
À mesure que les partis anti-immigration progressent dans les urnes, leurs mots – «capacité d’accueil», «menace», «submersion» – sont repris par un nombre grandissant de dirigeants européens. Des mots qui, parfois, deviennent des actes. Ainsi plusieurs nations du Vieux continent, indifféremment dirigées par la droite, la gauche ou le centre, se sont récemment attaquées au regroupement familial . Quitte à se mettre en porte-à-faux avec le droit de l’Union européenne ou les traités internationaux. L’Autriche a ainsi suspendu le dispositif au printemps, entraînant dans son sillage la Belgique, le Portugal, l’Allemagne. Hors de l’UE, c’est aussi le cas du Royaume-Uni.






