
« Plutôt qu’une conférence de presse, […] j’aurais préféré de la part des associations des excuses. » Quelques jours après l’annonce de la fermeture provisoire des Terrasses solidaires (structure d’accueil des migrants à la frontière italienne, NDLR) pour cause de surpopulation, le maire de Briançon (Hautes-Alpes), Arnaud Murgia, ne cache pas sa colère. Alors que les activistes pro-migrants réclament davantage de soutien de l’État et des collectivités, l’édile, ancien membre des Républicains, accuse, dans un court communiqué, ces militants d’avoir voulu faire de Briançon « le laboratoire d’une expérimentation d’une extrême gauche plaidant pour une immigration massive et incontrôlée ».