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immigration - Page 658

  • La guerre de France aura-t-elle lieu ?

    Avec Roland Lombardi                  
    Roland Lombardi est consultant indépendant et analyste associé au groupe d'analyse JFC-Conseil. Docteur en Histoire, il a soutenu sa thèse en 2015 à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM) d’Aix-Marseille Université.... 
    "Il faudrait être aveugle ou un journaliste d'une célèbre chaîne infos, militant LREM ou « bobo à trottinette » - ce sont souvent les mêmes d'ailleurs -, pour ne pas voir que la France est un volcan."
    Historien des guerres moyen-orientales et consultant en risque pays pour le Proche-Orient et le Sud de la Méditerranée, je suis souvent sollicité pour décrire, analyser et déchiffrer les zones de troubles ou de conflits de ces régions. Quelle ne fut ma (demi)surprise, lorsqu'il y a quelques mois (et cela bien avant la crise des Gilets jaunes) de plus en plus de clients étrangers commencèrent à me demander mon avis sur la situation sécuritaire de mon propre pays ... la France !
    Il faudrait être aveugle ou un journaliste d'une célèbre chaîne infos, militant LREM ou « bobo à trottinette » - ce sont souvent les mêmes d'ailleurs -, pour ne pas voir que la France est un volcan. Pourtant, même les avertissements de deux anciens présidents de la République, d'un ex-ministre de l'Intérieur et de certains chefs des renseignements, sur les risques d'embrasement et de « partition » du pays sont encore balayés d'un revers de main. 
    D'autant plus que les évènements de ces dernières semaines ne sont pas faits pour rassurer ! Un président copieusement sifflé et hué sur les Champs Élysée le 14 juillet dernier, les violences et les scènes d'émeutes qui ont émaillé chaque match de l'équipe algérienne durant la CAN, une insécurité exponentielle, un communautarisme conquérant et fragmentant la République -affaire du burkini et des drapeaux algériens puis l'envahissement du Panthéon par des immigrés clandestins -, une image à l'international déplorable, une information « pravdaisée » et enfin, une crise sociale et morale toujours ignorée... L'État français ne semble plus rien contrôler. 
    Entre la méthode Coué et la politique de l'autruche, nos gouvernants préfèrent rapatrier, au frais du contribuable, les jihadistes français de Syrie et d'Irak ou encore légiférer sur la fessée et multiplier, comme nous l’avons vu cet été, les messages de prévention en vue d'une nouvelle canicule ! Le gouvernement veut être partout sauf là où il devrait être ! Si on rajoute à cela les fastes de François de Rugy, qui suivent pitoyablement les « fight » de Benalla, on comprend mieux pourquoi les hommes et femmes du « nouveau monde » de Macron sont complètement déconnectés du monde réel!
    Le malaise des Gilets Jaunes et de la « France périphérique » est beaucoup plus profond que certains ne le pensent. 
    Il ne s'est pas évaporé comme le croient naïvement nos élites. Loin de là. Au contraire, les frustrations, la déception, la rancœur et le désespoir s'enkystent de plus en plus dans les esprits et les cœurs. Face à une classe dirigeante totalement discréditée, perçue comme hors-sol, forte avec les faibles mais faible avec les forts, et confrontés à la « mondialisation malheureuse » et sans aucune alternative politique sérieuse, nul ne peut prévoir la réaction de certains de nos concitoyens désespérés et exaspérés qui, ne se sentant plus représentés, écoutés, protégés, sont habités par une colère qui n'attend malheureusement plus qu'une étincelle pour exploser.
    La France est une vieille terre de guerres civiles
    La future guerre civile, que certains évoquent, a malheureusement déjà bel et bien commencé sur les réseaux sociaux. C'est l'ancienne propension gauloise qui marque encore notre pays. Toutefois, de la Commune de Paris à nos jours, en passant par la guerre d'Algérie, mai 68, les émeutes de 2005 ou les Gilets Jaunes, nous l'avons vu, la République sait très bien se défendre. Pour autant, compte tenu de l'atmosphère ambiante et de la fracturation du pays, je reste assez inquiet.
    Comme je le répète souvent, aussi étonnant que cela puisse paraître, je suis paradoxalement beaucoup plus optimiste pour le Moyen-Orient que pour mon propre pays... Que se passera-t-il dans le cas d'une nouvelle crise financière mondiale, lorsque les caddies des grandes surfaces se videront inexorablement ? 
    Qu'adviendrait-il si des groupes du style Brigades rouges ou OAS voyaient le jour, ou encore, plus probable, un attentat islamiste de masse survenait de nouveau ? Quelles seraient les réactions en cas d'attaques multiples sur tout le territoire ? Lorsque les quartiers français s'enflammeront de nouveau comme en 2005, est-ce que le pouvoir donnera l'ordre à la police d'agir avec la même ardeur qu'elle l'a fait avec les manifestants des GJ ? J’en doute fort. La situation actuelle me fait malheureusement penser à la France prérévolutionnaire, lorsque les petits courtisans du Roi creusaient chaque jour un peu plus le fossé qui les séparait du peuple... 
    Selon l'adage, "le poisson pourrit toujours par la tête" !
    Or, depuis Gustave Le Bon ou l’expérience de Milgram dans les années 1960, nous savons que le degré d’obéissance d’un individu ou d’une société devant une autorité, dépend de la légitimité de cette dernière. 
    L’histoire des révolutions le prouve et tout bon manager le sait pertinemment : lorsqu’il n’y a plus de confiance et de respect envers cette même autorité, la cohésion du groupe ou d’une nation ne fonctionne plus et les choses peuvent alors tourner très mal...
    Certes, Emmanuel Macron n'est pas Louis XVI. L'actuel président français semble bien plus solide que ce pauvre roi. Leur seul point commun serait, à la rigueur, leur « déconnexion du réel ». 
    Peut-être. 
    Ce qui est certain c'est que le locataire de l'Élysée est très intelligent et qu’il a démontré tout son talent de communicant. Assurément, le plus jeune Président français s'est révélé être un très habile politique puisqu'il a réussi à se hisser, de manière fulgurante (grâce aux médias et à l'absence de concurrents sérieux), jusqu'à la magistrature suprême alors qu'il n'était qu'un quasi inconnu il y a trois ans. Chapeau bas l'artiste !
    Mais un fin politicien, aussi retors soit-il, n'a pas toujours fait forcément un grand homme d'État. 
    Son principal problème vient du fait qu'il ne perçoit et ne réalise pas à sa juste valeur la profondeur du malaise. 
    Fils de deux médecins d'Amiens et d'une famille bien née, il est en effet le pur produit de la grande bourgeoisie provinciale. Écoles privées, grandes écoles, ENA...  Son cursus le mène à devenir haut fonctionnaire dans un grand corps de l'État, en l'occurrence l'Inspection des finances, puis banquier dans une grande banque d'affaires. 
    En politique, du fait de son parcours météorique, il n'a pas eu le cursus honorum traditionnel qui lui aurait au moins fait, en tant qu'élu local, entrevoir la vie et les difficultés de ses administrés. Il est né, a grandi et a toujours vécu dans un microcosme. 
    Celui de l'élite mondialisée, un monde de privilégiés bien différent de celui de la majorité des Français. On le voit, même sa com' ne s'adresse inconsciemment et en définitive qu'à cette partie infime des Français que représentent la grande bourgeoisie et les hautes classes moyennes. Voilà pourquoi il est coupé des réalités et de la vie réelle de la majorité de ses concitoyens, comme d’ailleurs la plupart de ses équipes de conseillers ou de ses ministres.
    Je pense qu'en bon technocrate, spécialiste de la finance, notre président croit que la solution à tous les problèmes sera essentiellement économique. De son point de vue, il est même sûrement sincère dans sa volonté de réconcilier les Français par l'application au forceps de ses réformes socio-économiques si mal reçues. Mais c'est une erreur.  Car dans la gestion d'un pays et de son peuple, tout n'est pas qu'économique. Espérons juste qu'il ne le découvre pas trop tard et trop violemment... Car pour affronter les futurs orages qui pointent à l’horizon, il nous faudra des lions (ou à la rigueur des coqs de combat) et non des paons, qui sont certes les plus beaux des oiseaux, mais qui ne demeurent toutefois, ne l’oublions jamais, que des pintades bien colorées !
    atlantico

  • Migrants. Christophe Castaner promet un accueil « au même niveau » pour l’Ocean Viking et l’Open Arms

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    Lors d’une conférence de presse à Biarritz, mardi, le ministre de l’Intérieur a toutefois précisé que cela ne signifiait pas que la France accueillerait à nouveau 40 migrants mais plutôt que l’engagement serait « proportionnel », laissant entendre que le nombre de migrants pourrait être plus élevé.

    (…) Ouest France

    http://www.fdesouche.com/1250207-migrants-christophe-castaner-promet-un-accueil-au-meme-niveau-pour-locean-viking-et-lopen-arms

  • La fin de la coalition italienne était inévitable.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    La crise gouvernementale qui s'ouvre présente deux avantages.
    D'une part elle met fin aux chimères des doux rêveurs qui, contre toute évidence et contre toute logique politique naturelle, persistaient à prôner l'union des populistes de toutes les rives. S'unir dans un projet de gouvernement suppose une cohérence philosophique et programmatique. Faute de quoi, c'est la paralysie ou la tétanie comme en témoignent l'impasse budgétaire dans laquelle s'est enfermée le gouvernement démissionnaire de Giuseppe Conte et la relative faiblesse des mesures anti immigration, malgré la volonté de Salvini. Le fait que le navire espagnol chargé d'immigrés clandestins, l'Open arms, ait pu, après d'autres, accosté à Lampedusa en constitue malheureusement un exemple flagrant.
    Le deuxième avantage se trouve dans la confirmation qui nous est donnée que le Système est prêt à tout pour empêcher l'accession au pouvoir des droites nationales. Retarder les élections, former un gouvernement technique, constituer une nouvelle coalition entre le Mouvement cinq étoiles et le Parti démocrate, user de la menace et de l'intimidation, appeler au soutien international, sans parler de manœuvres plus radicales... Rien ne sera laissé de côté pour lutter contre les nationaux.
    Pour autant, nous croyons, cette fois ci, à une victoire pleine et entière de Matteo Salvini et de ses alliés de Fratelli d'Italia. Cette victoire est possible. Elle est même probable tant la décomposition du système italien est désormais achevée.
    Pour Matteo Salvini, la coalition n'aura alors été qu'une étape. L'Italie montrera ainsi la voie aux droites nationales européennes.
    En France, il nous reste à trouver les moyens, à definir les modalités partisanes et à dessiner les contours d'un regroupement national à vocation majoritaire.
    Le Rassemblement National existe. Ses positions sont figées. Elle devront évoluer. 
    Mais, en toute hypothèse, une autre force doit exister pour porter haut et fort les valeurs, les principes et les ambition de la droite nationale.
    Au travail!
  • Islamophobie : une arme de propagande massive

    Le sociologue Philippe d’Iribarne décape la notion d’« islamophobie ». Véhiculée par des groupes fondamentalistes, cette imposture idéologique a pour but de diviser nos sociétés en les accusant de racisme.
    Voici un extrait d’un entretien publié sur le site Causeur.

    Causeur. Le mot « islamophobie » semble être entré dans le langage courant, il figure dans le dictionnaire depuis 2005. Quand et comment ce terme a-t-il surgi dans l’espace du discours intellectuel et politique occidental ?

    Philippe d’Iribarne. Le discours de l’islamophobie a pris son essor lors la conférence de Durban contre le racisme organisée par l’ONU en 2001, laquelle a été un haut lieu de manipulation idéologique. Ce discours vise à faire croire que l’Occident rejette globalement et aveuglément l’islam et les musulmans. Tout regard critique porté sur quelque trait que ce soit de ce monde, aussi problématique que ce trait puisse être, tel le statut des femmes ou le déficit démocratique, est immédiatement accusé de n’être qu’un pur symptôme du rejet global de l’islam. Le « musulman », en tant que tel, est présenté comme victime d’un Occident hanté par un refus xénophobe et raciste de l’« autre ».

    Comment expliquez-vous la persistance dans l’intelligentsia française du hiatus entre un islam-spiritualité qu’on accepte, voire qu’on célèbre, et un islam-ordre social qu’on minore systématiquement ?

    L’existence de ces deux dimensions de l’islam est au cœur de nos difficultés. L’ordre social dont l’islam est porteur refuse à la fois la liberté, comme celle pour un musulman de se convertir à une autre religion ou pour une musulmane d’épouser un non-musulman.

    Pour lire la suite, c’est ici !

    https://fr.novopress.info/

  • Grand remplacement en Europe : spirale infernale en Espagne

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ Polémia continue son tour d’Europe du Grand Remplacement. Après avoir étudiél’emblématique cas de la Suèdepuisl’inquiétante submersion démographique de la Belgiquel’espoir d’une réaction politique au Danemarkle désastre multiculturel britanniquele suicide de l’Allemagneles tentatives de résistances de l’Autricheetl’espoir naissant en ItalieC’est au tour de l’Espagne d’être étudiée par Paul Tormenen. Face à l’afflux de migrants, la péninsule ibérique est dans une situation critique.
    Polémia

    Comme l’Italie, l’Espagne a longtemps été un pays d’émigration. A partir des années 1980, l’immigration a commencé à prendre de l’importance dans la péninsule ibérique. Les nouveaux arrivants venaient surtout d’Afrique du nord (Maroc), et dans une moindre mesure d’Europe de l’Est et d’Asie (1).

    Mais c’est surtout durant les années 1990 et 2000 que l’immigration a augmenté considérablement en Espagne, tant en flux qu’en nombre d’étrangers présents dans le pays. Le secteur des services, l’agriculture et dans une moindre mesure l’industrie ont recruté en quantité des travailleurs étrangers (2).

    Ces dernières années, hormis des baisses ponctuelles, les entrées illégales en Espagne d’africains via le Maroc et le détroit de Gibraltar sont en progression continue (3). L’Espagne devient la principale porte d’entrée à l’immigration illégale en Europe.

    La population de l’Espagne s’est transformée rapidement pendant les dernières décennies. Les raisons principales sont une natalité très faible, le départ du pays de nombreux espagnols et une immigration très importante et mal maîtrisée.

    Les entrées sur le territoire espagnol

    En termes de flux, les entrées d’étrangers ont augmenté dans les dernières décennies de façon considérable. Alors que près de 30 000 personnes arrivaient dans le pays en 1996 (4),ils étaient 643 000 à y entrer en 2018 (5). Le solde des entrées et des sorties d’étrangers est excédentaire depuis 2015. Sur la seule période 2015-2018, ce solde aboutit à la présence de 717 000 étrangers supplémentaires en Espagne (6).

    Le nombre d’étrangers présents dans le pays

    La progression du nombre d’étrangers présents dans le pays est impressionnante : alors qu’il était d’un demi-million en 1996, le nombre d’étrangers légalement présents dans le pays est passé à 2,8 millions en 2006. En 2018, l’Espagne comptait 6,3 millions de résidents étrangers (7).

    Les principales nationalités des étrangers sont par ordre d’importance roumaine (1 million), marocaine (786 000) et anglaise (330 000) (8). Dans la période 2009-2018, plus d’un million d’étrangers se sont vu attribuer la nationalité espagnole, dont 245 000 résidents originaires d’Afrique (9).

    Le nombre d’enfants de père ou de mère étranger dans le pays est en hausse constante depuis 2015. Un enfant sur six a au moins un parent étranger (10). En 2018, les bébés nés en Espagne de mères étrangères représentaient 20,6 % du total des naissances (11).Si certains ont pu y voir le succès de l’intégration des nouveaux arrivés, les chiffres n’évaluent pas l’ampleur des mariages « communautaires » avec des conjoints issus du pays d’origine du couple.

    Le nombre de clandestins dans le pays n’est pas clairement identifié. Des régularisations massives ont été organisées par les gouvernements socialistes dans les années 1990 et 2000. L’opération menée en 2005 a à elle seule concerné un demi-million de personnes (12). Les marocains en situation irrégulière en Espagne seraient au nombre de 250 000, ce qui, ajouté aux résidents légaux (786 000), en ferait la première communauté étrangère dans le pays (13).

    La religion musulmane est en progression importante en Espagne. Le nombre de musulmans est estimé à deux millions (sur une population totale de 46,7 millions), un chiffre qui a progressé de 300 000 de 2012 à 2017. Le pays comptait en 2017 1630 institutions et 1 562« communautés » islamiques.

    Les musulmans représentent plus de 10 % de la population dans les provinces de Girone, Lleida, Tarragone, Castellón, Murcia et Almería. La progression de la population musulmane entre 2012 et 2017 est particulièrement marquée à Guipúzcoa (+78 %), Huelva, Lugo et Almería (+35 %) (14).

    Un véritable grand remplacement ?

    L’Espagne a depuis de nombreuses années un nombre très important de chômeurs (3,3 millions en mars 2019) (15) et l’économie « souterraine » y est importante (16). En dépit d’une timide reprise ces dernières années, la crise financière de 2008 fait encore sentir ses effets.

    Paradoxe apparent : alors que les immigrés sont de plus en plus nombreux dans le pays, des espagnols quittent l’Espagne contraints de chercher un emploi à l’étranger. Ce phénomène est si important qu’en dépit d’une immigration plus que conséquente, le nombre de départs du pays a été pendant quelques années plus important que le nombre d’entrées. Cela a contribué, avec la chute de la natalité, à une baisse ponctuelle de la population (17).

    Le nombre de citoyens espagnols qui partent d’Espagne est dans la période récente (sauf en 2018) toujours supérieur au nombre de ceux qui reviennent au pays De 2010 à 2017, le solde migratoire des citoyens espagnols (entrées moins sorties) est négatif de 214 280 personnes. (18).

    Véritable phénomène de société par son ampleur, on a parlé d’une « génération sacrifiée » pour évoquer ces jeunes, souvent diplômés, sans perspectives d’emploi dans leur pays (19). Si les emplois moins qualifiés sont occupés de façon croissante par des immigrés, les emplois plus qualifiés sont rares.

    Cela a poussé, en particulier au début des années 2010, de nombreux espagnols à émigrer. Le recours à la main d’œuvre immigrée apparaît comme un moyen commode pour ne pas rendre attractives aux nationaux certaines professions, en augmentant les rémunérations et améliorant les conditions de travail.

    Face à une natalité en berne, l’immigration présentée comme une solution

    Le nombre de naissances ne fait que baisser en Espagne. L’indice de fécondité y est parmi le plus bas d’Europe (1,25). Le pays a ainsi connu en 2018 une baisse de sa population (20). Une partie de la classe politique et des milieux économiques estime que l’immigration est nécessaire pour assurer le développement du pays.

    La secrétaire d’Etat à l’immigration (socialiste) estimait en 2018 que l’arrivée de 270 000 immigrés par an jusqu’en 2050 était nécessaire pour satisfaire les besoins du marché du travail (21). Une position en conformité avec celle du Fond Monétaire International selon lequel l’Espagne a besoin de 5,5 millions d’immigrés d’ici 2050 (22). Un journal espagnol, El Pais, présentait en 2017 l’arrivée de migrants marocains comme « cruciale » pour « sauver » les région désertes en Espagne (23).

    Pourtant, de nombreux signaux attestent que l’immigration massive pour faire face à la baisse de la natalité et aux besoins du marché du travail n’est un choix ni rationnel, ni maîtrisé, ni altruiste.

    L’immigration illégale arrivant en Espagne est en pleine expansion

    Les autorités espagnoles peinent à assurer l’intégrité de leur territoire. Sur la seule année 2018, près de 64 000 clandestins – recensés – sont arrivés en Espagne (24). Un chiffre qui ne fait qu’augmenter et qui place l’Espagne au rang de premier pays d’arrivée des clandestins en Europe. Les assauts à la frontière à Ceuta, au nord du Maroc, sont parfois l’occasion de violences extrêmes contre les douaniers (jets d’acide, etc.), ce qui illustre la détermination de certains « migrants » (25).

    Le nombre de mineurs étrangers arrivant dans le pays explose littéralement : il a augmenté de 160% entre 2017 et 2018 et s’établit à 13 000 (26). Sur le territoire espagnol de Ceuta, le nombre de migrants mineurs, essentiellement marocains, a augmenté de… 448 % en 2018 par rapport à l’année précédente (27).

    Selon des sources policières citées par un journal espagnol, près de 50 000 personnes originaires d’Afrique sub-saharienne attendraient au Maroc le moment opportun pour franchir illégalement le détroit de Gibraltar (28).

    L’honneur sauvé de l’Europe ?

    Un journal français estimait récemment que « l’Espagne sauvait l’honneur de l’Europe » en laissant accoster les bateaux des O.N.G. chargés de clandestins (29). Cette vision idyllique fait l’impasse sur certaines réalités:

    • L’Espagne refuse 3 demandes d’asile sur 4, un taux de refus parmi les plus élevés d’Europe (30).
    • Les moyens administratifs pour traiter des demandes d‘asile de plus en plus nombreuses sont au bord de l’asphyxie. Plus de 102 000 demandeurs d’asile sont en attente d’une décision (31).
    • Les délais de traitement des demandes d’asile sont longs, les crédits insuffisants et les obstacles à l’accès à l’asile nombreux, selon la Commission espagnole d’aide aux réfugiés (32).

    Il en résulte que c’est vers les pays plus au nord, en France en particulier, que de nombreux clandestins se dirigent une fois arrivés en Espagne. Ils sont parfois selon certains journaux fortement incités à le faire, voire accompagnés par les autorités (33) ou encouragés par des « associatifs » (34).

    Dans la ville frontalière d’Irun, de nombreux migrants attendent le moment opportun pour passer la frontière clandestinement (35). Côté français, dans la seule ville de Bayonne, près d’une centaine de clandestins arriveraient chaque jour en provenance d’Espagne (36).

    Accueillir et intégrer ?

    L’immigration illégale devient une charge de plus en plus importante pour le budget de l’Etat espagnol. Le rétablissement en 2018 par le gouvernement socialiste de la couverture maladie des clandestins s’est traduit par une affiliation de 350 0000 personnes en une année (37).

    Le budget de l’Etat pour l’immigration est en augmentation continue et atteint 382 millions d’euros en 2019 (38). L’immigration illégale coûterait à elle seule 20 millions d’euros, un budget utilisé pour l’accueil des mineurs, les expulsions et les rétentions (39).

    En dépit des préconisations d’accueil fixées par le gouvernement et les institutions internationales (FMI, Commission européenne), les immigrés sont nombreux à ne pas avoir un emploi dans le pays et sont une charge nette pour le système social. L’Espagne compte ainsi près de 542 000 demandeurs d’emploi de nationalité étrangère (40).

    Les étrangers sont également sur-représentés dans la population carcérale en Espagne. Alors qu’ils représentent 9,8 % de la population du pays en 2017, 28 % de la population carcérale est composée d’étrangers. Les Marocains, les Colombiens et les Roumains figurent parmi les nationalités étrangères les plus représentées en prison (41).

    L’Espagne est confrontée depuis quelques années à une montée de l’islamisme radical. Les mosquées salafistes, ce courant rigoriste de l’islam qui prône la sécession du reste de la société, sont de plus en plus nombreuses (42). La Catalogne serait particulièrement concernée, avec un nombre de mosquées salafistes qui aurait doublé en dix ans pour atteindre 79 (43).

    A l’extrême de la radicalisation, une étude réalisée par un think tank espagnol, l’institut Elcano, aboutit au constat que l’Espagne s’est ces dernières années imposée comme un terreau de radicalisation djihadiste (44).

    Un début de sursaut ?

    Si l’Espagne n’a pour le moment, suite aux dernières élections en avril 2019, qu’un gouvernement de transition, les quelques timides mesures prises par le gouvernement précédent (socialiste) pour contenir l’immigration ne font pas illusion et ne cachent pas une volonté délibérée d’ouvrir largement les frontières.

    On peut mentionner parmi les mesures affichées l’élévation de la hauteur des clôtures frontalières à Ceuta (45), le versement de 26 millions au gouvernement marocain pour contrôler ses frontières à Ceuta et Melilla (46) et la lutte contre les départs illégaux dans les pays africains (47).

    Les prochaines semaines nous montreront l’orientation politique du gouvernement issu des élections législatives organisées en avril dernier. L’irruption du mouvement Vox dans la vie politique espagnole, qui affiche clairement des positions en faveur de la natalité des espagnols, du renvoi des clandestins et de la limitation drastique de l’immigration, marque la fin d’un pseudo consensus dans le pays.

    Un consensus qui est train de s’écrouler face à la réalité de la société. En Espagne comme ailleurs, les discours hors sol des institutions supranationales et d’une classe politique auto proclamée « progressiste », qui négligent les populations locales et leurs cultures, ont de plus en plus de mal à être acceptés.

    Paul Tormenen 18/08/2019

    Merci à Pier Noël

    (1) « L’immigration en Espagne (1996-2006) : logique de marché et « institutionnalisation ». Travail et Emploi. L. Cachon. Septembre 2008.

    (2)« L’immigration étrangère en Espagne ». R. CrespoUbero. Migrance 21. 2012.

    (3) « Immigration illégale vers l’UE : les faits donnent encore raison au V4 en 2018, mais tous ne veulent pas l’admettre ». Visegrad Post. 25 avril 2019.

    (4) « Spain : frome migration to immigration ». Banco de España. 2015.

    (5) « Flujo migratorio en España de 2010 a 2018 ». Es statistica.

    (6) « Saldo migratorio de extranjeros en España de 2010 a 2018 ». Es statistica.

    (7) « Inmigración en España: una nueva fase de llegadas ». Real Instituto Elcano. 5 mars 2019.

    (8) « Extranjeros registrados en España a 31 de diciembre 2018 ». Ministerio de trabajo, migraciones y seguridad social. Février 2019.

    (9) « Concesiones de nacionalidad española por residencia. Principales series ». 12 avril 2019.

    (10) « España se mezcla ». Publico. 6 avril 2019.

    (11) « Espagne : chute de 40% des naissances depuis 2008 ». Le Figaro. 19 juin 2019.

    (12) « Les immigrés sans-papiers, peut-on briser le cercle de l’irrégularité ? ». Population Europe.

    (13) « Un quart de millions de marocains en situation irrégulière ». Le Desk. 16 juin 2018.

    (14) « El Islam sigue creciendo entre los españoles: la población musulmana, en seis gráficos ». El Confidencial. 21 août 2018.

    (15) « Espagne: très légère hausse du nombre de chômeurs en février ». Le Figaro. 4 avril 2019.

    (16) « L’économie souterraine représente 12% du PIB français ». La Tribune. 27 février 2019.

    (17) « España pasa de la inmigración a la emigración en cincoaños de crisis ». El salmon contra corriente. 22 avril 2015.

    (18)« Saldo migratorio de españoles de 2010 a 2018 ». Es statistica.

    (19)« Jeunes, diplômés, la “génération perdue” d’une Espagne en crise ». L’Express. 28 mai 2013.

    (20) « Espagne: pourquoi la fécondité est au plus bas depuis vingt ans ». Le Figaro. 20 juin 2019.

    (21) « Quién es el inmigrante en España? Una radiografía del “otro” ». El Pais. 27 mars 2019.

    (22) « La Seguridad Social necesita más de cincomillones de inmigrantes ». El Mundo. 13 août 2018.

    (23) « Inmigrantes para salvar la España que se muere ». El Pais. 3 avril 2017.

    (24) « Le gouvernement espagnol durcit sa position sur l’immigration clandestine ». Le Monde. 26 avril 2019.

    (25) « Frontière forcée à Ceuta : des violences en mode light dans les médias français ». OJIM. 31 août 2018.

    (26) « Plus de 13 000 jeunes migrants non accompagnés enregistrés en Espagne ». Euronews. 2 août 2019.

    (27) « À Sebta, le nombre de migrants mineurs a explosé de 446 % en 2018 ». Telquel. 21 janvier 2019.

    (28) « Alarma por los más de 50.000 subsaharianos que esperan en Marruecos para cruzar a España ». El Mundo. 27 juillet 2018.

    (29) « Accueil des migrants : intox et infox , sur « l’Espagne qui a sauvé l’honneur de l’Europe ». OJIM. 29 janvier 2019.

    (30) « España rechazatres de cada cuatro solicitudes de asilo ». El Pais. 13 février 2019.

    (31) « La Oficina de Asilo acumula más de 100.000 solicitudes por resolver ». El Pais. 18 juin 2019.

    (32) « España recibió solo el 1% de las solicitudes de asilo de la UE en 2016 ».El Diario es.16 juin 2017.

    (33) « Bus ins Glück ». Welt. 30 janvier 2019.

    (34) « La France face à une nouvelle crise migratoire ». Le Figaro. 22 octobre 2018.

    (35) « Espagne : les migrants affluent à Irun, point d’entrée en France ». Le Point. 10 août 2018.

    (36) « Bayonne : près de 100 migrants arrivent chaque jour d’Espagne ! ». La République des pyrénées. 24 octobre 2018.

    (37) « 350.000 extranjeros sin residencia en España se beneficiaron de la ‘sanidad universal’ en solamente un año ». El Toro. 1er août 2019.

    (38) « La Secretaría de Estado de Migraciones contará con un presupuesto de 481,24 millones de euros ». Communiqué du Ministère du travail, des migrations et de la sécurité sociale. 17 janvier 2019.

    (39) « La inmigración ilegal le cuesta a España más de 20 millones de euros al año ». ABC Espana. 26 juin 2018.

    (40) « Demandantes de empleo. Extranjeros ». Ministère du travail, des migrations et de la sécurité sociale

    (41) « Inmigraciónmasiva y delincuencia en España: esto es lo que dicen las estadísticasoficiales ». Contandoestralas. 13 novembre 2018.

    (42) « Les anti-islam Pegida s’exportent en Espagne ». Le Figaro. 14 janvier 2015.

    (43) « Le laxisme coupable des gouvernements catalans et espagnols ». Observatoire de l’islamisation. 22 août 2017.

    (44) «Yihadismo et yihadistas en España ». El Instituto Cano. 2018.

    (45) « Migration : l’Espagne va augmenter la hauteur des clôtures frontalières à Ceuta ». RTBF. 23 février 2019.

    (46) « L’Espagne va verser 26 millions d’euros au Maroc pour renforcer le contrôle des frontières ». Yabiladi. 4 juillet 2019.

    (47) « Policías españoles frenan la entrada de inmigrantes por la ruta de Agadez ». El Mundo. 12 août 2019.

    https://www.alterinfo.ch/2019/08/20/grand-remplacement-en-europe-spirale-infernale-en-espagne/

  • Macron – Poutine : vers une réconciliation franco-russe ?

     

    Macron – Poutine : vers une réconciliation franco-russe ?

    Vladimir Poutine au fort de Brégançon. A quelques jours du G7 de Biarritz auquel la Russie n’est pas invitée, Emmanuel Macron reçoit son homologue dans sa demeure de vacances. Une rencontre synonyme de nombreux défis à relever pour le président français dont l’influence à l’international se réduit à peau de chagrin.

    Salvini garde le cap

    Matteo Salvini accapare toute l’attention en Italie. Après être devenu le champion de la lutte contre l’immigration grâce à un décret condamnant les ONG complices des passeurs, le chef de file de la Ligue a profité d’un désaccord avec ses alliés du Mouvement 5 étoiles pour demander des élections anticipées.

    A la découverte de l’Aster, petit bijou du patrimoine fluvial

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-poutine-vers-une-reconciliation-franco-russe

  • Bêtises sans frontières

    Par Jarente de Senac

    37177832.jpgDeux ministres, Jacqueline Gourault (photo) – Cohésion des territoires – et Didier Guillaume – Agriculture – ont assisté à une corrida goyesque en Arles quand les associations de défense des animaux leur sont tombées sur le râble. Dont la fondation Brigitte Bardot. On aime bien Brigitte, mais son combat devient dérisoire quand elle se trompe de cible. A en croire tous ces sicaires, il faudrait arrêter de bouffer de la viande pour cause de maltraitance et autres niaiseries du même ordre. Faut-il rappeler que l’homme est carnivore et que vaches, cochons, poulets, ect., sont voués par nature à la casserole. Que l’on s’insurge contre l’abattement rituel est compréhensible.  Mais ce n’est pas pour autant que l’on rendra l’homme herbivore. Tout ce qui est excessif est vain à l’image de ces barjots adeptes du véganisme. On se marre d’autant plus qu’après avoir bouffé du sanglier comme notre père à tous, Obélix, l’homme finit par bouffer les pissenlits par la racine !

    1421359200.jpgLa presse britannique ne manque jamais de se rappeler au bon souvenir de la bêtise. Elle vient de s’en prendre au prince Harry et à sa négresse de meuf pour avoir eu recours à des avions privés pour partir en vacances. Mais ce couple, aussi « bling bling » que princier, objet de toutes les filatures malsaines des médias britanniques aurait bien du mal à n’emprunter que les transports démocratiques. Quand Harry défend la planète, il est comme son père, Charles, dans son rôle. On voit mal en quoi cela l’empêcherait de prendre l’avion comme nombre de ses sujets. Qu’il veuille préserver sa vie privée et sa tranquillité, quoi de plus légitime. A moins de vouloir l’obliger à se déplacer en patinette ou en patin à roulettes ! Cela vaut, évidemment, pour toute la famille !

    3987982230.jpgToute la presse s’est extasiée sur le cas de Greta Thunberg, une handicapée de 16 ans, atteinte d’un trouble de l’attention, qui a interpellé la terre entière sur le réchauffement climatique. Cause pour laquelle il y aurait beaucoup à dire en termes d’arnaque. Mais magnifique opération de marketing – sa mère est chanteuse d’opéra, son père acteur. Or, il se trouve que la belle, qui a été trimballé de tribune en tribune – du Parlement anglais au Palais Bourbon entre autres -, est promise à une nouvelle destination, l’ONU à New York, qu’elle doit rallier depuis l’Angleterre sur un voilier. Tout ce Barnum étant sponsorisé par Monaco, BMW et une banque suisse qui a des accointances dans les paradis fiscaux. Le rafiot est skippé par Pierre Casighari, le fils cadet de Caroline de Monaco. Si c’est pas marketing, tout ça… Or, rappelle les esprits malveillants, un billet d’avion eut été nettement moins polluant que les nuisances engendrées par ledit rafiot. Notamment les cinq personnes chargées de le rapatrier en Europe. Et qui, eux, ont gagné New York en avion. On n’arrête pas de se marrer, je vous dis.

    3988171547.jpgEnfin, on ne saurait passer sous silence l’arnaque que représentent les navires affrétés par les ONG pour aller recueillir leur maigre butin de migrants au large de la Libye, eu égard à l’ampleur des phénomènes migratoires. Et,  comme par hasard, d’aller déverser tous ces bougres sur l’île italienne de Lampedusa. Sauver des migrants sur des barcasses de fortune n’a aucun sens et relève tout à la fois d’une opération politique et d’un crime contre l’humanité. Car aider des gens à se déraciner et à se déculturer est un crime. Ces bateaux devraient être arraisonnés ou détruits et les ONG en question interdites. On a pour preuve de nos dires, la centaine de migrants recueillis récemment par l’ONG espagnole Proactiva (non ce n’est pas un yaourt !) qui mouille au large de Lampedusa et qui vient de refuser l’offre du gouvernement espagnol de les accueillir au port l’Algésiras (sud de l’Espagne).

    Certes me direz-vous, combattre la bêtise relève de l’utopie… mais ça fait du bien, de temps en temps, de se lâcher afin de montrer qu’on n’est pas dupe.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/20/betises-sans-frontieres-6170892.html

  • Organiser l'Islam en France (II/III) : la "réponse" d'Outre-Tombe du Père de Foucauld aux nuées de Macron...

    Ce n'est évidemment pas d'aujourd'hui que date le problème de l'Islam en France, et ce n'est pas aujourd'hui que lafautearousseau le découvre : lisez ce que nous écrivions ici-même, le 6 mai 2010 :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2010/05/04/x.html

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/06/organiser-l-islam-en-france-ii-ii-la-reponse-d-outre-tombe-d-6167555.html

  • Le gouvernement allemand songe à retirer le statut de réfugié aux Syriens qui passent leurs vacances en Syrie

    Les Syriens qui se rendent dans leur pays d’origine pour y passer des vacances pourraient être privés de leur statut de réfugié en Allemagne, selon le ministre allemand de l’Intérieur, Horst Seehofer.

    Le ministre allemand de l’Intérieur Horst Seehofer a fait savoir que les Syriens qui passaient leurs vacances dans leur pays d’origine pourraient être privés du statut de réfugié.

    «Si un réfugié syrien passe régulièrement ses vacances en Syrie, il ne peut pas affirmer sérieusement qu’il est persécuté en Syrie. Nous devons annuler son statut de réfugié», a-t-il déclaré dans un entretien au Bild am Sonntag.

    Il a ajouté que l’office des migrations devait suivre les déplacements des réfugiés, précisant que «nous allons procéder au renvoi quand la situation [en Syrie, ndlr] le permettra».

    Sputnik / DW.com

    http://www.fdesouche.com/1249709-le-gouvernement-allemand-songe-a-retirer-le-statut-de-refugie-aux-syriens-qui-passent-leurs-vacances-en-syrie

  • Open Arms, une ONG humanitaire ? La bonne blague (pas bonne du tout, en fait...)

    En refusant l'offre d'accueil de l'Espagne, les militants d'Open Arms démontrent qu'ils ne sont pas dans une démarche humanitaire mais politique.
    En affrontant Matteo Salvini l'objectif est de faire plier celui qui refuse l'immigration imposée.

    Tiens bon, Mattéo !

    Forza, Salvini !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/