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Et si l’injure faite aux grands noms de la France aux marches du Panthéon était l’ultime étape de la lâcheté des gouvernants ?Ces clandestins aux ordres d’associations, qui ont pignon sur rue, illustrent l’ultime dérive de nos institutions. Dérive, puisque quiconque s’affranchit de nos lois peut provoquer l’État, souiller la République et ridiculiser la France à l’étranger. Ceux qui commettent un acte empreint d’un tel mépris à l’égard de la France agissent de cette façon parce qu’ils sont conscients de la déliquescence de nos institutions, du silence d’un peuple joué par les « puissants », de la lâcheté des clercs. On ne peut que noter le silence du pouvoir face aux provocations de ceux qui ont instrumentalisé ces troupes clandestines. Or, les associations qui les ont encadrés ont désormais des comptes à rendre à la nation. Leur activisme d’hier doit conduire le pouvoir à prendre des sanctions propres à mettre un terme à ces provocations, et il ne peut s’agir de menaces verbales mais d’actes de nature à mettre enfin un terme à ces provocations et l’existence même de ces associations. Spectateurs aujourd’hui d’actes inadmissibles, parions que les Gaulois se réveillent demain et que les responsables politiques du pays prennent enfin conscience des périls à venir. Général de division (2S) Daniel Roudeillac
L’ancien plus grand centre d’accueil de migrants en Europe, situé à Mineo, près de Catane (est de la Sicile), a fermé le mardi 9 juillet officiellement ses portes en présence de son plus grand opposant, le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini.
“Promesse tenue“, s’était félicité l’homme fort du gouvernement italien une semaine auparavant lorsque les derniers hôtes avaient été transférés du centre d’accueil de migrants de Mineo vers une autre méga-structure en Calabre.
Matteo Salvini a également déclaré :
Le centre ferme et c’est une journée splendide (…) Nous sommes passés des paroles aux faits ! […] Nous économiserons pas mal d’argent : nous œuvrons pour trouver un nouvel emploi aux ex-travailleurs du centre, mais la Sicile, Catane et Mineo ne peuvent pas baser leur avenir sur l’immigration.
Six mois de prison ferme ont été requis jeudi dernier contre trois militants de Génération Identitaire car ils voulaient empêcher une immigration illégale.
Pendant ce temps :
Jeudi soir, le drapeau français a été remplacé par le drapeau algérien à Tours
des magasins ont été pillés à Paris par des supporteurs algériens
une femme est morte à Montpellier, renversée par un Algérien
En ce 14 juillet, jour de fête nationale, un mot vient au lèvres : « fierté ». Fierté nationale, bien sûr, qu’on doit ressentir aujourd’hui, par exemple en regardant l’habituel défilé sur les Champs-Élysées.
En revanche, les Champs-Élysées (la plus belle avenue du monde, dit-on) éveillent-ils encore un sentiment de fierté sans partage ? Depuis l’année dernière, ils sont, au contraire, devenus à plusieurs reprises le lieu d’expression de nos échecs, le rendez-vous de nos contradictions, notamment celles qui opposent les priorités des discours officiels à la réalité de notre pays et à ses exigences, le terrain de protestation préféré, même lorsque celle-ci prend l’apparence de la fête. Le saccage de l’Arc de Triomphe, le vandalisme subi par les magasins de luxe ou les banques ont eu un retentissement dans le monde entier. Surtout, ils faisaient apparaître la rupture entre deux et peut-être trois France : celle qui vit bien la mondialisation, celle qui en souffre et qui, en gilets jaunes, manifestait sur le territoire symbolique de la première, et puis celle qui est à l’affût de tout désordre pour casser et pour piller. Mesure-t-on à quel point les gentils rassemblements contre le réchauffement climatique et la priorité accordée dans les discours présidentiels à cette question, heureusement marginale en France, cachent les véritables priorités ?
Parmi celles-ci, ce sont encore les Champs-Élysées qui en ont souligné récemment la plus urgente : l’immigration. Non seulement celle-ci est excessive et depuis fort longtemps, mais encore elle n’est pas contrôlée et limitée à d’éventuels besoins économiques : elle prospère par le regroupement familial et le maintien sur le territoire de clandestins, elle est facilitée par la générosité du droit d’asile et l’accompagnement social excessif, comme l’aide médicale d’État. Enfin, l’assimilation des étrangers ne fonctionne plus. On fabrique des Français de papiers qui ont souvent une autre nationalité et n’éprouvent manifestement pas le sentiment d’une appartenance à la nation française. Les débordements qui se sont produits après la victoire de l’équipe de football algérienne sont un signe inquiétant de l’échec de notre politique d’immigration. Ils ne doivent pas être minimisés car ils rappellent le match interrompu entre les deux équipes française et algérienne en 2002 : « Marseillaise » sifflée, pelouse envahie par les supporters algériens, dont beaucoup possédaient sans doute la « double nationalité ». Un journal commentait, à l’époque, en écrivant que la France n’avait pas réglé le problème de ses banlieues, comme si la question était sociale et la France responsable de la mauvaise réponse. Non, c’est la politique d’immigration suicidaire qui est la cause de cette difficulté. Tout vient de la confusion entre la résidence et la citoyenneté. La France est devenue un terrain vague sur lequel il suffit de se trouver pour se croire les mêmes droits que les nationaux. On invoque les droits de l’Homme, mais en oubliant que notre déclaration évoque les droits de l’Homme et du Citoyen, et que ceux du second l’emportent évidemment sur ceux du premier.
Être citoyen, c’est être membre de la Cité, être solidaire de son destin. L’acquisition automatique de cette dignité, la possibilité d’avoir plusieurs « nationalités », la réduction des avantages du citoyen par rapport à l’étranger, la capacité pour un « double-national » d’être élu, voire ministre, sont absurdes. La politique poursuivie et amplifiée par Macron est absurde. Dans ce domaine plus que dans d’autres, le principe de précaution devrait jouer : peut-on accepter que pèsent dans des élections des choix qui ne reposent pas sur la volonté de servir l’intérêt du pays ? Lorsqu’on va brandir, sur les Champs-Élysées, un autre drapeau que le nôtre, qu’on se livre à une démonstration de force et à des débordements, il y a derrière ces comportements la même intention provocatrice. Mais c’est un autre lieu de notre fierté nationale, le Panthéon, que des clandestins ont osé occuper pour revendiquer des droits, alors même que ces droits devraient être suspendus à un seul : le droit d’être présents sur le territoire français… qu’ils n’ont pas.
En ce jour de fête nationale, il faut plus que jamais affirmer que l’identité nationale est indissociable de la citoyenneté et que notre pays est en train de voir disparaître l’une et l’autre !
Le plan stratégique des islamistes consiste à évoluer dans l’ombre des progressistes. Objectif: prendre le contrôle des musulmans du pays. Analyse.
La France accueille cinq ou six millions de musulmans. Prendre le contrôle de cette population est essentiel pour les islamistes et ils ont un plan pour y parvenir. En douter serait sous-estimer leur intelligence et leur capacité à mettre en œuvre une stratégie de long terme.
Le plan stratégique des islamistes consiste à évoluer dans l’ombre des progressistes. Ces derniers ouvrent le chemin tel un char qui avance dans une ville dévastée nommée civilisation française. Le char repousse les attaques des résistants à coups de canon et brûle tout ce qui tient encore debout, vestiges insupportables d’un monde qui doit disparaître. La poussière soulevée après chaque détonation couvre les silhouettes de fantassins qui marchent au rythme du blindé, ce sont les islamistes, une troupe bigarrée où se mêlent les insignes et les uniformes : salafistes, djihadistes, frères musulmans. Ce désordre n’empêche en rien la formation d’un front uni que peu d’entre nous perçoivent, les yeux fixés sur le char et les oreilles bouchées par le bruit des explosions.
La France: une terre à prendre
Passagers clandestins du progressisme, les islamistes se laissent porter par la vague. Le jour venu, ils se retourneront contre le char et ses occupants. Bien malin qui dira quand ce jour adviendra. Les islamistes mènent une guerre asymétrique, ils s’en prennent au « climat » général de la société qu’ils veulent modifier et non aux forces de l’ordre en particulier. Ils savent qu’ils seront écrasés par les policiers et les gendarmes s’ils s’avisent de prendre les armes pour de bon. Leur stratégie est tout aussi brillante que perfide : elle consiste à démobiliser la jeunesse française en la privant de l’esprit guerrier et de l’estime de soi. Un pays privé de sa jeunesse est un pays à genoux : une terre à prendre. Les jeunes détiennent le monopole de la violence spontanée, cruelle et facile à mettre en œuvre. Toutes les armées du monde le savent.
Culte du pacifisme et «pas d’amalgame»
La jeunesse française, quand elle est bien commandée, est capable de « mettre une raclée » aux djihadistes les plus aguerris au cœur du Sahel ou du Levant. L’islamisme n’aime pas la jeunesse version Arnaud Beltrame. Il lui préfère la jeunesse qui rigole et qui ricane des malheurs de la France. Il aime le rap quand il invite à l’inceste (nique ta mère) ou à brûler le drapeau bleu blanc rouge (nique la France). Il tolère le dealer qui empoisonne les âmes et les muscles de ceux qui sont en âge de changer le monde par la force.
L’islamisme n’a pas peur de la bourgeoisie, il la méprise car il regarde ses chaînes de télévision et mesure le désarmement moral promu par ses affidés : haine de soi, érotisation permanente du réel, bannissement de la punition, culte béat du pacifisme et de la repentance etc. Il se sert d’elle comme d’une grande machine à déradicaliser la société, un mécanisme implacable qui bannit la violence défensive et tolère celle qui vient d’autrui. C’est ainsi qu’après chaque attentat, les Français posent des fleurs sur les lieux du massacre et chantent en cœur « pas d’amalgame ». Toute attaque donne lieu à une cérémonie de « déradicalisation » collective démultipliée par les médias et les leaders d’opinion. L’essentiel est de s’injecter ensemble une dose de repentance, de bonne foi (« ne pas stigmatiser ») et de haine de soi (« l’ennemi c’est l’extrême-droite »).
Nouvelles du jour : « Le gouvernement désarmé face à l’afflux de migrants. La pression migratoire baisse partout en Europe, sauf en France. Le nombre de clandestins pèse de plus en plus lourd sur toute l’administration » !!
La France récupère tous les déboutés de l’asile que nous envoient l’Allemagne et la Belgique. Nous sommes le déversoir des refoulés.
Comme c’est curieux. Le gouvernement découvre l’eau chaude. Pourtant, il n’a cessé d’entretenir un colossal mensonge d’État pour masquer le désastre qui se prépare. La dernière étude de l’Ined sur la natalité le prouve encore une fois.
Insee et Ined, même combat : nier la réalité du Grand Remplacement en usant sciemment de méthodes de calcul trompeuses pour ne pas dire vicieuses.
Rappelons que la France est le dernier pays où les statistiques ethniques sont interdites, ce qui en dit long sur l’ampleur du désastre que le pouvoir nous cache depuis des décennies.
Le gouvernement a même mis fin aux statistiques du dépistage de la drépanocytose, qui était un excellent indicateur de l’invasion migratoire et du changement de peuple qui s’opère. Une désintégration de la nation qui va s’accélérer avec la disparition prochaine des générations du baby-boom, les plus nombreuses.
On nous ment sur le nombre d’immigrés, sur les chiffres de la natalité, sur l’estimation des clandestins, sur les chiffres de la polygamie et bien entendu sur le coût démentiel de l’immigration qui reste la cause essentielle de notre ruine et de notre endettement massif.
Essayons d’y voir clair avec quelques chiffres non truqués.
1° Population
Selon les chiffres de 2015 donnés par l’Insee, il y aurait en France 6,2 millions d’immigrés et 7,3 millions de descendants d’immigrés. Mais l’Insee ne comptabilise que la 2e génération, les 3e et 4e générations étant considérées comme françaises de souche car supposées parfaitement assimilées !
La Grande-Bretagne est confrontée depuis plusieurs décennies à une immigration massive. A l’instar d’autres pays anglo-saxons, ce pays a cherché avec le multiculturalisme à faciliter l’intégration des extra-européens. Ce modèle de société est sérieusement remis en cause depuis quelques années. Suite au vote en faveur du Brexit, l’avenir nous dira si l’establishment permettra aux britanniques de retrouver la maîtrise de leur destin, en particulier dans le domaine migratoire.
Une hausse récente de l’immigration
Si la Grande-Bretagne a connu au cours de son histoire plusieurs vagues d’immigration, en provenance d’Irlande, d’Europe occidentale et de pays du Commonwealth, c’est surtout à partir des années 1990 que les flux ont commencé à augmenter de façon importante. Le contrôle de l’immigration s’est en particulier relâché sous le gouvernement travailliste au pouvoir entre 1997 et 2007 (1). Ainsi, un tiers des immigrés présents en Grande-Bretagne seraient arrivés au Royaume-Uni sous les mandats successifs du premier ministre libéral libertaire Tony Blair. Entre 1997 et 2009, la population étrangère a augmenté de 2,2 millions de personnes, dont la moitié issues de pays du Commonwealth (2).
Une particularité de l’immigration dans les années 1990 et 2000 est l’importance des arrivées d’une part d’européens, dont beaucoup de polonais, et d’autres part de non-européens. En dépit du durcissement des conditions d’accueil, les différents gouvernements n’ont jusqu’à ces dernières années pas réussi à réduire significativement les entrées d’immigrés sur le territoire.
En 2016, l’échec de la tentative du Premier ministre de l’époque, David Cameron, d’obtenir des restrictions significatives aux règles de libre circulation au sein de l’Union européenne, conjugué à l’échec du multiculturalisme à l’anglaise, peuvent être une partie d’explication au vote majoritairement favorable à la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne (le « Brexit ») (3).
L’immigration extra-européenne
Au sortir de la 2e guerre mondiale, une immigration de travail d’Afrique et des Caraïbes a été organisée, afin de répondre aux demandes du patronat, en particulier dans le secteur des transports. En dépit de mesures restrictives prises en 1962, les immigrants venant de ces contrées ont continué à arriver en Grande-Bretagne et à s’installer dans les grandes villes du pays.
L’immigration de pays du Commonwealth, en particulier d’Inde et du Pakistan, a également été favorisée dans les années 50, dans le but affiché d’accompagner le développement économique. Alors que les besoins du marché du travail commençaient à se tarir, en particulier dans l’industrie lourde, les arrivées de citoyens d’anciens dominions et colonies de la Grande-Bretagne ne baissèrent pas. Plusieurs lois adoptées en 1971, 1982 et 1988 (appelées « loi des immigrants du Commonwealth ») visant à restreindre l’immigration ont alors été prises, avec un succès mitigé (4).
En 1968, un député anglais, Enoch Powell, prononça un discours dans lequel il mettait en garde ses concitoyens sur les arrivées massives d’immigrés de pays du Commonwealth et leurs conséquences (5). Si cette allocution lui a valu de nombreuses critiques de l’establishment et un grand soutien populaire, elle apparaît rétrospectivement comme visionnaire.
Selon le dernier recensement réalisé en 2018, le Royaume Uni compterait 3,3 millions de musulmans (6). Sur la période 2001-2011, la population musulmane a presque doublé en Angleterre et dans le Pays de Galle (7).
Une immigration massive
Les chiffres de l’immigration en Grande-Bretagne sont impressionnants :
L’immigration nette (immigration moins émigration) depuis 2003 fait ressortir un solde positif compris entre 200 000 et 300 000 habitants supplémentaires par an.
Depuis 1996, l’immigration extra-européenne avoisine annuellement les 300 000 arrivées (328 000 en 2018).
Depuis 1998, l’immigration nette des non-européens oscille entre 129 000 (en 1998) et 232 000 (en 2018) par an.
Alors que le pays a une population totale de 66 millions d’habitants, le nombre de résidents nés à l’étranger a doublé depuis 2004 et s’élève à 9,4 millions. Parmi eux, les non-européens sont majoritaires (5,7 millions) (8). La population née à l’étranger représente 14,4 % de la population totale, un pourcentage qui est plus fort dans les grandes agglomérations comme à Londres (41 % de la population) (9).
Bien qu’il soit par nature difficile à évaluer, le nombre de clandestins avoisinerait le million de personnes dans le pays (10)Comme le faisait remarquer un rapport parlementaire, le travail illégal ne présente pas les mêmes inconvénients pour les clandestins en Grande-Bretagne que dans d’autres pays, en raison notamment de l’absence de salaire minimum (11). On peut mentionner aussi l’absence de carte d’identité. Le nombre très important de clandestins dans le pays permet à l’économie souterraine de prospérer. Globalement, elle représentait 150 milliards de livres annuellement en 2013 (168 milliards d’euros) et le travail non déclaré 10 % du revenu national (12).
L’immigration : un impact positif pour l’économie ?
Si, selon l’office national de statistique de Grande-Bretagne, le taux d’emploi des ressortissants européens (81 %) est supérieur à celui des citoyens britanniques (75 %), le taux d’emploi des non-européens n’est que de 63 % (13). D’autre part, une agence rattachée au gouvernement anglais, le « Migration Advisory Committee », a mis en avant un impact négatif de l’immigration extra-européenne sur l’emploi des travailleurs anglais (14). Un article recensant plusieurs études scientifiques publié sur le site de l’université d’Oxford aboutit au constat que les migrants non issus de l’Union européenne ont une contribution fiscale négative (15).
L’échec du multiculturalisme
Dans l’objectif de favoriser l’accueil et l’« intégration » des nouveaux arrivants, une idéologie s’est développée en Grande-Bretagne dans les années 1960 : le multiculturalisme. Il repose sur deux postulats :
les cultures d’origine des immigrés doivent être préservées,
l’adhésion à la culture nationale n’est pas indispensable à la cohésion nationale (16).
Toute une série de mesures a été prise dans ce sens par les gouvernements successifs : introduction de l’apprentissage à l’école des langues des immigrés, modification des programmes scolaires afin de favoriser le multiculturalisme de la société, autorisation et subventionnement d’organisations locales communautaristes, etc.
Les résultats de cette politique conjuguée à une immigration massive n’ont non seulement pas été probants, ils ont été largement contre productifs :
La politique de subventionnement des associations de quartier sur des bases ethniques a amené nombres d’entre elles à s’ériger en communautés. Leur organisation sur ces bases a pu favoriser et entretenir une idéologie séparatiste, voire rétrograde (17).
Certains dispositifs mis en place dans le cadre du multiculturalisme ont parfois été vécus comme discriminatoires par une partie de ceux qui sont appelés avec condescendance des « petits blancs » (18).
La concentration de minorités ethniques dans certaines villes a entraîné un « white flight », un exode de blancs vers d’autres lieux de résidence, accréditant la thèse de « vies parallèles » dans tous les aspects de la vie quotidienne (19) (Jérôme Fourquet parle de « société d’archipels » pour la France).
Plusieurs émeutes impliquant des jeunes noirs originaires des Caraïbes ont eu lieu dans les années 1980 à Brixton, Londres, Liverpool et au début des années 2000 à Bradford et Oldham (20).
Un rapport publié en juillet 2015, réalisé à la demande du premier Ministre à partir d’une enquête de terrain, contenait des constats cinglants (21) :
– Des quartiers sont à un tel point communautarisés que les enfants des écoles y habitant pensent que la population britannique est composée entre 50 % et 90 % de personnes dites « asiatiques » (expression utilisée en anglais pour désigner les indiens et pakistanais).
– Dans quelques 682 circonscriptions électorales, plus de 40 % des habitants sont des « britanniques non-blancs ». Une proportion qui dépasse 90 % dans 17 quartiers.
– Des quartiers des villes de Blackburn, Birmingham, Burnley et Bradford ont une population musulmane comprise entre 70 % et 85 %.
– Des « charia council » ont été autorisés, «à vocation de conseil ». Face visible d’un communautarisme islamique parfois beaucoup plus rigide et intolérant. En témoigne un récent reportage sur l’enseignement dispensé dans certaines écoles privées musulmanes sous influence salafiste (22).
– De très nombreux mariages musulmans (« sharia marriages ») échapperaient au code civil national.
– Les institutions gouvernementales et non gouvernementales, nationales et locales, ont ignoré voire cautionné des pratiques religieuses ou culturelles régressives (excision, mariages forcés, etc.), notamment en matière de droit des femmes, par peur d’être accusé de racisme ou d’islamophobie (23).
L’épitaphe du multiculturalisme
Dans un discours prononcé en 2011 à Munich, le Premier ministre de l’époque,David Cameron, en se défendant de tout amalgame, déclarait notamment : « Avec la doctrine du multiculturalisme d’Etat, nous avons encouragé des cultures à vivre séparément, à l’écart des autres et du reste de la société (« apart from the mainstream »). Nous avons même toléré ces communautés sécessionistes qui sont organisées selon des valeurs contraires aux nôtres »(…). « Quand un non-blanc émet des opinions et a des pratiques inacceptables, nous sommes très prudents, voire craintifs de nous y opposer (…). » (24).
Ironie de l’histoire, alors que le multiculturalisme s’impose en Europe continentale sous l’effet d’une immigration de masse, les avertissements venus de Grande-Bretagne ont jusqu’à présent été largement ignorés. Si le multiculturalisme a pu se développer dans les années 1960 et 1970 grâce au soutien bienveillant des autorités anglaises, la situation nous montre qu’à partir du moment où ce ne sont plus des hommes et des femmes que l’on fait entrer dans le pays mais des peuples, le communautarisme s’impose de facto.
Paul Tormenen 25/06/2019
(1) « The history of the immigration to the U.K. ». Migration watch UK. 3 septembre 2018.
(2)« Royaume Uni, l’immigration sur l’agenda politique ». D. Lassalle. La Documentation française. 14 janvier 2014.
(3)« David Cameron got nothing for something ». Le Vif. 24 février 2016. Voir aussi la critique de Michèle Tribalat du livre de David Goodhart,« the road to somewhere », sur son site.
(4) « Caribbean immigrants in Britain and Canada : socio-demographic aspects ». A H. Richmond. 1987.
(5) « Des fleuves de sang ». Discours d’Enoch Powell du 20 avril 1968. Boulevard Voltaire.
(6) « Muslim population in the U.K. ». Office for national statistics. 2 août 2018.
(7) « Muslim population in England and Wales nearly doubled in 10 years ». The Guardian. 11 février 2015.
(8) « Population by country of birth ». Migration watch UK.
(9) « Migrants in the U.K., an overview ». The migration observatory at the university of Oxford. 15 octobre 2018.
(10) « Illegal immigration, what can be done ? ». Migration watch UK. 20 septembre 2018.
(11) « La lutte contre le travail clandestin ». Sénat. 1996.
(12) « UK shadow economy worth $ 150 bn ». The Guardian. 4 juillet 2013.
(13) « UK and non UK people in the labour market. May 2018 ». Office for national statistics.
(14)« How immigrants affect jobs and wages ». Full fact. 15 mai 2017.
(15) « The fiscal impact of immigration in the U.K. ». The migration observatory in the university of Oxford. 18 février 2019.
(16) « Les avatars du multiculturalisme britannique ». D. Lassalle. La Documentation française. 13 mai 2015.
(17) « Les métamorphoses du multiculturalisme britannique ». Vincent Latour.
(18) Ibid (16)
(19) « Du multiculturalisme à la crise de l’intégration. Regards croisés entre le Canada et la Grande-Bretagne ». Romain Garbaye. Miranda. 2014.
(20) « Le Royaume uni et les migrants, histoire d’un désamour ». Sputniknews. 29 janvier 2016.
(21) « The Casey review in opportunity and integration ». Dame Louise Casey. 2015.
(22) « L’enseignement de la charia en Grande-Bretagne, c’est une réalité ». Reportage de France 2, extrait sur le site de Damoclès. 17 juin 2019.
(23)Lire à ce sujet « Viols à Huddersfield : après l’omerta, le silence des médias imposé par la justice ». Observatoire du journalisme. 5 novembre 2018.
(24) « PM speech at Munich security conference ». Site du gouvernement britannique. 5 février 2011.
Un nouveau rapport des renseignements publié par le gouvernement allemand révèle que sur les 1 000 Allemands qui s’étaient déplacés pour rejoindre les rangs du groupe islamiste, 350 sont revenus.
Certains d’entre eux se trouvent dans des prisons allemandes, d’autres attendent d’être jugés, mais d’autres ont pu rentrer en Allemagne et y disparaitre.
Parmi ceux qui ne sont pas revenus, certains sont décédés, d’autres sont incarcérés dans des prisons kurdes en Syrie et en Irak.
Le rapport indique que les rapatriés [les revenants] pourraient poser un risque de sécurité important.
[…]
…certaines de ces personnes ayant l’expérience du combat et prêtes à commettre des actes de violence, indique le rapport.
[…]
« Leur capacité à se déplacer discrètement dans les pays occidentaux, prédestine les revenants à planifier et à commettre des attentats dans leur pays d’origine. »
Un grand nombre des attaques qui ont frappé les pays occidentaux ces dernières années ont été perpétrées par des personnes qui ont juré allégeance à l’État islamique.
[…]
« Un grand défi pour la Justice allemande »
Une Allemande, identifiée sous le nom de Jennifer W., est actuellement jugée en Allemagne, accusée d’avoir commis des crimes de guerre en tant que membre de l’État islamique.
Elle aurait acheté une fille yézidi de cinq ans comme esclave avant de l’enchaîner à l’extérieur et de la laisser mourir de soif sous l’effet de la chaleur.
Des milliers de femmes et de filles yézidies ont été vendues comme esclaves à des membres de l’Etat islamique lorsque les combattants ont envahi leur pays d’origine, le nord de l’Irak.
L’adolescente allemande Linda Wenzel, qui s’est enfuie de son domicile pour rejoindre l’Etat islamique, a été capturée par des soldats irakiens après que le groupe ait perdu son emprise sur la ville de Mossoul.
En 2018, un tribunal de Bagdad l’a condamnée à six ans de prison.
Steve Alter, un porte-parole du gouvernement allemand, a déclaré que le gouvernement avait du mal à traduire en justice les anciens soldats de l’Etat islamique.
Juger d’anciens combattants en Allemagne s’est avéré difficile par le passé, en raison de l’exigence d’un certain nombre de preuves, tel que des photos ou des comptes de réseaux sociaux, exigé par le droit allemand.
Le parlement allemand a adopté une législation permettant la déchéance de citoyenneté pour les Allemands ayant la double nationalité s’ils rejoignent des milices terroristes étrangères.
L’Allemagne a été la cible d’un certain nombre d’attaques menées ces dernières années par des personnes prêchant allégeance à un État islamique.
En juillet 2016, Mohammad Daleel, un réfugié syrien âgé de 27 ans, a perpétré un attentat-suicide devant un bar à vin dans la ville d’Ansbach.
En décembre de la même année, Anis Amri, un demandeur d’asile tunisien, a lancé [dans la foule] un camion dans un marché de Noël à Berlin, faisant 12 morts et 56 blessés.
Quatre jours plus tard, il a été tué lors d’une fusillade avec la police près de la ville de Milan en Italie.
Frank Jensen, qui écrit sur le extrémisme pour le journal allemand Der Tagesspiegel, a déclaré à Fox News que chaque détenu devait faire l’objet d’une enquête approfondie en Syrie ou en Irak avant de pouvoir être jugé en Allemagne.
« Le terrorisme islamiste est un danger énorme en Allemagne et beaucoup de gens ne veulent pas qu’ils reviennent », at-il déclaré.
Quelques heures après que, ce vendredi en début d’après-midi, le Panthéon à Paris a été occupé par plusieurs centaines de "gilets noirs" qui dénoncent la situation des sans-papiers, les politiques s'emparent du dossier.
Sur Twitter, la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen s'est montrée scandalisée, qualifiant "d'inadmissible" de "voir des clandestins revendicatifs occuper, en toute impunité, ce haut lieu de la République".
Marine Le Pen ✔@MLP_officiel
Il est INADMISSIBLE de voir des clandestins revendicatifs occuper, en toute impunité, ce haut lieu de la République qu’est le #Panthéon. En France, le seul avenir d’un clandestin devrait être l’expulsion, car c’est la LOI. MLP