immigration - Page 636
-
Urgences ? Immigration stop !
Eteindre les incendies tout en laissant se développer les départs de feu sans jamais s'opposer aux pyromanes, telle est, on le sait, la doctrine nouvelle d'un Emmanuel Macron en pleine chiraquisation, doctrine à laquelle tous les acteurs de l'Exécutif sont désormais priés de se soumettre.Agnès Buzyn, ministre de la santé n'échappera pas à cette règle. En annonçant un plan global en faveur des hôpitaux et plus particulièrement des Urgences en crise depuis des mois, la ministre tente donc de verser du sable sur les braises pour essayer de les réduire. Avec six cent millions injectés dans le système hospitalier destinés à restructurer les services, améliorer les traitements du personnel médical, mettre fin aux fermetures de lits et peut être même en rouvrir, la ministre espère apaiser la colère et gagner quelques précieuses années de calme jusqu'à la réélection en 2022 de l'actuel locataire de l'Elysée.Une fois de plus, la République des illusions, des artifices et du grand camouflage est à l'œuvre.Le vrai problème des Urgences n'est pas seulement financier même si la santé publique est un devoir d'Etat qui impose aux gouvernants de consentir les efforts budgétaires nécessaires.Le vrai problème des Urgences n'est pas l'incivisme supposé de nos compatriotes qui les pousserait à consulter en service hospitalier pour tout bobo subalterne.Le vrai problème des Urgences a un nom, une réalité et une exponentialité : IMMIGRATION!Seule une politique sans faiblesse d'arrêt total de l'immigration suivie d'un vaste plan de retour au pays rendra aux Français la qualité des soins auxquels ils ont droit dans la sécurité, et l'environnement paisible retrouvés de nos hôpitaux. -
Grand remplacement en Europe : les Pays-Bas face à l’islamisation
Par Paul Tormenen, juriste ♦ Polémia continue son tour d’Europe du Grand Remplacement. Après avoir étudié l’emblématique cas de la Suède puis l’inquiétante submersion démographique de la Belgique, l’espoir d’une réaction politique au Danemark, le désastre multiculturel britannique, le suicide de l’Allemagne, les tentatives de résistances de l’Autriche, l’espoir naissant en Italie et la spirale infernale en Espagne… C’est au tour des Pays-Bas d’être étudiés par Paul Tormenen. Face à la hausse de l’immigration, l’islamisation du pays semble inéluctable… Cependant, le mécontentement populaire est de plus en plus visible dans les urnes. Un signe d’espoir ?
PolémiaLes Pays-Bas connaissent depuis plusieurs décennies une immigration de plus en plus importante. Alors que la tradition nationale de reconnaissance des minorités permettait d’envisager une intégration sans heurts des nouveaux arrivants, les néerlandais ont été avant d’autres peuples européens confrontés à un choc de cultures, un choc qui est plus vivace que jamais. Ces dernières années, une partie de la population et la classe politique ont été amenées à s’interroger– non sans difficultés- sur la pertinence du modèle multiculturaliste batave et de l’immigration massive. Aux Pays-Bas comme dans d’autres pays européens, l’essor des partis dits « populistes » est le symptôme d’un mécontentement populaire grandissant.
Une immigration en hausse constante
Les Pays-Bas ont connu plusieurs vagues d’immigration depuis le 20e siècle. Après la deuxième guerre mondiale, la décolonisation des anciennes indes néerlandaises a coïncidé avec l’arrivée de plus de 300 000 personnes issues d’Indonésie. A partir des années 1960, un nombre important d’Italiens et d’Espagnols est venu dans le pays dans un contexte d’essor économique. Puis ce sont les Marocains, les Turcs et les Tunisiens qui ont constitué d’importants contingents d’immigrants.
Dans les années 1970, près de 200 000 Surinamais et près de 40 000 Antillais venant des anciennes colonies néerlandaises se sont installés dans le pays (1). Pendant les années 2000, l’ouverture des frontières à l’intérieur de l’Europe a facilité l’arrivée de nombreux immigrants issus de pays nouvellement entrés dans l’Union européenne (Pologne, Roumanie, etc.).
Le pays n’a pas échappé à ladite « crise des migrants » et à l’appel d’air suscité par l’ouverture des frontières par les autorités allemandes en 2015.
Les flux d’immigrants à destination des Pays-Bas sont à des niveaux élevés et croissants depuis de nombreuses années. Le solde migratoire excédentaire se traduit par un nombre d’étrangers et de personnes issues de l’immigration en augmentation constante dans le pays.
Des flux d’immigrants très importants
Le nombre d’immigrants arrivant chaque année dans le pays ne fait que croître, particulièrement depuis les années 2000. Alors que les entrées s’élevaient à 143 000 en 2008, elles ont atteint, pour la seule année 2018, 243 000. Les extra-européens constituent en moyenne près de la moitié des nouveaux arrivants. Le solde migratoire des Pays-Bas est invariablement excédentaire depuis plusieurs années et s’établit sur la période 2008-2018 à un excédent de 492 400 nouveaux résidents étrangers (2). L’ampleur des mouvements migratoires actuels est inégalée depuis la mise en place des outils statistiques à ce sujet il y a… 150 ans. (3)
Une population immigrée en croissance
La population des Pays-Bas s’élève en 2019 à 17 millions d’habitants. Alors que l’âge moyen des Néerlandais de souche augmente et que leur natalité baisse, l’immigration importante des dernières décennies et la plus forte natalité des immigrées ont profondément modifié la composition de la population du pays. Cela amène la démographe Michèle Tribalat à attribuer une très grande part de l’augmentation de la population des Pays-Bas de 1972 à nos jours (+29 %) à la population étrangère.
La population d’origine extra-européenne a augmenté de façon considérable depuis 1972, passant de 1 % de la population du pays à 13,5 % en 2018 (4).
Plus globalement, la population d’origine immigrée est passée de 1,2 million en 1972 à 4 millions en 2018, soit près de 23 % de la population totale. La population d’origine immigrée comprend, outre les étrangers, les enfants de première génération dont au moins un parent est né à l’étranger et les personnes naturalisées. Ces dernières sont, sur la période 2005-2015, 318 300 à avoir acquis la nationalité hollandaise (5).
La population d’origine immigrée est particulièrement importante dans les grandes villes. Elle représente près de la moitié de la population à Rotterdam, Amsterdam et la Haye où les néerlandais de souche sont en passe de devenir minoritaires (6).
La population musulmane était estimée en 2016 à 7 % de la population totale du pays par le Pew research center (7). Parmi celle-ci, la communauté turque est la plus importante (400 000 personnes) suivie par les Marocains (8). Le centre de recherche américain estime que la population musulmane pourrait représenter à l’horizon 2050 entre 9 % et 15 % de la population totale en fonction de la politique migratoire choisie (ou subie, selon la plus ou moins grande soumission des gouvernements aux injonctions des classes dirigeantes et des institutions supra nationales).
Une intégration en question
Si les Pays-Bas connaissent un taux de chômage extrêmement bas, l’intégration d’une partie de la population immigrée est un échec patent. On le constate dans une sur-représentation des étrangers dans le nombre des chômeurs, dans le nombre de bénéficiaires des aides sociales et dans le nombre de personnes suspectées de crimes et de délits.
Alors que le chômage au Pays-Bas est à un taux officiel de 3,3 %, les étrangers étaient en 2017 presque trois fois plus nombreux (8,9 %) que les autochtones à être sans emploi (9).
Une étude récente met en avant une forte dépendance des réfugiés extra européens aux aides sociales (10). Si cette dépendance est différente selon les nationalités et l’ancienneté dans le pays, l’aide sociale constituerait par exemple pour 95 % des syriens la principale source de revenus.
Un chercheur sur les migrations, Jan van de Beek, estimait récemment que près de 90 % des réfugiés, essentiellement syriens et érythréens, étaient toujours au chômage 2,5 ans après leur arrivée sur le territoire. Ses travaux l’amènent à conclure que l’incitation des étrangers à trouver du travail est faible en raison du niveau de revenu d’assistance par comparaison aux salaires des emplois peu qualifiés (11).
Plus globalement, sur les 472 000 bénéficiaires des aides sociales (« welfare »), plus de la moitié (239 000) étaient des étrangers en 2017 (12).
Les Pays-Bas tiennent des statistiques ethniques concernant les personnes suspectées de crimes et de délits (avant qu’une réponse pénale ai été apportée). Le nombre de personnes suspectées de délinquance est aux Pays-Bas systématiquement plus élevé parmi la population étrangère que parmi les autochtones. Alors que ce taux est de 0,7 % pour les nationaux, il est de 2 % pour les Turcs, 2,8 % pour les Surinamais, 3,7 % pour les Marocains et de 4,4 % pour les Antillais (13). Par ailleurs, un récent rapport de la Police néerlandaise aboutit au constat qu’un demandeur d’asile nord-africain sur 5 a été suspecté de crime ou de délit dans les derniers 18 mois (14).
Les Pays-Bas sont confrontés à une délinquance particulièrement marquée de gangs albanais. Même si elle concerne un nombre assez limité de personnes, le gouvernement néerlandais a été à l’initiative en juin 2019 d’une demande à la commission européenne de suspension de l’exemption des visas pour les ressortissants d’Albanie (15). Une démarche qui semble avoir peu de chance d’aboutir, sauf à s’affranchir des règles de libre circulation dans l’union européenne.
Une tradition de tolérance mise à mal par le choc des cultures
Depuis la séparation de l’église et de l’Etat en 1848, les Pays-Bas ont une longue tradition de reconnaissance de la liberté des groupes confessionnels. Le système dit de la « pilarisation », théorisé au 19e siècle par Abraham Kuyper, un pasteur calviniste, prévoit une organisation de la société en « piliers ». Celle-ci devait permettre à chaque néerlandais de vivre au sein de sa communauté (religieuse, politique, etc.) en harmonie avec le reste de la société. Une société qui a dans son ensemble été incitée à s’organiser en communautés.
Les musulmans qui ont commencé à arriver en nombre dans les années 1970, en particulier dans le cadre du regroupement familial, se sont pour beaucoup « coulés » dans la pilarisation (16). Ce mode de fonctionnement qui a permis le subventionnement d’institutions musulmanes (mosquées, écoles, etc.) n’a pas provoqué l’effet attendu. Au lieu de l’intégration souhaitée, une partie de la communauté musulmane a été confortée dans l’affirmation de sa différence. Une affirmation qui est allée au-delà du simple culte privé de l’islam.
En matière d’éducation, dès les années 2000, les Pays-Bas comptaient déjà près de 48 écoles musulmanes et deux universités islamiques. Un millier d’associations musulmanes bénéficiaient de subventions de l’Etat. Des institutions financières islamiques permettaient des financements conformes à la sharia (17). Des demandes de plus en plus pressantes de séparation des hommes et des femmes à l’hôpital voyaient le jour, avec notamment un projet – inabouti – à Rotterdam d’hôpital avec des départements séparés pour les hommes et les femmes (18).
D’autres signaux ont montré une rupture avec les valeurs traditionnelles du pays, comme le port de la burqa et des prêches radicaux dans certaines mosquées. (19). A la suite d’une visite de travail aux Pays-Bas en 2004, un membre du Haut comité à l’intégration français qualifiait les Pays-Bas de « pays le plus vulnérable d’Europe à l’égard du fondamentalisme musulman ». Il faisait le constat de la formation de ghettos et d’écoles « noires » composées essentiellement d’enfants de familles immigrées ainsi que du nombre grandissant de fondamentalistes musulmans (20).
Les Pays-Bas n’échappent pas à la propagation du salafisme financé par les pétrodollars. A Rotterdam, une fondation qatari a récemment financé l’ouverture d’un centre islamique (21). Ceci alors que la ville portuaire compte déjà un quartier où l’islamisme le plus radical s’affiche ouvertement (22).
Une étude récente met en avant une islamisation croissante de la population musulmane aux Pays-Bas : le port du voile se généralise chez les femmes (de façon plus marquée chez les Marocains que chez les Turcs) , la pratique du jeune, la prière plusieurs fois par jour et la consommation de nourriture halal deviennent des pratiques majoritaires au sein des musulmans résidant aux Pays-Bas (23). Autant de pratiques avec une visibilité croissante et souvent ostentatoire qui vont à rebours de la sécularisation continue des Néerlandais de souche.
Une autre manifestation du communautarisme est l’essor des mouvements politiques musulmans. Aux élections législatives de 2017, un parti appelé « Denk » dirigé par des néerlandais d’origine turque, a obtenu 3 sièges de députés (24).Ce mouvement politique pro immigration est fréquemment accusé par une partie de la presse d’être « le long bras d’Erdogan ». Ses députés ont été le seuls à ne pas voter pour la reconnaissance du génocide arménien au parlement (25).
Lors des élections municipales de mars 2018, des listes communautaristes ont obtenu des résultats plus que significatifs. A Rotterdam, un parti dénommé Nida, qui prône le rassemblement des musulmans, a obtenu deux sièges. Ceci en dépit de certaines prises de position controversées comme celle exprimée en 2014 sur les réseau sociaux faisant un parallèle entre Israël et l’Etat islamique (26). Avec 7,5 % des voix à Amsterdam, le parti Denk a obtenu 3 sièges au conseil municipal de cette ville. Au total, ce mouvement a gagné, en 2018, 24 sièges dans 13 villes néerlandaises (27). Un score souvent supérieur à celui du parti travailliste dans certaines grandes agglomérations (28).
La chape de plomb du politiquement correct
Alors que le communautarisme grandit, les exemples sont nombreux de l’auto-censure voire de la soumission aveugle d’une partie de la classe dirigeante au multiculturalisme et à l’immigration de masse et de ses avatars :
- La rédaction d’un journal a été empêchée en mai 2019 par les autorités locales de révéler l’installation prochaine de migrants dans la commune d’Apeldoorn (29). Ce qui a provoqué la démission collective de ses rédacteurs.
- En avril de cette année, l’Agence nationale des demandeurs d’asile aurait selon un syndicat professionnel omis de signaler tous les faits délictueux, les menaces et le vandalisme dans des centres d’accueil pour migrants (30).
- Le secrétaire d’Etat à la justice et à la sécurité aurait récemment présenté de façon biaisée des chiffres sur la criminalité parmi les demandeurs d’asile, afin de masquer les crimes les plus graves tels que les agressions sexuelles et les homicides. Il a été contraint à la démission (31).
- Certains représentants d’administrations et de services publics ont indiqué durant l’été 2019 « ne pas faire une priorité » de l’application de la récente la loi interdisant le bâchage des femmes par la burqa . Quand ce n’est pas carrément la maire d’Amsterdam qui indique ne pas l’appliquer. « On ne va quand même pas mettre dehors du tramway une femme portant le niqab », a-t-elle affirmé publiquement dans un élan de bravoure(32).
L’intériorisation de la soumission prend parfois la forme de discours édifiants : c’est par exemple un chercheur dont les travaux grassement financés par l’Union européenne qui affirme doctement : « les autochtones doivent s’y habituer, ils passent de l’état de majorité dominante à celui de minorité ». Ce qui correspond effectivement à la situation dans nombre de grandes villes où les « blancs d’origine néerlandaise » sont minoritaires. « L’intégration fonctionne dans les deux directions maintenant» assène l’universitaire (33).Essayer de s’habituer à vivre dans son pays, il fallait y penser. Une vraie ambition « progressiste » il est vrai en cohérence avec la politique d’« inclusion » prônée par l’Union européenne.
Une opposition qui tarde à devenir majoritaire
Le choc des cultures a provoqué assez tôt des réactions vives aux Pays-Bas. Dans les années 1990, un universitaire revendiquant son homosexualité, Pim Fortuyn, transgressait la doxa majoritaire dans la vie politique néerlandaise en affirmant l’incompatibilité de l’islam à la culture du pays. Il dénonçait notamment le fait que l’islam menace la séparation de l’église et de l’Etat et plus largement les normes et valeurs fondamentales des Pays-Bas (34). Son discours abrupt ne l’a pas seulement amené à être qualifié de « populiste » avant l’heure, il est aussi très certainement à l’origine de son assassinat par un militant d’extrême gauche en mai 2002.
Un autre meurtre a choqué l’opinion publique néerlandaise : celui du réalisateur Theo Van Gogh en 2004 par un islamiste. Theo Van Gogh s’est fait connaitre par des déclarations parfois tonitruantes dans les médias dénonçant l’islamisme. Avant son assassinat, il venait de produire un documentaire sur les abus subis par les femmes dans la culture musulmane avec une néerlandaise d’origine somalienne, Ayaan Irsi Ali. Celle-ci a sous les menaces quitté le pays. D’autre personnes, pourtant favorables au multiculturalisme, ont dû être placées momentanément sous protection policière en raison de déclarations qui ont déplu aux islamistes, comme l’ancien maire d’Amsterdam, Job Cohen et l’un de ses adjoints. Il est vrai qu’il avait demandé de signaler tout individu « franchissant la ligne jaune » (35).
Si le parti créé par Pim Fortuyn a dilapidé l’héritage de son fondateur en raison de dissensions internes, il en a été autrement pour le parti pour la liberté (PVV). Fondé en 2006 par un assistant parlementaire issu du parti populaire, libéral et démocrate (VVD), Geert Wilders, celui-ci ne ménage pas ses critiques à l’encontre de « l’idéologie islamiste » et de la place réservée aux femmes et aux minorités dans l’islam (36). Des critiques qui l’ont exposé à des menaces et nécessitent sa protection permanente par la police. Le PVV a connu plusieurs succès électoraux aux élections, notamment en 2009 (17 % des suffrages), 2010(15 %) et 2017 (13 %).
Dans la période récente, un nouveau parti a réussi avec un discours plus policé que celui de Geert Wilders à canaliser l’aspiration populaire à un arrêt de l’immigration : le Forum pour la démocratie, mené par Thierry Baudet, un jeune professeur en droit public. Ce parti a connu un succès fulgurant. Il est devenu la première force politique du pays lors des élections provinciales de mars 2019, deux ans après sa création (37). L’avenir nous montrera si les formations anti-immigration arriveront à devenir aux Pays-Bas des acteurs incontournables de la vie politique néerlandaise et à infléchir radicalement la politique actuelle. C’est tout le bien que l’on peut leur souhaiter.
Paul Tormenen 09/09/2019
(1) « L’immigration aux Pays-Bas ». Aart Van Zoest. Septentrion. 1987.
(2) « Total immigration, total emigration and the migration balance in the Netherlands from 2008 to 2018 ». Statista. 2019.
(3) « Record d’immigration aux Pays-Bas ». RTL Info. 18 octobre 2018.
(4) « Statistiques sur les origines aux Pays-Bas ». Blog de Michèle Tribalat. 26 avril 2019.
(5) « Perspective des migrations internationales ». OCDE. 2017.
(6) « Population ». CBS.nl.Statistics. 2019.
(7)« Europe’s growing muslim population ». Pew research center. 2017.
(8) « Pays-Bas, l’extrême droite face aux partis musulmans ». Arte. 28 mai 2019.
(9) « Le taux de chômage en Europe 2019 ». Toute l’Europe. 2019.« Foreignborn unemployment ». OCDE. 2017.
(10) « Helft vluchtelingen huishouden slooptrisco op armoede ». CBS.nl.Statistics. 12 novembre 2018.
(11) « Statushouder werkloos ». De Telegraaf. 17 avril 2018.
(12) « Number of welfare recipients continues to rise ». NL Times. 30 avril 2017.
(13) « Crime ». CBS.nl.Statistics. 26 février 2019.
(14) « Netherlands : one in five north africans asylum seekers suspected of crimes ». Breitbart. 11 novembre 2018.
(15) « La Haye ne veut plus de mafieux albanais ». Euractiv. 4 juin 2019.
(16) « L’islam aux Pays-Bas, un modèle d’intégration en question ». M.P. Cécilia. Alterinfo. 23 mars 2005.
(17) « Un hôpital islamique aux Pays Bas ». S. Kovacs. Le Figaro. 23 novembre 2006.
(18) « Netherlands : muslims insist on separate hospital rooms ». Jihad watch. 24 avril 2009.
(19) « Devant la radicalisation de l’islam, les néerlandais se voilent la face ». S. Kovacs. Le Figaro. 8 décembre 2006.
(20) « Les Pays-Bas, entre islam et populisme ». J. Brinks, M. Hecker. Politique étrangère. 2005.
(21) « Comment le salafisme se répand grâce à l’argent qatari ». NRC Handelsblat. 23 août 2016.
(22) « Le Molenbeek néerlandais existe, Zeeghers l’a rencontré ». Causeur. 28 septembre2016.
(23) « The religious experience of the muslims in the Netherlands ». The NetherlandsInstitute for social research. 7 juin 2018
(24) « Législatives aux Pays-Bas : 3 élus pour le parti turc ». Observatoire de l’islamisation. 16 mars 2017.
(25) « Pays-Bas : le parti islamique Denk séduit de plus en plus ». Breizh info. 17 septembre 2018.
(26) « A Rotterdam, l’alliance de la gauche et d’un parti musulman ébranlée par un tweet sur Daesh ». RT France. 16 mars 2018.
(27) Ibid (8)
(28) « Populisme : non tout ne vas pas bien aux Pays-Bas ». De Telegraaf. 28 avril 2017 repris par Courrier international.
(29) « Verbod op acznieuwsis noordkoreaans ». De Telegraaf. 9 mai 2019.
(30) « Veelincidenten in acz’s met extra begeleiding niet bijpolitiegemeld ». NU NL. 19 avril 2019.
(31) « Asile et immigration. Un secrétaire d’Etat démissionne suite à une omission dans un rapport ». La Libre Belgique. 20 mai 2019.
(32) « Dutch officials decline to enforce new partial ban on burqas ». The New York times. 1er août 2019.
(33) « Wit is de nieweminderheid in grotesteden ». Trou. 28 mars 2017.
(34) « Pim Fortuyn, l’éphémère zonderling populiste ». C.P. Ghillebaert. Les Cahiers du CEPEM. Février 2004.
(35) Ibid (16)
(36) « Geert Wilders : l’idéologie islamique est fasciste ». Le Figaro. 7 mars 2008.
(37) « Le parti pro nexit devient la première force politique des Pays-Bas ». Courrier international. 21 mars 2019.
Source : Correspondance Polémia
-
Selon un sondage, les Français soutiennent la préférence nationale pour l'emploi en temps de crise
Selon une étude réalisée par l'institut Ipsos, lorsque l'emploi est rare dans un pays, la population de celui-ci souhaiterait que les entreprises favorisent les citoyens natifs. C'est notamment le cas en France.
Selon une étude intitulée Sentiment populiste et nativiste en 2019, publiée le 5 septembre par l'institut Ipsos, 54% des Français seraient favorables à ce que les entreprises embauchent en priorité des citoyens français «natifs», plutôt que des personnes immigrées, lorsque les offres d'emploi se raréfient (contre 19% qui ne sont pas d'accord avec cette proposition).En 2019, la préférence nationale française en matière d'emploi, lorsque celui-ci se raréfie, serait en outre en légère hausse, puisque cette mesure recueillait l'approbation de 51% des Français en 2016, comme le rapporte ce 9 septembre Le Figaro après s'être entretenu avec un chef de projet chez Ipsos.[...]En savoir plus sur francais.rt.comLien permanent Catégories : actualité, France et politique française, immigration, l'emploi, social 0 commentaire -
« Foulards de Creil », 30 ans après, par Franck Deletraz
Il est des anniversaires qui montrent à quel point le mal s’est aggravé et a répandu ses métastases dans l’ensemble de ce corps malade qu’est la France. Ainsi, le trentenaire de la fameuse affaire des « foulards de Creil » : partie de l’exclusion en septembre 1989 de trois collégiennes musulmanes qui refusaient d’ôter leur voile en classe, cette affaire – dont seuls quelques rares élus ont compris à l’époque qu’elle constituait un premier pas vers une organisation islamique des quartiers ethniques – allait susciter une vive polémique, au terme de laquelle le gouvernement socialiste, avec une pleutrerie incroyable, rejetait la responsabilité sur les chefs d’établissements d’accepter d’accueillir ou non les élèves voilées. Trente ans plus tard, et après l’adoption de multiples lois, les voiles et autres hijabsont complètement envahi l’espace public français, soulignant ainsi les progrès fulgurants de l’islamisation de notre pays.
A l’époque déjà, les grands médias, les professionnels de l’antiracisme et autres « bonnes consciences » s’étaient bien sûr immédiatement indignés du renvoi de ces trois élèves musulmanes. Malek Boutih, alors vice-président de SOS Racisme, jugeant « scandaleux que l’on puisse au nom de la laïcité intervenir ainsi dans la vie privée des gens », avait exigé leur réintégration immédiate. Tout comme Danielle Mitterrand, qui avait appelé au… « respect des traditions » (islamiques seulement). Quant à Jospin, alors ministre de l’Education, après avoir déclaré qu’il fallait respecter « la laïcité de l’école », il s’était empressé d’ajouter que « l’école est faite pour accueillir les enfants et pas pour les exclure ». A la suite d’un « accord » avec les parents, l’établissement avait donc accepté en octobre de reprendre les trois élèves, en exigeant d’elles qu’elles cessent « tout prosélytisme religieux à l’intérieur du collège » et mettent « un frein à leur comportement agressif, notamment à l’encontre des élèves musulmans moins stricts qu’elles dans l’application de la loi coranique ». Or, dès le 19 octobre, les trois collégiennes revenaient avec leur voile en classe…
L’instrument de conquête
Cette affaire a été la première vraie « rébellion » contre l’autorité française d’une partie de la communauté musulmane vivant sur notre sol. Sur le modèle de Creil, les cas vont ainsi se multiplier un peu partout en France. Sans la moindre réponse ferme de la part de l’Etat. C’est ainsi qu’en novembre 1989, le Conseil d’Etat, saisi par Jospin, affirmera que tant qu’elle ne constitue pas « un acte de pression, de provocation, de prosélytisme ou de propagande » (ce qui est pourtant le cas), « l’expression des convictions religieuses ne peut être interdite à l’école ». Dans la foulée, les enseignants recevront une directive les abandonnant à leur sort et, surtout, à la pression énorme (y compris physique) des familles musulmanes…
Depuis, l’Etat a bien sûr multiplié les lois : circulaire « Bayrou » de 1994, loi de 2004 proscrivant les signes religieux ostensibles dans les établissements scolaires, loi de 2010 interdisant de se « dissimuler le visage » dans les lieux publics, Charte de la laïcité à l’école de 2013… Avec une inefficacité totale, et largement prévisible puisque, à aucun moment lors de l’élaboration de ces textes, l’Etat n’aura eu le courage de désigner l’ennemi.
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 9 septembre 2019
https://fr.novopress.info/215421/foulards-de-creil-30-ans-apres-par-franck-deletraz/
-
Immigration : comment « la carpe et le lapin » est devenu « le loup dans la bergerie »
Quand la France avait ouvert les vannes migratoires aux Nord-Africains dans les années 60, elle avait surtout le souci de répondre aux besoins en main d’oeuvre de ses capitaines de l’industrie, du bâtiment et des travaux publics, mais sans jamais se poser la question : « et si cette migration du travail censée être limitée dans le temps allait se transformer en migration durable ? »
Une véritable politique migratoire est d’anticiper les problèmes que des populations qui sont le produit d’une culture à l’antithèse de la sienne, comme si l’on cherchait à marier la carpe et le lapin, allaient forcément induire alors qu’elle ne pouvait dire qu’elle n’en savait rien au regard de son passé colonial dans leurs pays d’origine.
Elle avait ouvert la porte de sa bergerie, imprudente, insouciante et inconsciente du danger auquel elle exposait les siens.
Les accueillant comme si c’était les Espagnols fuyant la guerre civile ou les Polonais et les Yougoslaves pour travailler dans les mines.
Elle croyait que les musulmans allaient se faire leur place dans sa société sans imaginer un seul instant que partout où ils s’installent ils veulent islamiser leur nouveau milieu d’accueil. Tous les pays conquis par les musulmans ne ressemblent plus à rien et sont des cimetières pour des morts-vivants.
Elle feignait de le savoir, elle était toute heureuse d’approvisionner ses entreprises grosses consommatrices de main d’ouvre non-qualifiée, alors qu’elle aurait dû inciter ses industriels à les robotiser.
Après avoir concédé à leurs pays leur droit à l’indépendance elle avait le souci de les soulager de leur surplus démographique, devenue « la poubelle de l’Algérie » selon l’expression consacrée dans les années 70.
La France prise dans la frénésie des trente glorieuses avait failli au principe de précaution dont elle paye le prix fort présentement et comme elle n’était pas à une bavure près elle s’était mise à galvauder sa nationalité en en fabriquant des Français de papier. Il ne suffit pas d’être né sur son sol pour devenir français. De même qu’elle aurait dû en finir avec cette schizophrénie juridique de bi-nationalité. Français ou rien. Elle n’a mis en place aucun garde-fou pour se prémunir contre le danger migrationniste musulman et son corollaire le terrorisme devenu le lot quotidien de ses concitoyens depuis la marche des Beurs sous le premier quinquennat de François Mitterrand.
Elle s’est tirée elle-même une balle dans la tête au grand dam de ses enfants.
Un pays qui n’est pas dans le respect de ses propres lois ne peut pas attendre à ce que ces populations qu’il veut greffer sur la sienne le fasse
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Salem Ben Ammar pour Dreuz.info.
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, immigration, l'emploi, lobby, social 0 commentaire -
La France ? 84 millions d'habitants et 3 millions de centenaires ! Le Système, c'est le grand foutoir généralisé...
-
Erdogan : l'arme de dissuasion migratoire
Ce 4 septembre à Ankara Erdogan s'est livré dans un discours télévisé à un nouveau chantage. Il demande en effet le soutien de l'Europe dans son opération pour le dépècement du territoire syrien.
Il cherche également la pression sur les États-Unis, avec lesquels la Turquie négocie la création d'une "zone de sécurité" dans le nord-est de la Syrie, M. Erdogan s'est dit "déterminé" à ce qu'elle soit créée "d'ici la dernière semaine de septembre".
Il se préoccupe surtout des opérations à Idleb, province syrienne frontalière où résident environ 3 millions de personnes dont un nombre croissant de réfugiés venus d'Afghanistan. Quoique Russes, Iraniens et Turcs aient coopéré en Syrie dans la phase récente, Erdogan se trouve isolé dans son but réel qui est de prendre définitivement pied dans ce pays, première étape de son rêve néo-ottoman. Au contraire, Moscou voit dans le régime syrien le dernier représentant du vieil allié Baath "socialiste arabe", attendant surtout de lui une base méditerranéenne. De son côté le pouvoir des mollahs à Téhéran reconnaît dans la secte des nosayris "alaouites" une branche du chiisme dans sa lutte millénaire contre les sunnites.
"Nous n'avons pas reçu de soutien suffisant, et nous allons être obligés d'agir pour l'obtenir", ajoute Erdogan. Il affirme que la Turquie aurait dépensé 40 milliards de dollars pour l'accueil des réfugiés et n'aurait obtenu que 3 milliards d'euros de l'Union européenne.
Qu'en est-il en réalité ? La Turquie et l'Union européenne ont conclu en 2016 un accord qui prévoyant le renvoi de migrants entrés illégalement en Europe, notamment dans les îles grecques, avec le soutien de la mafia turque mais aussi avec la complicité discrète d'une partie de la gendarmerie turque. La coopération euro-turque, prévue mais très mollement mise en œuvre depuis 3 ans, était programmée en échange d'une aide financière de l'Europe à Ankara de 6 milliards d'euros.
La Commission européenne rappelle à cet égard que l'Union européenne a effectivement alloué 5,6 milliards d'euros sur les 6 alors approuvés et souligne que le reste sera versé prochainement.
Erdogan en demande maintenant beaucoup plus. Il fait état, dans sa rhétorique d'un coût exorbitant supporté par son pays, incluant dans celui-ci par exemple les salaires versés aux travailleurs recrutés dans la population immigrée.
Au-delà de la bataille de chiffres, on doit mesurer qu'il recherche sinon des alliés du moins des complices géopolitiques silencieux. Pour leur tordre le bras il joue de la menace migratoire qui n'apparaît clairement plus comme "une chance pour la France", ou pour l'Allemagne, mais comme un danger pesant sur l'ensemble de 27 pays, du Portugal jusqu'à la Suède.
La Turquie accueille jusqu'ici environ 4 millions de réfugiés.
Plus de 3,5 millions d'entre eux seraient de nationalité syrienne. Ankara réclame la création en Syrie d'une "zone de sécurité". Ils y seraient réimplantés de force. Et, désormais à Istanbul, les Syriens vivent dans la peur.
Affirmant que 350 000 Syriens étaient déjà retournés dans les zones effectivement contrôlées par la Turquie dans le nord de la Syrie, Erdogan souligne qu'il vise à en installer un million "dans une zone de sécurité de 450 kilomètres le long de la frontière".
En fait ce territoire tampon est devenu au fil des mois une pomme de discorde entre Turcs et Russes. Moscou s'attache à consolider le pouvoir baasiste à Damas. Ankara cherche au contraire à ce que la liquidation politique de Bachar el-Assad soit le préalable à un accord lui laissant les coudées franches. Le projet d'Erdogan est dirigé à la fois contre les Kurdes plus ou moins majoritaire dans la région frontalière[1]
"Si cela ne se fait pas, nous serons obligés d'ouvrir les portes. Soit vous nous aidez, soit, si vous ne le faites pas, désolé, mais il y a des limites à ce que l'on peut supporter", a déclaré Erdogan. "Nous disons, établissons une zone de sécurité (...) si nous faisons une telle chose, cela soulagera la Turquie", a-t-il poursuivi.
Depuis que le nouveau gouvernement grec, issu des dernières élections, a adopté une nouvelle politique vis-à-vis du flux migratoire, à la fois plus restrictive, plus rigoureuse et plus respectueuse du droit des gens, c'est un autre État-Membre de l'Union européenne avec lequel la Turquie n'entretient aucune relation, la république de Chypre, qui est devenue la nouvelle route de l'exil pour les migrants venus de Turquie et du Liban voisin.
L'Europe se laissera-t-elle intimider par le nouveau sultan-calife ?
JG Malliarakis
Pour recevoir en temps réel les liens du jour de L'Insolent, il suffit de le demander en adressant un message à courrier.insolent@gmail.comUne réunion des Amis de l'Insolent
Mercredi 18 septembre JG Malliarakis donnera une conférence de 18 h à 20 h suivie d'un débat sur le thème
"Le Moment conservateur"
de 18 h à 20 h Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er M° Louvre/Pont Neuf/ChâteletApostilles
[1] Comme ils l'étaient en 1939 dans le sandjak d'Alexandrette, territoire syrien millénaire qui fut alors livré à la Turquie par la France, puissance mandataire, aux termes de l'accord anglo-franco-turc. J'explore le caractère scandaleux de ce traité dans un chapitre mon petit livre "La Question turque et l'Europe", Trident, 2009
https://www.insolent.fr/2019/09/erdogan-larme-de-dissuasion-migratoire.html
-
Pierre Ménès et Cédric Villani dans le collimateur des ligues de vertu antiracistes !
Peut-on imaginer plus dissemblables que Cédric Villani et Pierre Ménès ? Pourtant, ces deux personnalités, l’un député macroniste de l’Essonne, candidat dissident à la mairie de Paris, et l’autre commentateur sportif, ont ceci de commun : une certaine liberté de ton devenue rare, en ces temps de sourcilleuse « bienveillance ».
Le premier semble être le seul à pouvoir mettre Anne Hidalgo en danger dans la capitale, la candidature, même estampillée LREM, d’un Benjamin Griveaux demeurant une erreur de casting à peu près aussi cataclysmique que celle d’une Nathalie Loiseau lors des dernières élections européennes. Du coup, Ian Brossat, adjoint au Logement, à l’Habitat durable et à l’Hébergement d’urgence de la mairie de Paris, tente de coincer l’homme à l’araignée sur le prix du mètre carré local, histoire de voir s’il est homme de terrain ou non.
Pour l’édile, Cédric Villani se serait emberlificoté dans ses chiffres et ses calculs. Pour ce dernier, ses déclarations auraient été tronquées. Ces deux informations doivent sûrement être plus ou moins fondées.
Mais ensuite, quoi de mieux, pour mettre ce candidat fantasque à la peine qu’un bon petit point racisto-godwinien de derrière les fagots ? Soit le très opportun rappel d’un entretien accordé en 2017, à RTL, à l’occasion duquel Cédric Villani affirmait : « On ne peut pas comparer directement les résultats du système éducatif français aux systèmes étrangers. Le système français est l’un de ceux dans lesquels il y a le plus de complexité, parce que la France est une terre d’immigration. Ça a fait partie aussi de la force de la science française, mais il y a des difficultés, des questions d’assimilation qui sont à gérer. La France est une société qui est très chamarrée, très colorée. » Le voilà donc lepénisé pour la campagne municipale à venir.
De l’autre côté de la galaxie médiatique, Pierre Ménès, qui, dans le même temps, a le malheur de répondre à Lilian Thuram, héros national en 1998 qui, ayant stigmatisé « le sentiment de supériorité des Blancs sur les Noirs », se fait tacler de la sorte : « Le vrai problème, en tout cas en France et dans le foot, c’est le racisme anti-Blancs. J’incite les gens à prendre leur voiture et à aller faire le tour des matchs en région parisienne, le week-end. Allez voir ces matchs-là et comptez les Blancs sur le terrain. En général, il y a le gardien de but et l’arrière-droit. »
Mieux, ou pis, comme toujours, c’est question de point de vue, le même en appelle à son expérience personnelle, ayant voulu inscrire son fils, même « s’il n’avait aucun talent », à un club de football : « Il y est allé et, au bout de deux fois, il a dit : “Papa, je n’y vais plus”. Et quand j’ai demandé pourquoi, il a répondu : “On ne me parle pas, on ne me dit pas bonjour, on ne me passe pas la balle, on ne prend pas la douche avec moi”. »
Ce à quoi l’inénarrable Rokhaya Diallo a cru bon de tweeter en retour : « Mdr il reconnaît lui-même que son fils n’a aucun talent en foot et s’étonne que personne ne lui passe le ballon ? C’est ça le racisme anti-Blancs ? » Certes, que Ménès junior ne soit pas un futur dieu du stade, on peut l’entendre. Mais que personne ne lui dise bonjour à l’entrée ou à la sortie du terrain, c’est une tout autre affaire, susceptible de s’apparenter à une sorte de « racisme anti-Blancs ». Un peu comme si Rokhaya Diallo n’était gratifiée ni d’un bonjour ni d’un au revoir, à l’entrée et à la sortie de ces médias d’État dans lesquels elle possède, manifestement et de longue date, son rond de serviette.
D’ailleurs (simple hypothèse d’école), si un Bernard Ménès affirmait publiquement refuser de prendre sa douche avec une Rokhaya Diallo, s’agirait-il de « racisme anti-Noirs » ? Il serait intéressant de connaître la réponse de l’animatrice du blog Kiffe ta race dans lequel elle s’interroge, non sans raison, sur le fait que le terme de « race » soit aujourd’hui devenu « tabou ».
-
Eric Zemmour : « Dans l’ancien monde, les jeunes gens qui défendaient leur frontière contre les envahisseurs étaient des héros »
« Dans l’ancien monde, les jeunes gens qui défendaient leur frontière contre les envahisseurs étaient des héros. Nos monuments aux morts en sont pleins. Aujourd’hui, on les insulte, on les traite de racistes et on les met en prison ».Telles sont les déclarations d’Eric Zemmour, qui signe là sa rentrée politique et médiatique en référence à la condamnation à de la prison ferme de militants de Génération Identitaire par rapport à leur action menée sur le col de l’Echelle.
Il s’agit d’une tribune publiée par Le Figaro, dans laquelle on peut lire également :
« Le Conseil constitutionnel lui-même bénit celui qui ouvre les frontières, le passeur qui transgresse la loi française, met en danger ses compatriotes, au nom du concept fumeux de «fraternité». Dans l’ancien monde, les fous se prenaient pour Napoléon et posaient leur main sur le ventre: dans le nouveau, ils crient «Allah Akbar» et plantent un couteau dans le ventre des passants.»
Et de conclure, incisif comme à l’accoutumée :
« Dans l’ancien monde, l’État avait pour mission de protéger les citoyens français à n’importe quel prix. C’était sa légitimité. D’ailleurs, la justice rend ses jugements au nom du peuple français. Aujourd’hui, l’essentiel pour l’État est d’éviter tout «amalgame». De protéger l’étranger des persécutions imaginaires des Français. De protéger l’islam de toute «stigmatisation» même si nos compatriotes sont massacrés en son nom »
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’originehttp://by-jipp.blogspot.com/2019/09/eric-zemmour-dans-lancien-monde-les.html
-
Après le départ de Salvini
Ce 3 septembre à Rome, les adhérents du Mouvement 5 étoiles (M5S) se prononçaient sur le projet qui leur était soumis d'une coalition gouvernementale avec le Parti démocrate. Cette formation, au sigle aujourd'hui très "tendance" de PD, est issue, rappelons-le de l'évolution de l'ancien parti communiste italien, devenue en 1998 "Democratici di sinistra" ce qu'on est tenté de traduire par "démocrates sinistres" mais qui, dans la langue de Dante et de Gramsci signifie très platement "de gauche".
Souvenons-nous surtout que c'est contre ce même parti démocrate que s'était développé le mouvement 5 Étoiles. Tout sauf la technocratie bruxelloise, non au laxisme migratoire, etc. Autrement dit ce que les bien-pensants stigmatisent du nom désormais si péjoratif de populisme.
Or désormais les adhérents de ce mouvement se sont ralliés à un programme commun en 26 points qui sollicite certes une plus grande souplesse dans la mise en œuvre des règles budgétaires européennes, mais dont la déclinaison sent bon la gauche, telle que nous l'avons connu en France depuis l'élection de Mitterrand en 1981, la formation du deuxième gouvernement Mauroy avec les communistes... et qui a toujours échoué, y compris avec les gouvernements Rocard de 1988, Jospin de 1997 : instauration d'un salaire minimum ; renonciation à la hausse de la TVA prévue pour janvier ; augmentation des budgets de l’éducation publique et de la recherche étatique ; création d’une banque publique pour le développement du Mezzogiorno ; et, bien sûr, révision du statut des autoroutes.
Le grotesque chef de file Luigi Di Maio a réussi à retourner entièrement un parti qui a plébiscité à 79 % à la nouvelle ligne.
Alliés aux ex-cocos ces gens-là vont donc gouverner l'Italie, l'un des trois grandes puissances du vieux Continent.
Plutôt que de se lamenter, mon vieil ami Gabriele Adinolfi essaye d'y voir clair dans cette situation politique italienne héritière, comme d'habitude, à la fois de Florence et de la Commedia dell'Arte. Je le cite donc intégralement
"Certains d'entre vous, dit-il, m'ont demandé ce qui se passe en Italie.
Entre-temps, même en France, j'ai lu plusieurs analyses qui semblent très informées, qui parlent de manœuvres et de complots pour éliminer Salvini. Certaines personnes expliquent également qui aurait coulé le gouvernement et pourquoi.
Je ne nie pas qu'il existe de puissants pouvoirs, des groupes de pression, des tentatives d'influencer les gouvernements nationaux par divers centres internationaux. C'est un fait. On oublie cependant que c'est Salvini, et non ses adversaires, qui a renoncé au gouvernement.
Pourquoi ? On n'arrive toujours pas à comprendre. Probablement Salvini, au sommet de sa popularité, pensait que si le gouvernement tombait, on irait immédiatement aux élections. S'il y pensait vraiment c'était une erreur impardonnable pour un politicien qui vit la politique italienne et connaît son histoire récente. Une heure plus tard, une nouvelle majorité était déjà apparue, entre 5 étoiles, PD et extrême gauche. Cela impliquera un nouveau gouvernement dirigé par le lobby des LGBT et celui de l'exploitation des immigrants. Il y aura probablement aussi d'autres lois particulièrement désagréables, sur la trace de la loi Gayssot.
Il n’est pas correct de dire, comme j’ai lu, que ce gouvernement a été voulu par Bruxelles, il est plus juste de dire que toutes les centrales internationales se sont immédiatement activées pour en profiter. Même Trump a ouvertement soutenu le nouveau gouvernement.
Si nous voulons trouver une raison pour cette alliance qui exclut la Ligue, il faut la rechercher dans les relations entre l'Italie et la Chine sur la Route de la Soie. Cette relation, qui a provoqué la colère de Macron, a été gérée par les 5 étoiles et également par la Ligue. La Ligue était soucieuse de préserver les intérêts nationaux italiens, peut-être au-delà des limites autorisées. Salvini, dans ce contexte, est entré dans un domaine dans lequel faisait la loi Romano Prodi : un homme politique démocratique de gauche ayant une grande influence dans le monde qui compte et qui a l'intention de devenir le prochain président de la République. Sur la Route de la soie, il ne tolère pas la concurrence.
En tout cas, tout cela se produit après que Salvini a renoncé au gouvernement.
On me demande : y a-t-il des chances que nous allions voter bientôt et que Salvini gagne les élections ? Franchement c'est difficile. La première disposition annoncée par le nouveau gouvernement est la réforme de la loi électorale prévoyant la suppression de la prime majoritaire. Cela empêcherait Salvini de gagner seul même si on votait aujourd'hui alors que son parti est actuellement le premier dans les sondages mais il perd un peu. Cependant, on votera probablement dans trois ans et demi et la situation aura changé, difficilement au bénéfice de la Ligue.
Après la chute de Strache en Autriche, conclut Gabriel Adinolfi, l'erreur de Salvini en Italie marque pour le moment la fin des gouvernements dits de façon incorrecte "souverainistes" en Europe occidentale."
Ajoutons, ce qui va sans dire mais va encore mieux en le disant : toute prévision à plus de quelques mois dans la vie politique italienne est vite périmée. L'échec inéluctable de la nouvelle combinaison donnera un nouveau départ aux défenseurs de la Liberté.
JG Malliarakis
Lien permanent Catégories : actualité, élections, Europe et Union européenne, immigration, lobby 0 commentaire