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immigration - Page 730

  • Les journalistes découvrent l’islamisation des banlieues

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    Par l’Observatoire du journalisme ♦ Le 17 octobre 2018, sortait un livre écrit par des étudiants en journalisme, traitant de l’islamisation d’une partie des habitants du département de Seine-Saint-Denis. Si les constats réalisés sur le terrain par les apprentis journalistes sont intéressants et argumentés, ils ne viennent que confirmer de nombreuses investigations réalisées ces dernières années. Illustration.

    « No go zones »

    En 2015, la chaine américaine Fox News consacrait un reportage aux « no go-zones » à Paris. Ce reportage était en de nombreux points caricatural et s’appuyait sur des données inexactes. Cela a amené nombre de médias français à écarter le sujet d’un revers de main dédaigneux. Il aura cependant eu au moins un mérite : celui de s’interroger sur l’existence de parties du territoire français sous l’emprise de l’islamisme, ces « endroits où l’on ne va pas », traduction littérale de « no go zones ».

    D’autres travaux d’investigation de terrain plus rigoureux ont été réalisés depuis plusieurs années. Nous en présentons quelques uns.

    En 2002 parait chez Pluriel l’ouvrage collectif « Les territoires perdus de la République ». A partir de l’exercice quotidien de leur métier, des professeurs de l’enseignement secondaire de la région parisienne dressent le constat d’une décrépitude des valeurs républicaines et d’une offensive islamiste dans certains quartiers.

    En 2016, Géraldine Smith publie chez Stock le livre « Rue Jean Pierre Timbaudune vie de famille entre bobos et barbus ». Son auteur, une journaliste, a selon Marianne enquêté « sur l’islamisation du quartier où elle a habité, celui de la rue Jean-Pierre-Timbaud, dans le XIe arrondissement de Paris ». Un récit au quotidien tout en nuance sur la confrontation d’idéaux libéraux-libertaires à la réalité d’un quartier en pleine transformation. Le livre se termine par un constat d’échec et le départ de la famille du quartier.

    Trappes, Saint-Denis, Sevran

    En 2017 aux éditions du Toucan, le journaliste Alexandre Mendel publie une enquête intitulée « Partition », un livre accréditant « l’émergence de frontières invisibles qui divisent le territoire, géographiquement et culturellement ». Il écrit notamment : « À Trappes, Saint-Denis, ou encore Sevran, la mixité n’est plus la règle, elle est l’exceptionOn enferme ses enfants dans des écoles coraniques, où on leur apprend, à coups de hadiths, à haïr l’Occident et à ne vénérer que l’islam des ancêtres. On ne se marie plus que religieusement, on vit sa polygamie, on répudie les femmes, dans le dos de la République. La présentation de ce livre lors de sa sortie n’a pas dépassé le cercle des médias dits de droite, à l’image du sort réservé à « La France interdite », véritablement ostracisé par les médias mainstream malgré des ventes déjà conséquentes.

    La même année parait chez Albin Michel, un ouvrage collectif intitulé « Une France soumise ». Alors que « Les Territoires perdus de la République » pointait le communautarisme dans des écoles de banlieue, les auteurs du livre font le constat que ce sont maintenant de véritables territoires qui vivent en circuit fermé. « Cette enquête révèle le fossé existant entre une partie des élites médiatiques et la masse du peuple français, classes moyennes et populaires confondues. Le discours formaté des élites apparait de moins en moins audible » affirme un de ses auteurs.

    Le Monde comme Le Figaro

    En février 2018, deux journalistes du Monde, Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué, font selon L’Express, dans le livre « La communauté » (Albin Michel), « un récit implacable de la manière dont la commune de Trappes (Yvelines) est passée en un demi-siècle des “cocos” aux “barbus” ».

    En mars 2018, un reporter du Figaro, Manon Quérouil-Bruneel, raconte dans « La Part du ghetto » (Fayard) le quotidien d’une cité de Seine Saint Denis. Religion, drogue, prostitution, petits trafics et grand banditisme, immigration continue, les aspects les plus sombres de la banlieue sont passés en revue. Au tournant des années 1990, « le mythe du bon immigré a fait long feu. La religion est progressivement devenue un étendard, une cuirasse identitaire qui a fait voler en éclats le « vivre-ensemble ».

    En juillet 2018, un rapport sénatorial pointe le développement du salafisme en France. Le nombre d’adeptes de ce courant rigoriste de l’islam – 40 à 60 000 – ne ferait qu’augmenter. Des sénateurs relèvent l’existence de « zones ghettoïsées», nous apprend RT France.

    En septembre 2018, un rapport de 617 pages de l’Institut Montaigne dresse le constat de l’expansion de l’islamisme en France. L’auteur du rapport publié par le think tank libéral estime que « la séparation devient viable ». « C’est toute la vie quotidienne qui est peut être « halalisée », et qui connaît une progressive codification : des normes religieuses sont appliquées à l’alimentation, aux vêtements et à toutes les pratiques sociales, qui ont pour objectif une coupure nette avec le reste du monde ».

    La grande frayeur de Gérard Davet : « Donner raison à Zemmour »

    Le 17 octobre 2018 paraît chez Fayard le livre « Inch’allah, l’islamisation à visage découvert », écrit par 5 étudiants au Centre de Formation du Journalisme et « coordonné » par Gérard Davet et Fabrice Lhomme. Le 15 octobre, les reporters du Monde viennent présenter sur France Inter leur livre sur « l’islamisation de la banlieue ».

    Interrogé par Nicolas Demorand et Léa Salamé, Fabrice Lhomme affirme : « il y a une volonté dans une petite partie des musulmans (…) pour que l’islam en Seine Saint Denis et ailleurs, devienne la norme sociale dans la vie publique ».

    En réaction à un auditeur en ligne qui affirme : « J’ai l’impression d’entendre Zemmour », Gérard Davet estime que « c’est effectivement le danger, nous on amène des faits, rien que des faits ». Léa Salamé commente : « des faits qui ressemblent aussi à ceux que relate Eric Zemmour quand on lit le suicide français ». Gérard Davet perd pied et botte rapidement en touche en indiquant que « le livre fourmille de révélations, de chiffres importants qui montrent que quelque chose se passe ».

    Une préoccupation des deux coordonnateurs de l’enquête constitue le sous-titre de l’émission sur le site de France Inter : « il ne faut pas laisser ces questions [de l’islamisation] aux extrêmes ».

    Gérard Davet ajoute : « Le sujet est complétement pollué par les batailles idéologiques. Vous avez des gens qui parlent de ça sans arrêt (…). Ils se saisissent de ce sujet Ils vous balancent des choses avec des clichés incroyables. Ils ne connaissent pas le terrain ».

    Si effectivement, « quelque chose se passe », nos deux reporters n’en oublient pas pour autant de décerner des labels d’honorabilité. Il y aurait d’une part les enquêteurs de terrain, dotés d’une légitimité que leur conférerait leur statut, et de l’autre les politiciens « des extrêmes », qui n’auraient aucune légitimité à parler de ce phénomène en pleine expansion, et encore moins à vouloir le traiter.

    Pourtant, l’abondante production éditoriale à ce sujet ne semble en rien freiner l’expansion du radicalisme islamique et du séparatisme religieux. Ce qui rappelle humblement que les journalistes sont là avant tout pour rapporter la réalité comme l’a fait Laurent Obertone dans son ouvrage La France Interdite (Ring), largement boycotté par les médias.

    Observatoire du journalisme 26/10/2018

    Source : OJIM.fr

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/les-journalistes-decouvrent-lislamisation-des-banlieues/

  • Éric Zemmour face à Patrick Weil (2/2) : Un débat détonnant portant sur des sujets essentiels (suite)

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    Rue en Seine-Saint-Denis

    Nous mettons en ligne aujourd'hui la seconde partie du débat dont nous avons publié la première partie hier. Cette dernière porte notamment sur l'immigration, l'Islam, la théorie du grand remplacement, la guerre de civilisation, des sujets absolument essentiels pour la survie de la France. En tous domaines, l'on mesurera combien la pensée d'Éric Zemmour est pétrie des thèses - parfois même d'expressions - maurrassiennes et bainvilliennes. Zemmour redresse ainsi avec un remarquable courage intellectuel des opinions reçues, manichéennes et simplistes par ignorance ou pure mauvaise foi. Quand on a lu La Cause du peuple de Patrick Buisson, quand on écoute ou qu'on lit Zemmour, on se rend un compte exact de l'influence que les idées d'Action française continuent d'exercer sur l'Intelligence française. En ce sens, l'on ne peut parler ni de leur échec, ni de leur malédiction. Et surtout, l'on constate quels signalés services elles ne cessent de rendre à la France d'aujourd'hui. Regardez, écoutez, donnez vos avis...  ■  Lafautearousseau  (2ème et dernière partie)

    La présentation de BFM

    Éric Zemmour face à Patrick Weil (2/2)

    Le journaliste et essayiste Éric Zemmour, en tête des ventes de livres en septembre avec son ouvrage Destin français (Éd. Albin Michel), a débattu face à l'historien Patrick Weil, directeur de recherche au CNRS, président de « Bibliothèque sans frontières » et auteur du livre Le sens de la République, réédité en collection Folio. - Débat animé par Nathalie Levy, dans News et Compagnie, ce mardi 23 octobre 2018, sur BFMTV.

    En début de soirée, News et compagnie présenté par Nathalie Levy offre une dynamique différente en matière de rendez-vous d'information. Retour durant une heure entière sur les principaux faits d'actualité dans la voix d'une personnalité people, intellectuelle, politique ou encore sportive. Entourée des chroniqueurs Laurent Neumann, éditorialiste politique et Emmanuel Lechypre, éditorialiste économique, Nathalie Levy décrypte l'actualité avec son invité sur un ton décalé placé sous le signe de la bonne humeur.  

    Mise en ligne le 23/10/2018

  • Ouistreham, contre l'immigration clandestine, face aux valets du Système, ils ont sauvé l'honneur de la Normandie

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    Samedi après-midi, le Parti de la France du Calvados appelait à un rassemblement sur la jetée de ce qui fut la paisible station balnéaire de Ouistreham. Rappelons que celle-ci est en passe de devenir une sorte de Calais-bis en raison des liaisons maritimes avec la Grande-Bretagne qui attirent de nombreux immigrés clandestins. Plusieurs dizaines de patriotes normands, dont de nombreux jeunes, ont participé à cette manifestation qui avait le soutien de la Dissidence française, le parti de Vincent Vauclin.

    Face à cette initiative salutaire, la meute des chiens de garde de la finance mondialisée que sont les syndicats et partis de gauche, ainsi que les guignols gauchistes de toutes obédiences, avaient appelé à contremanifester. En tout, une poignée de sexagénaires déchainés, protégés par les forces de police, qui se sont totalement ridiculisés.

    Notons les brillantes interventions de Thomas Joly, Secrétaire général du PDF, et de Vincent Vauclin. La réaction de Bruno Hirout, le dynamique et sympathique responsable local du Parti de la France, est claire  : "Je suis très heureux de notre rassemblement de ce jour à Ouistreham, beaucoup d'énergie positive et un état d'esprit offensif qui a fait plaisir à voir !".

    Les habitants de la ville, abandonnés par les politicards locaux face à la promiscuité peu enviable qui leur est imposée, ont été nombreux à soutenir cette belle manifestation. Pour le PDF du Calvados, le combat pour sauver Ouistreham ne fait que commencer...

    S.N.

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les bourgeois de droite comme de gauche ont tort d’avoir le sourire : seuls les très riches échapperont au chaos qui s’installe

    Chronique de Paysan Savoyard (n°211 – octobre 2018) 

    Du cadre supérieur au bobo intermittent, du médecin spécialiste à honoraires libres au patron d’une brasserie chic, du « créatif  » subventionné à l’agent immobilier de luxe, du « communicant » à l’ingénieur informaticien, du trader à l’avocat d’affaires, ceux qui vont bien sont nombreux. Mais la plupart d’entre eux ont tort de se réjouir. Pour l’instant les évolutions en cours ces dernières décennies leur profitent : mais ça ne va pas durer.

    • L’enrichissement formidable des riches est l’un des principaux effets de la mondialisation

    Dans les pays occidentaux, la mondialisation a permis un enrichissement majeur de la classe dirigeante grâce à quatre facteurs :

    Elle a autorisé premièrement une baisse très importante des coûts de production : en rendant possibles d’une part les délocalisations dans les pays à bas coût ; en permettant d’autre part le travail détaché et l’immigration, qui pèsent à la baisse sur les salaires des emplois restant localisés dans les pays occidentaux.

    La mondialisation a entraîné, deuxièmement, la baisse des impôts pesant sur le capital, les bénéfices des sociétés et les hauts revenus : la libre circulation des capitaux a en effet conduit les gouvernements à mettre en oeuvre des politiques de dumping fiscal pour éviter la fuite des capitaux ; elle a également facilité les pratiques d’optimisation fiscale et le recours massif aux paradis fiscaux.

    Les profits se sont fortement accrus, troisièmement, grâce à cet autre aspect de la mondialisation qu’est la financiarisation de l’économie : la sphère financière offre en effet des taux de profit très supérieurs à ceux qu’engendre l’activité de production dans la sphère réelle (voir cette chronique).

    La mondialisation, enfin, a créé de nouveaux marchés immenses pour l’économie capitaliste, à commencer par le marché chinois. Dans le même registre, la forte réduction des droits de douane, conséquence du marché unique européen et des négociations commerciales mondiales, augmente les profits du commerce international.

    Ces quatre facteurs cumulés ont permis un enrichissement considérable de la classe dirigeante, aussi bien dans les pays occidentaux que dans les nouveaux pays capitalistes. Le nombre des riches a sensiblement augmenté. Et ces riches sont devenus de plus en plus riches. Tel était bien l’objectif de la mondialisation de l’économie engagée dans les années quatre-vingt (voir cette chronique) : il a été pleinement atteint. 

    • Dans le sillage des riches, la mondialisation a fait de nombreux gagnants

    Les riches ne sont pas les seuls à avoir profité de la mondialisation : l’ensemble de la classe supérieure tire parti de l’enrichissement de la couche dirigeante et de l’effet de ruissellement qu’il entraîne. Cadres supérieurs, professions libérales, commerçants, tous profitent des retombées de l’enrichissement des riches, dont ils constituent en quelque sorte les clients, les serviteurs, les obligés. Ces gens et leurs familles bénéficient d’un niveau de vie élevé. Par ailleurs leur mode de vie fondé sur la mobilité (expatriation, tourisme, études et stages à l’étranger…) renforce leur adhésion à la mondialisation.

    A l’inverse, le groupe central (ou « classe moyenne »), constitué de la plupart des salariés, actifs et retraités, ne profite pas, lui, de la mondialisation. Au cœur de ce groupe central, l’énorme masse des fonctionnaires, des agents des établissements publics, des salariés des entreprises publiques et du secteur associatif parapublic (plus de 10 millions d’actifs) restent protégés par leur statut et bénéficient d’une situation qui reste correcte. Cependant de nombreux facteurs entraînent un déclassement progressif de ce groupe central. Celui-ci supporte une grande part des impôts, taxes et cotisations, qui permettent de financer l’immigration, l’assistanat et les différentes mesures de « traitement social » des suppressions d’emplois engendrées par la mondialisation : ces  prélèvements obligatoires ont désormais atteint le niveau le plus élevé du monde (45 % du revenu national annuel) et ne cessent de croître. Dans les centres des grandes agglomérations, le groupe central est également victime de la hausse des prix, en particulier des prix de l’immobilier, qui est une conséquence de l’enrichissement des riches : de ce fait une partie importante de la classe moyenne a été reléguée en zone périphérique.

    Le reste de la société est constituée d’une part des immigrés, qui occupent les emplois « bas de gamme » et bénéficient massivement des aides sociales ; d’autre part des Français de souche européenne qui se sont installés dans l’assistanat. La situation relative de ce troisième groupe s’améliore continûment, les prestations sociales ne cessant d’augmenter et les contributions qui lui incombent de diminuer. Les membres de ce troisième groupe sont financés par l’endettement public et par les prélèvements pesant pour l’essentiel sur la classe moyenne.

    Le résultat du second tour de la dernière présidentielle reflète cette situation contrastée. M. Macron a recueilli les voix de tous ceux qui vont bien. Les membres de la couche supérieure, qui sont les gagnants de la mondialisation, forment le cœur de son électorat. Au sein de la classe moyenne, les salariés du secteur public, encore protégés par leur statut, ont majoritairement voté pour lui. Les retraités, dont les revenus sont du même ordre que ceux des actifs, ont voté pour M. Macron, dans l’espoir de préserver le statu quo et le niveau encore relativement élevé de leurs pensions. Lorsqu’ils ont voté, les immigrés ont eux-aussi choisi M. Macron. Pour sa part Mme Le Pen a recueilli les voix du reste du groupe central, celles en particulier des salariés du privé en activité hors cadres supérieurs, celles également des artisans, commerçants et agriculteurs qui, sociologiquement et économiquement, peuvent être rattachés au groupe central.

    Les 20 millions de voix obtenues par M. Macron au second tour de 2017 montrent que ceux qui vont bien ou plutôt bien sont encore nettement majoritaires : cela ne devrait pas être pour longtemps.

    • Mais l’immigration va rebattre les cartes et effectuer un tri

    La classe moyenne va voir à court terme sa situation économique se dégrader significativement cette fois. Plusieurs facteurs devraient jouer dans ce sens. Le poids des prélèvements continuera à augmenter afin de contenir les déficits publics, qui sont une conséquences de la mondialisation et de l’immigration. La classe dirigeante s’apprête, deuxièmement, à comprimer le niveau des retraites servies par la sécurité sociale, afin là encore de maintenir déficit et endettement publics à des niveaux supportables. Il est probable, troisièmement, que la classe dirigeante procédera pour les mêmes motifs à un « ajustement structurel » du secteur public (dégraissage des effectifs, blocages des rémunérations, remise en cause du statut de l’emploi public) : la situation des salariés du secteur public et parapublic devrait dès lors se détériorer nettement dans les années à venir. Il n’est pas exclu enfin que la France soit confrontée à un moment ou à un autre à une limitation des capacités d’endettement de l’Etat : la sécurité sociale (retraites et couverture maladie en particulier) devrait alors fortement réduire ses prestations et son champ d’action.

    Mais la classe moyenne ne sera pas la seule à plonger, et c’est ce point que nous voulons ici souligner. Si leur situation économique ne devrait pas être affectée à court terme, les gens aisés vont eux-aussi rencontrer un problème : du point de vue de l’ordre public et de la sécurité, la situation est en effet en train de se dégrader à toute allure sur tous les points du territoire. Toutes les villes même de dimension modeste sont désormais touchées par une insécurité croissante, conséquence directe de l’immigration. Le Grand ouest, prisé de la classe supérieure, des fonctionnaires et des électeurs de gauche, est à son tour touché par l’invasion migratoire et son cortège de délinquance, de violence et d’insécurité. Au fur et à mesure que les choses vont empirer, la classe supérieure va éprouver des difficultés à vivre dans des zones sécurisées et à se déplacer en sécurité. En France en effet, les zones riches et les zones peuplées d’immigrés sont étroitement imbriquées : les milieux aisés ne pourront donc pas se protéger comme ils le font au Brésil, en dressant un mur autour des villes où ils sont regroupés .

    Non seulement la dégradation de la situation va se poursuivre mais elle va s’accélérer. Les immigrés représentent en effet désormais une masse trop énorme pour que les choses puissent rester en l’état : entre 15 et 18 millions de personnes originaires de l’immigration non européenne sont d’ores et déjà installées en France métropolitaine. Leur nombre s’accroît de 4 à 500 000 par an, du fait de l’immigration légale, de l’immigration illégale et des naissances (voir cette chronique). Sous l’effet de cette invasion, un nombre croissant de points du territoire vont être touchés par une situation de chaos : délinquance, violences, drogue, émeutes, processus de sécession des « quartiers », islamisation… Dans ce contexte la vie quotidienne de la grande majorité des Français de souche européenne va fortement se dégrader : les milieux aisés seront également touchés, au même titre que l’ensemble de la classe moyenne.

    Seuls les vraiment riches (moins de 10 000 ménages en France) échapperont à tout cela. Ils ont acquis des résidences dans le monde entier, en particulier aux Etats-Unis. Ils ont acheté des îles dans les endroits paradisiaques. Ils se déplaceront en avion privé d’une de leurs résidences sécurisées à une autre. Sur le plan économique, ils se consacreront aux marchés gigantesques que leurs offrent les pays émergents. Du point de vue de leurs intérêts tant matériels que moraux, ils n’ont plus rien à faire de l’Europe.

    **

    L’immigration de masse a été décidée et organisée par la classe dirigeante car elle contribue significativement à son enrichissement. Or cette immigration de masse, qui a pris désormais la dimension d’une invasion, va rebattre les cartes en profondeur au sein de la société française.

    Le chaos qui s’installe va opérer un reclassement majeur. Les membres du groupe dirigeant vont progressivement se retirer du jeu et le moment venu quitter le pays. Les immigrés seront eux en pays conquis. Malheur à tous les autres. Malheur en particulier aux Français moyens de souche. Mais malheur également à tous ces bourgeois, de droite et de gauche, aujourd’hui aisés, qui vivent bien dans l’entourage ou la clientèle des puissants, parés de leurs « valeurs » et de leur bonne conscience. La plupart n’auront pas les moyens de s’expatrier et partageront le sort catastrophique de tous les Français moyens lepénistes qu’ils auront tellement méprisés. Ce ne sera au demeurant que justice.

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • LE GOUVERNEMENT « PROGRAMME, CONTRÔLE ET ACCEPTE » LA TRAITE NÉGRIÈRE EN MÉDITERRANNEE (L’Imprécateur)

    Voilà où nous en sommes : il est probable et vraisemblable que, sans changement politique rapide à la tête de la France, le peuple français s’il veut, comme le font déjà plusieurs peuples européens, arrêter ou au moins contrôler l’immigration clandestine, va devoir se battre contre son propre gouvernement.

    Il ressort en effet des déclarations du général 4 étoiles Gomart, ex-chef du Renseignement militaire, à l’occasion de la dernière réunion du GEOINT (1), le très discret Centre du renseignement géospatial (satellites) que « l’invasion de l’Europe est programmée, contrôlée et acceptée » par plusieurs gouvernements en accord avec (ou sous les ordres de ?) la Commission de Bruxelles, dont le gouvernement français.

    Notre, le gouvernement surveille de près le déroulement de l’invasion, « rien du trafic migratoire en Méditerranée n’est ignoré des autorités françaises, militaires et civiles«  (Gal Gomart).

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  • L'Immigration fille d'une idéologie

    6a00d8341c715453ef022ad3761dab200c-320wi.jpgCes derniers jours ont vu se multiplier les soubresauts de la crise migratoire. Venus du Honduras, les candidats à l'entrée aux États-Unis recrachent toute la misère et la violence de l'Amérique centrale. En Europe la bien-pensance s'obstine à condamner les pays, entre Méditerranée, Alpes et Danube, qui n'entendent pas succomber aux nouvelles grandes invasions. Dans l'Hexagone républicain, enfin, le désordre et la honte ont encore monté d'un cran avec la flambée de rixes sanglantes venues des territoires que la république a perdus.

    Au travers de tous ces drames, une certaine explication marxisante du fait migratoire est devenue ridicule : personne ne pourra plus, en effet, nous dire de façon péremptoire que tout cela vient du capitalisme.

    Au sud du Rio Grande, entre les Chiapas du Mexique et l'isthme de Panama les affrontements n'impliquent même plus les forces de l'ordre effondrées ou pourries. Ils ne se partagent plus qu'entre réseaux de la drogue, mafias satanistes et terroristes révolutionnaires.

    Aux alentours de Paris, Lyon ou Marseille, dans les banlieues de la violence, les quartiers s'appellent Allende, les lycées ont reçu le nom d'Éluard. Place Nelson-Mandela, les cousins viennent du cap Vert ; les parents viennent du Mali ; les élus, eux aussi, se manifestent, tous derniers survivants de l'implantation du parti communiste. On chercherait donc vainement, dans ces phénomènes, les traces de la fameuse "mondialisation néolibérale" porteuse de tous les maux à en croire encore les radioteurs restés à gauche. Il va donc falloir trouver autre chose, porter un regard nouveau sur la crise, sans recourir à Marx et Engels.

    Certains évoqueront, sans nous convaincre, un plan déterminé et détaillé, résultant d'une volonté bien arrêtée de dénaturation du peuple français. On pourra bien citer, dans ce sens, telle bribe de déclaration du sous-ministre giscardoïde Dijoud souhaitant explicitement transformer la France "en nouveau Brésil". Y voir la clef du mystère revient à prendre l'effet pour la cause.

    S'il paraît que l'ancien chef de l'État, et avec lui la plupart des ci-devant giscardiens, tous regrettent aujourd’hui le regroupement familial, on n'a jamais entendu s'exprimer dans ce sens un Chirac, lui qui dirigeait le gouvernement, lui le signataire du décret d'avril 1976.

    Reconnaissons que ce personnage, typiquement radical-socialiste, a longtemps su, tout au long de sa carrière au bilan si funeste, se montrer aimable de contact. Il serrait les mains, promettait à tout le monde, disait à chacun ce que chacun voulait entendre. Au rebours du Misanthrope Alceste auquel Molière fait avouer "L'ami du genre humain n'est pas du tout mon fait"[1]il épousait un monde de bons sentiments conventionnels. Il n'éprouvait de haine que pour ce qu'il appelait le "fascisme". On trouverait difficilement meilleure, – ou pire, – incarnation de l'idéologie technocratique.

    Il semble donc réaliste, au-delà des personnalités, et de considérer toute l'école de la haute classe dirigeante parisienne influencée par les idées que développait naguère un Michel Debré. Fondateur de l'Ena en 1945 – en collaboration avec Maurice Thorez[2], – principal concepteur de la Constitution de 1958, Debré publia plusieurs livres manifestes. En 1963, sous le titre "Au Service de la Nation", il assigne pour l'Hexagone un objectif démographique de 100 millions d'habitants. Comme la démographie naturelle ne mettait au monde que 300 000 jeunes Français chaque année il fallait, pour passer à 400 000, recourir à l'immigration. À l'époque, un certain Chirac, maître de conférences à Sciences Po, en recommandait chaudement la lecture à ses étudiants.

    À l'évidence, une telle doctrine flattait un vieux rêve. Par l'effet du nombre, on imaginait faire de la France la conductrice de l'Europe. À défaut d'avoir pu intégrer l'Outremer et les départements d'Algérie dans une république résolument jacobine, l'étatisme compenserait à sa manière. Il importerait une partie de ceux auxquels on avait fait miroiter le statut de Français à part entière. Et on appliquerait de force ce transfert plus ou moins contraint aux plus reculés des confettis de l'Empire, jusqu'au terminus pathétique de Mayotte, ce nouveau département français où certains visiteurs s'étonnent d'évaluer à 95 % le nombre des citoyens polygames (?) et musulmans.[3]

    Sans doute faut-il voir un effet du hasard si "Mayotte reste une poudrière"[4]Il n'existe comme chacun, à défaut d'y croire, a l'obligation de le professer, aucune corrélation entre immigration, islamisation et insécurité. On vous le répète : pure coïncidence.

    JG Malliarakis  

    Si vous souhaitez soutenir L'Insolent en cliquant sur ce lien.

    Apostilles

    [1] "Je refuse d'un cœur la vaste complaisance / Qui ne fait du mérite aucune différence : /Je veux qu'on me distingue ;/ et pour le trancher net, /L'ami du genre humain n'est pas du tout mon fait." (Le Misanthrope Acte Ier, scène I.)
    [2] Le chef du parti communiste était alors ministre de la Fonction publique.
    [3] cf. "Mayotte: nouveau département polygame et musulman à 95%"
    [4] cf. "Immigration : Mayotte reste une poudrière".

    https://www.insolent.fr/2018/10/limmigration-fille-dune-ideologie.html

  • Grand remplacement ou complot à ciel ouvert?

    6a00d8341c715453ef022ad39c1507200d-320wi.jpgVotre serviteur prend rarement le temps d'explorer Facebook. Il n'y installe que les liens de ses chroniques. Mais ce 25 octobre deux réactions d'amis lecteurs l'ont interpellé à propos de L'Insolent daté du 24 octobre[1].

    Mon honorable correspondant, et agent préféré à Saint-Mandé, résume ainsi le problème posé, l'ayant "bien compris, le concept de grand remplacement ne se limite pas à l'accroissement du nombre d'immigrés - que personne ne conteste, je crois[2] - mais implique aussi que tout cela relève d'un plan prédéterminé." Il s'agit bien en effet du débat sous-jacent. Un complice de Strasbourg y voit de son côté "la thèse de René Marchand[3]. Mais, ajoute-t-il, le grand remplacement est d'abord un fait qui se suffit à lui-même et qui se réalise par la simple démographie. D'où l'idée chère à Renaud Camus : la remigration."

    Or, l'idée même de songer à cette solution théorique se heurte au paradigme technocratique dominant : l'immigration constituerait toujours une chance pour la France, toutes origines culturelles étant supposées égales devant le préjugé laïciste, et tout appel au discernement étant considéré non comme une opinion libre mais virtuellement, et parfois pénalement, comme un délit.

    Qu'une notion telle que la non-discrimination, puisse paraître contraire à toutes les lois de la vie, à toutes les lois de la cité, voilà qui ne trouble pas nos républicains. Au contraire, cela conforte les dogmes jacobins de nos princes. On n'osera pas déranger leur quiétude en leur révélant les mauvais lieux[4] où, l'on chantait naguère "une seule jeunesse une seule nation pour la France et la Révolution".

    Sans doute s'agit-il d'une question de génération. Petit garçon je me souviens ainsi d'avoir demandé dans l'autobus à mon gentil voisin, d'aspect exotique pour moi inconnu, s'il était en chocolat. Cette question, vers 1948, ne manifestait aucune originalité. La rumeur en courait dans l'école communale au sein de laquelle nous ignorions ce qu'était le racisme, un produit américain pour sûr. Cela l'a fait rire. Et aujourd'hui plus personne ne rit.

    Un facteur essentiel a milité pour ce changement de population[5], quand il se trouva comme attisé par la décolonisation. Cette opération revenait à réduire les dimensions de l'Empire eurafricain de la France, aux 550 000 km2 de l'Hexagone. On déplaçait de la sorte tout ou partie des anciens colonisés, vers les terres ancestrales de leurs colonisateurs, eux-mêmes supposés en manque de main-d’œuvre et en déficit de natalité.

    Le phénomène démographique des vases communicants a beaucoup été accéléré par un obscur décret organisant, il y a plus de 40 ans de cela, le regroupement familial. Celui-ci s'entendait en l'occurrence comme irréversible et à sens unique. Comme on ne prête qu'aux riches, la rumeur publique tend à faire porter la responsabilité de cette erreur tragique au président de la république de l'époque, un certain Valéry Giscard d'Estaing.

    En réalité, accédant à l'Élysée en 1974, celui-ci semble plutôt avoir imaginé bloquer le processus.

    Michèle Tribalat, l'une des voix expertes les plus fiables en matière démographique, a tenu à préciser dans une récente tribune[6] : "Ce n'est pas Giscard d'Estaing qui a inventé le regroupement familial, il a demandé l'arrêt total des flux, la décision a été contestée au conseil d'État, il a donc dû réintroduire le regroupement familial en y ajoutant des critères de logement, de ressources, etc." Et l'ancien chef de l'État ne peut plus aujourd'hui[7] que "regretter le regroupement familial", décidé par son Premier ministre de l'époque, Jacques Chirac, par décret, le 29 avril 1976.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] cf. "Cachez cette invasion que je ne saurais voir"

    https://www.insolent.fr/2018/10/cachez-cette-invasion-que-je-ne-saurais-voir.html

    [2] En quoi il se trompe : à partir du moment, aux alentours de 1970, où l'immigration est devenue un objet de cristallisation politique, l'INSEE et, à sa suite, les médias conformistes se sont evertués à démontrer faussement que le nombres des "Étrangers" n'avait pas augmenté en France depuis les années 1930.

    [3] cf. "La France en danger d'islam." Ed du Trident

    https://editions-du-trident.fr/catalogue#marchand

    [4] Allons je le révèle : c'est un refrain de l'Hymne des adieux que chantaient les jeunes militants de l'OAS.

    [5] Je me permets de noter ici que population ne signifie pas exactement peuple. Seule une Hidalgo, qui emploie à dessein sans doute un mot pour l'autre, fait la confusion.

    [6] cf. "Le regroupement familial, ce n’est pas Giscard d’Estaing"

    https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/michele-tribalat-le-regroupement-75995

    [7] cf. sa biographie publiée par Éric Roussel

    https://www.insolent.fr/2018/10/grand-remplacement-ou-complot-a-ciel-ouvert.html

  • « Dans mon quartier, des femmes musulmanes font la chasse à d’autres femmes musulmanes qui ne pratiquent pas le ramadan »

    https://www.lesalonbeige.fr/dans-mon-quartier-des-femmes-musulmanes-font-la-chasse-a-dautres-femmes-musulmanes-qui-ne-pratiquent-pas-le-ramadan/

  • Éric Zemmour face à Patrick Weil (1/2) : Un débat détonnant portant sur des sujets essentiels

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    Centenaire de la Grande Guerre

    Le débat que nous mettons en ligne aujourd'hui (1ère partie, 25 mn)) porte sur des sujets absolument essentiels, qu'ils soient historiques ou d'actualité : les deux guerres mondiales, Pétain et De Gaulle, la Résistance, l'immigration et les menaces qui pèsent sur l'identité française, les sujets dits sociétaux. En tous domaines, l'on mesurera combien la pensée d'Éric Zemmour est pétrie des thèses - parfois même d'expressions - maurrassiennes et bainvilliennes. Zémmour redresse ainsi avec un remarquable courage intellectuel des opinions reçues, manichéennes et simplistes par ignorance ou pure mauvaise foi. Quand on a lu La Cause du peuple de Patrick Buisson, quand on écoute ou qu'on lit Zémmour, on se rend un compte exact de l'influence que les idées d'Action française continuent d'exercer sur l'Intelligence française. En ce sens, l'on ne peut parler ni de leur échec, ni de leur malédiction. Et surtout, l'on constate quels signalés services elles ne cessent de rendre à la France d'aujourd'hui. Regardez, écoutez, donnez vos avis...  ■  Lafautearousseau  (2ème partie, demain) 

    La présentation de BFM

    Éric Zemmour face à Patrick Weil (2/2)

    Le journaliste et essayiste Éric Zemmour, en tête des ventes de livres en septembre avec son ouvrage Destin français (Éd. Albin Michel), a débattu face à l'historien Patrick Weil, directeur de recherche au CNRS, président de « Bibliothèque sans frontières » et auteur du livre Le sens de la République, réédité en collection Folio. - Débat animé par Nathalie Levy, dans News et Compagnie, ce mardi 23 octobre 2018, sur BFMTV.

    En début de soirée, News et compagnie présenté par Nathalie Levy offre une dynamique différente en matière de rendez-vous d'information. Retour durant une heure entière sur les principaux faits d'actualité dans la voix d'une personnalité people, intellectuelle, politique ou encore sportive. Entourée des chroniqueurs Laurent Neumann, éditorialiste politique et Emmanuel Lechypre, éditorialiste économique, Nathalie Levy décrypte l'actualité avec son invité sur un ton décalé placé sous le signe de la bonne humeur.  

    Mise en ligne le 23/10/2018

  • Cachez cette invasion que je ne saurais voir

    6a00d8341c715453ef022ad375b445200c-320wi.jpgSur le site de Causeur, était publié en date du 17 octobre un curieux entretien avec le directeur général de France terre d'asile. Celui-ci, un nommé Pierre Henry, peu connu du grand public, n'y défend pas seulement ce que l'on imagine servir d'objectif à son institution. Naguère protégée de Danielle Mitterrand elle est supposée se vouer à l'accueil des réfugiés. Son responsable actuel va beaucoup plus loin, théorisant et minimisant à la fois l'ouverture à l'immigration, à tout vent et à tout va. Il soutient de la sorte, avec ce qui lui tient lieu d'élégance, que "la théorie du Grand remplacement est une foutaise !"

    Il raisonne, certes, il ergote donc, il ratiocine ainsi, car un fou, par définition, c'est un homme qui a tout perdu sauf la raison.

    En l'occurrence il s'installe comme beaucoup de commentateurs immigrationnistes dans le déni.

    Eh bien non : il faut lui répondre.

    Commençons par le commencement : le grand remplacement ne doit pas être considéré comme une théorie. C'est simplement le nom qu'un polémiste de talent, en la personne de Renaud Camus, a donné à une réalité bien tangible. Un constat.

    Or, contrairement à ce que cherchent à propager aujourd'hui ses adversaires, cet écrivain français n'a aucunement été, au départ, "engagé à l'extrême droite". Dans les années 1970-1980, il se fait connaître comme membre du parti socialiste. Ses parents, est-il affirmé sur le site Wikipedia, l'auraient déshérité en raison de son orientation sexuelle. En 1968, il participait par exemple, aux défilés de gauche, au sein de la "composante homosexuelle". À l'époque, déjà L'Humanité, se voulant l'expression d'un prolétariat résolument viril, se moquait de ces jeunes gens d'origine bourgeoise.

    Or, cet aspect de sa personnalité ne doit pas seulement ici être présenté comme une composante, au fond anecdotique, de sa vie privée[1] : un nombre important de représentants de cette sensibilité se sont retrouvés depuis 20 ans, au premier rang de la lutte contre l'islamisme. Et pour cause, le monde de l'islam les persécute quand il ne les décapite pas tout simplement. L'affreux traitement que l'Angleterre victorienne infligea à Oscar Wilde, emprisonné dans sa geôle de Reading[2] n'apparaît, en comparaison, qu'une galanterie.

    Une fois comprises, et cette origine et cette évolution, la migration droitière de Renaud Camus ne manque ni de panache ni de pertinence. En novembre 2010 il prononce une allocution sur Le Grand Remplacement, et en 2011 il publie un livre sous ce même titre. En 2012, son éditeur, qui avait publié 25 de ses livres, le retire élégamment de la liste de ses auteurs, pour avoir appelé à voter pour une candidate inappropriée, dont l'électorat d'origine fort éclectique converge dans ce refus de ce que l'écrivain, devenu maudit, appelle désormais remplacisme.

    Au-delà des étiquettes, un fait semble en effet indiscutable. Depuis de longues années, il s'est approfondi. La population française a changé par rapport à son apparence d'il y a un demi-siècle. L'adjectif de nationalité, ici l'épithète "français", se trouve accolé, sans polémique, au substantif population. Il veut dire, dans un tel contexte, de façon banale et géographique, "habitant de la France". On se refuse ainsi à distinguer l'étranger du régnicole. Car, de façon extrêmement floue et, finalement, perverse on a inventé un principe juridique de non-discrimination.

    Il est devenu règle européenne intangible par une déclaration unanime des États, rédigée, sous l'égide de Chirac président, par Toubon et Juppé, les deux Dupondt du pouvoir à l'époque du traité de Nice de 2001, préfiguration du traité de Lisbonne de 2007.

    Cette nouvelle doctrine, arme de guerre contre la liberté des peuples, suppose la destruction du concept de grand remplacement c'est-à-dire en définitive la négation du droit au constat.

    Cachez cette invasion que je ne saurais voir…

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] Laquelle en France est supposée protégée par l'article 9 du Code civil que l'on invoque de moins en moins.

    [2] cf. La Ballade de la Geôle de Reading d’Oscar Wilde et Bernard Pautrat https://perruchenautomne.eu/wordpress/?p=930

    https://www.insolent.fr/page/2/