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insécurité - Page 568

  • Attaque terroriste à Trappes : le gouvernement nous voile la face

    Il est fiché S, il tue au couteau deux personnes et en blesse une autre en criant allah ouakbar, Daesch revendique cet attentat et tranquillement le Gouvernement par la bouche de Gérard Collomb veut nous faire avaler qu'il s'agit plus d'un déséquilibré que d'un homme "engagé". Mais combien de temps va encore durer cette mascarade?

  • Villeneuve-sur-Lot : excédés par l’insécurité, ils investissent la mairie !

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    La belle bastide lot-et-garonnaise nichée au bord du Lot, au pied du magnifique village médiéval de Pujols, fait régulièrement les gros titres de la presse. Mais pas pour de bonnes raisons. Il y eut l’affaire Cahuzac, en 2013, qui avait fait de son lieu de parachutage un tremplin pour sa carrière ministérielle. On sait comment cela finit, mais Villeneuve-sur-Lot est toujours dirigée par son fidèle second, M. Cassany, moins brillant, moins énergique, mais tout aussi socialiste. Et puis, régulièrement, il y a la chronique de l’insécurité quotidienne. L’un des derniers événements, il y a deux mois, fut le spectaculaire braquage du bar O’Papagaio, dans le quartier d’Eysses. Son gérant a écopé d’une fermeture administrative de trois mois, en août, « pour perturbation de l’ordre public et de la tranquillité publique ». Et le braqueur, il a écopé de quoi ?

    C’est certainement excédés par cette situation et les réponses inadéquates qui lui sont apportées qu’une cinquantaine de commerçants et d’habitants du quartier, lundi matin, dès 8 h 00, se sont rendus à l’Hôtel de ville de Villeneuve pour exprimer leur mécontentement et interpeller le maire. Menés par le gérant en question, ces citoyens remontés ne se sont pas contentés de la réunion avec une « délégation » d’entre eux que leur proposait le directeur du cabinet du maire, mais sont d’eux-mêmes montés au premier étage pour se faire entendre de M. Cassany.

    Le premier magistrat de la ville a tenu le discours attendu : je vous entends, je fais déjà beaucoup, mais je ne peux pas plus. Et, comme toujours dans ces situations, le siège était levé après la promesse d’une réunion de concertation avec préfet, mairie, police et commerçants. La poussée de fièvre était retombée. Jusqu’à la prochaine. Mais cette action populaire coup de poing est révélatrice d’une exaspération profonde. Et ne croyez pas que j’exagère : La Dépêche, d’ordinaire très amie avec la mairie, a elle-même titré : « Insécurité à Villeneuve-sur-Lot : commerçants et habitants assiègent la mairie ».

    Pour la petite histoire, il y a une semaine, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, en vacances à Villeneuve-sur-Lot, visitait commissariat et gendarmerie. On l’a vu en présence du député LREM de la circonscription. Mais où était M. Cassany ? Ils ont pourtant appartenu, pendant des décennies, au même PS. Cela devrait créer des liens, non ?

    Néanmoins, au cours de la discussion, ces commerçants avaient avancé quelques solutions concrètes : le renforcement de la police municipale, notamment la nuit et le week-end, où elle n’est actuellement pas opérationnelle. Réponse du maire :

    « Nous y avons aussi pensé. J’ai fait chiffrer le coût en 2014. C’est 850.000 € pour avoir une patrouille qui circule la nuit et qui devra appeler le commissariat s’il se passe quelque chose. On les trouve où, ces 850.000 € ? »

    Et nous y voilà : ben oui, on les trouve où, ces 850.000 € ? Et l’on redécouvre que tout est affaire de priorité, d’anticipation, de choix. Cela s’appelle la politique. Bien sûr, M. Cassany, l’impuissance et le fatalisme incarnés, sait bien qu’il n’a, avec l’imposition record qu’il inflige à ses administrés depuis quinze ans, en digne continuateur de M. Cahuzac, guère de marge de manœuvre.

    Alors, on les trouve où, ces 850.000 € ? Une petite suggestion ? Et si on regardait du côté du budget et des emplois alloués au service communication de la mairie… Je suis sûr qu’on en trouverait une partie de ces 850.000 €. Et peut-être même de quoi assurer aussi un retour à la propreté dans la ville. Car avec les choix de ses édiles socialistes, cette ville a décidé, depuis deux ans, de ne plus assurer qu’un ramassage des poubelles hebdomadaire. Avec les conséquences que vous imaginez. Une ville qui ne parvient plus à assurer un niveau de propreté et de sécurité correct pour ses administrés, tout en ayant un niveau d’imposition record, devrait remettre en question ses choix.

    Et les Villeneuvois remettre en question ces élus. C’est peut-être ce qui a commencé, ce 20 août 2018.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/villeneuve-sur-lot-excedes-par-linsecurite-ils-investissent-la-mairie/

  • Jean-Marie Le Pen convoqué par la Justice pour des propos tenus en... 2009 !

    668613750.jpgCaroline Parmentier Présent cliquez ici

    A 90 ans Jean-Marie Le Pen fait encore l’objet d’un acharnement judiciaire aussi grotesque que scandaleux. Il vient d’être convoqué le 17 septembre prochain par le Tribunal de Grande Instance de Paris qui envisage sa mise en examen pour des propos tenus en 2009 lors d’une interview à RTL.

    Interrogé sur l’augmentation des chiffres de l’insécurité en France, notamment celui des violences sur les personnes à l’occasion d’une déclaration du Ministre de l’Intérieur de l’époque (NDLR : Brice Hortefeux, sous le gouvernement Sarkozy), Jean-Marie Le Pen avait déclaré ce jour-là, 20 août 2009 : 

    « Monsieur Sarkozy ne se donne pas le moyens de faire la politique qui passe d’abord par le contrôle de l’immigration. L’immigration qui n’a cessé d’augmenter dans notre pays et qui crée la situation, principalement l’insécurité. Il n’y a qu’à regarder les faits divers. 90 % des faits divers ont, à leur origine, soit un immigré, soit une personne d’origine immigrée. C’est un fait dont il faut tenir compte » (…) 

    « Ces propos », conclut le juge d’instruction dans sa convocation datée du 13 août 2018, « contiennent l’allégation ou l’imputation de faits de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à un ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ». On en est encore là…

    Rien à voir avec une origine ou une religion !

    A noter que dans notre pays doté du plus gigantesque empilement de lois liberticides antiracistes qui aient jamais été imaginées (loi du 23 juillet 1881, loi Pléven de 1972, loi Gayssot de 1990, loi de 1992 sur la réforme du Code pénal etc.) le délai de prescription pour des simples mots tenus au micro d’une radio, est incroyablement long. 

    Propos qui déjà à l’époque n’avait rien d’exagéré mais qui à fortiori dix ans après (et après cinq ans de Hollandie) apparaissent en deçà de la réalité. Car depuis il y a eu de nombreux morts. Entre temps, les violences des racailles sont devenues le quotidien d’une multitude de Français à l’image de l’affaire Adrien Pérez assassiné par les frères El Habib pour avoir défendu ses amis à la sortie d’une boite de nuit à Grenoble. Le nombre de victimes qui tombent sous les coups de « toujours les mêmes », de la délinquance issue de l’immigration, le déferlement de témoignages précis de violences sur les réseaux sociaux, le prouvent chaque jour. 

    Entre temps le terrorisme islamiste est également passé par là. Avec ses 250 morts, ses centaines d’attentats aux cris d’Allah Akbar, militaires et policiers assassinés, jeunes massacrés et mutilés au Bataclan, prêtre égorgé en pleine messe, adolescentes égorgées gare Saint-Charles, enfants écrasés en camion à Nice… 

    Et là plus que jamais au grand jamais, rien à voir avec un groupe de personnes, son origine ou son appartenance à une religion déterminée. Plus la vérité éclate et plus la répression pour ne pas qu’elle sorte, s’intensifie.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Voilà ! Un terroriste algérien attaque un commissariat en Catalogne ! Accueil, générosité ? Vers une réaction espagnole

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    La galère de Don Juan d'Autriche au Musée Maritime de Barcelone

    L'attaque, hier lundi, du commissariat de police de Cornellà est un échec pour son auteur car il n'a fait ni victimes ni dégâts. Il ne provoque pas non plus cet intense écho médiatique et cette émotion universelle que suscitent les morts et les blessés en grand nombre. Seul le terroriste a été tué. C'est un raté.    

    Mais, un an après presque jour pour jour,  il se voulait clairement une réplique des attentats de Barcelone et Cambrils des 17 et 18 août 2017 qui, eux, avaient  été très meurtriers. (21 morts dont 5 terroristes et 130 blessés) et avaient eu un effet médiatique de grande ampleur. Qu'en avions-nous dit à l'époque ? 

    Des archives de Lafautearousseau nous extrayons cet article écrit peu après ces événements... Sont-ils déjà passés au domaine de l'Histoire  ? Sans-doute mais ils se prolongent aussi dans l'actualité et se renouvelleront probablement pendant de longtemps. De l'histoire en train de s'écrire. Bonne lecture ...  LFAR 

    Barcelone : « No tinc por » [22 août 2017]

    L'attentat de Barcelone - réplique des précédents à travers le monde, sur lesquels tout a déjà été dit - a donné aux médias l'occasion de diffuser leur dispositif de propagande idéologique habituel et, en appui, les images qui correspondent. Ce ne sont que des clichés rebattus.

    Ainsi, l'on n'a pas manqué de présenter Barcelone comme capitale du tourisme, au sens postmoderne - celui de l'homme au bermuda, ainsi nommé par Philippe Murray - et du « festivisme » comme idéal et religion du temps. Barcelone, en somme, ce serait un grand Bataclan, pour fête servile.

    Pour qui est concerné, Barcelone est en effet cela - qui reçoit 8 millions de touristes / an (3 à 4 fois sa population), dans une Espagne dont 20% des ressources proviennent du tourisme. Tourisme de masse, s'entend, qui a opéré dans ce pays, au fil du temps, ses ravages d'une ampleur égale à celle que peuvent produire les armes de destruction massive.

    Mais le Barcelone des touristes et des médias n’est pas la ville réelle. Naguère, au contraire de l’autre, on lui reprochait de n'être qu'une cité populeuse et laborieuse, marquée par le sérieux sans fantaisie du peuple catalan traditionnel. Le panache, le brillant, étaient à Séville ou à Madrid, où s'allument les feux aristocratiques de l'Espagne.  Les Catalans, de leur côté, travailleurs et bourgeois, prétendaient nourrir par leur seul travail le reste de l'Espagne dite paresseuse, exception faite pour les Basques, frères de labeur.

    Cette Barcelone subsiste, bien entendu, mais son peuple a déserté les Ramblas, n'y fait plus son paseo comme au temps jadis. Les Ramblas, à vrai dire, il les a abandonnées au tourisme interlope et à ses trafics. Et, in fine, aux Marocains terroristes qui y ont tué quatorze personnes et blessé cent autres. Principalement des étrangers.

    La réaction populaire ne semble pas avoir été très différente à Barcelone de ce qu'elle est, sous formatage médiatique, partout ailleurs : fleurs, peluches, bougies, pleurs etc.

    Cependant, tout Barcelone et au-delà s’est retrouvé dimanche, pour une Messe solennelle à la Sagrada Familia, autour du roi Philippe VI, de son premier ministre Rajoy, et, nonobstant l'indépendantisme catalan, du très contestable président de la Généralité, Puigdemont. 

    A la Sagrada Familia, donc, l'emblématique et improbable basilique toujours inachevée, imaginée par Antoni Gaudi à la fin du XIXe siècle, produit de sa passion mystique, d'un évangélisme profond et savant, d'un catholicisme ardent et des canons souvent excentriques de l’Art Nouveau.

    Ainsi le terrorisme islamique a-t-il eu d’autres conséquences que prévu : montrer une certaine dissociation entre une Espagne réelle, Catalogne incluse, pas vraiment disparue et celle des inévitables festifs mondialisés, ainsi que leurs fournisseurs en plaisirs vulgaires de tous ordres ; faire apparaître Barcelone pour ce qu’elle est : une grande ville d’Espagne, à coup sûr selon la modalité catalane, mais, qu’elle le veuille ou non, indéniablement espagnole ; enfin, une population confrontée, comme en d’autres temps, à l’agression de l’Islam, dont un imam tapi loin de là, à Ripoll, au fin fond des Pyrénées catalanes, avait préparé son attaque. « No tinc por », je n’ai pas peur, a été le cri de la foule et du roi.   

    Souhaitons donc à la Catalogne, bien qu’elle n’en prenne pas le chemin, de sortir de son tropisme antiespagnol, de calmer son hubris sectaire, de conserver son vieux fond traditionaliste et de mettre un frein à ses inclinations postmodernes naïves, d’ailleurs, et à tout coup, destructrices de ses traditions.

    Souhaitons à l’Espagne de garder son unité. L’Europe d’aujourd’hui est trop affaiblie face aux autres pour se payer le luxe de l’éclatement des grandes nations historiques. Un luxe (si l’on peut dire) dont personne ne profiterait.    

    Souhaitons, enfin, aux Barcelonnais comme à toute l’Espagne, de se souvenir, pour aujourd’hui ou pour demain, qu’au Musée Maritime, sur le port de Barcelone, tout en bas des Ramblas, est magnifiquement présentée la galère de Don Juan d’Autriche, ce jeune infant de 24 ans, qui à Lépante, en 1571, à la tête d’une flotte chrétienne, vainquit les Ottomans.

     

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Barcelone : pour les indépendantistes, l’ennemi, c’est le roi d’Espagne, pas les islamistes

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    Ils ont déployé une banderole choc – en anglais, preuve d’un attachement viscéral à la belle langue catalane… - : « Le roi d’Espagne n’est pas le bienvenu dans les pays catalans ». Ils se sont associés a minima à l’hommage officiel, en présence du Premier ministre Sanchez et du roi Philippe VI. Ils ? Les mouvements indépendantistes catalans. Car, pour eux, l’urgence, c’est la libération de leurs « prisonniers politiques », comme on peut le voir sur d’autres pancartes accrochées ici ou là en Catalogne à certains balcons.

    Comme par exemple dans le petit village de Ripoll, au pieds des Pyrénées, d’où sont originaires les fils d’immigrés marocains auteurs des attentats de Barcelone et de Cambrils, à la camionnette, et au couteau. Le Monde est allé enquêter sur le « malaise » qui règne dans la ville. La justice espagnole a rendu publics des documents de l’enquête montrant trois des « djihadistes de Ripoll » manipulant des ceintures d’explosifs, et affirmant « leur haine du koufar » (infidèle) en promettant, entre éclats de rire, « l’enfer pour les ennemis d’Allah ». Des images chocs qui font dire à une employée de la mairie interrogée par Le Monde :

    « Nous les considérions comme des victimes secondaires car on leur avait lavé le cerveau mais les voir revendiquer les attaques avec une pareille désinvolture, ça nous a fait un choc, on a l’impression d’être revenus un an en arrière. »

    Comme si le deuil n’avait pas été fait. Comme si on était allé un peu vite dans les explications. Comme si on avait été bien pressé de refermer le couvercle… Et en effet, comme en France ces dernières années, il y a eu en Catalogne une tendance à minimiser, et relativiser le phénomène du djihadisme chez certains jeunes musulmans, en les faisant passer pour des « victimes secondaires »…
    Il y a d’innombrables manières de fuir la réalité, de détourner le regard. Et la France, depuis « Je suis Charlie », fait figure de championne dans cette catégorie. Que la Catalogne ait, dans une fuite en avant indépendantiste aux conséquences incertaines, choisi l’affrontement avec le pouvoir central espagnol pour cacher l’immense problème de l’islamisme et l’échec de son modèle d’intégration (aussi inefficace que celui de la France) pourrait prêter à sourire, si cela n’était pas dramatique, hier à Barcelone et à Cambrils, mais malheureusement demain ailleurs.

    En effet, il y a de quoi sourire devant une pseudo-défense de l’identité catalane qui laisse prospérer sur son sol des communautés musulmanes refermées sur leur culture et leur religion, et qui ne sait dire « welcome » qu’aux réfugiés mais surtout pas au roi d’Espagne. Le parallèle avec certains de nos leaders indépendantistes corses est d’ailleurs évident. Et j’attends avec impatience le moment où l’hymne corse, le « Diu salve regina » sera récitée par toutes les petites têtes brunes de l’île.

    Quant aux indépendantistes catalans, il leur faudrait peut-être revisiter (et faire admirer à ces communautés musulmanes si peu intégrées) l’un des plus emblématiques monuments de leur Catalogne : l’abbaye de Poblet. Mais à Ripoll, municipalité indépendantiste, on a préféré ouvrir des ateliers sur le vivre ensemble : très peu de jeunes musulmans y sont venus… Alors l’abbaye de Poblet…

    Qu’on le veuille ou non, l’identité et la culture catalanes sont intrinsèquement liées au christianisme (l’art roman européen serait né là, importé par des artisans lombards, ce qui fait tout de même rêver…), et à la nation espagnole, qui a été construite, entre autres, par ces rois d’Aragon qui reposent à Poblet, et – même si cela gêne ces indépendantistes – contre la présence musulmane en Espagne.

    Pascal Célérier

    http://www.bvoltaire.fr/barcelone-pour-les-independantistes-lennemi-cest-le-roi-despagne-pas-les-islamistes/

  • Pont effondré à Gênes : Matteo Salvini et Luigi Di Maio acclamés par la foule lors des funérailles, les élus de gauche insultés (MàJ)

    Les 2 hommes forts du gouvernement italien, Matteo Salvini et Luigi di Maio, ont été chaleureusement accueillis par la foule lors de leur arrivée à la cérémonie d’hommage aux victimes de Gênes. Une femme éplorée a interpellé Salvini, qui tente de la consoler.
    – France 2, 18 août 2018, 20h

    La cérémonie solennelle catholique a duré un peu plus d’une heure dans un grand hall du parc des expositions de Gênes, en présence des plus hauts responsables de l’Etat et de milliers d’habitants de ce port du nord de l’Italie. De longs applaudissements ont salué la lecture des prénoms des 38 morts identifiés et l’évocation des dernières victimes encore non identifiées.

    Des insultes et des sifflets destinés aux vieux politiciens, des ovations pour leurs héritiers. La foule rassemblée pour l’Hommage national a reconnu l’ancienne ministre de la Défense Pinotti, et là les cris ont commencé, amplifiés par l’apparition du secrétaire du Parti démocrate (gauche) Martina.

    «Va-t-en», «assez» et «honte» sont les épithètes les plus récurrentes. Alors que peu après la même foule a chaleureusement acclamé les ministres Matteo Salvini et Luigi Di Maio.

    Ils sont arrivés ensemble et, avec le pas assuré de ceux qui représentent le nouveau monde, ils ont pris position derrière les cercueils. C’était la consécration, même un peu sauvage, de leur popularité.

    La Stampa

    (…) Face à l’émotion et à la colère, le gouvernement a attaqué Autrostrade per l’Italia, la famille Benetton qui contrôle le groupe, l’incurie des gouvernements précédents et l’Union européenne. Vendredi, le ministère des Infrastructures a officiellement adressé un courrier à Autostrade en vue de révoquer la concession de la société sur le tronçon du pont.

    (…) Challenges

    http://www.fdesouche.com/1061181-pont-effondre-a-genes-matteo-salvini-et-luigi-di-maio-chaleureusement-applaudis-par-la-foule-lors-des-funerailles-des-elus-de-gauche-hues-et-insultes

  • Des ponts vont-ils s’effondrer en France ?

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    Quand une catastrophe se produit, éclate aussitôt une polémique sur ses origines et sur le thème « Aurions-nous pu l’éviter ? » Le pont de Gênes ne déroge pas à cette habitude. Les thèses sur son effondrement fleurissent : on incrimine la conception. Ce viaduc est, en effet, suspendu, mais sans câbles, qui étaient remplacés par du béton précontraint, c’est-à-dire qu’on lui interdisait de bouger par des moyens mécaniques. Ce type de construction est-il sûr ? Certains l’incriminent ; d’autres, aussi catégoriques que les premiers, prennent sa défense. A-t-on négligé d’entretenir le viaduc ? Y a-t-il eu des micro-fissures dues à l’infiltration d’eau ? L’enquête le dira peut-être, car rien n’est plus difficile que de reconstituer le passé.

    Le gouvernement de coalition a, lui, trouvé son coupable : la compagnie concessionnaire. Il parle de casser les contrats qui la lient à l’État, au risque de devoir verser une indemnité de 25 milliards d’euros qu’il sera sans doute obligé de payer s’il persiste dans son idée, même si des fautes sont, par la suite, imputées à la compagnie concessionnaire. En désignant un bouc émissaire, le Mouvement 5 étoiles doit surtout faire oublier son opposition virulente au contournement de Gênes. Il a mené ce combat en se gaussant de la fable de l’effondrement du viaduc. Les faits sont cruels pour le mouvement de Beppe Grillo.

    Et en France ? Est-on à l’abri d’une telle catastrophe ? Selon un rapport non rendu public et cité par Sud-Ouest, 7 % des 12.000 ponts que compte le réseau autoroutier non concédé (celui qui appartient donc à l’État et s’étend sur 12.000 km) sont menacés, à terme, d’effondrement ! 30 % sont à réparer. La dégradation des chaussées et des ouvrages d’art est jugée préoccupante. Si rien n’est fait, dans 19 ans, en 2037, 62 % des chaussées seront en très mauvais état, contre 17 % en 2016.

    Les fonds manquent. Les restrictions budgétaires incessantes ont fortement réduit les capitaux nécessaires pour les réparations, sans compter que le réseau autoroutier n’a cessé de s’étendre. On a des capitaux pour construire de nouvelles voies rapides, mais on ne prévoit rien ou presque pour les maintenir en bon état.

    Doit-on craindre, pour autant, une catastrophe telle que le pont Morandini ? Le cas de ce viaduc est sans doute exceptionnel. Il est, probablement, le résultat d’une série de circonstances. En tout cas, aucun ouvrage d’art en France n’est bâti comme le pont de Gênes, qui s’est écroulé d’un coup sans prévenir. En général, il existe des signes précurseurs que les inspections fréquentes détectent ; enfin, en principe. Il est difficile d’avoir des certitudes dans ce domaine, mais on peut espérer qu’une catastrophe semblable à celle qui a frappé la capitale de la Ligurie ne se produira pas chez nous.

    Christian de Moliner

    http://www.bvoltaire.fr/des-ponts-vont-ils-seffondrer-en-france/

  • Les Suisses découvrent les immigrés accueillis en France

    5 jeunes femmes ont été tabassées par des jeunes français de cité « d’origine maghrébine ». « Ils ont shooté dans leur tête ! ».

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    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/les-suisses-d%C3%A9couvrent-les-immigr%C3%A9s-accueillis-en-france.html

  • Course-poursuite mortelle rue Condorcet : mon soutien réfléchi va à la police

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    J’éprouve […] de l’inquiétude parce que, trop souvent, à cause de situations de tension extrême, une mort vient endeuiller une famille et que la police est mise en cause.

    Sans minimiser le moins du monde le chagrin des proches, j’avoue cependant que mon premier sentiment est de craindre pour la réputation de la police et de faire preuve de vigilance afin que le procès qui lui sera intenté systématiquement soit équitable sans être gangrené par une présomption de culpabilité politique, médiatique et parfois même judiciaire. C’est à cause de cet empressement qui viendra massivement, souvent sans savoir, déplorer et soutenir la « victime » de la police que naturellement, modestement, je m’attache à rétablir la balance.

    Non pas que je sois indifférent, comme citoyen, au fait que « la police tire de plus en plus » – en 2017, environ 400 tirs, représentant une augmentation de 54 % par rapport à 2016.

    Une police de moins en respectée confrontée à des affrontements et des interpellations de plus en plus tendus et dangereux, la résistance des transgresseurs suivant le mouvement d’une contestation de plus en plus vive des forces de police. Comment s’étonner que cette quotidienneté, et pas seulement dans les cités de non-droit qui se font une gloire de refuser la police sur leur territoire ou de la molester quand elle a eu l’audace d’y pénétrer, suscite un climat où la maîtrise policière est mise à mal avec, en particulier, des voyous prêts à tout ?

    Un policier, Kevin G., âgé de 23 ans, a tiré sur un jeune homme rue Condorcet lors d’une course-poursuite mortelle.

    Ce dernier avait refusé de s’arrêter à un contrôle routier – un feu défectueux ayant été remarqué – dans le quartier des Halles en accélérant pour renverser la patrouille de trois policiers qui le lui avait intimé. Kevin G. avait la réactivité de réquisitionner un scooter en demandant à son conducteur de suivre le véhicule concerné. Rue Condorcet, le fuyard effectuait « une marche arrière brutale qui aurait pu blesser le conducteur du scooter et des badauds présents ». Dans ces circonstances, le policier avait tiré, selon lui de manière légitime pour répondre à une menace, et la balle, alors qu’il avait visé le bras, avait transpercé le membre pour atteindre l’automobiliste mortellement au thorax.

    Je sais bien – et je n’élude pas l’argument – qu’on va alléguer à nouveau qu’il n’y a aucune commune mesure entre une fuite pour échapper à un contrôle et la tragédie qui en est résultée. Mais le policier se trouve dans le strict exercice de ses fonctions et le ressort initial, exclusif de la suite, relève de la responsabilité du jeune homme qui déclenche un processus dont il cherchera à tout prix à se dégager aux risques et périls d’autrui.

    La mort sur un plateau de la balance ne permet pas de placer toute la culpabilité sur l’autre.

    Kevin G. a été mis en examen du chef de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer ses fonctions et de porter une arme. À la fois présumé innocent et coupable, en quelque sorte.

    Sans démagogie et conscient des devoirs et des droits du fonctionnaire de police, j’aimerais qu’on appliquât parfois la même rigueur aux délinquants qu’à ceux qui les interpellent pour nous protéger.

    La sœur de Romain, le jeune automobiliste de 26 ans, a déclaré avec mesure et dignité : « Pour nous, c’est une injustice. »

    Son immense chagrin ne rend pas inutile ni secondaire la vérité des faits.

    Ni mon soutien réfléchi à la police.

    Philippe Bilger

    http://www.bvoltaire.fr/course-poursuite-mortelle-rue-condorcet-mon-soutien-reflechi-va-a-la-police/