insécurité - Page 1006
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Méridien Zéro - Le 11 Septembre n'a pas eu lieu ...
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Egypte : la crédulité des musulmans expose la population chrétienne à une rare violence !
Le soir du jeudi 28 février dernier, en Égypte, une centaine de musulmans ont manifesté et tenté de s’introduire violemment dans une église copte à Kom Ombo. Le motif ? Une rumeur selon laquelle une femme musulmane, convertie au christianisme, se cachait à l’intérieur. Selon la rumeur, elle aurait été enlevée par les chrétiens, convertie de force et séquestrée dans l’église Mar Girgis (Saint-Georges), la plus grande de Kom Ombo. Ainsi, durant trois jours, l’église fut attaquée à coups de pierre et de cocktails Molotov, faisant près de deux douzaines de blessés parmi les chrétiens et les forces de police.
Il a fallu que la police égyptienne fasse usage de gaz lacrymogène, le vendredi suivant 1er mars, afin de disperser les musulmans. pour disperser des musulmans qui manifestaient devant une église, après des. Mais ce qui mit fin définitivement à l’émeute fut la réapparition de la musulmane au sein de sa famille le samedi 2 mars : elle n’avait été ni enlevée, ni séquestrée et, et ne s’était pas davantage convertie au christianisme ! Elle s’était tout simplement absentée pour « des raisons familiales et sociales » selon la police.
Comme quoi, tout est prétexte, pour les musulmans, à déverser leur haine sur le christianisme. Plutôt que de se réfugier dans la prière pour la conversion des âmes qu’ils croient perdues, ils font preuve d’une réaction violente et irrationnelle, quasi pavlovienne, et complètement dépourvue d’amour et de charité. Cela en dit long sur la nature de la religion qu’ils prétendent incarner et propager…
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« Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas » de Gérald Pichon
Un livre présenté par Arnaud Grocellin.
Longtemps dénoncée comme un fantasme, assimilée à un outil de propagande de l’extrême droite, la haine antiblanche était, jusqu’à récemment, déconsidérée par nos élites politiques et médiatiques. Pourtant, cette douloureuse réalité touche un nombre grandissant de Français. Agressions, insultes, viols… Cette forme particulière de haine raciale existe bel et bien. Mais, aux yeux de ses détracteurs, affirmer en être victime est une erreur : c’est refuser le sacro-saint vivre-ensemble, érigé en valeur suprême de la société multiculturelle. A l’heure où de grossières et opportunistes tentatives de récupération politicienne se font entendre, l’ouvrage Sale Blanc ! vient, témoignages et chiffres à l’appui, rendre compte d’une réalité méconnue et volontairement dissimulée par les gouvernements de droite comme de gauche. (4e de couverture)
Après les propos du président de l’UMP, Jean-François Copé, en automne dernier et l’annonce d’une « nouvelle donne » dans l’idéologie antiraciste annoncée par la LICRA, le racisme antiblanc devient actuellement un vrai sujet de débats. Pourtant, aucune étude n’existait sur ce phénomène. C’est désormais chose faite, avec l’ouvrage de Gérald Pichon Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas . Chiffres, citations et témoignages à l’appui, il dévoile les caractéristiques de cette haine antiblanche et les causes.
Les Blancs sont les premières victimes de la haine raciale
Officiellement, la haine antiblanche n’existe pas en France. Sur les 800 actes racistes enregistrés en moyenne chaque année par la Commission nationale consultative des droits de l’homme, aucun ne concerne un acte de haine antiblanche. Pourtant, selon un sondage du quotidien Le Monde, 57% des personnes interrogées pensent que « le racisme antiblanc est un phénomène assez répandu en France » ! Cette différence s’explique, selon l’auteur, par la volonté des gouvernements de droite comme de gauche de dissimuler ce phénomène et, par ailleurs, une population française de souche vivant au quotidien cette réalité. Pour comprendre l’ampleur de ce phénomène, il faut savoir que cette « haine du Gaulois » est présente partout en France, selon un rapport datant de 2004 de l’ex-Direction centrale des renseignements généraux (DCRG), et plus particulièrement dans 800 quartiers répartis sur tout le territoire (soit 1,8 million de personnes), où il existe au su et au vu de tous un « racisme antifrançais » ! Pour établir une cartographie précise, huit critères ont été retenus pour définir un quartier sensible, notamment les graffitis antioccidentaux et la difficulté à maintenir une présence de Français d’origine. Dans ces « quartiers ghettoïsés ou en voie de l’être », les RG notent une forte concentration de familles d’origine immigrée, « parfois majoritaires, cumulant les handicaps sociaux et culturels », qui peut entraîner des rapports antagonistes avec les Français d’origine. Car, victimes de leur couleur de peau, les personnes « d’origine européenne (…) déménagent massivement et (…) les commerces traditionnels ferment ».
L’Europe ne se suicide pas, on l’empoisonne !
La haine antiblanche qui gangrène désormais la société française est avant tout un problème idéologique, celui d’une élite politico-économique qui a fait de la haine de soi la pierre angulaire de sa politique éducative et culturelle à destination des peuples européens. Cette guerre culturelle prend la forme d’une culpabilisation permanente relayée par les médias et l’Education nationale. Sommés de faire quotidiennement leur devoir de mémoire à l’égard de tous les crimes dont se seraient rendus responsables TOUS les Blancs et ce de manière éternelle, les peuples européens sombrent dans une détestation de leur identité. Ce poison inoculé par les médias et l’Education nationale, que l’auteur appelle celui de la « mauvaise conscience occidentale », a pour but de paralyser les peuples européens afin de transformer le substrat identitaire des nations européennes par le Grand Remplacement de populations. A l’inverse, ce poison agit sur les communautés extra-européennes comme un puissant dopant haineux. Dans cette guerre culturelle, la propagande impose, d’un côté, le dressage à la haine de soi et de sa patrie d’origine pour les Européens et, de l’autre, l’apprentissage de la haine du pays d’accueil et de ses habitants pour les allochtones.
Par ailleurs, ce poison de la « mauvaise conscience occidentale » inoculé dès le plus jeune âge par les médias et l’Education nationale explique l’absence de réaction des victimes. La pensée unique formate le plus grand nombre pour ne pas entendre les insultes et ne pas voir cette haine antiblanche. Toute pensée dissidente qui va à l’encontre du « racistement correct » est immédiatement suspectée de vouloir s’attaquer à cette fameuse notion du « vivre-ensemble ». A cause de ce poison paralysant, la plupart des victimes « gauloises » sont dans l’impossibilité de se rebeller ou d’avoir un vrai discours de vérité face aux violences antiblanches.
Le Grand Remplacement appelle l’Europe au Grand Réveil
Pour l’auteur, le Grand Réveil de l’Europe passe par une réappropriation identitaire de son histoire, de sa culture, de ses traditions et de sa terre. La « réidentitarisation » des peuples est le seul moyen, pour eux, de se purger du poison de la mauvaise conscience occidentale. Les réponses à apporter devront donc éviter de tomber dans les pièges tendus par le Système à tuer les peuples, comme celui de prendre pour modèle l’idéologie « white power » des « white trash » et de rejouer les « Blancs » contre les « Noirs » sur fond de sous-culture américaine. En outre, la figure de la victime ne faisant pas partie du Panthéon européen, il faut dès lors sortir du schéma victimaire, puiser dans les mythes des héros et des martyrs pour assurer la survie du Vieux Continent. Car face aux immenses défis que le futur réserve, « chacun de nous est porteur de la flamme de l’espoir européen ».
Arnaud Grocellin
5/03/2013Gérald Pichon, Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas, préface de Pierre Sautarel, février 2013, Editions Idées, 109 pages, 12 €
contact@editions-idees.com
http://www.editions-idees.com/sale-blanc/Correspondance Polémia – 10/03/2013
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Soutien armé aux islamistes syriens : les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite au cœur d’un vaste trafic
Le journal croate Jutarnji (photo du site internet) vient de consacrer une enquête sur le financement des rebelles syriens. Selon notre confrère, Zagreb a été utilisée entre novembre et février comme « point de transit » pour le transport d’armes et de munitions destinées aux rebelles syriens, dans le cadre d’une opération organisée par les Etats-Unis. Ainsi, 75 avions de transports civils, turcs et jordaniens, ont décollé durant cette période de l’aéroport de la capitale croate. « On estime que quelque 3 000 tonnes d’armes et de munitions ont été transportées à bord de ces 75 vols », révèle le journal.
Selon ce média, il s’agit d’armes vendues par la Croatie, mais aussi d’autres en provenance de plusieurs pays européens, dont la Grande-Bretagne, qui réclame une levée de l’embargo européen sur les armes à destinations des rebelles syriens. Jutarnji place l’administration Obama en chef d’orchestre de l’opération : « Des responsables américains ont engagé des partenaires – la Croatie, l’Arabie saoudite, la Jordanie et la Turquie dans cette opération d’armement des opposants du régime syrien », explique le journal. « Les Etats-Unis ont organisé la collecte des armes, l’Arabie saoudite les payait, alors que la Jordanie et la Turquie ont transporté ces armes, qui sont entrées en Syrie depuis le territoire jordanien », selon la même source.
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Endiguer la délinquance serait pourtant très simple…
Tribune libre de Paysan Savoyard
Le livre de Laurent Obertone vient de mettre en avant l’ampleur du phénomène : la délinquance s’accroît continûment ; elle s’étend progressivement à tout le territoire ou presque ; elle devient de plus en plus spectaculaire et violente.
Il existe pourtant des solutions très simples pour réduire fortement la délinquance, et ce en quelques mois.
- Arrêter l’immigration et reconduire les clandestins et les délinquants
Première chose à faire : arrêter l’immigration ; reconduire les clandestins ; expulser les étrangers condamnés (y compris les naturalisés, qu’il faut au préalable déchoir de la nationalité française).
Les personnes d’origine immigrée sont responsables des trois-quarts de la délinquance. L’arrêt de l’immigration et le renvoi des délinquants auront donc un effet positif considérable sur le niveau de l’insécurité.
A titre d’illustration, on peut consulter le site suivant :
http://www.avisderecherches.interieur.gouv.fr/personnes1.asp?T=R&P=0- Renforcer les forces de l’ordre et changer leurs consignes
Deuxième chose à faire : renforcer significativement les effectifs de police. Et changer les consignes qui leur sont données.
Aujourd’hui les instructions de la hiérarchie sont des consignes d’abstention : ne pas pénétrer dans les cités pour ne pas provoquer d’émeutes ; ne pas riposter même en cas d’agression, de guet-apens ou de tirs à balles.
Dans ces conditions les forces de l’ordre sont aujourd’hui profondément démoralisées.
Il faut changer cela. C’est simple: lorsque la police est agressée, elle doit recevoir la consigne de tirer. Il ne sera pas nécessaire de faire un carnage. Quelques victimes à deux ou trois reprises suffiront. Ensuite il n’y aura plus d’émeutes.
- Mettre à l’écart les récidivistes en changeant le code pénal
Troisième chose à faire : il faut mettre à l’écart les récidivistes, et pour cela changer le code pénal.
Résumons ce que nous avons détaillé dans une précédente tribune. La justice est actuellement spectaculairement laxiste :
- Il y a officiellement 3,5 millions de délits et crimes par an. Selon les enquêtes de « victimation », le nombre réel est trois fois supérieur (en effet la plupart des victimes de faits de délinquance, tels que les petits vols et dégradations, les injures, les menaces et les coups, ne portent pas plainte).
- Les deux-tiers des délits enregistrés ne sont pas élucidés (c’est-à-dire que le coupable n’est pas identifié). N’étant pas identifiés, les coupables par définition ne sont pas arrêtés et encore moins condamnés. Par exemple 90 % des cambriolages ne sont pas élucidés.
- En dépit du faible taux d’élucidation, l’énormité de la délinquance fait que les délinquants identifiés sont tout de même très nombreux : 1 million de personnes sont mises en cause chaque année pour avoir commis un délit ou un crime (précisons qu’il s’agit bien d’1 million de personnes différentes ; et qu’une partie sont des récidivistes déjà mis en cause les années précédentes).
- Parmi le million de délinquants identifiés chaque année, très peu sont condamnés à la prison. Certains ne sont jamais arrêtés. Pour d’autres, la justice décide de classer ou de ne pas engager de poursuites pénales. D’autres sont jugés non coupables ou relaxés au bénéfice du doute. Parmi les condamnés (376.000 par an), la plupart échappent à la prison et se voient infliger une peine alternative (amende, travaux d’intérêt général…).
- Parmi les condamnés à la prison, beaucoup le sont avec sursis. Il y a chaque année environ 120.000 condamnations à de la prison ferme.
- Lorsqu’ils sont condamnés à la prison ferme, ce n’est que pour une durée réduite (la durée moyenne des condamnations à la prison ferme est de 7 mois pour les délits et de 5 ans pour les crimes).
- Parmi les condamnés à la prison ferme, une partie ne sont pas effectivement incarcérés. En effet lorsque la condamnation à la prison ferme n’excède pas deux ans, la loi permet au juge d’application des peines (JAP) de ne pas incarcérer le condamné et de transformer la peine de prison en une autre peine (port d’un bracelet électronique par exemple).
La plupart des JAP profitent de cette possibilité et « aménagent » les peines inférieures à deux ans. Notons que c’est M. Sarkozy, le président de la fermeté verbale, qui a fait passer de un à deux ans la durée permettant la non incarcération, afin de réduire le nombre des détenus.
Dans ces conditions, parmi les condamnés à la prison ferme, seuls 80.000 entrent en incarcération chaque année.
- Les personnes incarcérées n’effectuent en pratique que les deux-tiers de leur peine (et même seulement la moitié pour certains), grâce à divers mécanismes d’amnistie, de libération conditionnelle et de remises de peine automatiques. De ce fait le séjour effectif en prison est en moyenne de 5 mois pour un délit (la faible durée du séjour effectif en prison explique que le nombre de détenus, environ 65 000, soit inférieur au nombre annuel des personnes entrant en incarcération).
- Résumons. Il y a officiellement 3,5 millions de crimes et délits par an (en réalité trois fois plus). Aux termes du code pénal, les délits et crimes sont punissables de prison. Or seulement 80.000 délinquants sont incarcérés. Et ils n’effectuent en prison qu’un séjour de quelques mois. Disons les choses autrement : la quasi-totalité des délinquants sont… en liberté.
Pour mettre fin à ce laxisme la solution est très simple : il faut changer le code pénal pour mettre à l’écart les récidivistes.
Pour les récidivistes (et pour eux seulement), le code doit être substantiellement durci, sur deux plans :
- Les règles de procédure pénales doivent être fortement allégées, afin d’empêcher les avocats de jouer sur les erreurs administratives (qui sont souvent liées à l’extrême complexité de la procédure, destinée à protéger les droits des mis en cause).
- Les peines infligées aux récidivistes condamnés doivent être lourdes : elles doivent consister en une incarcération effective de longue durée. Et elles doivent être automatiques : les juges doivent être obligés par la loi de les appliquer.
Tout cela est simple. Et d’exécution aisée. Faisons-le. En quelques mois la délinquance sera revenue à des niveaux tout à fait supportables.
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Armée française : De jeunes officiers dénoncent la gabegie et le déclin
Francetv info publie une tribune dans laquelle une dizaine de jeunes lieutenants de l’armée française, normalement soumis au devoir de réserve, épinglent sévèrement la gestion de la Grande Muette. Ils souhaitent interpeller sur “l’état critique de l’armée française“, qu’ils ont intégrée il y a en moyenne trois ans. Explications.
Que dénoncent-ils ? De mauvais choix budgétaires
“Aujourd’hui, l’armée française est menacée de déclin”, attaquent d’emblée ces jeunes officiers. Ils pointent particulièrement la négligence de l’équipement individuel des soldats au profit de grands programmes d’armement. Et de citer le programme Félin, “censé faire du soldat une sorte de Robocop ou d’inspecteur Gadget“, mais qui a “alourdi d’une dizaine de kilos” les équipements.
“Un parachutiste dépense en moyenne 1.600 euros pour son équipement individuel, c’est près d’un mois de salaire“,confient-ils pour appuyer leur propos. Car le matériel de base fourni par l’armée est loin d’être optimal, comme le révèle ce témoignage publié sur le blog Secret défense. Mais ils épinglent aussi le lobby “du complexe militaro-industriel“, qu’ils accusent d’être responsable de certaines des orientations budgétaires qu’ils dénoncent, et auquel le Parlement doit “imposer des choix stratégiques“.
Qui sont-ils ?
Ils se réclament de Marc Bloch, historien et gradé de l’armée française qui a écrit en 1940 L’Étrange Défaite, où il décortique les raisons de l’échec français durant la Seconde Guerre mondiale. Défaite qu’il impute à des dysfonctionnements au plus haut niveau de l’armée.La “gabegie du pyramidage des officiers“
“Des officiers supérieurs sont entretenus dans une inactivité de petits fours“, assène le mouvement Marc Bloch. Dans le viseur : 5.500 généraux officiellement à la retraite, mais maintenus en “2e section”. Mobilisables par l’armée, ils perçoivent à ce titre “une solde de réserve, dont le montant est équivalent à celui de la pension de retraite, mais qui est fiscalement considérée comme un revenu d’activité“. Ce qui permet notamment de bénéficier de la déduction de 10% pour frais professionnels dans le calcul de l’impôt sur le revenu selon la loi.
Seule une petite centaine sont rappelés chaque année, tandis que les autres “sont jamais à la retraite, mais tranquilles“, note Rue89, qui rappelle que la solde moyenne de ces généraux, hors prime, est de 5.850 euros mensuels.
De plus, nombre d’entre eux se reconvertissent dans le privé, et l’Association de défense des droits des militaires dénonçait déjà en 2008 le fait qu’”au mépris de la règlementation et à l’heure des restrictions budgétaires, des généraux cumulent soldes de réserve et solde d’activité“.
“Dans le même temps, 35.000 emplois de militaires et sous-officiers sont supprimés, et aucun d’officier“, déplorent les signataires de la tribune. Selon une étude de la Cour des comptes reprise par la reprise par la Fondation iFrap (un think tank français ultralibéral), sur les 22.000 postes supprimés entre 2008 et 2011, seulement six postes d’officiers généraux (toutes armées confondues) étaient concernés. Ils épinglent également le système de primes, notamment attribuées aux parachutistes, mais dont l’organisation est en passe d’être revue.
Pourquoi parlent-ils ?
S’ils manquent à leur devoir de réserve, “c’est parce que la hiérarchie n’a pas intérêt à dénoncer les abus dont elle bénéficie“. Ils assurent dénoncer uniquement des faits qui sont dans le “domaine public”, mais sur lesquels l’attention n’est, à leur sens, pas assez portée. Ils s’appuient notamment sur des chiffres de la Cour des comptes, du Conseil supérieur de la fonction militaire ou encore des données largement relayées sur les blogs et forum militaires.
Par cette tribune, publiée avant la sortie avant la sortie du Livre blanc de la Défense pour 2014-2019, qui doit être rendu fin mars ou début avril, selon Marianne, ils souhaitent “interpeller l’opinion publique pour éviter que le recueil ne se trompe, délibérément ou non, de constat”. “Ce sont des faits qui scandalisent toute l’armée”, soulignent ces jeunes chefs qui se veulent porte-paroles de leurs troupes.
Que veulent-ils ? Attirer l’attention de l’opinion publique
“Nous n’avons pas la prétention de tout bouleverser“, affirment-ils. Mais ils cherchent à prendre toute leur place dans un “débat national” qu’ils jugent nécessaire. Le mouvement Marc Bloch réclame également la création d’une commission parlementaire indépendante afin de réfléchir à toutes les questions qu’il soulève et notamment à révision des primes et indemnités des militaires.
En guise de signal d’alarme, ils rappellent que le moral de l’armée “est en seuil d’alerte“, selon les mots du chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud, le 11 juillet 2012.
Montrer que les efforts peuvent venir de l’intérieur
Ils aimeraient “que les pouvoirs publics montrent qu’ils s’intéressent à l’armée en augmentant son budget et en s’occupant de ceux qui la plombent de l’intérieur“. Car l’autre objectif de ces jeunes cadres de l’armée est de “montrer que des efforts de l’intérieur sont également possibles”.
En effet, au-delà du “manque de moyens donnés à l’armée par l’État“, ils souhaitent mettre en lumière “le conservatisme des officiers qui empêchent toute
réforme d’ampleur“. -
Armée française : des officiers dénoncent un déclin…
De jeunes officiers, issus de divers recrutements et appartenant à différents corps, ont publié sur Francetv info une tribune dans laquelle ils interpellent l’opinion publique sur l’état actuel de l’armée. Une démarche grave, car le militaire est soumis au devoir de réserve, et qu’ils assument sous le couvert de l’anonymat.
Dénonçant « l’état critique de l’armée française« , et affirmant qu’ « aujourd’hui, l’armée française est menacée de déclin« , ils se réclament de Marc Bloch, historien militaire qui a analysé la défaite de 40 en dénonçant des dysfonctionnements au plus haut niveau de l’armée.
Et les officiers de décliner les difficultés que rencontrent l’armée et ses soldats.
D’une part, l’équipement individuel du soldat est négligé, au profit des programmes d’armement : un équipement trop lourd, qui peut donc devenir moins un allié qu’un handicap au combat, et trop cher. « Un parachutiste dépense en moyenne 1 600 euros pour son équipement individuel, c’est près d’un mois de salaire« , illustrent-ils pour étayer leur analyse.
D’autre part, les choix budgétaires seraient sont moins fonction de l’intérêt de l’armée que de celui des « grands » de l’armée : ce sont ainsi 5 500 généraux officiellement à la retraite, mais cependant maintenus en « 2e section », qui perçoivent à ce titre « une solde de réserve, dont le montant est équivalent à celui de la pension de retraite, mais qui est fiscalement considérée comme un revenu d’activité« .
Les officiers, au terme de leur réquisitoire, réclament alors la création d’une commission parlementaire indépendante, laquelle pourra apporter des solutions aux problèmes qu’ils ont soulevés…
Il est vrai que culturellement, la gauche n’est pas toujours favorable à l’ordre. Surtout pas à l’ordre traditionnel. Si bien que l’armée n’a jamais été pour elle une véritable priorité. Une vieille institution, pilier de la nation, que la candidate écologiste, rappelons-nous, ne voulait plus voir se déployer lors de la fête nationale. Et pourtant, la sécurité est bel et bien une fonction régalienne de l’État, condition nécessaire à la poursuite du bien commun. C’est pour cette raison que l’armée est une institution nationale qui subsiste aux caprices partisans des uns ou des autres, par delà le cours de l’histoire, et qui doit assurément être l’objet de davantage d’attention de la part du gouvernement…
http://www.contre-info.com/ -
Parcours de Proc, de Paul-Louis Auméras
« À ce jour, 1 peine d’emprisonnement sur 2 prononcée par le juge ne peut être effectuée. » Paul-Louis Auméras a été au cœur des plus grandes affaires criminelles de ces dernières décennies. Il est le premier Procureur Général à livrer ses souvenirs personnels.De l’assassinat du juge d’instruction Pierre Michel au démantèlement de la French Connection, d’une première prise d’otages à Béziers aux suivantes à Perpignan, de l’Affaire Médecin à Nice aux trafics de stupéfiants de la Côte d’Azur, il est aux côtés des policiers et des gendarmes dont le sacrifice est en conflit permanent avec les « embrouilles et brouilles » des avocats… C’est également lui qui convoqua le leader syndical José Bosé pour qu’il se présente à la maison d’arrêt afin d’y effectuer sa peine d’emprisonnement. Entretien avec Paul-Louis Auméras. (Propos recueillis par Fabrice Dutilleul) « Parcours de Proc », Paul-Louis Auméras, préface de François Missen, Éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 388 pages, 31 euros.¢Vous sentiez vous libéré de votre devoir de réserve pour pouvoir publier aux éditions Dualpha Parcours de Proc ?À mon sens, le devoir de réserve ne s’oppose pas à l’écriture d’un livre de souvenirs professionnels. Le principe fondamental est, faut-il le rappeler, celui de la liberté d’expression qui est expressément garantie au fonctionnaire par l’article 6 de la loi du 13 juillet 1983. Il interdit donc au fonctionnaire de faire de sa fonction l’instrument d’une propagande quelconque ou de tenir des propos outranciers ou diffamatoires dévalorisant l’administration. Telle n’était nullement mon intention puisque, tout au contraire, je voulais plaider la cause du Ministère Public, faire connaître sa pratique quotidienne que je prétends digne et respectable, défendre une profession méconnue, injustement décriée et caricaturée, y compris à l’intérieure de l’Institution Judiciaire, pourfendre à l’occasion ses adversaires qui présentement l’accablent. Je ne pense donc pas que Parcours de Proc puisse trahir les intérêts de l’Institution Judiciaire. J’en fais juge le lecteur.Vous êtes le premier – le seul ? – Procureur Général en retraite à livrer des souvenirs… Qu’en pensez-vous ?L’époque qui a été la mienne a connu une profonde transformation de la justice et une remise en cause de ses principes fondateurs. Cela a suscité, pour ce qui me concerne, de grandes interrogations et une forte incitation à essayer de se mettre au clair devant les perspectives très ouvertes qui se profilent. Sans doute aussi, ma génération, avec son nouveau positionnement vis-à-vis de la presse, puisqu’elle est appelée à communiquer sur les affaires importantes, est moins empruntée pour s’exprimer publiquement sur son expérience professionnelle, voire personnelle. Je suis persuadé que, très bientôt, d’autres collègues sauteront le pas eux aussi.Quel bilan portez-vous sur la justice en France durant les années où vous avez été en fonction ?Le bilan judiciaire, au plan statistique, c’est le nombre des dossiers dont sont saisies les juridictions avec, en regard, le chiffre de décisions rendues. Jusqu’en 1970, globalement, l’Institution Judiciaire parvenait à évacuer le contentieux dont elle était saisie. Mais, à partir de 1970, le flot montant des dossiers va submerger, les tribunaux. Ceux-ci sont maintenant confrontés à des contentieux dits « de masse ». Au civil, ce sont les accidents de la circulation, les divorces, les licenciements. Au pénal, c’est l’explosion de la délinquance, des incivilités.L’augmentation massive du contentieux exigeait d’évidence des moyens supplémentaires en juge et en fonctionnaires. Les gardes des Sceaux successifs, le politique, a certes, par plusieurs lois de programme, satisfait à cette nécessité, mais pas dans des proportions suffisantes. Par ailleurs, cédant à la schizophrénie de l’opinion publique réclamant le matin la plus grande sévérité contre les délinquants et l’après-midi l’indulgence pour les « victimes de la société », le même politique s’est lancé dans un programme de réformes permanentes dans tous les domaines du droit. La procédure pénale a bénéficié d’une attention toute particulière avec plus d’une réforme chaque année. Les possibilités de recours ont été multipliées. Les délais pour voir intervenir les décisions réduits, la sanction de leur non-respect étant la mise en liberté immédiate du prévenu. Le contentieux s’est donc, pour chaque affaire, très substantiellement alourdi.Avocats, dont le nombre a augmenté de façon exponentielle, et Presse, ont exercé un contrôle de plus en plus strict, de plus en plus critique sur le fonctionnement judiciaire. De véritables à-priori se sont emparés de l’opinion publique. Le politique, en matière pénitentiaire, a refusé de mettre en place la capacité carcérale permettant d’exécuter les peines d’emprisonnement prononcées par le juge. À ce jour, la moitié de ces dernières ne peuvent l’être.Pensez-vous toujours qu’il faille « croire en la justice de son pays » malgré certaines défaillances, regrettables, mais inévitables ?La réponse est catégorique : oui. Il n’y a pas d’alternative, sauf à rompre définitivement et totalement le lien social dans notre société. Reste bien sûr que l’erreur judiciaire peut survenir, parce que la justice est rendue par des hommes qui, par définition, peuvent faillir. Il faut tout faire pour qu’il y en ait le moins possible, mais sa survenance ne peut être totalement exclue. Aucune œuvre humaine ne peut avoir la prétention d’accéder à la perfection absolue.Que préconiseriez-vous pour améliorer le système judiciaire ?Il y a sans doute quelque prétention à répondre à cette question…En premier lieu, il est nécessaire de réduire le périmètre de l’intervention judiciaire autant que possible. Le juge ne peut être appelé à statuer sur tout. Il doit jouer le rôle d’un dernier recours après intervention de mécanismes de médiation mises en œuvre par des administrations ou des organismes constitués à cette fin. Il faut donc combattre l’évolution à l’américaine que nous connaissons en matière notamment de responsabilité civile.Naturellement, sous la réserve d’une surveillance accrue des dépenses effectuées, des moyens supplémentaires en hommes et en crédits doivent être consentis par le politique pour mettre la France, en matière de justice, au niveau des autres grands pays européens, ce qui n’est pas le cas actuellement.« Parcours de Proc », Paul-Louis Auméras, préface de François Missen, Éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 388 pages, 31 euros. -
Mali : grosses opérations de Gendarmerie à Gao
Dans la région de Gao, les armées française et malienne ont multiplié les opérations ces derniers jours. Avec un objectif simple : nettoyer les environs de la ville de Gao des dernières poches de combattants djihadistes. Et du coup, la Gendarmerie de Gao se remplit, se vide, sans compter ceux qu’on pensait y trouver et qu’y n’y sont pas.En effet, une cinquantaine de « présumés » islamistes ont été interpellés sur l’île de Kadji Dar es Salam, la semaine dernière. « Une vingtaine de personnes ont été relâchés », affirme le major El Moctar Iattara, à la gendarmerie de Gao, qui explique que rien n’a été retenu contre eux. En revanche, une dizaine d’hommes feraient l’objet de « sérieuses présomptions », poursuit le major Iattara, sans donner de détails. Leur cas sera présenté à un procureur de la République qui pourrait décider de les inculper. « Et la liste n’est pas close », promet le militaire malien, entre deux interrogatoires.Quatre combattants du MNLA, Mouvement national de libération de l’Azawad, avaient par ailleurs été faits prisonniers début février près de Ménaka, dont un cadre, Abdulkarim Ag Matafa. Ils auraient déjà été transférés à Bamako, il y a plusieurs jours.
Enfin, depuis 48 heures, la ville de Gao bruisse d’une rumeur : l’arrestation d’Aliou Mahamar, le commissaire islamique de la ville durant l’occupation. Plusieurs personnes affirment même l’avoir vu à bord d’un véhicule militaire. « Cela circule en ville mais c’est faux, dément le major El Moctar Iattara. On le recherche activement, entre Bourem et Bamba, mais nous ne l’avons pas encore arrêté » affirme-t-il.¢Avec RFI http://www.francepresseinfos.com/ -
Marseille : les socialistes Jean-Noël Guérini et Jean-David Ciot mis en examen
Addendum : Le député PS Ciot aussi mis en examen
Le président de la fédération PS des Bouches-du-Rhône Jean-David Ciot, tout comme Jean-Noël Guérini un peu plus tôt, a été mis en examen à Marseille dans une affaire de licenciement abusif, a indiqué mardi son avocat, Gaëtan di Marino.
« Il été convoqué pour une mise en examen, il a donc été mis en examen », a déclaré son avocat à la sortie du bureau du juge. Eric Ciot, qui est inquiété pour recel de détournement de fonds publics, n’a pas souhaité répondre à la presse. [...]
Le Figaro
_______________________________________Le président socialiste du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, a annoncé avoir été mis en examen mardi à Marseille pour détournement de fonds publics dans une affaire de licenciement abusif présumé.
Le sénateur des Bouches-du-Rhône a été entendu dans la matinée sur les raisons du licenciement de Jean-David Ciot, ancien membre de son cabinet au conseil général, devenu député en juin 2012 et actuel premier secrétaire de la fédération socialiste du département.
« J’ai expliqué qu’il s’agissait d’un licenciement transactionnel », a affirmé M. Guérini, ajoutant avoir « pris cette décision pour être en conformité avec le rapport Richard (diligentée par le PS sur la fédération des Bouches-du-Rhône, ndlr), car j’avais pris devant la commission Richard l’engagement que le premier secrétaire fédéral ne serait plus un membre de mon cabinet ».
La convocation de M. Guérini, puis celle de son ancien chef de cabinet prévue mardi en début d’après-midi, interviennent dans le cadre d’une information judiciaire ouverte contre X pour détournement de fonds publics, touchant aux indemnités de 22.000 euros touchées par M. Ciot au printemps 2011 lors de son licenciement après neuf années passées au cabinet du président du Conseil général.
La justice soupçonne une démission arrangée, destinée notamment à permettre à M. Ciot de se présenter aux législatives en 2012.
Selon lui, cette mise en examen démontre que « l’institution judiciaire s’acharne sur les hommes et les femmes politiques ».[...]