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insécurité - Page 1009

  • Les Identitaires étaient 70 et ne sont que des amateurs…Eux étaient 300 ont tout cassé et nont pas été inquiétés

    Les Identitaires ne sont que des amateurs…

    Quel message, une fois de plus, envoyé mardi dernier ! 

    300 jeunes débarquent à Nogent, petite ville de l’Oise, et s’installent pour la nuit dans un hôtel en attente de reconversion.

    Sans doute pour s’occuper, les malheureux cassent tout, se battent, se déchaînent sur les voitures de la rue, obligent les voisins à passer la nuit de la Saint-Sylvestre terrés tous feux éteints et terrorisés, contraignent 80 gendarmes et policiers à descendre en urgence de Paris… 

    Au petit matin, ils sont rapatriés par le RER dont ils cassent quelques vitres, histoire de finir l’aventure dignement…

    Et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, selon le commissaire adjoint de Creil, puisqu’il n’y a ni blessés graves ni… gardés à vue. 

    Quelle leçon de choses pour les 70 Identitaires montés déployer une banderole sur le toit d’une mosquée en construction, à Poitiers ! 

    Des amateurs qui se sont retrouvés placés en garde à vue — 48 heures pour quelques-uns —, qui risquent amendes et peines de prison, et dont les responsables sont interdits de sortie de leur département ! Qu’ils en prennent de la graine !

    Pour bénéficier de l’impunité la plus totale, et ne même pas être placé en garde à vue :
     

    - Il suffit d’être 300 et non pas seulement 70.
     

    - Il suffit de tout casser, au lieu de déployer paisiblement une banderole réclamant un referendum sur islam et immigration. 

    - Il suffit de s’enivrer et de se battre toute une nuit, de pourrir le réveillon de paisibles citoyens, au lieu de prendre la peine de grimper, avec une échelle de corde, au petit matin, sur le toit d’une mosquée en construction. 

    - Il suffit de casser les voitures des riverains au lieu de rappeler le souvenir de Charles Martel et de sa victoire de 732 qui a sauvé la France des bienfaits de la religion d’amour, de tolérance et de paix.

    - Il suffit de casser les vitres d’un train au lieu d’exposer à la pluie 3 tapis de prières — dont on se demande ce qu’ils faisaient sur un chantier de construction. 

    2012 est mort. 

    Vive 2013 dans la France de Hollande, Valls et Taubira !

    Un pays où des jeunes qui alertent paisiblement leurs compatriotes sur l’islamisation de leur pays sont traînés dans la boue, insultés par la majorité des médias. 

    Un pays où les Mélenchon-Dray-Desir réclament la dissolution de leur mouvement… 

    Un pays où l’on ne demande même pas leurs papiers d’identité à d’autres « jeunes » qui cassent tout, ne fut-ce que pour leur faire payer les dégâts dont ils sont responsables. 

    Des dégâts que Depardieu ne paiera plus…

    Christine Tasin, le 2 janvier 2013    /   FRANCE REVOLUTION  http://france.revolution.over-blog.com/

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  • La DCRI explique comment pirater un smartphone

     

    "On peut tout faire", selon le service de renseignement intérieur français. Effrayant. 

    Nous avions été intrigués en consultant le programme du congrès du Club des directeurs de sécurité des entreprises (CDSE), qui s'est tenu à Paris. Le document promettait en effet une "démonstration sur les capacités de cyberattaque par un représentant de la DCRI", le service de renseignement intérieur français. Nous n'avons pas hésité une seconde : nous y sommes allés. Et nous n'avons pas été déçus.

    Si le commissaire de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) n'a pas fait de démonstration en "live" pour ne pas risquer de "dévoiler les photos de la maîtresse d'un des participants", il a toutefois expliqué à quel point il était facile de pirater un smartphone, captures d'écran à l'appui. Son but : sensibiliser les responsables de sécurité informatique des entreprises. Les smartphones des employés sont déjà un outil majeur pour l'espionnage industriel et étatique. La DCRI a donc réalisé "une présentation pédagogique de ce que risque une entreprise ou une organisation publique"

    Un logiciel qui fait tout

    "Aujourd'hui, le niveau de prise de conscience du risque est de zéro", a regretté le commissaire en relevant que le taux d'équipement de 10 % des smartphones en antivirus correspond au taux d'équipement des PC en 1990. Et le smartphone, "ça se pirate comme un ordinateur". Le scénario présenté par la DCRI est celui du vol à l'arraché d'un iPhone, mais personne n'est dupe : ça sent le vécu, comme on dit... 

     

     

    "En 30 secondes, le voleur a extrait la carte Sim", ce qui signifie que "l'opérateur ne peut plus effacer les données du téléphone à distance". Ensuite, il suffit au voleur d'extraire les données "avec un logiciel qui fait tout" et qui coûte "le prix de trois places pour le concert des Rolling Stones". Soit entre 400 et 1 500 euros (selon le placement !). Le code de verrouillage du téléphone passe à la casserole en quelques minutes. "Un code à quatre chiffres est cassé en trois à dix minutes, selon l'appareil." 

    "Apple, un château fort au pont-levis en carton" 

    Et mauvaise nouvelle pour les geeks : plus le téléphone est puissant, plus son processeur cassera rapidement son propre code à l'aide du fameux logiciel. Les codes à six chiffres tiennent jusqu'à 50 heures, et les codes à huit chiffres, jusqu'à 165 jours. "Tout peut être cassé, mais l'important ici est de ralentir l'accès aux informations sensibles", pour avoir le temps de prendre les mesures nécessaires, comme le changement des mots de passe et des clés de sécurité. Et de rappeler que huit chiffres, c'est bien, sauf si l'on met sa date de naissance ou celle de l'un de ses proches, trop faciles à deviner pour un espion. 
    Une fois le code de verrouillage du téléphone cassé, le logiciel s'attaque au "keychain", un fichier rassemblant de nombreuses informations sensibles. Temps nécessaire : 40 minutes. Et il ne faut pas se fier aux apparences : "Apple est un château fort... dont le pont-levis est en carton", ironise le commissaire. Grâce au keychain, l'espion trouvera toutes vos informations personnelles. Vraiment tout. Les identifiants pour se connecter à votre messagerie électronique, les codes d'accès au réseau de votre entreprise, tous les lieux où vous vous êtes rendu grâce à la mémoire du GPS, tous les codes Wi-Fi que vous avez un jour enregistrés, l'historique de votre navigateur web, vos photos et la géolocalisation qui les accompagne éventuellement, vos identifiants bancaires si vous avez installé l'appli de votre banque, etc. "Après un vol de smartphone, qui pense à changer sa clé Wi-Fi en rentrant chez lui ?" s'interroge l'homme. Avec raison... 

    Vos données lisibles à 15 mètres 

    Du côté du NFC (Near Field Contact), une technologie d'échange d'informations sans contact utilisée dans les smartphones, mais aussi dans les cartes de métro ou les documents d'identité, le constat est alarmant. Si les fabricants assurent que la lecture des données ne peut se faire qu'à trois centimètres d'une borne, la DCRI affirme pouvoir collecter ces informations à 15 mètres, soit 500 fois plus loin. Une révélation effrayante si l'on songe au respect de la vie privée. D'autant plus au moment où les banques proposent des cartes bancaires NFC, et des outils de paiement intégrés aux smartphones via le NFC

     

     

    "N'importe qui pourrait scanner vos données bancaires, même à trois centimètres. Cela peut se produire facilement dans le métro, par exemple", explique encore le commissaire. Avec une portée de 15 mètres, impossible de ne pas songer aux pires scénarios de science-fiction où les personnes sont suivies à la trace dans tous leurs déplacements... Hollywood n'avait simplement pas imaginé que cela se ferait via les cartes de métro ou les cartes bancaires... 
    La présentation du commissaire de la DCRI a eu le mérite de sensibiliser les responsables de sécurité présents dans la salle. Pour enfoncer le clou, il a diffusé à la fin de son intervention une vidéo prise en caméra cachée dans une chambre d'un "hôtel asiatique", où l'on voit des agents de sécurité s'intéresser au contenu du téléphone d'un visiteur européen pendant son absence. Leçon du jour : le smartphone, c'est l'outil parfait pour l'espionnage. Et de conclure sur une citation de l'acteur et humoriste Francis Blanche : "Il vaut mieux penser le changement que changer le pansement." Essayons d'y penser...

    Source Lepoint  http://www.oragesdacier.info/

  • Syrie : les bobards qu’on nous raconte…

    Tribune libre de Robert Ménard*

    « Sous le porche, deux gamins trafiquent des munitions comme des billes et jouent aux “martyrs”, la nouvelle mode des cours de récréation qui consiste à s’écrouler à terre, comme fauchés au combat en s’écriant “Allah akbar”. » raconte Florence Aubenas dans Le Monde.

    Que se passe-t-il réellement en Syrie ? Derrière les chiffres diffusés par l’Observatoire syrien des droits de l’homme – en fait, une ONG liée à l’opposition – qu’en est-il des violences, de leurs auteurs, de leurs alliés ? La fable que nous content la plupart des médias – un peuple pacifique opposé à un dictateur sanguinaire – a-t-elle un quelconque rapport avec la réalité ?

    Reprenons.

    Oui, le régime de Bachar el-Assad porte une immense responsabilité dans la situation actuelle.

    Oui, le fils du despote Hafez, continuant à privilégier ses proches ainsi que ses coreligionnaires alaouites, a déçu tous ceux qui, au début des années 2000, ont cru au « printemps de Damas ».

    Oui, le régime toujours en place est d’une rare brutalité, ses milices ne reculant devant aucune exaction, ses hommes multipliant les massacres.

    Non, il n’est pas le seul à recourir à une violence aveugle : un vrai djihad est aujourd’hui à l’œuvre, loin, très loin des revendications populaires de 2011.

    Non, l’Armée syrienne libre n’est ni libre, ni syrienne. Elle est aidée, financée, assistée par les Occidentaux et, surtout, par les monarchies du Golfe. Elle compte dans ses rangs de plus en plus de volontaires islamistes venus des quatre coins du monde musulman.

    Oui, une bonne partie des opposants à Bachar el-Assad rêve d’imposer un régime où, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne fera pas bon vivre pour les femmes et les minorités religieuses. Alors que, jusqu’ici, bon an mal an, laïcité et égalité hommes/femmes prévalaient.

    Oui, la politique des Occidentaux est incompréhensible. Comme s’ils n’avaient tiré aucune leçon des lendemains du « Printemps arabe » en Tunisie, en Libye et en Égypte…

    Oui, nous jouons avec le feu. À soutenir une opposition gangrenée par les islamistes, à fermer les yeux sur l’ingérence des pires des régimes de la région, à refuser de prendre en compte les inquiétudes de la Russie, nous pourrions installer demain à Damas un régime qui nous ferait regretter la famille el-Assad. Un comble !

    *Robert Ménard est journaliste et fondateur de l’association Reporters sans frontières. Il vient de lancer le portail Boulevard Voltaire.

    http://www.ndf.fr

  • États-Unis : une nouvelle tuerie évitée grâce au droit au port d’armes

    Quelques jours après la tuerie de Newtown qui a fait la une de tous les médias, une tuerie semblable a pu être évitée grâce au droit au port d’armes. Sans surprise, les médias n’ont pas abordé le sujet…

    Dimanche 17 décembre, à peine trois jours après la fusillade qui fit 28 morts dont 18 enfants à Newtown dans le Connecticut, une tuerie semblable a pu être évitée grâce au droit au port d’armes. La petite amie de Jesus Manuel Garcia, 19 ans, venait de rompre avec lui. Ivre de colère, ce dernier l’abat dans un restaurant de San Antonio, Texas. Paniqués, la plupart des convives du restaurant fuient se réfugier dans le cinéma voisin, Mayan 14. Le tueur les y suit pour faire d’autres victimes. Il commence à tirer sur les spectateurs présents, mais ne fera qu’un blessé. Pourquoi ?

    Si l’école de Newtown était une gunfree zone, une zone dans laquelle le port d’armes est interdit, ce n’était pas le cas du cinéma de San Antonio. Par conséquent, comme le précise l’enquêteur en charge de l’affaire, une des personnes travaillant dans le cinéma, par ailleurs shérif adjoint du comté et hors service à ce moment là, a sorti son arme et a tiré sur le meurtrier, le mettant hors d’état de nuire. Une action courageuse pour laquelle elle a reçu une médaille de la ville.

    On comprendra aisément que les médias autres que locaux n’aient pas couvert l’affaire, après tout, qui s’intéresse à une tuerie avortée ?  Cependant, l’évènement est au moins aussi important que la tuerie de Newtown : on voit bien que, en bannissant les armes, on a désarmé les innocents et laissé les seuls criminels armés. A l’inverse, le droit au port d’armes a permis de protéger les innocents présents dans le cinéma de San Antonio.

    Voilà qui invite à réfléchir à deux fois avant de demander l’interdiction des armes à feu en réaction à la tuerie de Newtown.

    Source

    http://www.contre-info.com

  • D'Aurora à Sandy Hook via Beslan et Oslo

    L’affaire de la tuerie d'enfants de Newtown dans le Connecticut commence à se décanter. Dans l'urgence nous livrons pêle-mêle à nos lecteurs quelques pistes de réflexion sous forme de questionnements et sur lesquelles nous reviendrons en détail ultérieurement. D'abord comment un tel carnage a-t-il pu être accompli par un "gamin" de vingt ans munis de deux armes de poing automatiques ? Tout comme pour le massacre d'Utoya, il eût fallu que le tueur transportât des munitions en quantité, soit pour Breivik plusieurs dizaines de kilos. Des éléments jamais précisés qui jettent une ombre sinistre sur des versions officielles bien lisses mais sacrement insatisfaisantes. Faute de temps nous reprenons ici les arguments développés par certains de nos correspondants, ils ne nous en voudront pas de ne pas tous les citer nommément et de les mettre à contribution d'une présentation des faits non conformiste.
    UNE OPÉRATION À SOUS "FAUX DRAPEAU", INDICES
    L. nous dit que la tragédie du Connecticut ressemble fort à une opération à sous "faux drapeau". Une intuition qui semble se confirmer, nous allons le voir plus loin. Les indices :
    1 - La directrice de l'école avait fait réviser la sécurité de l'établissement peu de temps auparavant ; elle avait donc fait appel à des entreprises de sécurité qui connaissaient tout de cette école (entrées, plan, passage clés...).
    2 - Dans la confusion informative des premiers rapports dans les média, on supposait un "frère" du tueur présumé présent sur les lieux du crime. Donc une autre personne. Dans cette confusion également, les autres membres de la famille du tueur présumé étaient retrouvés morts à leur domicile, sauf la mère présumée institutrice à l'école et tuée là... Aujourd'hui seule la mère a été dans les faits assassinée, chez elle et non à l'école. Était-elle un témoin gênant ?
    3 - Tous les témoins sont morts : le psychologue, la directrice, la mère du tueur, l'institutrice des enfants de la classe martyre à une exception près, celle d'un enfant passant dans le couloir et happé dans une classe par un instituteur pour y être mis à l'abri. D'autres enfants d'une deuxième classe auraient été tués mais pas tous.
    4 - On se demande comment un tueur armé comme à la guerre (trois armes militaires ?) a pu entrer dans l'école, tout en noir, avec cagoule, gilet pare-balles avec la permission de la directrice. La version officielle : il était connu de celle-ci parce que fils d'institutrice ; et elle l'aurait donc laissé passer le sas dans l'enceinte de l'école après la fermeture des portes. Pourquoi ? Cette version est un peu contredite par les témoignages d'autres enseignants qui se trouvaient avec la directrice en réunion à "bavarder" au moment des premières détonations, ce qui aurait attiré la chef d'établissement vers son assassin, suivie de la psychologue. Les autres instituteurs se seraient cachés sous les tables de la salle de réunion !
    5 - On se demande comment la mère du tueur présumé pouvait avoir trois armes de guerre chez elle.
    6 - Le tueur présumé était connu pour avoir un déficit mental ayant été à ce propos catalogué comme "autiste" par les média. Peu communicatif, peu populaire (ce qui est maintenant contredit), apparemment bon élève, qualifié de "génie" par une jeune judéenne de sa classe. Il était surtout sous médicaments. On sait ce type de personnalité propice à la "manipulation" après « lavage de cerveau » — nous y reviendrons — soit un profil psychologique assez analogue à celui du tueur d'Aurora à Denver dans le Colorado à deux pas de Columbine de triste mémoire.
    7 - La déclaration immédiate de Bloomberg, maire de New-York, demandant l’abolition du Second amendement de la Constitution, vise clairement à désarmer l'Amérique et à assujettir ses citoyens au nouvel ordre totalitaire et mondial qui se met actuellement en place, notamment sous couvert des Patriot Act I et II adoptés dans la foulée du 11-Septembre. Le Second amendement étant partie intégrante de la Constitution américaine, l'abolir reviendrait à abolir la Constitution elle-même.
    Notons en outre que d"après différents témoignages (voir cette vidéo bien documentée :
    <https:/lwww .youtube .comlwatch?v=j_fIO hml dqY&feature-player_embedded>), il y aurait eu deux tueurs en sus de Lanza, tué par l'un des deux autres en service commandé. Ajoutons que le père d'Adam Lanza est selon toute vraisemblance, le fils d'un cadre important de General Electric et un putatif agent de la CIA, comme son frère Ryan. L'un des deux hommes menottes à l'extérieur par la police peut cependant être l'un des parents qui se dirigeait vers l'école au moment des faits pour y participer à la fabrication de maisons en pain d'épices, activité traditionnelle à l'occasion de Noël. In fine, Facebook a interdit tout commentaire relatif à la version officielle de cette
    affaire, arguant d'un risque — plutôt vague —de "désinformation" lié à ce drame. Un Américain qui se posait des questions a été illico exclu de Facebook. Or de quoi ont-ils si peur ?
    L'HYPOTHÈSE TERRIFIANTE
    La réponse terrifiante à cette question nous est livrée par Gordon Duff, un "Marine" vétéran du Vietnam et « Senior Editor » — rédacteur — de la revue Vétérans Today. Sa carrière la conduit à agir à la demande des Nations Unies dans différentes négociations à caractère diplomatique, soit une personnalité relativement peu contestable. Or c'est lui qui aujourd'hui relaie les propos particulièrement sidérants de Michael Harris, ex-candidat Républicain candidat au poste de gouverneur de l'Arizona et aujourd'hui responsable du financement du Grand Old Party, selon lequel la tuerie d'enfants de Sandy Hook ne serait pas un « murder suicide », un suicide sous forme d'assassinat collectif, mais une attaque terroriste conduite par plusieurs hommes. On sait sur ce thème quelles questions se sont posées et se posent quant à l'affaire Merah dont le type humain ne cor respond pas à celui du tueur vu et décrit par au moins un témoin quasi direct. Or ce président de la campagne de financement du GPO n'hésite pas à déclarer dans les média nationaux que « l'attaque terroriste du Connecticut est une vengeance exercée par l'État hébreu et une punition à l’encontre des États-Unis pour lui avoir fait bloquer l'offensive sur Gaza » ( <http://www.presstv.ir/detail/2012/12/18/278706/israeli-squads-tied-to-newtown-carnage/>] ) !
    Pour aussi extravagante que paraisse à première vue une telle hypothèse, interrogeons-nous à notre tour sur le terrain psychologique susceptible de produire de telles réactions et nous comprendrons que sous nos yeux se déroulent de terribles transformations du monde dont les plus déterminantes ou les plus significatives interviennent dans des limbes inaccessibles au commun des mortels. Au lendemain de la tuerie de Beslan, Le Figaro signalait qu'une opération anti-terroriste simulée mettant en scène une école attaquée avait eu lieu en Israël au même moment. Opération nommée « Bons baisers de Russie », troublante autant qu'étrange coïncidence, surtout pour ceux qui se souviennent qu'alors que les Tours jumelles se trouvaient frappées par des avions de ligne se déroulaient au même instant de vastes manœuvres ayant pour objet des détournements de vols civils. Aucun rapport nous direz-vous ? À voir !
    L. C. et ses correspondants. Rivarol du 21 décembre 2013

  • Nouvel an : les barbares se manifestent, comme chaque année…

    Bilan de la nuit du 31 décembre, soir de réveillon : 1193 véhicules ont été incendiés dont 344 par propagation, sur l’ensemble du territoire national. En outre, trois policiers et quatre gendarmes ont été blessés. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.

    Une seule interrogation subsiste : doit-on s’habituer à voir brûler, chaque année lors de la nuit du nouvel an, des centaines voire des milliers de voitures sur le sol de France ? S’agit-il d’une fatalité qui justifierait que la capacité d’indignation des français s’estompe avec le temps qui passe et le poids de l’habitude ? Car enfin, ce scandale n’a pas toujours eu lieu la nuit du 31 décembre…et qu’on se le dise, il reste une exception française ! Serait-ce alors le signe d’un lien social qui sombre dans la déliquescence ? Assurément. Et que l’on n’invoque pas la pauvreté de certains « jeunes » pour justifier leurs actes : ce serait les déresponsabiliser. Dans la Creuse, qui est pourtant le département le plus pauvre de France, ces incivilités sont d’ailleurs très rares. Ces événements ne seraient-ils pas davantage liés à la communautarisation de la France, nourrie des vagues d’immigration massive ? Aucun rapport, franchement ?

    Pour mémoire, 2009 avait atteint un record avec 1147 voitures brûlées… Record battu !

    http://www.contre-info.com/

  • Vos impôts servent aussi à payer… les vacances au ski de la racaille

    et voici ce que ça donne :

  • « Iran, la destruction nécessaire » ou la colère de Jean-Michel Vernochet

    L’Iran doit être détruit. Malgré sa série d’échecs militaires, l’alliance occidentale doit mener cette campagne peut-être suicidaire. Pourquoi ?

    Non seulement parce que l’Iran  remettrait en cause le monopole du feu nucléaire détenu au Proche-Orient par l’État hébreu. Ni en raison de la lutte acharnée que se livrent les grandes puissances pour s’approprier les gisements d’énergies fossiles, notamment le gaz iranien. Et ne parlons pas des arguments émotionnels liés aux droits de l’homme et au statut de la femme.

    Aucune de ces raisons n’est suffisante, mais toutes ensemble elles participent d’une logique d’ensemble, systémique, qui les englobe. Et qui ne peut souffrir la présence d’une puissance iranienne échappant au nivellement libéral-démocratique du monde.

    La cible est donc déjà verrouillée sur les écrans de guidage des centres d’opérations américains.

    Intégrant le contexte global et l’enseignement des décennies qui précèdent, sans s’aveugler sur le régime iranien, Jean-Michel Vernochet livre une réflexion géopolitique de haut vol sur «notre» prochaine guerre. Peut-être la guerre de trop ?

    « Iran, la destruction nécessaire » ou la colère de Jean-Michel Vernochet

    Par Maria Poumier

    Jean-Michel Vernochet, journaliste expérimenté, sait trouver des titres équivoques qui sont autant de titres choc. Son livre de 2003, « L’islam révolutionnaire », mise en forme de la pensée de « Carlos » Ilich Ramirez

    Sanchez, a ainsi trouvé ses lecteurs, non seulement du côté des musulmans passionnés de politique et de révolution, mais aussi chez d’autres, terrifiés par l’idée que l’islam porte effectivement un projet révolutionnaire dévastateur pour les sociétés européennes telles qu’elles fonctionnaient avant la grande vague d’immigration musulmane.

    Ce nouveau livre à tonalité apocalyptique passionnera tant ceux qui souhaitent la destruction de l’Iran, que ceux qui la redoutent. Riche d’informations relevant de la géopolitique, des tendances enracinées dans l’espace et l’histoire diplomatique, il établit la centralité de l’Iran dans la conjoncture actuelle, mais ne traite nullement du potentiel idéologique subversif qu’il était censé abriter jusqu’à une date récente. C’est là la première surprise, reflet d’une mise à jour radicale.

    Effectivement, depuis ces dernières années, l’islam sunnite est le cadre de reprises en main de nombreux pays, mais bien souvent sans plus contester le système économique néo-libéral, et dialogue avec les représentants de l’ex « grand Satan » occidental dans des termes qui vont de la courtoisie à la collaboration, tandis que l’islam chiite, son concurrent, ne semble nullement soucieux de convertir l’Occident à sa foi. L’Iran réaliste cherche à se faire des alliés sur la base des intérêts économiques mutuels, et ne brandit plus guère dans sa rhétorique qu’une question passionnelle, la condamnation d’Israël comme haut lieu de mensonge, de terrorisme d’Etat et de vol des terres palestiniennes; ce bilan de l’Etat juif étant désormais partagé par toute la planète, comme vient de le montrer le vote à l’ONU en faveur de la reconnaissance de l’Etat palestinien, l’antisionisme iranien ne constitue plus un fer de lance contre l’Occident, mais un lieu commun pouvant servir de base de travail.

    Pourtant, Hollywood relance la propagande contre l’Iran avec le film Argo, sorti en novembre 2012, montrant les Iraniens révolutionnaires animés par la foi de l’iman Khomeiny comme des gens soudés par une férocité à toute épreuve. Il s’agit d’un film conçu directement par le Pentagone comme outil de brouillage de la sensibilité populaire aux questions de politique internationale, préalable indispensable à une agression militaire, qui devrait, pour réussir, passer comme une lettre à la poste dans l’opinion publique du monde entier. Et la sortie mondiale du film a été programmée pour accompagner l’entrée en vigueur de la nouvelle présidence US, et un nouvel élan guerrier. La riposte de

    J. M. Vernochet vise les profondeurs cachées de l’enjeu, et son livre, mémoire pédagogique, clair, précis et ordonné, établit l’existence de blocs de réalité sourds à toute idéologie, mais pour cela même, infiniment plus déterminants que tous nos divers souhaits, et concourant vers la catastrophe.

     

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    Se situant dans une avant guerre inéluctable, l’auteur conclut: « au demeurant l’issue de la crise iranienne se jouera au final sur une partie de poker tricontinentale. L’Amérique abattant ses cartes avec le revolver sur la table, la Russie et la Chine s’interrogeant avec anxiété » sur la part de bluff que les gens de Washington et de Tel Aviv font intervenir dans ce jeu délétère, se demandant quant à eux jusqu’où ne pas aller trop loin. » Si c’est bien là une représentation dessillée des forces en présence, le pronostic ne fait guère de doute…

    Radicalement pessimiste, toute l’analyse des facteurs financiers, énergétiques, géopolitiques et diplomatiques débouche sur le pari que l’Iran va tout perdre, dans très peu de temps: sa souveraineté, son intégrité territoriale, sa capacité à se doter d’installations nucléaires civiles, la maîtrise de ses hydrocarbures, et sa fierté nationale bâtie sur une longue histoire de résistance aux impérialismes occidentaux. C’est ce qui est arrivé à l’Irak, à l’Afghanistan, à la Libye, c’est ce qui est prévu en Syrie, la porte d’accès à l’Iran.

    Les références appuyant ce raisonnement sont détaillées, vont à la source, et font découvrir des auteurs peu connus. Comme c’est souvent le cas, on les trouve dans les notes de bas de page qui ont pour but d’étayer le discours principal, en haut de page, mais qui introduisent de fait une diversification des points de vue, contrastant avec l’homogénéité de la thèse principale, selon laquelle nous sommes, dans le monde entier, prisonniers d’un système unique, « l’Amérique-monde »: « de la même façon que la tectonique des plaques rend compte des mouvements de l’écorce terrestre des séismes subséquents, la rencontre du bloc est-asiatique Russie-Chine et de la puissance océanique, l’Amérique du Nord et son satellite européen, est régie par une logique tri-dimensionnelle dont le développement est autonome, indépendant de la volonté des hommes auxquelles elle impose ses nécessités intangibles. »

    Si nous prolongeons l’esprit des notes, où voisinent, comme références, le marquis de Sade, Max Stirner, Ayn Rand, David Friedman, Marcela Yacub, Francis Caballero, Jean Danet, Frederic Grimm, James Burnham, la sphère des idées reprend de sa vigueur, tout d’abord avec la foi quelque peu dogmatique de l’auteur dans la cohérence du système-monde.

    Il y a des forces qui nous écrasent et poussent inexorablement à la destruction de l’Iran, certes, mais la première contradiction qu’apporte le livre à sa propre lucidité fataliste, c’est la colère de l’auteur.

    Son livre intensément subjectif, porté par l’indignation contre ceux qui veulent l’anéantissement de l’Iran, c’est un excellent outil de mobilisation. Il faut protéger l’Iran, car c’est la condition de notre survie comme nation, et c’est l’indépendance de l’Europe qui est en jeu, contre USA et Israël, voilà le message que le titre maquille.

    L’avenir que « le système » réserve à l’Iran, c’est le sort de l’Allemagne, dont la ruine, l’impuissance et le morcellement ont été planifiés et mis en œuvre par les Britanniques et les Américains dès le XIXème siècle, et prolongée bien après 1945. Pourtant, l’Allemagne a retrouvé son unité, sa richesse, et sa capacité d’initiative. Le nationalisme est-il la grande idée qui porte la résilience allemande ? Fait-il toujours la force de la résistance iranienne ? Est-ce ce qui peut nous ressusciter ? Le besoin de justice sociale est tout aussi fort, pour soulever les peuples, que la fascination pour leur propre identité.

    Dans le contexte de crise financière faisant redécouvrir la misère aux anciens pays qui vivaient des rentes de l’impérialisme, la poussée révolutionnaire chez les sacrifiés et chez leurs penseurs est réelle. Comme dans toute résistance à une agression étrangère, c’est dans la synchronisation entre nationalisme et revendications à la base de la société que se cache la clé de la victoire. Vernochet n’aime pas les communistes, et il insiste lourdement sur les faits qui confortent son idée que le bloc soviétique a été soutenu, entretenu, maintenu en vie par les vivres que lui fournissaient de grands exportateurs américains.

    Mais il faudrait ajouter que le monde capitaliste a été en retour obligé par le modèle soviétique d’instaurer des systèmes de protection sociale qu’il abomine et ruine chaque fois qu’il le peut. Obama a affronté, combattu et vaincu l’Amérique wasp en implantant un minimum de sécurité sociale dans son pays, au moment où celui de l’Europe subit les coups de boutoir du rouleau compresseur de l’anarcho-capitalisme. C’est un retournement de situation au cœur du système. Il ne peut qu’être porteur d’autres surprises d’envergure.

    La guerre contre l’Iran est déjà en cours, les sanctions assassinent l’économie iranienne et déstabilisent le gouvernement, après avoir plombé le potentiel idéologique libérateur du chiisme dans l’opinion publique occidentale. Dans les facteurs concourant pourtant à une victoire de l’Iran, il faudrait développer la relative autonomie de l’Afrique du Sud, de l’Angola, du Venezuela, de l’Argentine, capables de surprendre et de consolider le groupe de ceux qui ont choisi de signer des accords de coopération en complète opposition avec les projets US: Brésil, Inde, Turquie. Comme la Turquie, les autres voisins de l’Iran ont des intérêts contradictoires, mais la Syrie et l’Irak sont d’ores et déjà ses alliés, outre la Russie et la Chine, et les atouts de l’Iran mériteraient un autre livre complémentaire. Certains dans la classe politique israélienne, envisageraient même l’alliance avec l’Iran, contre les USA, tandis qu’aux USA, il en est d’autres qui souhaitent la consolidation nucléaire de l’Iran pour parer à la folie expansionniste d’Israël ! Une chatte persane saura-t-elle y retrouver ses petits ?

    L’auteur appelle de ses vœux un miracle, qu’il se manifeste sous forme d’homme providentiel ou d’une colossale défaillance inattendue dans le camp des présumés vainqueurs. Nous parions sur l’accumulation de petits miracles, dont ce livre fait d’ores et déjà partie. Si l’Iran réchappe du plan de destruction inclus dans la logique prédatrice de l’anarcho-capitalisme hégémonique, ce sera entre autres grâce au travail de réinformation des journalistes sérieux.

    Maria Poumier http://www.mecanopolis.org

    « Iran, la destruction nécessaire » peut-être directement commandé chez l’éditeur Xénia

  • Zimbabwe : le rapport qui accuse (arch 2003)

    Dans un rapport dénonçant la situation du Zimbabwe, les évêques sud-africains et zimbabwéens accusent directement le parti au pouvoir du Président Robert Mugabe d'avoir érigé la torture et la persécution systématique des opposants en pratique de gouvernement. En mai 2003, Amnesty International avait publié un rapport : Zimbabwe. Les droits fondamentaux menacés de toutes parts, qui dénonçait déjà la dérive totalitaire du pays. Etabli à partir d'auditions et de témoignages de responsables officiels du régime et de partisans du ZANU-PF, le parti de Robert Mugabe, le rapport des évêques met de son côté en évidence la responsabilité directe du pouvoir zimbabwéen dans les violences et les meurtres qui agitent le pays. Les milliers de jeunes formant le Service National de la Jeunesse (SNJ), manipulés par le pouvoir, sont mentionnés comme les auteurs de tortures, de destructions, de campagnes de viols et de meurtres. Dans un pays où 30 % de la population adulte vit avec le virus du VIH, les nombreuses victimes des viols sont en grand danger de se retrouver infectées. Les jeunes du SNJ seraient de 30 à 50 000, enrôlés et mis en condition par le ZANU-PF dans des conditions qui rappellent les événements de Côte d'Ivoire et l'utilisation des « jeunes patriotes ». Beaucoup, dégoûtés de leurs actes, ont trouvé refuge en Afrique du Sud où la presse recueille aujourd'hui leurs confessions.
    Les victimes de cette campagne de terreur planifiée ? Les fermiers blancs et leurs familles, décrétés « ennemis du Zimbabwe » par le Président Mugabe, et les partisans ou sympathisants du parti d'opposition MDC (Movement for Democratic Change), dirigé par le syndicaliste Morgan Tsvangirai.
    Un des points les plus marquants de cette intervention des évêques sud-africains et zimbabwéens est la critique ouverte de la tolérance et du soutien implicite manifesté par les pays africains, et particulièrement par l'Afrique du Sud, à l'égard de Robert Mugabe.
    Le comportement des voisins du Zimbabwe semble consister depuis le début de la crise, en 2000, à refuser toute mise en cause explicite du régime d'Harare au nom d'une « diplomatie discrète ». En juillet, le sommet de l'Union africaine a omis de mettre la situation du Zimbabwe à son ordre du jour.
    Mais l'exemple le plus frappant de cette conjuration du silence reste l'attitude de la Commission des droits de l'homme de l'ONU, qui a décidé par un vote en avril 2003 de ne pas se prononcer sur la situation de ces mêmes droits de l'homme dans le pays. La plupart des pays africains, la Chine et Cuba ont soutenu cette motion de « non action », tandis que les Européens, le Japon, l'Amérique latine et les Etats-Unis votaient contre. La nouvelle a été peu commentée.

    La démagogie d'un pouvoir aux abois

    Deux plaies défigurent aujourd'hui l'ancien grenier de l'Afrique australe : une politique économique marquée par un marxisme des plus archaïque, et une pratique politique marquée par le racisme antiblanc et la violence à l'égard de toute opposition.
    Politiquement, la mise en cause violente des fermiers a correspondu à la montée en puissance de l'opposition en 2000. Boucs émissaires rêvés pour un Président en perte de vitesse, les blancs lui ont permis, à travers la mobilisation hâtive des « vétérans » de la guerre d'indépendance, de reconquérir artificiellement une popularité de façade. La manœuvre a eu pour conséquence la désorganisation économique d'un pays dont l'agriculture constituait jusqu'alors la principale source de revenus. 70 % des terres étaient mis en valeur par des fermiers blancs, avant que ne soit décidée la politique d'expropriations et de redistribution des terres.
    Ces expropriations et les violences contre l'opposition sont allées de pair. Depuis 2000, enlèvements, viols et meurtres se sont multipliés à l'encontre de la population blanche avec l'appui explicite du gouvernement, entraînant le départ forcé de 150 000 personnes. 1700 propriétés ont été illégalement occupées. Les meilleures terres ont été distribuées à des affidés du régime, dignitaires politiques, ou membres du ZANU-PFD. Ces privilégiés se sont révélés peu aptes à mettre les exploitations en valeur, et sont aujourd'hui confrontés à une sécheresse qui frappe l'ensemble du pays. La production de tabac et de céréales s'est effondrée. Le chômage touche aujourd'hui 78 % de la population. 230 000 travailleurs noirs ont dû être expulsés du pays.
    En trois ans, conséquence directe des décisions de Robert Mugabe, le pays a subi une récession cumulée de près de 20 %.
    La Zambie, l'Ouganda et le Mozambique, voisins du Zimbabwe, se gardent bien d'imiter la politique d'Harare : les fermiers blancs qui désirent s'y réinstaller sont accueillis à bras ouverts par « des pays qui ont un besoin évident de gens capables de produire de la nourriture quelle que soit leur couleur de peau », selon le journal d'opposition, The Zimbabwe Independent.
    Malgré les mises en garde de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis et de l'Union Européenne, Mugabe persiste dans sa croisade en dénonçant « les ingérences occidentales ».
    Un rapport de l'UNICEF révèle une situation sanitaire extrêmement préoccupante : 600 000 enfants sont orphelins du VIH/SIDA et quelque 2,2 millions de personnes vivent avec le virus. Le braconnage, la prostitution et le vol s'imposent de plus en plus comme des stratégies de survie pour une population qui s'enfonce dans le chaos.
    Pour faire face aux besoins immédiats du pays, l'ONU évoque, de concert avec diverses organisations humanitaires, la nécessité de réunir plus de 285 millions de dollars.
    Le 24 juillet, le gouvernement d'Harare faisait officiellement une demande pour de nouvelles aides alimentaires. 5,5 millions de personnes sont menacés par la famine et le Zimbabwe vient de rejoindre la liste, établie par le Programme alimentaire mondial, des 25 pays africains en situation d'urgence alimentaire.
    Une déchéance qui ne doit rien à la fatalité…
    B. L. POLEMIA
    26/11/2003

    Pour aller plus loin :
    - Les exilés du Zimbabwe (enquête publiée par « Le Monde ») :
    http://www.lemonde.fr/web/imprimer_article/0,1-0@2-3230,36-343303,0.html
    - Photos et témoignages des massacres de fermiers blancs en Afrique australe :
    http://www.africancrisis.org/Photos.asp
    - Enquête sur Mugabe et sa politique de « nettoyage ethnique » :
    http://www.france-avenir.com/international/mugabe/mugabe.htm

  • La désinformation médiatique sur la tuerie de Newtown au Connecticut

    Je sais depuis longtemps que l’information américaine est motivée par un agenda. Ce soir (18 décembre), je me suis rendu compte à quel point l’information américaine, motivée par un agenda, motive l’information du reste du monde.

    Pour des raisons que j’ignore, la chaîne de télévision de Moscou, Russia Today (RT) m’a demandé une interview en direct via Skype à propos de la tuerie de masse s’étant déroulée dans une école de Newtown dans le Connecticut, tuerie qui coûta la vie à 20 enfants et plusieurs adultes. J’étais intéressé de savoir quel était l’intérêt de Moscou sur la fusillade et j’acceptai l’interview.

    Je fus surpris de me rendre compte que RT Moscou était intéressée par la version officielle américaine sur la tuerie et me demanda si je pensais que le résultat de tout cela serait une interdiction des « armes d’assaut » aux États-Unis.

    Beaucoup de choses peuvent être une arme d’assaut : une batte de base-ball, un couteau, un poing, un pied, une carabine 22 LR, un fusil de chasse à deux coups, un tisonnier, un révolver six-coups, une brique, un sabre, un arc et des flèches, une lance. Tout le monde peut rajouter ce qu’il veut à cette courte liste.

    Les partisans du contrôle des armes à feu ont défini une « arme d’assaut » comme étant la version civile semi-automatique d’armes militaires comme l’AR-15, les versions civiles des M-16 ou des AK-47. Pendant la présidence de Clinton, la version civile de ces différentes armes n’étaient pas autorisées d’avoir des caractéristiques sans dangers, car ces caractéristiques faisaient qu’elles ressemblaient trop aux armes de guerre ; de plus les armes étaient restreintes à n’avoir que des chargeurs ne pouvant contenir que dix cartouches maximum.

    Aujourd’hui, des chargeurs de 20 ou 30 cartouches sont sur le marché. Pour un professionnel, la capacité du chargeur n’a que peu d’importance car avec de l’expérience, une personne peut changer un chargeur en une seconde. On pousse un bouton, le chargeur tombe, on le remplace par un autre. Pour des raisons difficiles à suivre, les partisans du contrôle des armes à feu pensent qu’un chargeur de 10 cartouches transforme une « arme d’assaut » en quelque chose d’autre.

    J’ai dit sur RT que les États-Unis sont le plus grand État policier de l’histoire. Merci à la technologie moderne, Washington est capable d’espionner ses sujets de manière bien plus efficace que ne l’avait pu Joseph Staline et Adolf Hitler. Même George Orwell en imaginant son roman dystopique 1984, a été surpassé par la pratique courante de Washington. En cela, la « guerre contre le terrorisme » est une excuse pour l’État policier américain.

    Un état policier, ai-je dit, est inconsistant avec une population armée et alors que tous les autres amendements constitutionnels sont tombés, le dernier qui reste de ceux-ci est le second amendement (NdT : celui qui déclare le droit inaliénable pour les citoyens américains de posséder et porter des armes) et il ne va plus survivre longtemps.

    Mais pourquoi cette focalisation de RT sur les « armes d’assaut » ? L’accusé, Adam Lanza, a été immédiatement déclaré coupable. D’après Associated Press, le médecin qui a examiné les corps à Newtown, Connecticut, le Dr. H. Wayne Carver a dit que « toutes les victimes de la tuerie de l’école primaire du Connecticut ont été tuées à bout portant de plusieurs coups de fusil »

    Et pourtant, Fox News rapporte que « un journaliste de CNN a dit que la police avait retrouvé trois armes sur la scène du crime : un Glock et un Sig-Sauer, qui sont des armes de poing, ainsi qu’un fusil Bushmaster .223. Le fusil a été retrouvé sur le siège arrière du véhicule que l’homme armé conduisit jusqu’à l’école, les armes de poing quant à elles furent retrouvées à l’intérieur de l’école. »

    Le même rapport de Fox News dit que : « Des mesures de sécurité mises en place cette année à l’école Sandy Hook prévoyaient de laisser les portes verrouillées durant les heures de classe et les gens devaient être introduit électroniquement. Il y a une caméra qui filme quiconque rentre dans le building. »

    Si ce rapport est correct, comment un Lanza armé jusqu’aux dents a pu entrer dans l’école ?

    J’ai essayé de faire remarquer à RT que ces rapports d’information indiquent que l’accusé armé, que personne ne peut plus interroger, s’il est bel et bien le coupable, a tué les enfants avec des armes de poings et non pas avec une « arme d’assaut » laissée dans la voiture, mais que le médecin qui a examiné les corps a dit que les enfants avaient été tués à coups de fusil.

    Les divergences sont évidentes. Soit les rapports de presse sont incorrects, soit le médecin a tort ou alors quelqu’un d’autre qu’Adam Lanza a tiré sur les enfants.

    Ceci fut trop pour la journaliste résidente de RT. Elle me coupa la parole et dit alors que les enfants avaient été tués par quel qu’arme que ce soit. Et pourtant le point de focalisation du programme était clairement les « armes d’assaut ». Ceci fut renforcé lorsqu’on me demanda de rester en ligne pour une question post-interview.

    La question de RT Moscou fut de savoir si je pensais que les armes d’assaut seraient interdites. J’ai répondu que je pensais que toutes les armes seraient interdites. J’avais déjà dit au journaliste hôte que je pensais que toutes les armes seraient retirées des citoyens, mais que je doutais de l’efficacité de l’interdiction.

    J’ai dit au journaliste qu’au début du XXème siècle l’alcool fut banni, mais que l’alcool était trouvable partout et que la prohibition fut à l’origine des fortunes de la mafia. Aujourd’hui, les drogues sont interdites, depuis des décennies. La drogue est partout et les cartels de la drogue gagnent des milliards de dollars. Ce ne sera pas différent avec une interdiction des armes à feu. L’Angleterre interdit les armes, mais les criminels sont armés et aujourd’hui la police britannique traditionnellement désarmée est lourdement armée. Quand je vivais en Angleterre, les armes n’étaient pas interdites et les policiers se promenaient dans les rues avec des bâtons de circulation et pas d’armes à feu.

    Cette focalisation sur ces « armes d’assaut » est troublante pour une autre raison. D’après les rapports de presse, Lanza avait un désordre de la personnalité ou avait un problème mental ou peut-être était-il juste différent.

    Peu importe, il était sous thérapie médicamenteuse. Alors la responsabilité va-t-elle aux armes ou aux médicaments ?

    Comme l’agenda est d’interdire les armes, on blâme les armes à feu.

    Dans la fusillade de masse précédente dans le cinéma du Colorado, les témoignages oculaires différèrent de la version officielle et d’après les rapports d’information, le suspect était impliqué avec le gouvernement dans une sorte d’expérience de contrôle psychique et il fut retrouvé après la fusillade assis dans sa voiture, garée sur le parking du cinéma.

    De la même manière, la fusillade de l’école primaire dans le Connecticut possède des aspects troublants. Dans le rapport circonstancié de la police, un enseignant dit avoir vu « deux silhouettes qui couraient devant le gymnase ».

    L’enregistrement de la communication radio de la police fait aussi état de deux hommes dans un van, arrêtés et détenus et des rapports divers et variés disant que la police avait arrêté un homme dans le bois voisin. L’homme avait dit : « Je ne l’ai pas fait. » Comment un homme dans les bois pouvait-il savoir ce qui venait juste de se passer ? Il n’y a pas de télé dans les bois et pourtant l’homme niait avoir perpétré la fusillade. Très étrange.

    Ce qui se passe souvent, est qu’il y a un nombre initial de faux rapports, tel que dans le cas du Connecticut, faisant état que la mère de Lanza était enseignante à l’école et fut tuée dans l’école, que Lanza avait aussi tué son père et que son frère avait peut-être été impliqué. Toutes les divergences avec la version officielle sont ensuite jetées avec les faux-rapports. Comme les médias suivent simplement l’histoire officielle et n’enquêtent pas, il est impossible de savoir ce qu’il s’est vraiment passé. Les gens acceptent simplement la version donnée.

    Il apparaît un peu bizarre néanmoins que RT Moscou suivent sans aucune critique le reportage des médias US et la version officielle après avoir expérimenté par exemple le mauvais narratif intentionnel des médias américains sur la guerre russo-géorgienne, qui fut commencée par l’ancienne république soviétique de Géorgie mais fut blâmée sur la Russie, RT Moscou croit-elle vraiment ce que disent les médias américains, à savoir que les missiles américains qui encerclent la Russie sont dirigés sur l’Iran ?

    Les Américains ont été bien armés depuis plusieurs siècles, mais la « violence par armes à feu » est nouvelle. Pourquoi ?

    Y a-t-il plus de gens dérangés mentalement ? Plus de gens sous l’influence de médicaments ? Les Américains ont-ils perdu leur self-control ? Leur conscience morale ? Les Américains sont-ils façonnés par des films trop violents et par des jeux vidéo et par 11 années de massacre d’autres gens par leur gouvernement ? Les Américains ont-ils perdu leur empathie pour les autres ?

    Tom McNamara, qui enseigne à l’académie nationale militaire française demande : « Les Arabes pleurent-ils aussi pour leurs enfants ? »

    La fusillade de l’école primaire du Connecticut est une tragédie à plusieurs niveaux. Des enfants ont perdu la vie, des familles ont perdu leurs enfants et cette tragédie est utilisée pour désarmer le peuple américain qui doit faire face à un État policier sans précédent, qui augmente son pouvoir et sa menace de jour en jour.

    Dr. Paul Craig Roberts, le 19 Décembre 2012

    http://www.egaliteetreconciliation.fr

    Article original en anglais : « Going After Guns : Confronting Violence in America »

    Traduit de l’anglais par Résistance 71