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immigration - Page 832

  • Déferlement migratoire : La lettre des Bompard au pape François, par Franck Delétraz

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    Reçus lundi au Vatican avec quelque 150 élus de la région PACA, Jacques et Marie-Claude Bompard, accompagnés de Marie-France Lorho, Marie-Thérèse Galmard, Yann Bompard et Xavier Fruleux, ont à cette occasion remis en mains propres au Saint-Père une lettre qu’ils ont joliment tournée pour lui faire part des « doutes » et « incompréhensions » que suscitent les multiples interventions de l’Eglise en faveur de l’accueil des « migrants » et attirer son attention sur la menace que fait peser l’immigration massive sur l’Europe.

    « Une profonde confusion »

    Une démarche particulièrement bienvenue, au moment où de nombreux fidèles s’interrogent en entendant François leur rappeler régulièrement leur devoir d’accueil et où « les paroles et admonestations de quelques clercs sur le sujet » les laissent « dans une profonde confusion ». C’est que, souligne cette lettre, à l’heure où « l’Europe dans son ensemble est en proie à une crise identitaire et politique majeure » et où « la France demeure incertaine dans sa volonté de maintenir (son) identité hellénico-chrétienne », ces paroles créent en nous, catholiques, « un écartèlement moral entre d’une part la nécessité de présenter la paix civile par l’unité et d’autre part l’accueil inconditionnel des migrants, souvent présenté comme un devoir absolu ». Une confusion volontairement aggravée par les médias qui, la plupart du temps, ne rapportent des interventions de François que ce qui sert leur combat immigrationniste. Ainsi, écrivent les Bompard, « dans le discours contemporain, majoritairement véhiculé par des médias ignares et idéologiquement orientés, la parole de l’Eglise n’est perçue qu’à l’aune des valeurs en vogue de la propagande ». Une allusion à ceux qui s’appuient sur une interprétation abusive du Bon Samaritain, en oubliant que Saint Thomas d’Aquin nous a enseigné qu’« il faut que l’affection de l’homme soit ordonnée par la charité, que d’abord et principalement il aime Dieu, ensuite soi-même, enfin le prochain, et parmi les prochains, davantage ceux qui sont les plus proches et plus à même de nous aider ».

    Risque de déstabilisation

    Or, souligne la lettre, « alors même que nombre de nos proches souffrent de la misère matérielle et spirituelle la plus grave », la France et l’Europe « auraient l’obligation morale d’accueillir non seulement les réfugiés de toutes les guerres mais aussi les émigrés de tous les pays, et ce au risque de la déstabilisation politique et sociale ». Il faut d’ailleurs rappeler ici la constitution apostolique Exsul familia de 1952, dans laquelle Pie XII précisait non seulement que l’immigration doit concerner « des étrangers nécessiteux et honnêtes », mais aussi que celle-ci peut être limitée pour des « motifs d’utilité publique ». Or, ce sont précisément ces « motifs d’utilité publique » que mettent en avant les Bompard dans leur lettre. Lorsqu’ils soulignent par exemple que « cette convergence de migrations pour la plupart économiques voile parfois l’arrivée de combattants qui ont pour objectif avoué la conquête religieuse de l’Occident ».

    Aussi demandent-ils au Saint-Père en conclusion de bien vouloir participer « à l’éclaircissement de ces lacunes » afin de « saisir avec clarté où se trouve notre devoir de charité ».

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 23 mars 2018

    https://fr.novopress.info/210132/deferlement-migratoire-la-lettre-des-bompard-au-pape-francois-par-franck-deletraz/

  • Suède : 75% des mineurs clandestins sont en fait majeurs

    Il s'agit des résultats de tests faits sur les pseudos mineurs migrants. En France, combien de temps va-t-on berner la population?

    La affirme que sur 10 000 test osseux effectués sur des clandestins "adolescents", 75% d'entre eux révèlent qu'ils sont majeurs.

  • MANUEL VALLS VEUT QU’ON INTERDISE LE SALAFISME. QUE NE L’A-T-IL FAIT LUI-MÊME ?

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    Je le sais bien, j’ai un cœur d’artichaut, mais je vous le dis tout net : Manuel Valls me fait de la peine. Pas seulement parce que sa barbe poivre et sel lui donne un méchant coup de vieux, mais parce que ce garçon est la figure du cocu absolu.

    Absolu parce que conscient de son sort de A à Z. Complice, même : « Non seulement je sais qui me trahit, mais je lui offre en prime la chambre d’hôtel. »

    Il essaie d’exister, Manuel Valls, et ça n’est pas simple pour lui. C’est même très compliqué. Ainsi, ce dimanche 25 mars où, invité de BFM TV pour s’exprimer sur le dernier attentat terroriste, dans l’Aude, il s’est prononcé pour « l’interdiction du salafisme en France »« Les idées salafistes, les mots salafistes ont gagné la bataille idéologique au sein de l’islam. […] Nos adversaires, ce sont les salafistes, les Frères musulmans, l’islam politique », a-t-il dit. Et là, forcément, la France attentive s’exclame : mais que ne l’a-t-il fait du temps où il était Premier ministre, et plus encore ministre de l’Intérieur ?

    Ben oui, mais voilà, notre bonhomme a un problème : c’est un fidèle. Et plus fidèle à ses amis (quoique ce mot mérite d’être redéfini quand il s’agit de politiques) qu’à ses idées. Parce que l’interdiction du salafisme, il s’en serait bien chargé, notre Manuel, sauf que ses copains du Parti socialiste – François Hollande en tête – ont toujours été obsédés par le « padamalgame ». Vous savez, le padamalgame… la seule arme susceptible de lutter contre la bête immonde tapie dans les brumes de la fachosphère. Pas d’amalgame entre le terrorisme et l’islam, parce que les musulmans ne sont pas tous terroristes. Vrai. Mais c’est oublier l’autre partie de la proposition : tous les terroristes se revendiquent de la religion musulmane. Pas de bol. 

    De même, Manuel Valls plaide pour le placement en « rétention administrative » des fichés S les plus dangereux. Une idée qu’il aurait volontiers piquée à la droite, mais voilà, une fois de plus, si elle rassemblait du Front national à l’UDI, elle faisait dresser les poils à toute la gauche. Déjà, le mot de fichier, à lui seul, est un repoussoir, même le fichier de Carrefour ou des Mousquetaires, c’est dire… Dans leur petit esprit enkysté sur les heures les plus sombres, etc., fichier = rafle = extermination. C’est indécrottable.

    Il est vrai que la rétention administrative est une mesure juridiquement discutable, sinon inapplicable en l’état de nos lois, mais bon, comme l’a dit Manuel Valls, on peut toujours trouver des arrangements entre ennemis : « Il peut y avoir, regardons ça de près [de] la rétention administrative pour ceux dont on considère qu’ils représentent un danger, évidemment sous l’autorité du juge, et à un moment ou l’autre, s’il ne se passe rien, on ne peut pas les retenir. » Cela paraît difficile, en effet. D’autant qu’un esprit malfaisant pourrait étendre l’idée de danger à d’autres catégories que les barbus. Ça s’est vu.

    Invité à l’ESSEC pour une conférence, voilà un mois tout juste, l’ancien Premier ministre faisait déjà part de son malaise. Comme le rapportait Valeurs actuelles« Manuel Valls a ainsi expliqué se sentir plus proche de l’actuel président de la République que du socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon ». À vrai dire, on s’en doutait. Manuel Valls a alors fait « la liste de toutes les idées que, selon lui, il défendait longtemps avant l’émergence du phénomène en marche, comme la sélection à l’université, la création d’un service civique, la réforme des 35 heures ou le dédoublement des classes ».

    Et de conclure, en riant jaune sans doute : « Franchement, il m’a tout piqué Macron, je vais demander les droits d’auteur ! »

    http://www.bvoltaire.fr/manuel-valls-veut-quon-interdise-salafisme-ne-t-lui-meme/

  • Attentat de Trèbes : un cauchemar, en pire - Journal du Lundi 26 mars 2018

  • Un ministre : « Le dernier attentat en France prouve qu’il y a un lien étroit entre immigration et terrorisme. »

    6a00d83451619c69e201bb09fe7884970d-200wi.jpgC'est le ministre hongrois des Affaires étrangères qui déclare cela :

    « La dernière attaque terroriste en France prouve qu’il existe un lien étroit entre immigration et terrorisme. La Hongrie estime que l’immigration n’est pas utile mais est un danger vital, c’est le devoir d’un gouvernement de protéger ses citoyens »

    En France, nos ministres sont convaincus que cela n'a rien à voir... D'ailleurs, l'identité des terroristes le prouve :

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    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/03/un-ministre-le-dernier-attentat-en-france-prouve-quil-y-a-un-lien-%C3%A9troit-entre-immigration-et-terror.html

  • Le « séparatisme islamiste » n’avance pas masqué, il est flamboyant

    À la suite de l'appel du Figaro, une intellectuelle refuse le "séparatisme islamiste" par Vida Azimi

  • DEUX JOURS APRÈS LES CRIMES ISLAMISTES DE TRÈBES : CASTANER AU SUMMUM DE L’INCOMPÉTENCE

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    Quelques heures à peine après les assassinats de Carcassonne et de Trèbes, et notamment celui du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, Christophe Castaner, secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement et patron de LREM, vient de déclarer sur Europe 1 qu’il convenait d’accueillir en France les djihadistes de retour de Syrie. Cette déclaration, en plus d’être une formidable injure aux quatre morts de l’Aude et, au-delà, à toutes les victimes du terrorisme islamiste, atteste bien de ce que ceux qui nous gouvernent aujourd’hui n’ont toujours pas pris la mesure du drame que notre pays traverse depuis maintenant de trop nombreuses années.

    Incapable de reconnaître les failles que notre système judiciaire contient encore, et qui permettent à des centaines d’individus potentiellement dangereux de circuler librement sur notre territoire, le summum de l’incompétence, pour ne pas dire plus, est atteint lorsque Castaner prétend qu’une telle mesure permettrait « d’identifier le risque ». Combien faudra-t-il de morts et de blessés pour que ces apprentis sorciers, du haut de leurs ministères, comprennent que le risque n’est plus à identifier parce qu’il est connu ? Combien de militaires, de gendarmes, de policiers ou même de simples citoyens devront encore payer de leur vie les états d’âme, les atermoiements, les hésitations et, finalement, l’impéritie de ceux qui ont renoncé sans vouloir l’avouer à lutter contre ces ennemis de la France ?

    Car soyons réalistes, les mesures prises par les derniers gouvernements ne sont que de la poudre aux yeux. Face à la barbarie et à la détermination des tueurs qui sévissent librement dans notre pays, ce ne sont pas quelques réformes de procédure pénale ou bien de ridicules programmes de déradicalisation qui mettront un terme à l’hécatombe qui nous touche désormais.

    La vérité veut que nous reconnaissions qu’avec la meilleure volonté du monde, nos services de sécurité sont dans l’incapacité de suivre tous les fichés S. Aussi est-il irresponsable, voire criminel, de prétendre accueillir pour mieux les suivre les « revenants » qui ont combattu la France les armes à la main et ont déjà, pour la plus grande partie d’entre eux, du sang sur les mains. Incapables de contrôler nos cités, au sein desquelles nos policiers ne peuvent d’ailleurs plus rentrer, nos politiques sont désemparés et réduits à de beaux discours pour que les Français ne désespèrent pas. Mais combien de temps cela va-t-il durer ? Miser sur la légitime émotion d’un peuple qui voit le chaos s’installer peu à peu et qui se demande à chaque nouvel attentat terroriste qui sera visé la prochaine fois ne pourra plus durer bien longtemps. 

    Face à des actes barbares, il convient d’agir avec fermeté et détermination. Tout d’abord en empêchant, par tous les moyens, le retour de ceux qui ont combattu la France. Ensuite, en emprisonnant immédiatement tous ceux qui sont convaincus, de près ou de loin, d’avoir aidé, favorisé et, a fortiori, fomenté des attaques terroristes de quelque nature qu’elles soient. Enfin, en isolant tous les détenus incarcérés pour des infractions en relation avec de telles attaques. Non, moins que jamais il convient d’ouvrir nos portes aux loups de Daech. Le temps est à une riposte ferme et déterminée seule à même de faire régner la paix dans notre pays.

    La mort héroïque du lieutenant-colonel Beltrame ne doit pas être interprétée comme étant une fatalité face à un phénomène qui nous dépasserait. Elle doit être le signal de départ de la réaction implacable d’une démocratie qui n’en finit pas de reculer depuis des décennies. Et si monsieur Castaner n’est pas d’accord, qu’il s’en aille !

    http://www.bvoltaire.fr/deux-jours-apres-crimes-islamistes-de-trebes-castaner-summum-de-lincompetence/

  • Que de laxisme, d’aveuglement, de temps perdu et de vies sacrifiées

    Etat-islamique-768x461.pngAprès l’immigré clandestin tunisien Hahmed Hanachi signalé sept fois ces douze dernières années , sous sept identités différentes,  pour des délits de droit commun, qui avait égorgé le 1er octobre dernier aux cris de « Allah Akbar » deux cousines Laura et Mauranne, âgées de 20 et 22 ans, devant la gare saint Charles de Marseille,  Radouane Lakdim est le nouveau visage médiatique de la barbarie islamiste. Né au Maroc en 1992, l’auteur vendredi de la virée sanglante (quatre morts, 15 blessés) qui a débuté  à Carcassonne et qui s’est  achevée dans un supermarché à Trèbes (Aude) a le profil  type de l’islamo-racaille. Condamné en 2011 pour port d’arme prohibée, fiché S en 2014 (comme sa compagne convertie depuis un an) , et même  plus spécifiquement inscrit au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, Lakdim avait obtenu la nationalité française en 2015,  juste avant  son passage en prison en 2016 pour une affaire de stupéfiants. Les Français  qui  constatent une nouvelle fois l’étendue de la menace intérieure, ont aussi pris la mesure de l’héroïsme de nos soldats, gendarmes et policiers chargés de la la sécurité nationale, avec le sacrifice emblématique du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, égorgé par Lakdim  après avoir pris la place d’une otage dans  le  Super U de Trèbes.

    Il n’ya a guère eu qu’un candidat de La France Insoumise (LFI) aux  législatives de juin dernier (4e circonscription du Calvados), le  délirant militant antinational Stéphane Poussier,  pour oser se réjouir officiellement  sur les réseaux sociaux de la mort de cet officier de gendarmerie. Il a été mis en garde à vue hier pour « apologie du terrorisme »: « À chaque fois qu’un gendarme se fait buter, et c’est pas tous les jours, je pense à mon ami Rémi Fraisse. Là, c’est un colonel, quel pied ! Accessoirement, un électeur de Macron en moins », avait-il notamment écrit.

    Propos dénoncés aussitôt officiellement  avec force, comment pouvait-il en être autrement, par les instances de LFI. Pour autant,  il convient de noter que les dirigeants de LFI,  dans leur hommage rendu ensuite au lieutenant-colonel  Beltrame,  ne sont pas parvenus  une  seule fois,  peut-être  pour ne pas se mettre à dos, telle  une Danielle Obono,  le vote islamo-gauchiste des banlieues,  à prononcer le mot France ou patrie, ce qui est très révélateur. «Honneur terrible : donner sa vie pour sa mission au service des autres. Beltrame, héros de la condition humaine» a twitté Jean-Luc Mélenchon. « Terrible nouvelle. (Arnaud Beltrame) est mort pour défendre les valeurs de la République» a renchéri Alexis Corbière….

    Une gêne que n’a pas eu le père Dominique Arz, aumônier national de la gendarmerie.  Interrogé sur le site de Famille Chrétienne , il  relève que  l’action de ce gendarme est « un bel exemple de service de la patrie. D’abord par ce qu’était sa vie et l’excellence de son service en tant qu’officier. Un service qui est allé jusqu’au sacrifice suprême, c’est-à-dire de donner sa vie pour sauver. Le métier des gendarmes, ce n’est pas seulement de faire respecter la loi pour le bien commun de tous. C’est aussi accepter de donner sa vie pour ce service. Cet exemple qui vaut pour les gendarmes vaut aussi pour tous les Français

    Ce qui est tout aussi certain c’est qu’à l’heure ou nous écrivons ces lignes,  Radouane Lakdim est célébré comme un  martyr par un certain  nombre d’habitants des banlieues plurielles, élevées au rang de laboratoire du vivre-ensemble par les inconscients et /ou les lâches qui se succèdent  à la tête  de notre pays depuis quarante ans.

    Agressés  pour certains d’entre eux par des jeunes, selon la terminologie politiquement correcte  lors de leur passage dans la cité la cité Ozanam de Carcassonne où vivait Radouane Lakdim, les journalistes  du Parisien dépêchés sur place  ont rapporté des témoignages assez…surréalistes auprès de ceux qui ont cotôyé Lakdim.   « Un mec nickel , dit l’un d’eux. Une voisine, qui connaît très bien la famille, le décrit comme quelqu’un de  calme , de  sympathique , avec  toujours un mot gentil  pour les autres. » « C’est vrai, il était religieux mais ça ne fait pas de lui un criminel. On ne sait pas ce qui lui est passé par la tête… , lâche l’un de ses amis. »

    Ce que l’on sait pour le coup c’est qu’en juillet 2017 15 000 personnes étaient inscrites au Ficher dit des radicalisés, ils seraient près de 19 000 aujourd’hui  dont  3 000, considérés comme les plus dangereux, les plus susceptibles de basculer dans la violence terroriste, sont  soumis à une étroite surveillance.  Radouane Lakdim ne faisait pas partie de ce noyau dur, avait su se faire oublier: le procureur François Molins a précisé que les services de renseignement n’avaient identifié  chez lui aucun signe « pouvant laisser présager d’un passage à l’acte. »

    Or, nous l’avons dit, la France ne possède pas les effectifs nécessaires pour surveiller tous les terroristes potentiels.  Valeurs actuelles  rapportait l’année dernière  les propos d’un officier de la DGSI  : « Pour suivre sérieusement une seule personne, il faut au moins une équipe pour le jour et une pour la nuit. Mais aussi des véhicules pour faire des filatures, des moyens techniques pour faire des écoutes administratives. On arrive vite à quinze ou vingt policiers pour suivre une personne.  Autant dire des moyens gigantesques.»

    C’est dans ce contexte que Christophe Castaner, Secrétaire d’Etat aux Relations au Parlement, précisait  hier sur Europe 1  que  « 258 adultes Français sont en Syrie et susceptibles de revenir » et qu’il  « (valait)  mieux les accueillir, les suivre, les emprisonner lorsque des actes criminels ont été commis, pour faire en sorte que l’on puisse identifier le risque »!

    Invitée de Jean-Jacques Bourdin ce matin sur RMC-BFMTV, Marine Le Pen a rappelé que seul les députés  Front National avaient demandé l’expulsion des immigrés radicalisés, vœu dénoncé alors par  les élus LR… Dans une tribune publiée hier sur le site  du  Figaro , Thibaut de Montbrial  notait aussi que  « pendant que la France est engluée dans ses pudeurs mortifères, le Parlement norvégien vient d’adopter, à la quasi-unanimité, le principe de la déchéance de nationalité pour les condamnés pour terrorisme qui disposent d’une autre nationalité. Voilà qui nous aurait été bien utile pour empêcher certains de revenir en France ou pour en éloigner d’autres. »

    Le 20 avril dernier, dans l’émission 15 minutes pour convaincre diffusée sur France 2 et France Inter, la présidente du FN avait insisté sur la nécessité impérieuse d’« expulser les imams étrangers qui prêchent la haine », « tous les étrangers vivant sur notre territoire et qui ont un lien avec le fondamentalisme islamiste » et « l’intégralité des fichés S étrangers. Pourquoi garder sur notre territoire des bombes potentielles ? ». Elle pointait la mollesse des partis adversaires du Front National, du  programme d’Emmanuel Macron   dans la lutte « contre l’insécurité et le terrorisme », sujets « absents » du débat (présidentiel) et pour lesquels « rien n’a été fait».  Nous en  voyons aujourd’hui les terribles  résultats, constate Bruno Gollnisch.  Que de laxisme révoltant, d’aveuglement,  de  temps perdu et de vies sacrifiées! 

    https://gollnisch.com/2018/03/26/que-de-laxisme-daveuglement-de-temps-perdu-et-de-vies-sacrifiees/

  • Arnaud Beltrame, ou le don de soi

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    Brutalement, la France et son oligarchie se trouvent confrontées à un acte véritablement héroïque, le sacrifice, le don de soi. Il s’agit là d’un événement dont on ne saurait minimiser la portée.

    Arnaud Beltrame a offert sa vie pour en sauver une autre. La France en est sidérée. Le Président Macron, prompt à l’emphase, avait tendance à employer le mot « héros » à tort et à travers pour parler de Johnny Hallyday ou des professeurs de français. Brutalement, la France et son oligarchie se trouvent confrontées à un acte véritablement héroïque, le sacrifice, le don de soi. Il s’agit là d’un événement dont on ne saurait minimiser la portée. Comme l’a dit le père Jean-Baptiste, chanoine régulier de l’abbaye de Lagrasse, qui a donné la bénédiction apostolique avant la mort au lieutenant-colonel, qu’il devait marier prochainement, la « folie de ce sacrifice » dépasse les simples obligations professionnelles d’un officier de gendarmerie. Elle transcende même l’héroïsme.

    L’héroïsme est courageux. Il n’est pas fou. Le héros ne se livre pas à la mort sans défense, ou alors il le fait parce qu’il n’a pas le choix. Jean Moulin, sous les coups, ou Pierre Brossolette, en se suicidant, étaient prisonniers de la Gestapo et ne voulaient pas parler. Les soldats encerclés par l’ennemi et qui préfèrent la mort plutôt que de se rendre obéissent à un code de l’honneur national. Deux militaires russes viennent d’en donner l’exemple en Syrie. Dans tous ces comportements, la raison n’est pas absente. Le raisonnement calcule les chances pour les uns de réussir à maîtriser le danger, pour les autres d’affronter la mort volontairement plutôt que la subir de manière plus horrible, en exposant son pays à l’humiliation ou au chantage.

    Le sacrifice d’Arnaud Beltrame est d’une autre nature qui stupéfie. Certes, il a sans doute espéré que son téléphone resté ouvert guiderait l’action des forces de l’ordre, mais il a exposé sa vie sans arme devant un terroriste qui pouvait trouver, dans l’assassinat d’un lieutenant-colonel de gendarmerie, l’aboutissement le plus « heureux » de son action et la clef du paradis d’Allah. C’est en cela que réside sa « folie ». Il a estimé que la vie d’une caissière de magasin méritait de lui sacrifier celle d’un officier.

    Il y a, dans la volonté d’Arnaud Beltrame d’échanger sa vie contre celle d’une personne anonyme, une dimension qui peut au minimum résider dans une conception du devoir hors du commun. La protection des personnes est l’impératif le plus important des policiers ou des gendarmes. Doit-elle aller jusqu’à échanger sa vie contre celle de l’individu menacé ? Dans ce cas, il y a une disproportion qu’on ne peut comprendre qu’en impliquant une dimension religieuse. Mourir à la place de quelqu’un, ce n’est pas le devoir d’un gendarme, c’est le message le plus profond du christianisme. C’est celui du Dialogue des carmélites de Bernanos et, en cette semaine sainte, celui du Christ qui meurt pour racheter l’humanité. L’interchangeabilité des hommes, le plus fort à la place du plus faible, le plus riche à la place du plus pauvre est cette folie chrétienne qui inspire la sainteté plus que l’héroïsme, pour reprendre ces deux modèles dont Bergson pensait qu’ils incarnaient la morale « complète ».

    Saint ou héros, l’exemple est un appel. Puisse celui-ci être entendu. Il y a donc encore, dans une France dominée par le matérialisme, l’appétit de réussir, l’individualisme narcissique, des hommes qui sont patriotes au point d’exposer leur vie pour la France, des militaires pour qui le devoir est un absolu, des chrétiens capables de donner leur vie pour en sauver une autre. Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame est la preuve que ces hommes n’ont pas disparu, car il en est la synthèse. Son image devrait redresser l’espoir en notre nation, ressusciter en elle civisme et patriotisme, et rappeler que la « folie chrétienne » qui veut sauver une vie à tout prix est infiniment plus humaine que celle des lâches meurtriers qu’on nomme « fous de Dieu ». Il faut que cette leçon redonne une pleine conscience de notre identité, et du respect qu’elle mérite au point de vouloir la défendre. C’est à ce prix que le sacrifice d’Arnaud Beltrame n’aura pas été politiquement vain.

    Christian Vanneste

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Mort pour la France

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    Claude Bourrinet

    La stupeur a arrêté le temps, le matin s'est ouvert sur un grand vide, et l'on a peine à mettre des mots sur ce qui dépasse la médiocrité de notre imagination. C'est ce que l'on appelle le sublime.

    Arnaud Beltrame est mort en martyr. Non comme ces assassins qui égorgent, massacrent, achèvent les blessés, et considèrent la vie humaine comme un résidu dont il faut se débarrasser. Non comme un fanatique qui jauge le sacrifice selon l'explosion qui anéantit des existences innocentes. Mais en homme brave, responsable, qui a jugé qu'il n'était pas vain de sauver la vie d'une femme sans défense contre la sienne, parce que, pour un soldat, donner sa vie est un honneur et un service, un contrat avec la patrie, avec soi-même, et peut-être avec ce qui est encore plus élevé.

    Tout à coup, notre pauvre France, si rabaissée, si meurtrie, si humiliée, et, il faut bien le dire, si petite, si vile, parfois, a renoué avec son âme, avec l'esprit qui est son origine. Il est grand de s'immoler, sans porter tort à autrui, comme Dominique Venner, qui a renouvelé, en plein XXIe siècle, le geste antique des stoïciens ou des samouraïs. Mais Venner protestait, criait contre la mort de notre civilisation. Il y avait quelque chose de déclamatoire, de stylé, dans son acte. Un peu comme le témoignage des martyrs chrétiens jetés aux lions.

    Avec le lieutenant colonel Arnaud Beltrame, on est dans une autre dimension. Peut-être pourrait-on évoquer, non le geste, mais la geste, celle des chevaliers de nos vielles chansons médiévales, dont les exploits se voient sur les vitraux ou les chapiteaux de nos églises romanes ou de nos monastères. Mais nos guerriers francs étaient encore trop orgueilleux. Car ce n'est certes pas une prouesse belliqueuse, qui a été accomplie pour notre mémoire, mais un service, mais un office, une offrande humble, sans haine, sans ostentation vaine, sans ornement : un sacrifice chrétien, comme celui que fit Celui qui subit la croix pour l'humanité, et d'une telle simplicité que l'on ne peut que la figurer que comme une prière pure, claire et traversée de lumière.

    Que nos gouvernants, de droite et de gauche, qui ont plongé notre nation dans l'une des pires décadences de notre histoire, ne s'y trompent pas. Leurs discours ronflants ne réussiront pas à récupérer un sacrifice aussi grand. Ils sont trop nains, pour cela ! Le lieutenant colonel Beltrame n'appartient qu'à son pays, par-delà les siècles. Il demeure, pour nous, un exemple.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/03/25/mort-pour-la-france-6037562.html