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immigration - Page 655

  • Entre Cédric Herrou et les Identitaires, la justice française a tranché

    Damien Rieu, Romain Espino et Clément Galant, trois courageux militants identitaires, viennent d’être lourdement condamnés par la justice en première instance. Il est instructif de comparer cette sévérité extrême avec l’indulgence dont a bénéficié l’immigrationniste Cédric Hérou. L’injustice est telle que seules les personnes les plus endoctrinées ou les plus haineuses peuvent ne pas s’en rendre compte. En quelques lignes, voici un bref rappel des faits.

    Pour mémoire, Cédric Herrou annonce tranquillement en 2017 au Monde qu’il a aidé près de 200 clandestins à traverser la frontière franco italienne, sans doute pour fuir d’atroces persécutions en Italie.

    Il est inculpé puis condamné en première instance à… 3 000 € avec sursis !

    En appel, il est condamné à… 4 mois de prison avec sursis.

    La Cour de cassation annule ce jugement, qu’il reviendra à la cour d’appel de Lyon de rejuger.

    La date de l’audience n’est pas encore fixée.

    Il est vrai que la dépénalisation du « délit de solidarité » sans gain financier semble exonérer les passeurs bénévoles et compulsifs…

    Paul Tormenen

    Tribune reprise du site de Polémia

    https://fr.novopress.info/

  • La Slovaquie refuse complètement l’islam et ne permet pas la construction d’une seule mosquée

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    La Slovaquie est le dernier État membre de l’UE à ne pas posséder de mosquée, rapporte TRT World. Les tentatives précédentes de construction ont été stoppées par les politiciens.

    Le pays ne reconnaît pas l’islam en tant que religion et ne compte que quelques milliers d’habitants musulmans. L’islam ne doit pas être enseigné dans les écoles et les 5 000 musulmans, principalement européens, qui résident dans le pays ne sont pas officiellement reconnus. Ils ne représentent que 0,1% de la population.

    En 2007, les politiciens ont modifié les lois de sorte que l’État doit reconnaître 20 000 signatures de membres. En 2017, ils ont plus que doublé le nombre de signatures nécessaires.

    Ne pas être officiellement reconnu pose des difficultés majeures aux musulmans. Entre autres choses, ils ne sont pas autorisés à avoir des chefs religieux officiels, à célébrer des mariages musulmans ou à recevoir des contributions financières de l’État, droits que possèdent 18 autres religions reconnues.

    Selon certains responsables politiques du pays, l’islam est une menace sérieuse.

    «L’islamisation commence par le kebab et a déjà commencé à Bratislava. Alors, comprenez ce que cela pourrait être dans 5 à 10 ans », a déclaré le député Andrej Danko.

    «Tous les Européens, chrétiens ou même athées craignent cette création du diable pédophile satanique», gronde un autre député critique.

    Selon TRT, la situation était encore plus compliquée pour les musulmans du pays dans le contexte de la vague d’asile de 2015. La Slovaquie a ensuite invoqué l’absence de mosquées pour ne pas accepter de migrants.

    La chaîne de télévision affirme également que la Slovaquie enfreint la législation européenne en matière de droits de la personne en interdisant la construction de mosquées.

    Traduction Fabrice Drapel pour alter INFO

    Source VoE

    https://www.alterinfo.ch/2018/11/16/la-slovaquie-refuse-completement-lislam-et-ne-permet-pas-la-construction-dune-seule-mosquee/

  • Pour avoir voulu défendre nos frontières, ils sont condamnés à des peines de prison

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    Un communiqué de Génération identitaire :

    Jeudi 29 août 2019, le tribunal correctionnel de Gap a condamné Génération Identitaire et ses dirigeants pour avoir « créé une confusion avec une fonction publique » lors du blocage du Col de l’Echelle en avril 2018.

    Clément Galant et Romain Espino écopent de 6 mois de prison ferme et sont privés de leurs droits civiques et familiaux pour une durée de 5 ans.

    Le tribunal a également infligé une amende de 75 000 € à notre association.

    Ce faisant, les juges du siège valident la position du procureur de Gap qui avait pourtant reconnu l’absence de toute infraction au lendemain de l’opération.

    Par cette décision dénuée de tout fondement juridique, la justice cherche à entraver notre combat contre l’invasion migratoire.

    Nous avons d’ores et déjà demandé à nos avocats d’interjeter appel de ce jugement qui bafoue toutes les règles de droit.

    Les intimidations judiciaires ne nous feront pas taire !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Racisme anti-blanc : 24 heures sur Twitter où la haine contre les “babtous” s’exprime en toute impunité

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    Les réseaux sociaux seraient un déversoir de la cyber-haine. Le gouvernement veut même la combattre en mettant fin à l’anonymat. Mais au moment d’évoquer cette haine insupportable qui s’exprime sur internet, les politiques ou les journalistes prennent très rarement l’exemple du racisme anti-blancs, dont certains nient même l’existence. Nous avons donc voulu constater par nous-même cette haine du blanc sur le réseau social, désigné par les sobriquets de gwers ou babtous.

    Du mardi 15 heures, au mercredi à la même heure, nous avons filtré les messages à caractère raciste envers les Blancs, sans pour autant les sélectionner tous. Certains comptes étant des trolls ou d’autres utilisant ces termes sans véritable hostilité ou mépris. Nous passons outre le racisme bienveillant, contre les ien-cli par exemple. Verlan de client, ce terme désigne les blancs se fournissant en drogue auprès de dealers non-blancs.

    Nous lançons le compte à rebours ; quelques messages de la matinée et des jours précédents sont retweetés :

    Lire la suite

  • On la sent super bien, la reconquête des territoires perdus de la République.

    L’image contient peut-être : ciel, nuage, arbre, gratte-ciel et plein air
    Les habitants d’une cité d’Avion dans le Nord vont être tous intégralement relogés ailleurs en raison de l’insécurité que les racailles font régner en ces lieux (comme en de très nombreux autres).
     Tandis que le Ministre de la Ville manifeste par des propos ineptes son soutien au délit de blasphème et à l’islam politique que celui-ci recouvre, on en est donc à un point où ce sont les honnêtes gens qui, dans les villes sinistrées et gangrenées, doivent déguerpir pour littéralement laisser la place aux délinquants.
    On aurait pu imaginer des solutions judiciaires d’urgence, après tout, lorsqu’il s’est agi de réprimer le peuple français en révolte, l’exécutif n’a pas manqué d’imagination. 
    On aurait pu imaginer des actions fortes, de la véritable autorité (plutôt que des LBD dans les yeux de manifestants). 
    On aurait tout simplement pu imaginer que ce serait les racailles qui seraient virées des lieux, on aurait pu imaginer que la justice agisse fermement comme elle a si bien su faire lorsqu’il s’est agi d’opposants politiques, afin que la vie citoyenne normale reprenne ses droits. 
    On aurait pu imaginer une sévérité envers les délinquants au moins égale à celle qui s’abat pour des motifs juridiquement farfelus sur les militants identitaires.
    Mais non.
    Il faut dire qu’avec Yassine Belattar comme conseiller présidentiel des villes, on ne voudrait pas prendre le risque d’offenser qui que ce soit.
     Possible donc qu’en plus d’interdire l’islamophobie, on propose la pénalisation de la délinquançophobie.

  • L’Etat persécute ceux qui s’opposent au grand remplacement

    L’Etat persécute ceux qui s’opposent au grand remplacement

  • Italie : Salvini recule… pour mieux revenir ? – Journal du jeudi 29 août 2019

     

    Italie : Salvini recule… pour mieux revenir ?

    Comme évoqué dans nos précédentes éditions, c’est bien
    un retournement d’alliance qui s’opère en Italie. Le mouvement populiste 5 étoiles se jette dans les bras du centre gauche… laissant Matteo Salvini sur le bas-côté au moins pour l’instant.

    Boris Johnson : un Brexit coûte que coûte

    A deux mois de la date fatidique du Brexit, la suspension du Parlement britannique est présentée par les médias et l’opposition comme un coup d’Etat constitutionnel. Une décision qui permet surtout de faire monter la pression sur l’appareil bruxellois.

    Moix, moche et méchant !

    L’arroseur arrosé ! Donneur de leçon, vilain critique de tout, Yann Moix est rattrapé par un passé qu’il n’assume pas. C’est à l’occasion de la parution d’un ouvrage autobiographique de l’individu que la polémique a pris forme boostant d’abord les ventes de l’auteur avant de, probablement, le condamner au silence.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/italie-salvini-recule-pour-mieux-revenir-journal-du-jeudi-29-aout-2019

  • Le “grand remplacement” en question

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    Par Olivier Maulin

    Pour la majorité des médias et des hommes politiques de ce pays, l’affaire est entendue: la théorie selon laquelle on assisterait en en France à un “grand remplacement” de population, qui trouve de plus en plus d’écho dans la société, est un fantasme d’extrême droite reposant sur une peur irrationnelle de l’Autre, une « sinistre farce » (Hervé Le Bras) qui tire son origine dans le nationalisme de la fin du XIXe siècle et son « vieil imaginaire de purification de la société de ses éléments allogènes » (Nicolas Bancel). Et d’ailleurs « jusqu’où faut-il remonter pour être considéré faisant partie du peuple français? », questionnait la démographe Pascale Breuil, interrogée par le Monde sur ce sujet en janvier 2014, avant de conclure qu’il était « très difficile de définir qui est ou non d’origine française ». Très difficile dans les laboratoires de l’Insee, serions-nous tenté d’ajouter, car sur cette question l’homme ordinaire, guidé par son instinct, éprouve beaucoup moins de difficulté à définir les choses, et ne s’embarrasse ni de concepts, ni d’idéologie, ni même de documents administratifs dûment estampillés, et pas plus de biologie, de « race » ou de « pureté » imaginaires: est français celui qui a la nationalité française, bien sûr, pourvu qu’il vive selon les mœurs françaises.

    Le vrai fossé entre le peuple et ses élites est là, et explique largement la différence de perception de l’immigration: le premier se voit encore comme appartenant à un peuple uni par un imaginaire, des mœurs et des croyances, en dépit des origines, quand les secondes ne s’attachent plus qu’au caractère juridique de la nationalité. Pour le dire plus crûment: une femme voilée de la troisième génération issue de l’immigration musulmane sera française aux yeux des démographes (et des statisticiens), mais demeurera largement « étrangère » dans la conscience d’une grande partie des Français, posant, à une certaine échelle, le même problème que celui de l’immigration stricto sensu : la destruction progressive d’une civilisation et d’un mode de vie au profit d’une autre civilisation et d’un autre mode de vie; c’est le « grand remplacement » théorisé pour la première fois par l’écrivain Renaud Camus en 2010, lequel y voit « le choc le plus grave qu’ait connu notre patrie depuis le début de son histoire puisque, si le changement de peuple et de civilisation, déjà tellement avancé, est mené jusqu’à son terme, l’histoire qui continuera ne sera plus la sienne, ni la nôtre ».

    Le problème, c’est que certains partisans de cette théorie sont dans un tel état de fébrilité qu’un petit vade-mecum d’aide et de conseils juridiques aux migrants trouvé chez des militants associatifs devient pour eux la preuve irréfutable du complot visant à nous « grand-remplacer »! Bref, entre les partisans du « tout va très bien madame la marquise » et ceux du « tous musulmans dans quinze ans », il est difficile de s’y retrouver.

    C’est dire tout l’intérêt du dernier livre de Jean-Paul Gourévitch qui a décidé de prendre au sérieux cette théorie, de la confronter à des chiffres sourcés et à des faits avérés et « d’expliciter les enjeux des deux questions majeures qui sont le support de la théorie du “grand remplacement”: les migrations et l’islam », le tout sans passion et sans parti pris, laissant in fine le lecteur se forger sa propre opinion. Les collègues de ce spécialiste de l’islam et des migrations feraient bien de s’inspirer de l’objectivité de son approche qui apporte un peu d’air frais à une époque où, comme le dit Renaud Camus, il ne s’agit plus de se poser la question « est-ce vrai ? » mais « a-t-on le droit de le dire ? ».

    S’intéresser sérieusement à la question du « grand remplacement » nécessite bien entendu de commencer par s’arrêter aux chiffres de l’immigration et c’est là que tout se complique. Le problème des statistiques, on le sait, c’est qu’on leur fait dire ce que l’on veut (« Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées », disait Churchill), mais c’est aussi et surtout qu’elles ne procèdent pas des mêmes critères selon qu’elles sont produites par les instituts officiels français sur l’immigration (Insee et Ined), les organismes internationaux (Eurostat, Frontex...) ou les organisations non gouvernementales spécialisées (Migrinter, Migration Watch, Migration Policy Group...), si bien qu’il faut les confronter à d’autres études pour se faire une idée du pourcentage d’immigrés vivant dans notre pays. Gourévitch en profite pour dénoncer les grossières manipulations de l’Insee et les approximations de nombreux journalistes qui s’emmêlent les pinceaux avec les chiffres, volontairement ou non.

    Après avoir analysé et critiqué les données disponibles, l’auteur retient les chiffres de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Offi) publiés en octobre 2018 et établissant à 11 % de la population résidente la part des immigrés en France, 25 % si on prend en compte les enfants de la seconde génération issue de l’immigration. À quoi il faut ajouter l’indicateur conjoncturel de fécondité établi à 1,88 enfant par femme en 2017, moins de 1,8 pour les femmes descendantes d’autochtones, 2,02 pour celles descendantes d’immigrés et 2,73 pour les femmes immigrées.

    Un quart de la population en lien direct avec l’immigration et une dynamique démographique, ce n’est plus tout à fait le fantasme dénoncé par la presse bien-pensante, mais ce n’est pas non plus le « grand remplacement ». La vraie question à ce stade est de savoir si cette minorité n’exerce pas un pouvoir d’attraction supérieure à sa représentativité; autrement dit, si elle n’est pas dans une dynamique culturelle propice à imposer sa culture et ses mœurs à la culture et aux mœurs des Français autochtones.

    Parmi les immigrés ou fils d’immigrés résidant en France, Gourévitch estime entre 7,5 millions et 9 millions le nombre de musulmans, avec une population plus jeune de treize ans en moyenne; 41 % d’entre eux se déclarent croyants et pratiquants, 34 % croyants mais non pratiquants et 25 % d’origine musulmane ou sans religion, les deux tiers pratiquant néanmoins le ramadan.

    Pour les historiens de l’immigration Patrick Weil et Gérard Noiriel, les différentes vagues d’immigration ont toutes créé des tensions et suscité des peurs avant de se fondre dans le “creuset français” et il n’y a aucune raison pour que cela change. Pourtant, il est possible que cette certitude orgueilleuse concernant l’attractivité du modèle républicain “universel” et la croyance en une condamnation inéluctable de la religion par la modernité soient le péché originel des politiques d’immigration. Ils finiront par mettre leur religion en sourdine et par s’intégrer, nous répète-t-on depuis quarante ans. Sur le terrain, c’est pourtant l’inverse qui s’observe, avec une affirmation de plus en plus forte de « l’identité musulmane » et un fossé de plus en plus béant entre les modes de vie des immigrés et personnes issues de l’immigration récente, et ceux des autochtones. Dans les territoires où ils sont majoritaires, les musulmans ont tendance à s’affranchir des lois de la République et à imposer leurs coutumes et leurs modes de vie, ce qui a valu cette célèbre mise en garde du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, le jour où il quittait son ministère : « Je suis allé dans tous ces quartiers [...], la situation est très dégradée et le terme de reconquête républicaine prend là tout son sens. Aujourd’hui, c’est la loi du plus fort qui s’impose, celle des narcotrafiquants et des islamistes radicaux, qui a pris la place de la République. [...] Dans la périphérie parisienne, on ne peut plus continuer à travailler commune par commune, il faut une vision d’ensemble pour recréer de la mixité sociale parce qu’aujourd’hui on vit côte à côte et je crains que demain on ne vive face à face. » Un face-à-face qui n’attendra qu’une étincelle pour se transformer en affrontement et qu’un homme d’État digne de ce nom devrait tout faire pour éviter.

    Le Grand Remplacement, réalité ou intox ?de Jean-Paul Gourévitch, Pierre-Guillaume de Roux, 252 pages, 23 €.

    Source : Valeurs actuelles 29/08/2019

  • “Je nique la France, ce sale pays de blancs” : une élue RN filme son altercation avec une racaille

    L'élue RN au conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, Isabelle Surply, a été agressée verbalement dans un supermarché de Lyon.
    Sur les réseaux sociaux, l’affaire suscite l’indignation.
    Samedi 24 août, fin de journée à Lyon. Isabelle Surply, conseillère de la région Auvergne-Rhône-Alpes étiquetée RN, fait quelques courses au Carrefour du coin ; au moment du passage en caisse, elle fait une rencontre, le genre de rencontres que l’on fait de plus en plus souvent, bien malgré soi. Un homme, chemise hawaïenne rouge vif, short en jean et sacoche en bandoulière, devant le guichet du service après-vente, demande à se faire rembourser son téléphone, acheté il y a peu et - semble-t-il – défaillant. 
    Problème, il n’a ni ticket de caisse, ni emballage ; en d’autres circonstances, ce genre de situation se serait réglé par un simple, poli quoique dépité, ‘’bonne journée, madame’’. 
    Là, ce sera un esclandre.
    Voire la video

  • Vous reprendrez bien un peu de « féminisme islamiste » sur France Inter ?

    À force de vivre en commun, dans un entre-soi, avec qui a traîné ses guêtres sur les bancs de sciences po Paris ou d’universités devenues des repaires de militantes « intersectionnelles » et post-coloniales, le monde des médias est envahi par les théories qui s’y développent. Un exemple récent avec France Inter.

    Sociologue et féministe islamiste

    Le dimanche 11 août 2019, Lauren Bastide interrogeait Hanane Karimi « sociologue et féministe islamiste », enseignante à l’université de Strasbourg, post-doctorante à celle de Créteil et chercheuse associée au Laboratoire Sage Sociétés, Acteurs et Gouvernement à l’université de Strasbourg. C’est la présentation proposée par la radio de service public. Militante universitaire dont les combats sont centrés sur les luttes intersectionnelles en faveur, en particulier, des femmes « racisées » et « victimes » de la situation « post-coloniale » la radio ouvre sa porte aux questions post-coloniales, liées à celles de genre, problématiques qui ont peu à voir avec la science mais beaucoup avec un projet politique déconstructeur.

    Rond de serviette à France Inter

    En réalité Hanane Karimi a son rond de serviette sur France Inter où elle était déjà invitée pour la journée du 8 mars 2019. Plus tu porteras le voile ma soeur, plus tu seras une femme libérée ? On dirait. C’est une vraie habituée de la radio de service public : en 2017, elle défendait la nécessité d’un féminisme islamiste antiraciste ; en 2016, elle affirmait que porter le voile n’avait rien d’un prosélytisme religieux ni d’une marque d’un quelconque patriarcat musulman… Elle était alors présentée comme « porte parole du collectif Les femmes dans la mosquée ». Elle a maintenant pris du galon universitaire, c’est bien le problème avec le néo colonialisme franchouillard, cela continue de former des élites et de leur confier des postes peu accessibles aux Français de souche. C’est bien d’une militante dont il s’agit : l’auditeur attend donc un discours un peu critique (au sens de l’esprit critique), ou alors un discours avec un peu de contradiction.

    Le retour des Femmes savantes

    Une émission de 56 minutes, dans le cadre des « savantes ». Présentation de France Inter : « Le travail de Hanane Karimi porte sur les mobilisations politiques des femmes musulmanes, il est venu éclairer d’une lumière salutaire tout un pan de l’action politique qui, en France, vise, sans relâche, à la stigmatiser et à l’exclure de l’espace public ».

    Difficile de voir dans les mots de l’émission, accessible sur le site de la radio, autre chose qu’un discours purement militant : France Inter considère donc que les femmes musulmanes sont stigmatisées en France ? Pourquoi ? Du fait de la loi sur le voile ? De la question du Burkini ? Et la loi… La radio publique est-elle fâchée avec la loi ? Il est du reste intéressant de noter que ce sont prioritairement les salariés du Système, ici une journaliste de France Inter et une universitaire d’origine étrangère, autrement dit les ultras bénéficiaires de ce Système, qui le considèrent comme oppressif. L’OJIM serait curieux de connaître le niveau de vie et les émoluments de tout ce beau monde féminin bobo-opprimé…

    Mais poursuivons :

    « Hanane Karimi est une féministe, une militante… »

    Au moins, les choses sont claires : enseignement et recherche universitaires sont, en France, espace de militantisme politique.

    Poursuivons encore :

    « Sa thèse, soutenue en septembre 2018 était intitulée « assignation à l’altérité radicale et chemins d’émancipation: étude de l’agence de femmes musulmanes françaises ». En gros, vis-à-vis des femmes musulmanes, la France c’est l’Afrique du sud d’avant Mandela.

    Les propos tenus lors de cette émission ont dû surprendre nombre de vacanciers, hors boboïsme et radicalisme du 93 militants, si par hasard ils écoutaient cela dans leur voiture. La complaisance militante de Lauren Bastide ne tient pas seulement au fait d’inviter une femme prétendant que la situation d’oppression subie par les femmes musulmanes provient de ce que la France leur fait subir, mais aussi de sa façon de défendre la minorité de femmes islamistes qui tentent de conquérir l’espace public, et donc politique, par exemple à Grenoble. Pour la journaliste de France Inter, « c’est une action flamboyante, courageuse, visible ». Comme le « combat » originel qui a mené Karimi a devenir une militante ressemblant à s’y méprendre à celles du Parti des Indigènes de la République : « À l’époque de la circulaire Bayrou qui ouvre le grand cycle de harcèlement contre les femmes musulmanes (les rues, n’est-ce pas, sont pleines de femmes harcelées pour raison vestimentaire) qui ne s’arrêtera pas et est encore en train de se poursuivre aujourd’hui », elle aurait été obligée d’arrêter ses études de BTS car il était interdit de porter le voile au lycée. Patatras ! Etre obligée de… respecter la loi et les traditions culturelles de son pays d’accueil, c’est donc cela qu’une universitaire et qu’une journaliste considèrent comme un racisme etc. Bien sûr, une solution serait pour madame Karimi de retourner vivre sa féminité libérée dans le pays d’origine de sa famille, cela demanderait sans doute deux ou trois petits sacrifices, dont celui d’être universitaire et reconnue comme femme et intellectuelle, mais ce ne semble pas être à l’ordre du jour tant il y aurait à faire pour sauver les femmes musulmanes de France de l’oppression, laquelle ne s’exerce pas dans l’intimité du foyer familial visiblement.

    Quand l’expression « mettons les voiles » change de sens

    À quand, la libération des femmes par la burka intégrale ? C’est que Hanane Karimi le dit en direct : le voile est une lutte politique émancipatrice de classe, de race et de genre. Mazette ! Il y aurait donc des classes sociales, cela peut se discuter calmement, des genres, si on les distingue, discuter est encore possible, mais des races ? Il n’y a plus de lois en France contre les personnes qui pratiquent la propagande racialiste ? Celle-ci commençant, aux dernières nouvelles légales, par le fait de distinguer les humains en races (« La race est un critère de différenciation sociale » en France, dit-elle, ce en quoi elle n’a pas tort vu à quel point, si elle appartient à une « race », comme elle le dit, cette appartenance paraît en effet éminemment profitable.) Pourtant, ils sont légions ceux qui ont eu à subir les foudres de la justice pour ce genre de raisons. Mais pas à « gauche » il est vrai.

    Ce n’était ni une discussion, ni un débat : il n’y avait pas de contradiction. Un simple discours militant. Au nom de la tolérance, de l’humanisme, de l’universalisme, des valeurs dont la France se targue d’être la gardienne en somme, c’est une conception totalitaire et dogmatique du monde qui avance, foulard sur la tête ou sur les yeux, à grandes enjambées dans les médias, les universités et la rue, cette dernière qui pullule de femmes « libérées » par le voile islamique. Bientôt un statut des non musulmans en France ? A moins que la question des différences d’identité ne conduise à une solution plus logique, et porteuse d’avenir pour qui n’est pas musulman : la reconnaissance que le séparatisme et le différencialisme sont plus logiques que le multiculturalisme, du moins s’ils sont cantonnés dans des aires civilisationnelles elles-mêmes logiques. Ce qui ne pose pas la question de la légitimité du « combat féministe islamiste en France » mais plus simplement celle de la raison de la présence de femmes musulmanes identitaires en France. Vous avez dit colonialisme ?

     OJIM