d’école à Bradford, qui a été chassé de son emploi il y a près de 30 ans pour avoir affirmé que l’enseignement multiculturel était nocif aux élèves.

    M. Honeyford disait que les performances des élèves étaient freinées par «la notion de ce programme multiracial imposé par les autorités, et le fait de faire dans les classes, de la couleur et de la race, des questions importantes et cruciales ».

    Patricia Morgan, auteur d’ouvrages sur la famille et l’éducation, a déclaré hier : «Si mettez le nez des enfants dans leur racisme supposé, ils n’aiment pas cela.
    On accuse les élèves de choses qu’ils n’ont ni pensées ni faites. Le multiculturalisme tente de manipuler les pensées, les croyances et les émotions des enfants, cela revient à les endoctriner, et ça ne marche pas. C’est contreproductif.
    Cette étude montre que lorsque les gens essaient de manipuler les esprits des enfants, ça leur retombe dessus. »

    Steve Doughty,
    Correspondant affaires sociales

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    26 avril 2013

    Titre original :
    How anti-racism lessons INCREASE pupil intolerance by ‘causing animosity to other cultures’

    Traduction pour Polémia : René Schleiter

    Source : Polémia – 11/05/2013.

    http://fr.novopress.info/ 

  • Immigration les arguments fallacieux

    À force d'être martelés, des arguments faux finissent par apparaître comme des vérités.
    Pour tout ce qui concerne l'immigration, plusieurs arguments mensongers sont inlassablement répétés et, à force d'être martelés, finissent par devenir la vérité officielle pour la plupart des individus.
    Quels sont-ils ?
    1- La France a connu les trente glorieuses, années de forte croissance après-guerre jusqu'en 1974 grâce à l'immigration. Qu'en est-il réellement ? Après la Seconde Guerre mondiale, il est vrai que l'économie française a eu besoin d'une main-d'œuvre supplémentaire considérable.
    Les deux réservoirs immenses ont été :
    - L'exode rural : des millions de paysans français ont quitté nos campagnes pour aller dans les villes et sont devenus ouvriers ou autres et ont donc contribué à notre formidable expansion industrielle, l'agriculture, en se mécanisant, n'ayant plus besoin d'eux.
    - La main-d'œuvre féminine : avant, les femmes, dans leur grande majorité, ne travaillaient pas ou tout au moins leur travail n'était pas compté dans la production économique officielle. Des millions de femmes françaises, après la Seconde Guerre, sont entrées dans le marché du travail et ont donc contribué à notre développement économique des trente glorieuses.
    En comparaison, les dizaines de milliers d'immigrés non européens, présents sur notre sol durant ces années, ne constituèrent donc qu'un pourcentage très faible. Il était même possible de s'en passer en modernisant l'appareil productif. Au-delà de toutes les fariboles humanitaristes, le grand patronat a fait appel à eux pour peser sur les salaires (en situation de plein emploi, les salariés français étant en position de force, pour négocier leurs salaires). Il est donc paradoxal de constater que la gauche française actuelle, en ce qui concerne l'immigration, défende les intérêts du grand patronat contre les ouvriers français.
    Immigration et chômage !
    2 - la comparaison avec l'Allemagne.
    M. Fodé Sylla, président de SOS-Racisme, écrit dans le Figaro du 20 septembre 1995 :  « Aucune corrélation entre taux de chômage et population immigrée n'a jamais été démontré scientifiquement. »
    Pour démontrer cette affirmation, M. Sylla donne comme cas particulier un exemple (ce qui n'a jamais été une démonstration), et qui plus est un très mauvais exemple. 
    « L'Allemagne qui, ayant plus d'immigrés, et moins de chômage. »
    La comparaison entre ces deux pays est sans signification, puisque ces deux États ne comptabilisent pas les immigrés de la même façon.
    En Allemagne, qui pratique le droit du sang pour la nationalité, un Turc de la troisième génération peut encore compter comme immigré. En France, où règne le plus grand laxisme en ce qui concerne la naturalisation, le nombre d'immigrés est donc très sous-évalué par rapport à celui de l'Allemagne.
    À ceci, il faut ajouter que l'immigration actuelle en Allemagne est, dans sa grande majorité, européenne  (Europe centrale ou de l'Est) ce qui n'est pas le cas en France.
    3 - La France a toujours été un pays d'immigration et, d'ailleurs, celle-ci n'a pas changé en pourcentage depuis toujours.
    La population française a toujours  été globalement celto-germanique, depuis la Gaule jusqu'au milieu du XIXe siècle (ce qui fait plus de 2 000 ans), avec quelques lbères dans le Sud-Ouest, auxquels certains attribuèrent une origine slave. Les derniers arrivants furent les Normands au XIe siècle. Il a donc fallu attendre le XIXe siècle pour avoir l'arrivée des Belges et Italiens.
    Ensuite, vinrent, au XXe siècle, les Polonais, Espagnols, Portugais, quelques Russes et Allemands... Jusqu'à la seconde guerre mondiale et même un peu après (les années 60), la population française a donc été dans sa quasi totalité européenne. L'immigration non européenne et non chrétienne est très récente par rapport à notre histoire et n'a rien à voir avec les précédentes.
    La dernière mode est de parler des douze millions de Français qui auraient un ancêtre étranger. Mais cet ancêtre, justement, avait souvent Ia particularité d'être là avant la Seconde Guerre et, dans les statistiques, on mélange toutes les origines.
    Lorsqu'on compare les 6,5 % d'immigrés d'aujourd'hui avec les 0,5 % de 1931, on gomme toutes ces différences fondamentales, en plus des très nombreuses naturalisations qui masquent statistiquement la réalité sociale et sociologique.
    PAR PATRICE GROS-SUAUDEAU (Figaro)

  • France Terre d’Asile : 44 millions d’euros de subventions et dotations en 2010

     

     
    Capture d’écran de la page « Dotations et Subventions » du rapport financier de France Terre d’asile 2010. Les chiffres sont en euros.

    Le rapport financier 2011 n’est pas disponible en ligne (voir ci-dessous)

    Les lecteurs compétents en analyse de bilans financiers peuvent éventuellement télécharger le rapport financier 2010 complet ici et souligner les points importants (ce que nous ne sommes pas en mesure de faire).
     http://www.fdesouche.com/

  • Immigration et mondialisation (Écrits de Paris)

    LORSQU'UN jour on questionna Christian Sautter sur la construction européenne et la mondialisation, le ministre de l'Economie de l'époque répondit que les opposants étaient ceux qui auraient été les partisans de Pétain. Il aurait pu continuer « Vichy, la collaboration, la milice, Darnand, Papon, Bousquet, les-heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire, la rafle du Vel' d'hiv, Drancy... » Ce genre d'argument empêche très rapidement toute discussion.
    L'immigration maintenant fait partie de la mondialisation. Ceci est dû à la circulation accélérée des marchandises et des hommes. Elle est totalement liée au libéralisme mondialisé. L'économie est au service de l'économie et non au service d'un peuple ou d'une nation. Quant aux hommes... Elle est la finalité suprême. Qu'importe si les peuples européens disparaissent, il faut que les taux de croissance soient les mêmes comme l'a proposé Alain Juppé.
    D'ailleurs on ne dit plus le mot Français, on dit «citoyen» ou «républicain» comme le répétait à l'envi Catherine Tasca dans une émission télévisée. Le terme « Français de souche » était parait-il discriminatoire, le mot «Français» devient gênant pour les immigrés et notre époque mondialiste. On a proposé de faire venir en Europe 159 millions d'immigrés. On croyait à une exagération, une provocation. Maintenant on parle de 700 millions, La première étape consistait donc à faire l'intégration européenne, la deuxième étape consiste à supprimer les Européens. Les élites européennes et occidentales deviennent complètement folles. Le terme «Européen» devra comme «Français» disparaître car il a une connotation raciale ou culturelle. Il ne sera plus guère pertinent de l'utiliser pour les nouveaux habitants de l'Europe géographique.
    Non seulement on ne parle plus de politique nataliste, de la pérennité d'un peuple ou d'un pays mais on ne parle même plus d'une nouvelle organisation de la formation professionnelle. Il suffit de faire venir des travailleurs formés ailleurs, au détriment de l'avenir économique des pays d'origine. Nos élites libérales mondialisées répondent en chœur à chaque question qui se pose :
    « Comment résoudre la baisse de la natalité ? » - l'immigration.
    « Comment faire lorsque dans un secteur il manque quelques travailleurs (que l'on pourrait en général très facilement trouver en France) ? » - l'immigration.
    « Comment résoudre les retraites ? » - l'immigration.
    Ceci est dit avec un cynisme effroyable et la perversité de perpétuellement détruire ce qui fonde avant tout un pays, c'est-à-dire ses femmes et ses hommes qui transmettent un patrimoine de génération en génération.
    Toute l'histoire prouve que le développement économique a été essentiellement liée au progrès technique et non à l'appel d'une main-d'œuvre massive et non qualifiée. Il faut d'ailleurs rappeler qu'on a abaissé la semaine de travail à 35 heures. Quant à l'immigration, il faut savoir que 5 % seulement des immigrés actuels viennent pour des raisons liées à un travail. Le slogan « les immigrés font le travail que les Français ne veulent pas faire » est totalement faux depuis longtemps. Les partisans acharnés de l'immigration actuelle veulent lui substituer « les immigrés font le travail que les Français ne peuvent pas faire », formule liée à une immigration dite de «qualité». Les Français sont-ils aussi stupides pour ne pouvoir exercer certains travaux qualifiés ou nos responsables politiques sont-ils aussi limités pour ne pouvoir anticiper les futurs besoins et en organiser la formation professionnelle adéquate ?
    Les réponses que proposent ces «experts» de l'immigration ne sont que des réponses perverses s'appuyant sur des soubassements politiques et idéologiques, la plupart du temps troubles et non avouables, où se mélangent la haine de soi, l'humanitarisme et une vision de l'homme néantisante, des restes de tiers-mondisme.
    Patrice GROS-SUAUDEAU