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immigration - Page 673

  • Pour Rokhaya Diallo, c’est la France qui s’oppose à l’émancipation des femmes musulmanes !

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    Vous connaissez peut-être Rokhaya Diallo, qui se définit comme « une féministe intersectionnelle et décoloniale ». Si ce n’est pas le cas, vous n’y perdez pas grand-chose. Sachez, tout de même, qu’elle a publié, cette semaine, une tribune pour accuser la France d’« islamophobie », notamment à l’égard des musulmanes portant le voile. Et pas sur n’importe quel média : sur le site de TRT Word, une chaîne de télévision internationale contrôlée par le président turc Erdoğan qui, comme chacun le sait, est un grand démocrate. C’est l’hebdomadaire Marianne qui le rapporte.

    Le titre de la tribune est significatif : « L’obsession de la France à propos des femmes musulmanes relève du contrôle, pas de la libération. » Elle estime que la société française, loin de les défendre, serait obnubilée par l’idée de les « exclure » de la sphère publique. Ainsi, elle accuse la loi de 2004 sur les signes religieux dans les écoles publiques d’atteinte à la liberté : « Au nom de l’émancipation des femmes, des femmes ont été bannies de l’espace public à cause de leur voile. » Elle compare les critiques du voilement au « fantasme d’une France blanche, dans laquelle tous les citoyens avec un autre bagage culturel doivent s’assimiler ».

    À voir certains quartiers, on n’a pas le sentiment que tous les musulmans, français ou non, veuillent s’assimiler, mais notre polémiste sait utiliser toutes les ressources de la dialectique pour tenter de démontrer le contraire : ce sont les « Blancs » les coupables, ces affreux colonialistes qu’elle ne rate pas une occasion de dénoncer. Il faut dire qu’elle a un penchant pour les Indigènes de la République et avait, en 2017, soutenu l’organisation de camps d’été, dont certains ateliers étaient réservés « à toute personne qui n’est pas blanche ».

    Rokhaya Diallo cherche à retourner les situations à son avantage. Si des femmes musulmanes n’arrivent pas à s’émanciper, ce n’est pas la faute de leur culture, c’est la faute de la culture qu’on veut leur imposer. À propos du hijab de Décathlon®, elle estime que dans un mouvement choquant d’unanimité, les politiciens de tout le spectre politique ont fermement condamné le marketing du vêtement mis en œuvre par la marque française, disant qu’il offensait les soi-disant “valeurs françaises” ». Jugement bien approximatif, car l’affaire a provoqué des controverses jusque dans le parti majoritaire.

    Quand on considère que le sectarisme est l’expression de la liberté et le communautarisme une chimère du nationalisme, tout devient possible, même le plus aberrant. « À chaque fois qu’une femme musulmane réclame des droits et prouve qu’elle n’est pas soumise, on lui rappelle qu’elle doit rester invisible », prétend cette féministe. C’est au nom de leur liberté, bien sûr, que des femmes se promènent avec un voile intégral, pourtant interdit par la loi du 11 octobre 2010, qui dispose que « nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage ». La pression intellectuelle est telle que cette interdiction a été prononcée non pas au nom de la laïcité mais pour des raisons d’ordre et de sécurité publics.

    Rokhaya Diallo accuse les politiciens de « [faire] de leur mieux pour empêcher [les femmes musulmanes] de faire quoi que ce soit en dehors de leurs maisons ». Jusqu’à reprocher à Macron d’avoir déclaré que le hijab n’était « pas conforme à la civilité dans notre pays ». Ironie de l’Histoire, elle juge que notre Président ne serait pas assez multiculturaliste. Dieu sait, pourtant, s’il fait des efforts ! Mais ce n’est pas encore, à ses yeux, suffisant. Comme si elle ne voyait de liberté que dans la soumission.

    Philippe Kerlouan

    Tribune reprise deBoulevard Voltaire

  • À Saint-Denis : SUD organise un stage anti-Blanc… Un « jeune » tire sur un professeur

    Un ami, face aux agressions et aux violences qui sont le lot quotidien de la vie des habitants dans le 93, me déclarait avec ironie : « Heureusement que la Seine-Saint-Denis n’est pas en France ! »

    Cet humour destructeur cachait une rage difficilement contenue face à une délinquance journalière qui s’étend chaque jour un peu plus.

    C’est ainsi que le 11 avril s’est déroulée une scène particulièrement choquante dans un établissement scolaire de Saint-Denis en Seine-Saint-Denis.

    Un professeur du collège Elsa-Triolet a été braqué par un adolescent avec un pistolet à billes, lequel a tiré sur la jeune femme de 26 ans. L’auteur de l’agression, un ancien élève exclu il y a deux ans, a été arrêté peu après les faits.

    Selon France Inter, l’enseignante donnait un cours dans une salle située au rez-de-chaussée de l’établissement lorsque trois individus d’une quinzaine d’années, se trouvant dans la rue, ont commencé à interpeller les élèves de sa classe. Le professeur est alors sorti pour leur demander d’arrêter. Après l’avoir insulté, les délinquants ont lancé un pavé dans la vitre de la salle de classe, avant que l’un d’eux, escaladant la clôture, pénètre à l’intérieur. Il a alors crié : « C’est un attentat !», pointant un pistolet à billes vers la jeune femme. Puis il a tiré trois fois dans sa direction. La victime est parvenue à se protéger avec sa main. Elle n’a pas été blessée. Les deux autres jeunes n’ont pas été identifiés. L’enseignante traumatisée a indiqué à France Info : « J’étais dans la sidération parce que je ne connaissais pas l’individu. » En conclusion elle a expliqué : « Ce n’est pas un événement ponctuel. L’incident est d’une extrême gravité mais les violences, c’est tout le temps. »

    Le plus surprenant à la suite de cet attentat est le communiqué de SUD Education 93. Celui-ci titre en effet : « Encore un braquage d’une enseignante dans un collège ! A Saint-Denis comme ailleurs ça suffit ! #Pas de vagues. » Il indique ensuite que les personnels du collège Elsa-Triolet de Saint-Denis s’étaient mis en grève le lendemain après cette violente intrusion.

    Or ce même syndicat propose les 15 et 16 avril prochains un stage de formation pour les enseignants, sobrement intitulé « Comment entrer en pédagogie antiraciste ? ». Il est signifié dans l’introduction du programme : « Le traitement différentiel des populations non-blanches par l’institution scolaire apparaît comme de plus en plus décomplexé : il semble ainsi d’autant plus urgent d’y résister. » Ce même syndicat avait déjà prévu à la mi-décembre 2017 un stage intitulé « Au croisement des oppressions : où en est-on de l’antiracisme à l’école ? », proposant aux enseignants intéressés d’assister à deux ateliers en « non-mixité raciale », c’est-à-dire réservés aux personnes « racisées » ou, pour faire simple et sans langue de bois, aux non-Blancs.

    Ce colloque avait créé la polémique et le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, avait jugé « inconstitutionnelle et inacceptable » l’organisation de réunions réservées aux « racisés » lors d’un stage syndical.

    Comment s’étonner quand on observe ce type de soutien que des « jeunes » en arrivent à tirer (même avec un pistolet à billes) sur leur professeur ?

    « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes », disait Bossuet. Aujourd’hui ce syndicat d’extrême gauche devrait battre sa coulpe face à sa responsabilité dans cette attaque.

    Guillaume Bernadac

    Article paru dans Présent daté du 15 avril 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Défense des Identitaires, par Roland Dubois

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    On n’a pas encore entendu parler de dissoudre une seule des diverses officines gauchistes et anarchistes qui organisent et exécutent la casse et l’agression des forces de l’ordre dans toutes les manifestations d’une certaine importance.

    Mais le gouvernement estime urgent de mettre fin à l’existence de «Génération Identitaire».

    Il faut dire que les militants identitaires exagèrent. Ils s’affichent hostiles à l’islam et à l’immigration massive que nous subissons. Impardonnable en effet!

    Parmi leurs exploits récents? L’occupation symbolique d’un chantier de construction d’une mosquée à Poitiers; la mise en place, symbolique aussi, d’un barrage anti-migrants à la frontière italienne; et, il y a quelques jours, la mise en place sur le bâtiment de la CAF de Bobigny en Seine-Saint-Denis d’une banderole réclamant que l’argent des Français aille aux Français et pas aux étrangers.

    Le lecteur appréciera la dangerosité de ces énergumènes.

    Tous les adjectifs en «phobe» existants leur sont applicables.

    La presse nous informe que «les dix-neuf personnes interpellées vendredi après l’action anti-immigration du mouvement d’ultra-droite Génération Identitaire sur le toit de la caisse d’allocations familiales (CAF) de Bobigny seront jugées le 14 novembre pour entrave à la liberté du travail».

    Oui! Vous avez bien lu: «entrave à la liberté du travail».

    Cet État, qui tolère presque toujours depuis longtemps, les piquets de grève syndicaux, les blocages de dépôts pétroliers, les blocages de circulation par tout ce qui roule, les multiples grèves des transports publics, les casses de commerces, les quartiers interdits, sans se préoccuper du sort de ceux qui voudraient seulement travailler, cet État donc s’émeut soudain du scandale causé par ces dangereux fascistes.

    Il faut ajouter que le directeur de la CAF lui-même a dit que cet affichage a inquiété certains riverains qui ont cru à la réalité de la mesure et à la fin de l’état de grâce pour eux. On mesure l’émotion causée. On peut les rassurer. Il ferait beau voir que les Français aient priorité en France. Les élections européennes approchent. Électeurs, souvenez-vous!

    Roland Dubois

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/

  • Christianophobie en France : le mois de mars pire que celui de février

    Christianophobie en France : le mois de mars pire que celui de février

    Constat de Daniel Hamiche :

    Je pensais que l’horrible mois de février dernier resterait longtemps dans nos annales comme le pire que nous avons connu en nombre d’actes christianophobes en France. J’avais tort ! Le mois de mars qui vient de s’achever a été pire que le précédent puisque nous avons pu signaler et documenter 51 cas, un de plus qu’en février ce qui n’est pas une augmentation considérable, mais une augmentation tout de même…

    9 lieux de culte profanés, 11 vandalisés, 14 victimes de vols…

    Comparé au premier trimestre 2018, le premier trimestre 2019 enregistre une augmentation de plus de 53 % des actes christianophobes commis en France ! C’est énorme…

    Notre synthèse de la christianophobie de mars vient d’être rédigée. Elle est arrêtée à ce jour, c’est dire qu’elle pourrait être revue en hausse car il nous arrive fréquemment d’obtenir des signalements tardifs.

    Si vous souhaitez recevoir gratuitement cette synthèse au format PDF, avant qu’elle soit mise en ligne, n’hésitez pas à me la demander ici (en précisant bien : “synthèse mars 2019”).

    https://www.lesalonbeige.fr/christianophobie-en-france-le-mois-de-mars-pire-que-celui-de-fevrier/

  • De l’immigration à l’identité, les thèmes clés du bloc souverainiste

    Terrorisme islamique, commerce international, racines chrétiennes, lutte contre l’immigration clandestine, blindage des frontières, en un mot défense des identités nationales et européenne, ce sont les thèmes forts sur lesquels se concentre l’agenda du bloc souverainiste qui vise la conquête du plus grand nombre possible de sièges au futur Parlement européen

    « L’Europe du bon sens », la nouvelle plateforme lancée par Matteo Salvini lundi dernier à Milan avec des souverainistes d’autres pays européens, se fonde en grande partie sur ces sujets clés.

    Indépendamment des intérêts particuliers de chaque pays, tous les partis européens de facture souverainiste sont d’accord sur l’idée qu’il faut renforcer les frontières dans le cadre d’un plan commun tout en luttant contre l’immigration clandestine. Parce qu’il est clair que si un pays à l’intérieur de l’Europe ferme ses confins, les migrants resteront immanquablement à l’intérieur du pays où ils ont débarqués.

    Un autre point du programme sur lequel les souverainistes européens ont trouvé un dénominateur commun est celui de la défense des identités nationales et des racines chrétiennes de l’Europe.

    Ces deux thèmes vont de paire avec une autre thématique fondamentale, la lutte contre le terrorisme islamique. L’idée du front souverainiste est que terrorisme islamique et immigration incontrôlée marchent ensemble :

    « Le danger pour l’Europe ne vient pas de son passé, mais du terrorisme islamique. » « Avec la Ligue au gouvernement et cette famille en Europe, la Turquie ne rentrera pas dans l’union Européenne » a souligné Matteo Salvini.

    Concernant le domaine économique, le bloc souverainiste milite pour la reconquête de certaines compétences laissées à l’Union Européenne et aux institutions internationales, telle l’Organisation Mondiale du Commerce. Salvini en tête, les alliés de « L’Europe du bon sens » ont réitéré l’idée que l’OMC ne peut légiférer de manière ponctuelle et universelle sans respecter les exigences et les sensibilités de chaque pays.

    Un programme destiné selon ses auteurs à apporter un peu de bon sens à l’Europe.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/de-limmigration-a-lidentite-les-themes-cles-du-bloc-souverainiste/107238/

  • Marine Le Pen : "Les migrants, c'est comme les éoliennes"

    marine-le-pen.jpgLa présidente du Rassemblement national explique que "tout le monde est d'accord pour qu'il y ait des migrants, mais personne ne veut que ce soit à coté de chez lui".
    "je considère avec Matteo Salvini, qu'il faut arrêter l'immigration". Cette phrase est signée Marine Le Pen.
    Invitée lors du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI dimanche 14 avril, la présidente du Rassemblement national a déclaré : 

    "Les migrants, c'est comme les éoliennes. Tout le monde est d'accord pour qu'il y en ait, mais personne ne veut que ce soit à coté de chez lui". 

    Marine Le Pen a pris l'exemple de la politique migratoire appliquée par Matteo Salvini en Italie. 

    "Depuis qu'il n'accepte plus le nombre de migrants en Italie, le nombre de débarquements a chuté de manière spectaculaire (...) Il a réussi à obtenir quelque chose qui devrait réjouir tous les humanistes : la baisse du nombre de morts en Méditerranée au large de l'Italie".[...]
    En savoir plus sur rtl.fr
    Sur le même thème lire aussi: 
    ➜ Le fanatisme immigrationniste de la majorité LREM ne connaît plus de limites
    ➜ Européennes. "ici on est en France": Marine Le Pen reprend le thème l'immigration et dénonce des "zones de non-France"

    https://www.peupledefrance.com/2019/04/marine-le-pen-migrants-eoliennes.html#more

  • Les LR et le pacte de Marrakech : schizophrénie ou amnésie ?

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    François-Xavier Bellamy, tête de liste des LR aux élections européennes, déclarait, vendredi, sur le plateau de BFM TV : « Sur le pacte de Marrakech, il est parfaitement évident, et chacun pourra le vérifier en s’y référant, que les parlementaires de notre famille politique n’ont pas voté, au Parlement européen, en faveur du pacte de Marrakech et nous proposons, dans notre projet, de dénoncer ce pacte de Marrakech qui contient, en effet, une vision de la question migratoire que nous ne partageons absolument pas. »

    C’est clair, catégorique, sans ambiguïté.

    Or, le 18 avril 2018, le Parlement européen était appelé à se prononcer sur une résolution « sur les progrès réalisés sur la voie du pacte mondial des Nations unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières et du pacte mondial des Nations unies sur les réfugiés ». Dans cette résolution, le Parlement européen reprend l’essentiel de ce qu’il est convenu d’appeler, désormais, le pacte de Marrakech, notamment que « la mobilité des personnes et les migrations sont une réalité de plus en plus tangible », que « l’expérience a montré que les migrants apportent une contribution positive aux pays dans lesquels ils vivent ». Il soutient « fermement les objectifs de la déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants et le processus qui en découle en vue d’élaborer un régime de gouvernance globale… » Il invite « les États membres à se rassembler autour d’une position unique de l’Union et à défendre activement et à faire progresser les négociations sur la question importante du pacte mondial des Nations unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ». Très intéressant, le Parlement « reconnaît que la gestion des migrations exige des investissements considérables, des ressources suffisantes et des instruments flexibles et transparents, et que des instruments bien conçus, flexibles et rationalisés seront nécessaires pour faire face aux défis migratoires dans les prochaines années. »

    C’est clair, catégorique, sans ambiguïté.

    Cette résolution (2642) fut suivie d’un vote et fut adoptée avec 516 voix pour, 137 voix contre et 43 abstentions. Et c’est là que les choses deviennent vraiment intéressantes. Libération, dans son « Check News » du 12 avril, affirme que « tous les eurodéputés LR qui étaient présents le 18 avril 2018 ont voté en faveur de ce texte. Sauf Nadine Morano… » Et effectivement, si l’on consulte le procès-verbal de cette séance, on voit que les députés Alliot-Marie, Danjan (aujourd’hui, numéro 3 sur la liste de M. Bellamy), Dantin, Dati, Delaye, Didier, Grossetête, Hortefeux, Joulaud, Lamassoure, Lavrilleux, Morin-Chartier, Muselier, Proust, Saïfi, Sander, tous appartenant en France aux LR, ont voté cette résolution.

    C’est clair, catégorique, sans ambiguïté.

    Schizophrénie, amnésie ?

    Georges Michel

    https://www.bvoltaire.fr/les-lr-et-le-pacte-de-marrakech-schizophrenie-ou-amnesie/

  • 2000 « étudiants réfugiés » vont obtenir des bourses universitaires

    Environ 2 000 étudiants réfugiés vont bénéficier de bourse universitaire à la rentrée prochaine, a annoncé le ministère de l’Enseignement supérieur.

    Environ 2 000 étudiants réfugiés vont bénéficier de bourses universitaires, à la rentrée 2019. C’est ce que vient d’annoncer le ministère de l’Enseignement supérieur. Il s’agit d’étudiants inscrits en «DU, diplôme universitaire, passerelle étudiants en exil». Environ 1 500 étudiants étrangers, souvent non francophones et qui ont fui des pays ravagés par la guerre, sont actuellement inscrits à ce diplôme. Ils reçoivent, entre autres, des cours de langues.

    (…) Jusqu’à présent, pour bénéficier d’une bourse du Crous lorsqu’on est réfugié, il fallait être inscrit dans une filière éligible (licence, prépa, DUT…). «Les universités devaient «jongler» avec les dispositifs sociaux pour soutenir les étudiants réfugiés», a concédé Frédérique Vidal , reconnaissant que «si cela avait été fait il y a quatre ans (au moment de la crise des réfugiés, NDLR) elles en auraient été ravies». Nombre d’étudiants réfugiés, a-t-elle encore déploré, ont ainsi été «incités à quitter leurs études pour accéder au RSA».

    (…) Ces étudiants pourront aussi faire une demande de logement universitaire auprès du Crous et disposer d’un accès facilité aux soins et à la restauration universitaire. Le coût de la mesure est estimé à 8 millions d’euros.

    (…) Le nombre d’universités dispensant cette formation doit passer de treize actuellement à trente à la rentrée 2019, selon la même source.

    (…) Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1191395-2000-etudiants-refugies-vont-obtenir-des-bourses-universitaires

  • Livre : Le Grand Remplacement : réalité ou intox, de Jean-Paul Gourévitch

    2363712889.jpgL’ami Jean-Paul Gourévitch est indubitablement l’homme des crêtes, l’alpiniste des cimes imprenables, le funambule des arêtes improbables, l’escaladeur des pics effilés. Prenant garde de s’abîmer sur les versants, notre homme fait preuve d’une prudence de Sioux lorsqu’il s’aventure sur les sentes escarpées du politiquement incorrect. Sa gageure, qui n’est pas son moindre talent, est de ne jamais offrir à ronger, à ses zélateurs comme à ses éventuels contempteurs, l’os mythique des certitudes définitives et des convictions arrêtées. Bref, la pondération érigée au rang des beaux-arts rhétoriques.

    Son dernier essai, Le Grand Remplacement : réalité ou intox, outre son titre forcément « accrocheur » – mais pouvait-il faire autrement, eu égard au sujet traité ? – ne déroge pas à ses devanciers traitant de thématiques similaires ou connexes, tels L’Islamo-business, vivier du terrorisme ? (Pierre-Guillaume de Roux, 2016) ou Les Véritables Enjeux des migrations (Le Rocher, 2017). L’auteur se propose, rien de moins, que d’explorer ce « concept » ou « phénomène » dont la paternité du syntagme revient à l’écrivain Renaud Camus.

    Assurément, le terrain se révèle miné d’emblée, tant l’expression dégage, tout au moins aux narines de la gauche soi-disant antiraciste (comme chez les libéraux prétendument de « droite ») une intenable odeur de soufre. L’historienne Valérie Igounet, dans Le Monde du 18 mars, n’avait pas de mal à écrire que si le manifeste intitulé The Great Replacement, publié en ligne par Brenton Tarrant, l’auteur de l’attentat de Christchurch, le 15 mars dernier, en Nouvelle-Zélande, « ne fait pas la moindre référence explicite à Renaud Camus, l’inventeur de l’expression en français, c’est bien pourtant à ce dernier qu’il convient d’en attribuer la paternité. Ou du moins sa remise au goût du jour, puisque l’expression « grand remplacement » avait déjà été utilisée par les nationalistes français à la fin du XIXe siècle, notamment par Maurice Barrès ». À peu de frais, le décor de l’extrême droite « raciste » (pléonasme) est donc planté, lors même que Jean-Paul Gourévitch consacre un important chapitre à l’histoire d’une fiction romanesque (depuis Jules Verne à Jean Raspail, en passant par le capitaine Danrit) devenue récemment une théorie politique.

    À cette aune, Gourévitch démontre, nonobstant, un vrai courage (ne fait-il pas état de menaces et de pressions ?) même s’il est à peu près prévisible que son livre sera littéralement immolé sur les bûchers dressés par les Torquemada médiatiques et autres Savonarole de la doxa dominante (excepté une intéressante émission diffusée quasi nuitamment sur France Inter, le 27 mars, où l’auteur était convié et a pu avancer ses chiffres et formuler des précisions sans être interrompu). Il fustige, d’ailleurs, à bon droit, le « déni de réalité » des « médias mainstream », autant adeptes de l’entre-soi que du novlangue.

    Notre expert international des migrations et des diasporas œuvrant au sein du très actif Partenariat eurafricain s’est donc confronté à l’ouvrage éponyme (4e édition) de Renaud Camus par qui le scandale est finalement arrivé et auquel on doit un certain nombre de concepts dont la réunion forme une thèse cohérente, sans préjudice de désaccords, d’anathèmes ou d’éventuelles accusations de « complotisme » : le « Grand Remplacement » ne serait qu’un avatar du « remplacisme global » ou mondialisé, processus reposant préalablement sur la « grande déculturation » des peuples par « l’industrie de l’Hébétude » qui impliquerait la « décivilisation »générale de la France et de l’Europe.

    Selon l’auteur, néanmoins, les tenants du Grand Remplacement doivent accumuler trois preuves : démontrer qu’il est quantitativement, qualitativement et institutionnellement significatif. Refusant de « trancher », l’essayiste s’en remet alors au jugement du lecteur.

    Aristide Leucate

    https://www.bvoltaire.fr/livre-le-grand-remplacement-realite-ou-intox-de-jean-paul-gourevitch/

  • A Paris, des habitants vivent “un véritable enfer” : un bel exercice de novlangue

    A Paris, des habitants vivent “un véritable enfer” : un bel exercice de novlangue

    Dans un article publié sur le Hufftington Post, on découvre le terrible quotidien des habitants du 18ème arrondissement et du nord du 10ème à Paris : insécurité, saleté, trafics, disparition de la mixité femmes-hommes, toxicomanie, rixes, prostitution… L’article est écrit par Ruth Grosrichard, Professeur de langue et civilisation arabes (Sciences Po). Dans cet article, les termes “islam”, “musulman” ou encore “immigration” sont absents. C’est pratique pour identifier les causes des problèmes…

    Si chaque quartier concerné a des spécificités, tous ont en commun de souffrir de maux devenus endémiques et dont la liste est longue comme une nuit sans fin: insécurité, saleté, incivilités, trafics en tous genres, toxicomanie, rixes, prostitution, ghettoïsation, disparition progressive de la mixité femmes-hommes… […]

    A Château Rouge, où pourtant une association de quartier a réussi le tour de force de faire condamner la Ville de Paris et l’Etat pour “carence fautive”, une habitante dresse un tableau bien sombre: saleté, captation de l’espace public, infraction aux lois, commerçants indélicats et prostitution; à Barbès ce sont les vendeurs de cigarettes de contrefaçon “Marboro bled” et les vols à l’arraché au pied de la station du métro; à la Goutte d’or: une jeune commerçante dénonce le trafic de drogues et autres pratiques illégales qui découragent tous ceux qui veulent faire vivre ce quartier pacifiquement; à La Chapelle où des groupes communautaires rivaux se disputent l’occupation des trottoirs parfois à coups de couteau et barres de fer, la vie est devenue “un véritable enfer” pour les riverains. S’y frayer un passage au milieu d’attroupements composés uniquement d’hommes représente pour une femme une épreuve quotidienne: l’engagement des politiques, venus dans le quartier, en 2017, afficher leur soutien aux femmes et dire leur indignation lorsque ce sujet faisait la Une des journaux, n’aura été qu’un feu de paille. Quant à la station de métro du même nom, essayer d’y entrer ou d’en sortir sans être agressé relève de l’exploit. Et ce n’est pas par hasard que celles et ceux qui sont obligés d’emprunter le souterrain qui mène à la Gare du Nord l’ont baptisé “passage de l’angoisse” ou “couloir de la mort”. Sans parler de la fameuse “colline du crack” et des campements où s’entassent des migrants dans des conditions indignes, un peu plus loin au Nord. Du côté des rues Pajol et Philippe de Girard, les habitants n’en peuvent plus des déchets laissés sur place après les distributions alimentaires assurées par certaines associations dont les motivations idéologiques font question. Près de l’hôpital Lariboisière, la SCMR communément dite “salle de shoot” -qui, les riverains en conviennent, entend répondre à un problème sérieux de santé publique-  les nuisances à l’extérieur, de jour comme de nuit, se sont multipliées: deal et consommation de rue, bagarres entre dealers, incivilités, commerces obligés de mettre la clé sous la porte, etc. Autant de problèmes qui s’étendent par capillarité jusqu’à la Gare de l’Est et le voisinage de la rue Lafayette. Que dire enfin des abords immédiats de la Gare du Nord? Sinon qu’ils sont un vaste cloaque à la porte de la première gare d’Europe.

    A cela, ajoutons la disparition des commerces traditionnels de proximité au profit de la mono-activité (téléphones portables, vêtements de mariage, produits “exotiques”…), la multiplication d’officines multifonctions mêlant téléphones mobiles recyclés, produits alimentaires, alcools, bar à chicha et trafics en tous genres. […]

    De ce rapide panorama, il ressort qu’une “ghettoïsation” s’est installée, avec le risque fort que s’amenuise la mixité sociale caractéristique de ce Nord-Est de Paris, à laquelle les habitants sont attachés. Face à l’inertie des pouvoirs public qui, jusqu’ici, ont fermé les yeux sur la gravité de la situation, les moins optimistes en viennent à penser qu’ils vivent dans des “territoires perdus de la République”. […]

    C’est la “théorie” du grand remplacement…

    https://www.lesalonbeige.fr/a-paris-des-habitants-vivent-un-veritable-enfer-un-bel-exercice-de-novlangue/