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Alain Juppé : “La maîtrise des flux migratoires n’a jamais été aussi inefficace”
BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) – Le maire de Bordeaux est inquiet. Le résultat du premier tour des élections cantonales à Brignoles a fait l’effet d’une bombe dans le milieu politique, et particulièrement dans une UMP en proie à de graves divisions, quant à sa stratégie envers le Front national.L’ancien ministre des Affaires étrangères craint pour la « survie de l’UMP » prise entre son aile gauche (centristes) et son aile droite (Front national). « D’un côté, nous perdons sur le flanc centriste qui s’efforce de reconstituer l’ancienne UDF. De l’autre, en nous précipitant dans le piège de nos relations avec le Front National, nous décomplexons notre propre électorat qui cède de plus en plus aisément à la tentation de préférer l’original à la copie », estime-t-il dans un billet posté sur son blog.Alain Juppé en profite également pour étriller le gouvernement socialiste : « cacophonie ministérielle », « record d’impopularité », « cafouillages répétés sur la fiscalité », « insécurité grandissante »… sans oublier de viser le ministre de l’intérieur, Manuel Valls : « les résultats ne sont pas au rendez-vous et la maîtrise des flux migratoires n’a jamais été aussi inefficace ». -
Kosovo : Quelques années après le Grand Remplacement
Kosovo, août 2013 : un étrange mélange d’absurde, d’horreur, de charme et de merveilles.
Au Kosovo, l’intervention « occidentale » contre la Serbie, effectué au nom de la protection humanitaire des Albanais musulmans, a débouché sur l’épuration ethnique des Serbes orthodoxes. Quatorze ans plus tard, voici le témoignage d’une correspondante italienne sur la situation réelle.
Polémia.
Kosovo, août 2013L’absurdité d’un « Etat » qui naît de bombardements de civils et d’intérêts étrangers plutôt que d’une histoire et d’une volonté nationales.
Un « pays » où le choc des civilisations se manifeste en tout : aux noms serbes barrés sur les panneaux ; aux cimetières chrétiens en ruines parce qu’il est interdit aux Serbes de s’y rendre ; aux drapeaux albanais plantés sur les milliers de maisons en construction avant même que celles-ci ne soient finies…
Le peuple serbe, celui-là même qui baptisa les fleuves, montagnes et villages du Kosovo ; qui y construisit ses splendides monuments ; qui mit en valeur le territoire, y est aujourd’hui enfermé dans des enclaves, prisons à ciel ouvert. Dangereux d’en sortir car chaque contact entre les deux communautés, serbe et albanaise, pourrait dégénérer en un conflit qui enflammerait à nouveau la poudrière balkanique. Et de toutes façons, il n’y a rien ici pour un Serbe hors de son enclave.
Les Serbes des autres villes et villages de ce qui était encore avant 2008 une région de la Serbie, ne peuvent toujours pas retourner dans leur maison. Ils en furent sauvagement chassés durant les pogroms de 2004 où huit d’entre eux trouvèrent la mort et une grande part de leur patrimoine religieux et architectural fut détruite (1). L’absurde est que cette chasse au Serbe se produisit devant 20.000 soldats des forces militaires internationales, immobiles et incapables de freiner la furie albanaise.
Avec le départ forcé d’environ 300.000 Serbes, la situation s’est beaucoup calmée. Pourtant, on tue encore au Kosovo. En avril 2013 un vieil homme serbe a été assassiné pour avoir revendiqué la propriété de sa maison. Oui, ici l’on meurt pour vouloir vivre sur la terre de ses ancêtres (2).
Alors on reste dans son enclave. Cela signifie ne plus avoir de travail, être coupé du reste du monde, devoir prendre un des rares bus rigoureusement titrés « service humanitaire » pour se rendre chez le médecin… à plusieurs centaines de kilomètres : en général à Kosovska Mitrovica, cette absurde ville coupée en deux par un pont où les positions des snipers (albanais au sud, serbes au nord) sont encore aménagées et prêtes à l’emploi.
Mitrovica, une ville de la République du Kosovo pour certains, une ville de la Serbie pour d’autres.
La contradiction de cet Etat fantoche se profile dès que l’on y pénètre, en traversant la douane kosovare d’une part (où sont toujours présents les militaires de la mission européenne Eulex) et, quelques mètres plus loin, une simple ligne administrative de la Serbie qui ne reconnaît pas l’existence de la République du Kosovo et jure qu’elle ne lâchera jamais ses citoyens restés dans le berceau de leur nation.
Une promesse cependant peu visible dans ces enclaves : pourquoi si peu est-il fait ? Pourquoi est-ce la solidarité internationale, et souvent de petites associations de bénévoles, qui sont là pour fournir le matériel nécessaire à ce qui reste de quelque hôpital quand il y en a un ? Pourquoi sont-ce ces associations (Amici di Decani, Belove Revolution, Solidarité Kosovo) qui, avec les monastères, parviennent à porter un repas quotidien aux Serbes des enclaves les plus isolées ?
Parce que la réalité des enclaves serbes c’est l’abandon : politique, médiatique, humain.
En Kosovo et Métochie (3) ce ne sont pas seulement ces situations qui rappellent l’horreur de la guerre et des pogroms, c’est la suie partout visible dans les anciens quartiers serbes ; les traces de bombardements ; les établissements productifs détruits ou abandonnés ; les gravats des monastères démolis ; la présence des soldats internationaux devant chaque site chrétien…
Et si cette horreur ne saute pas encore aux yeux, les plaques érigées en honneur des terroristes de l’Uçk s’en chargeront : tous les deux cents mètres un monument, décoré du récurrent drapeau rouge avec l’aigle noir à deux têtes. Car dans la tradition des Albanais, chaque place où a coulé le sang albanais devient terre albanaise. Une autre façon – outre la volonté de se faire identifier comme les seuls « kosovars » (4) – de légitimer leurs revendications sur ce territoire.
L’horreur, ce sont aussi les plaques des dizaines ou des centaines de Serbes victimes d’un des plus féroces trafics d’organes de l’histoire (5) ; et aussi les jeunes filles qui vendent leur corps et leur dignité pour quelques euros.
Ce sont les conditions d’existence d’un peuple européen qui nous ressemble tant, mais qu’une situation politique empêche de vivre comme nous, la dépression qui touche les plus âgés, ceux qui ont connu une vie « normale » avant la guerre et l’indépendance.
Voici donc le résultat de siècles de déplacements artificiels de populations et de stratégies géopolitiques étrangères.
Le charme d’un peuple qui a maintenu son identité
Le Kosovo c’est aussi le charme d’un peuple qui, malgré l’horreur et l’absurdité de sa situation, a maintenu vivante son identité à travers les siècles, pendant lesquels diverses forces et empires ont tenté de faire oublier son histoire et sa culture. Ottomans, Austro-Hongrois, Yougoslaves de Tito, Albanais et Américains. Non, il n’est pas si facile d’effacer l’existence des Serbes en Kosovo et Métochie !
Une identité forte, faite de fierté et d’obstination, d’extrême hospitalité et dignité. Un des traits de caractère serbes les plus séduisants est leur haut sens de la famille, unie, harmonieuse et nombreuse. La revoilà l’obstination serbe : il vit dans un enclos dévasté mais ne connaît pas le fils unique et continue à faire des enfants !
Impossible donc de ne pas tomber sous le charme des personnes rencontrées le long du chemin : celles qui ont décidé de rester sur leur terre quoi qu’il en coûte, maintenant, et transmettant la civilisation serbe au Kosovo ; celles qui consacrent leur vie à aider cette minorité ostracisée, à améliorer le monde dans ce petit coin du continent. Une présence qui procure joie et espérance aux autochtones et qui se concrétise dans la construction de maisons pour les plus démunis, la création d’écoles, de cantines populaires, de fermes sociales, l’approvisionnement hospitalier et pharmaceutique… Une fraternité européenne touchante et… nécessaire, car tout manque ici. Du lait à la liberté.
Et s’il y en a pour ne pas vouloir partir, c’est aussi parce que le Kosovo est le cœur historique de la Serbie, siège de l’Eglise et du patriarcat serbe orthodoxe (6). C’est en entrant dans un de ses nombreux monastères que l’on en comprend la portée : l‘émerveillement l’emporte. Le patrimoine religieux et architectural est d’une incroyable richesse : depuis les somptueuses icônes qui recouvrent chaque centimètre des intérieurs des monastères jusqu’aux reliques mystérieusement intactes du saint roi de Serbie Stefan, aux premières traces d’alphabet cyrillique reporté sur une antique croix de bois, au grandissime – par taille et importance – chandelier fait de la fonte des armes des héros tombés à la bataille de Kosovo Polje (7). Oui, c’est ici que tout cela se trouve, ici, c’est la terre sacrée des Serbes. Avec la beauté en plus.
Ces monastères sont bien plus que des lieux de culte ou des galeries d’art. Ils font partie intégrante de la société serbe. Ils sont le refuge instinctif de la population en cas de danger, le lieu de travail de nombreux habitants des enclaves, l’autorité et la représentation pour un peuple séparé de ses institutions. Les prêtres et les moines sont en étroit contact avec la population et font preuve d’une chaleur humaine et d’un sens du réel qui souvent font défaut ailleurs. Leur fonction sociale est évidente : guides spirituels, bien sûr, mais garants d’une identité surtout.
Pour combien de temps encore cette identité, cette culture, ces personnes résisteront-ils ?
Audrey D’Aguanno, 8/10/2013
Notes :
1. Cent cinquante églises ou monastères y ont été détruits depuis la guerre de l’OTAN de 1999. Pendant la même période, quatre cents mosquées ont été bâties, grâce aux générosités d’autres pays comme la Turquie ou l’Arabie Saoudite.
2. Après les pogroms les Albanais se sont installés dans les maisons des Serbes, qu’ils continuent d’occuper abusivement. Les archives ayant été brûlées et avec elles les cadastres, impossible pour les Serbes de prouver la propriété de leur demeure, qu’ils devraient de toute façon enregistrer auprès de l’administration ou de la police kosovare… entièrement composées de Kosovars d’ethnie albanaise.
3. Le nom complet de la région, Kosovo et Métochie, est d’origine serbe. Le second terme faisant allusion à « la terre des monastères » il fut abandonné car témoignant de son passé serbe et chrétien. Ces mots n’ont, en revanche, aucune signification en langue albanaise.
4. Le terme de kosovar semble désormais désigner les habitants ethniquement albanais du Kosovo, au grand dam des Serbes.
5. La plupart des enquêtes sur le trafic d’organes (source de financement de l’Uçk) ont été ensablées par l’ONU. L’actuel premier ministre et ex-commandant de l’Uçk, Hashim Thaci, ainsi que plusieurs autres hauts fonctionnaires du Kosovo sont toujours mis en examen pour leur implication dans ce trafic.
6. La région compte la plus grande concentration de sites sacrés chrétiens des Balkans.
7. La bataille de Kosovo Polje a opposé, en 1389, 12.000 guerriers serbes à 50.000 soldats de l’armée ottomane. La défaite des Serbes signa le début de la conquête turque des Balkans.http://www.polemia.com/kosovo-quelques-annees-apres-le-grand-remplacement/
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« Je vais égorger du Français »
L’affaire date du 20 août mais n’a été révélée qu’hier.
Karim Benkeltoum, étranger délinquant multirécidiviste, qui n’a jamais été expulsé du territoire, se promène ce soir là avec une autre racaille. Il est armé d’un long couteau. Ils croisent la route d’un Français qui commande des frites dans un établissement, en compagnie de son jeune fils de 9 ans.L’immigré attaque alors le Français en criant « je vais égorger du Français » et en brandissant son couteau. Un témoin qui avait constaté auparavant le comportement étrange de l’Arabe intervient avec une matraque ; l’immigré fuit en gueulant : « sales Français, on va vous saigner ! »
Six mois de prison seulement ont été requis. Imaginons un instant l’hystérie politico-médiatico-judicaire si l’agresseur était un Français de souche et la victime un brave Maghrébin avec son fils de 9 ans…
http://www.thomasjoly.fr/article-je-vais-egorger-du-fran-ais-120527484.html
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Immigrants à risques (arc 1998)
Mesures de contrôle sanitaire et politique d'immigration inexistantes, le gouvernement prend volontairement le risque d'importer de nouvelles maladies contagieuses à l'intérieur de nos frontières .
Actuellement, deux épidémies se propagent en Afrique. Tout d'abord le choléra en Afrique orientale. Parti de Tanzanie en 1994, il a gagné ensuite la Somalie, le Kenya, le Mozambique, puis Djibouti et l'Ouganda début 1998.
L'autre, beaucoup plus inquiétante, s'est déclenchée en Afrique de l'Ouest, en particulier au Ghana, au Bénin et en Côte-d'Ivoire (au moins quatre mille cas dans ce dernier pays). Qualifiée de « maladie émergente » par l'OMS qui vient de débloquer 500 000 dollars pour y faire face, elle a reçu le nom provisoire d'« ulcère de Buruli ». Elle se caractérise par une dégénérescence des tissus de la face et des membres supérieurs causée par une microbactérie atypique. Cette maladie ne peut être guérie par aucun traitement.
Il convient d'ajouter à cela les endémies connues : le sida, quatorze millions en Afrique sub-saharienne, le paludisme : trois cents millions de cas dont deux millions de décès et une forme de tuberculose résistant aux antibiotiques connus.
Ni la France ni aucun pays européen n'a pris de mesures de contrôle sanitaire aux frontières et pour mettre au point sa politique d'immigration, le ministre Chevènement s'entoure de conseillers de haut vol tel que Samir Nair qui a inventé la prime à la délinquance « l'IQF » ou Invitation à quitter la France qui se traduit par une prime de 1 500 à 2 000 F pour tout clandestin acceptant de quitter le territoire. Il a confié au pasteur franco-malien Mobido Diagourago, membre du secrétariat international du mouvement des citoyens, d'établir pour le 30 juin un rapport sur cette action.
Si, pour l'instant, les épidémies (sida excepté) n'ont pas visiblement atteint l'Algérie, il faut cependant faire preuve d'une extrême vigilance. Le contentieux franco-algérien tourne autour du nombre de visas accordés. L'Algérie veut reprendre la politique de Boumedienne à savoir, expédier en France en aller sans retour chômeurs, et coûteux malades, connus de préférence pour leur opposition au régime et exige une augmentation massive du nombre de visas. Ces exigences sont, bien sûr, appuyées par le PS, en particulier Jack Lang, les Verts, le Quai d'Orsay et les lobbyistes professionnels tel que le préfet Bonnet, ancien directeur de la DST et le commissaire Pélégrini ; ancien de la cellule Prouteau.
Et, au-delà de l'Algérie, il y a tout le Maghreb. Les ministres de l'Intérieur d'Algérie, de Tunisie, Maroc, France, Espagne, Portugal, Italie se sont réunis les 18 et 19 mai. Chevènement a été clair : les visas pour regroupement familial sont prioritaires et tout refus de visa doit être motivé (!) On peut être certain que les agents consulaires préféreront accorder des visas plutôt que de passer des heures à rédiger des motifs de refus.
Pour ce mois de juin et pour la Coupe du monde 130 000 supporters sont déjà annoncés, rien que pour la Tunisie et tous ont obtenu leur visas. Y en a-t-il qui rentreront vraiment chez eux ?
A noter aussi que l'Italie est une véritable «passoire» et que le trafic de visas est, moyennant finances, florissant. C'est ainsi que le juge romain Giuseppe Rosseli, constatant l'apparition de plus de quatre cents prostituées nigériennes la plupart contaminées, en Italie du nord, a lancé une enquête dans les ambassades d'Italie à Alger, Bangkok, Lagos, Tunis et au Caire.
Jacques DORE National Hebdo du 4 au 12 juin 1998 -
Face aux déferlantes migratoires, Bruxelles patauge
BRUXELLES (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – Tandis que l’opinion publique européenne s’émeut du drame des migrants africains noyés il y a une semaine en Méditerranée, Bruxelles cherche toujours une réponse à apporter au problème migratoire.
Hier, la Commission se réunissait afin de réfléchir à une vaste opération de sécurité et de sauvetage sur l’ensemble du littoral septentrional de la Méditerranée. En première ligne, l’Italie et Malte réclament de l’aide à leurs partenaires européens. La règle en vigueur veut que les clandestins demeurent à la seule charge du pays de débarquement. Berlin n’entend pas toucher à cette règle, au grand dam de Rome et La Valette.
Les pays du Nord de l’Europe ont pourtant tout à craindre du débarquement massif d’immigrés illégaux chez nos voisins transalpins puisque l’Europe septentrionale a absorbé l’an dernier plus de 70 % des demandeurs d’asile dans l’Union. Bruxelles, nouvelle tour de Babel ?
http://fr.novopress.info/142053/face-aux-deferlantes-migratoires-bruxelles-patauge/
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Baisse des expulsions de clandestins
PARIS (NOVOPress via la Bulletin de réinformation) - Réguler l’immigration, c’est bien, mais lorsqu’il s’agit de passer à l’acte, Manuel “Gaz” éprouve tout de suite beaucoup plus de difficulté.
De cent étrangers en situation irrégulière éloignés par jour, nous sommes passés à soixante. Le total est donc de près de 14.800 éloignements en métropole, ce qui fait pâle figure par rapport aux 37.000 éloignements de 2012. En ajoutant l’Outre-mer, en moyenne 112 étrangers ont été éloignés par jour en 2013 contre 165 en 2012, ce qui correspond à une baisse de 31,9 %.
Lorsque le ministre de l’Intérieur se lance dans des discours visant à renforcer la lutte contre les clandestins, il s’agirait de franchir le pas et de l’appliquer.
http://fr.novopress.info/142059/baisse-des-expulsions-de-clandestins/
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Emploi : la préférence étrangère (arch 2009)
La discrimination positive a été inventée aux États-Unis sous prétexte de compenser des injustices passées : en France, elle vise à favoriser l'immigration.
En quarante-huit heures, une violente offensive a été déclenchée contre l'emploi des salariés français et européens. Coup sur coup, un rapport du Haut Conseil à l'intégration, suivi d'une communication en conseil des ministres de la pétroleuse Aubry, ont gravement mis en cause l'égalité des demandeurs d'emploi. Des mesures discriminatoires sont annoncées, visant à restreindre l'accès au travail des Français d'origine européenne, et plus généralement des Européens. Pour la première fois, il ne s'agit plus seulement de pratiques officieuses, mais bien de textes officiels, destinés à entrer en vigueur dès le début 1999.
L'affaire a été astucieusement montée. Le but, avoué, consiste à supprimer toute possibilité de « préférence nationale » dans le choix par l'employeur de ses salariés, et au delà d'instaurer une authentique « préférence étrangère et ethnique ». L'opération a été montée en deux temps, parfaitement articulés. Premier temps, la remise du rapport annuel du Haut Conseil à l'intégration à Jospin. Le dit Conseil affirme en cent six pages qu'il y aurait «une montée» des discriminations à l'embauche des étrangers et des « Français d'origine étrangère », expression signifiant en réalité « titulaires de la carte d'identité nationale d'origine africaine ou asiatique », et ne recouvrant pas les Français d'origine d'autres pays européens.
Manipulations des statistiques
Le rapport n'hésite pas à baser cette thèse très discutable sur des éléments tronqués, et des contrevérités assénées en vérités d'Évangile. Ainsi est-il énoncé sans rire que « placées en situation de concurrence par la crise, les personnes d'origine étrangère souffrent des réflexes de préférence nationale de l'employeur ». En guise de preuve, une «étude» menée sur trois cent soixante grandes entreprises regroupant 1,5 million de salariés permettrait d'établir qu'entre 1979 et 1987, l'emploi «étranger» y aurait été réduit de 41 % alors que les effectifs globaux, dans le même temps, n'auraient diminué que de 12 %. On se sera rarement autant moqué du monde. La « préférence nationale » n'a rien à voir avec cette évolution, qui semble au demeurant avoir été très grossie par les réalisateurs de «l'étude», qui n'ont sans doute pas tenu compte de données allant à l'encontre de leur théorie.
Les grands industriels ont fait venir massivement en France, au début de la Ve République, des immigrés, en pratiquant une « préférence étrangère », reconnue par tous les sociologues et statisticiens. Leur volonté était de privilégier un certain type d'embauche plutôt que d'investir dans de nouvelles machines et de comprimer les salaires des ouvriers français. Tous les syndicats, tous les partis de gauche, en tout état de cause, le proclamaient à l'époque, et ce n'était pas faux. En revanche, la solution proposée par ces syndicats et partis était mauvaise, mais ce n'est pas notre propos. Les changements technologiques, la pression de la concurrence internationale ont diminué les effectifs, d'abord parmi les personnes les moins qualifiés, c'est-à-dire les immigrés. Il n'y a pas une once de « préférence nationale » dans ce phénomène, mais un problème très classique de qualification. Si elles avaient le sens de leurs responsabilités sociales, les directions des entreprises visées devraient exiger du Haut Conseil à l'intégration une rectification. Par ailleurs, il convient de signaler que beaucoup de ces immigrés ont été naturalisés français, ce dont «l'étude» ne paraît pas tenir compte, et qu'ils ne sont pas repartis dans leur pays pour la plupart mais sont toujours en France, soit retraités, soit commerçants, soit employés dans des PME-PMI.
De la même façon, une autre «étude» du rapport se focalise sur le chômage des «jeunes», l'estimant révélateur. S'il y a révélation, elle concerne surtout le caractère peu scientifique d'un rapport tordu. On nous informe donc que « 42 % des 22/29 ans dont les deux parents sont nés en Algérie sont touchés par le chômage contre 11 % pour les Français de souche. A niveau bac ou plus, il est le double de celui des jeunes Français ». Il convient de signaler que ces éléments ont été relevés - comment ? - dans un seul endroit (frontalier) du territoire français, qu'ils n'ont pu être collationnés que par des procédés illégaux et aléatoires (il n'est pas licite de faire des recherches sur l'origine de parents de chômeurs) et que, s'ils s'avéraient exacts, il faudrait les compléter par, entre autres, le taux de criminalité de l'échantillon retenu, donnée indispensable à traiter lorsque l'on s'interroge sur les capacités d'intégration, et sur l'économie parallèle éventuelle d'un tel groupe (travail au noir, existence de trafics, etc, susceptibles d'expliquer une telle singularité).
«L'étude» du Haut Conseil aux méthodes et conclusions pour le moins scabreuses, se basant sur des chiffres sortis de leur contexte, aboutit à des conclusions forcées, destinés à justifier un a priori politique :
- 1) les employeurs exercent une discrimination envers les étrangers et certains Français d'origine étrangère comprendre : non européenne) ;
- 2) c'est intolérable, il faut changer cela «sans délai» (l'expression se trouve dans le rapport). Comment ? En « instaurant un débat public », « en créant les instruments permettant de mieux connaître le phénomène » .
Aubry verrouille
En vingt-quatre heures, la journée séparant la remise du rapport à Jospin de la tenue d'un conseil des ministres, le Haut Conseil à l'intégration obtenait satisfaction totale. Ce qui prouve, soit dit en passant, que la remise du texte n'était qu'un geste formel, les «études» ayant été réalisés d'ordre et pour le compte politique du gouvernement, et très précisément de Martine Aubry, ministre de l'Emploi. Laquelle avait cité des semaines auparavant des passages du rapport, sans indiquer sa source.
Néanmoins, Aubry n'a pas accepté toutes les demandes du Haut Conseil, elle en a reporté une, celle réclamant que « seule une autorité administrative indépendante » remplisse trois missions de sensibilisation de l'opinion » (propagande), «observation» (délation serait peut-être plus approprié comme terme) et « étude des dossiers ». «Indépendante» signifie autonome par rapport au pouvoir en place, et Aubry tient à avoir sous sa coupe la nouvelle institution.
René-Louis DUVAL national Hebdo -
Le scandale de l'AME - Aide Médicale d'État
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Lampedusa : Pleurs et grincement de dents…
Il est inutile de revenir une fois de plus sur la dégradation générale de notre civilisation, que les initiateurs présentent comme un progrès et une sortie libératrice de l’obscurantisme, alors qu’on livre des proies sans défense a des requins moralisateurs et donneurs de leçon, dont Pierre Bergé est la parfaite illustration.
L’émotion est à son comble en Occident après le spectacle des naufragés de Lampedusa. Le Pape y est allé de ses larmes et de ses déclarations qui secouent son homme, du genre : « Plus jamais ça ! ». Et je pense qu’on va affréter à l’avenir des bateaux bien tenus pour acheminer nos clandestins sur l’île en toute sécurité. De telle sorte que les « marches blanches » sur cette île, n’auront plus de blanches que le nom.
Il faudrait être un animal pour n’avoir aucune compassion pour ces pauvres bougres exploités, entassés comme du bétail sur un vieux rafiot et finalement noyés à quelque milles des premières plages d’Europe.
On aimerait aussi, pendant qu’on y est, que la même compassion étreigne les cœurs de nos bonnes âmes téléphages, à l’annonce de la persécution des chrétiens d’Orient — Syrie, Pakistan, Egypte — ou du Nigeria…
Mais se lamenter sur les effets sans chercher à éradiquer les causes reste une constante des démocraties occidentales : cette société de « bandarlogues », comme les décrivait Kipling, est bavarde, prompte à légiférer, mais sans mémoire ni loi transcendante.
Bonald en son temps, déjà, parlant de la mendicité infantile dans un article*, regrettait cette agitation émotionnelle à chaque drame, suivie de mesures curatives qui ne résorbaient pas le mal, car elles ne s’attaquaient pas aux causes : « Le médecin » écrivait-il « qui traite un chancre vif et rongeur, ne se contente pas d’ordonner des applications extérieures ; mais il défend sévèrement tout ce qui échauffe et irrite les humeurs et cherche par un régime tempérant à adoucir et purifier la masse du sang ».
Bernard Lugan démontre avec talent que les « boat people » qui viennent s’échouer sur nos côtes sont le fruit des guerres soi-disant libératrices perpétrées par les occidentaux contre les états souverains d’Afrique et du proche Orient. Cet interventionnisme néo-colonial au nom de l’ingérence humanitaire ne fait qu’embraser toute ces régions en déstabilisant des Etats, souverains certes, mais n’entrant pas dans la conformité démocratique libérale capitaliste à l’anglo-saxonne, ce qui est un motif d’indignation suffisant pour tout mettre à feu et à sang. Mais que fait Hollande, me direz-vous ? Attendons-nous à des déclarations choc et à des coups de menton. On suivra les propositions des ONG pour améliorer la sécurité des passagers clandestins, après-tout c’est leur rôle. Tandis que les politiques, tout en battant leur coulpe sur la poitrine du peuple (égoïste et réactionnaire), ne souhaiteront pas remettre en cause leurs positions, tant, dans le domaine de la politique étrangère, en matière d’interventionnisme moralisateur et sanglant en faveur des islamistes, que dans celui de la politique intérieure en faveur de l’immigration afin de hâter le « grand remplacement » dont parle Renaud Camus. Nous n’avons pas besoin de chercher des motifs pour combattre ce régime qui produit des « élites » qui lui ressemblent. Chaque jour nous apporte la démonstration de son incapacité et de sa nuisance, et nous persuade un peu plus qu’il faut en finir et vite.
Mais nous avons pu observer dans l’ambiance joyeuse de nos locaux vendredi dernier avec nos jeunes militants passionnés et lucides, que le « printemps des libertés » fait se lever une brise agréable et légère qui pourrait bien devenir une tempête. Il durera et grandira au delà des saisons naturelles et demain, soyons en sûr, les lys seront plus beaux et plus nombreux pour tapisser la route de notre prince jusqu’à Reims.
Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française
*Louis de Bonald, Quelques considérations sur les enfants trouvés et la mendicité
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Lampedusa-Pleurs-et-grincement-de
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IMMIGRATION : Le Conseil constitutionnel valide la nouvelle loi. Mais cela ne suffit pas ! (arch 2011)
Un seul article partiellement censuré sur les 111 que compte la nouvelle (et énième) loi sur l'immigration, portant cette fois la signature de Claude Guéant. Le PS avait saisi les juges constitutionnels pour faire annuler, par exemple, la possibilité de créer des « zones d'attente temporaires », pour 26 jours au plus, en cas d'afflux importants d'immigrés illégaux à telle ou telle frontière. Les juges ont validé cette innovation, tout comme ils ont accepté que soit repoussé à 5 jours, contre 2 actuellement, le moment où doit intervenir le juge des libertés et de la détention sur le régime des étrangers retenus parce qu'en situation irrégulière. C'est censé constituer le cœur de la réforme.
Le seul article censuré est l'article 56 qui prévoyait la possibilité de prolonger de douze mois la rétention des étrangers condamnés pour des activités à caractère terroriste et ayant purgé leur peine : il faut s'en tenir aux six mois actuels sous peine de contrevenir à la Constitution - et à une directive communautaire...
Tout cela va-t-il permettre la mise en place d'un arsenal juridique vraiment efficace, concrètement efficace contre la venue d'étrangers qui ne sont et qui ne peuvent être tous les bienvenus en France ? L'expérience et l'étendue du problème des illégaux montre amplement le contraire puisque la France est et demeure plus que jamais un Eldorado dans le contexte de la crise économique et de l'instabilité créée par le « printemps arabe ». L'expulsion n'est qu'un risque de parcours. Un risque généralement assumé en connaissance de cause et compensé par les dispositions protectrices des droits des clandestins, qui certes ne sont pas nuls, mais qui sont interprétés de manière à priver la France de ses droits en tant que nation face à des populations qu'elle a le droit de ne pas vouloir accueillir.
Le problème est que cette volonté n'est pas en réalité si nette. Les ministres de l'Intérieur des 27 pays de l'Union se sont réunis jeudi pour réaffirmer que l'Europe a besoin de main-d'œuvre, et donc de nouveaux immigrés extracommunautaires. Les différentes organisations patronales chantent le même refrain.
Les lois et les actions visibles contre l'immigration clandestine, dans ce contexte-là, apparaissent davantage comme des concessions d'apparence à une exaspération qui ne veulent pas s'assimiler, que comme des programmes politiques vigoureux destinés à réellement protéger les siens et assurer d'abord le maintien de la tranquillité de l'ordre.
Il faut pourtant le dire et le redire, malgré le poids du politiquement correct : un pays ne peut « accueillir l'autre » indéfiniment sans y perdre son identité, sa cohérence, son être propre de « famille des familles » qui en fait, charnellement, une patrie.
Il faut le dire encore : il n'est pas juste que des familles françaises vivant pacifiquement dans leur propre pays soient exposées aux vexations, aux agressions, aux trafics, aux crûmes, aux affrontements armés entre bandes, et même à la guérilla contre les forces de l'ordre, et qu'on leur ordonne « d'accueillir l'autre » sans conditions et sans réagir. C'est à ceux qui incarnent le pouvoir au sein de la nation qu'il appartient d'y mettre fin, et il appartient à chaque pays d'assumer ce devoir, avec humanité certes, mais sans faiblesse.
Il n'est pas juste que sous prétexte de rappeler aux chrétiens qu'ils doivent aimer leurs ennemis - c'est-à-dire vouloir leur bien, et donc leur bonheur éternel, et les traiter en tant qu'individus comme des frères en humanité - des hommes d'Église en tirent des conclusions politiques d'ouverture systématique et d'accueil indéfini. C'est, pour le coup, une véritable confusion du spirituel et du temporel, d'autant plus insupportable qu'ils ne disent pas d'abord le devoir de porter le Christ à chaque étranger dont nous croisons le chemin, ce qui aurait sans doute pu éviter un certain nombre des problèmes que nous vivons aujourd'hui.
Plusieurs lecteurs se sont manifestés pour regretter que Présent ne dénonce pas à cet égard certaines déclarations du Pape sur l'accueil des immigrés. Il me semble que Benoît XVI, justement, ne se situe pas dans ce registre de la confusion, puisqu'il parle aux Européens du devoir d'être eux-mêmes et de savoir faire connaître le Christ. Mais ce qui est vrai, en revanche, c'est que les médias exploitent systématiquement et la plupart du temps frauduleusement ses propos pour faire avancer l'idée de l'accueil « sans discrimination » de l'étranger, le plus « différent- » possible, dans le but avoué d'en finir avec les différences culturelles.
Cela n'est pas chrétien.
Jeanne Smits Présent du 11 juin 2011Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, immigration, l'emploi, lobby, social 0 commentaire