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insécurité - Page 639

  • Une député du parti identitaire italien menacée d’une balle dans la tête par des migrants algériens

    « La parlementaire italienne a publié un article sur notre page. Une balle dans la tête… pour son bien ».

    C’est le souhait formulé contre la présidente du parti identitaire italien Fratelli d’Italia(FDI, Frères d’Italie) Giorgia Meloni sur la page Facebook HaRaGa Dz, point de repère pour des dizaines de milliers d’Algériens qui aspirent à arriver illégalement en Italie.

    Le post écrit en arabe, traduit par le système de traduction de Facebook, se réfère à la dénonciation fin septembre faite par Giorgia Meloni sur sa propre page du réseau social concernant l’existence de ce profil Facebook HaRaGa Dz sur lequel les Algériens, tous des hommes jeunes, organisent leur entrée clandestine en Italie et postent des photographies victorieuses et enthousiastes de leur traversée sur les canotspneumatiques.

    Madame Meloni soulignait dans son message que ce profil HaRaGa Dz, de fait, se moque de l’Italie, de ses lois et de ses institutions :

    « Depuis que le ministre Minniti [ ministre de l’Intérieur italien, ndlr] a été en Algérie pour parler de la question des débarquements directs de plus de 1 000 Algériens sur les côtes du Sulcis et de la province de Cagliari depuis le début de l’année, les arrivées d‘Afrique du Nord en Sardaigne se sont multipliées »

    et elle avait ajouté que

    « l’on a aussi découvert, grâce à un journal internet local, qu’il existe un une page Facebook où les Algériens organisent les voyages et postent leur traversée. Des excursions ! » 

    « Dommage, avait été alors le commentaire de Giorgia Meloni, que quand ils arrivent en Italie, la majeur partie est arrêtée et dénoncée pour vols à l’arrachée, volstrafic et agressions. Dans ce cas ils obtiennent ce qu’ils veulent : un papier de renvoi de l’Italie qui leur consent de prendre le bateau pour Civitavecchia, Gênes ou Livourne et de disparaître sur notre territoire. »

    « Fratelli d’Italia demande de manière ferme le blocus naval et le rapatriement immédiat de ces gens qui ne fuient pas d’une guerre et ne demandent même pas la protection internationale parce qu’ils savent ne pas y avoir droit mais mettent en danger la sécurité de nos concitoyens »

    avait été la conclusion de la présidente de FDI qui, pour cette demande politique et le rappel du respect des lois italiennes, se voit maintenant menacer de mort.

    Francesca de Villasmundo 

  • En quatre ans, 100 millions d’euros pour la « déradicalisation » !

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    Stop aux subventions hors de contrôle : entre 2014 et 2017, il y a eu plus de 100 millions d’euros “d’annonces budgétaires” pour la prévention et la prise en charge des personnes radicalisées.

    Face au risque terroriste, l’État a débloqué des sommes colossales pour tenter de « déradicaliser » les potentiels terroristes… Les sénatrices Esther Benbassa (EELV) et Catherine Troendlé (LR) se sont penchées sur ces dépenses dans un rapport d’information de juillet 2017.

    Des individus ont monté un véritable business avec le risque terroristeempochant un tas d’argent public.

    Pour la prévention de la radicalisation, l’État, par le biais du fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD), a dépensé 8,5 millions d’euros via des subventions à des associations en 2015 et 2016.

    Les sénatrices avancent que des associations, sans forcément avoir les compétences pour « déradicaliser », se sont engouffrées dans cette brèche afin d’obtenir de « nouvelles ressources financières, leur budget subissant la réduction drastique des subventions publiques » !

    A titre d’exemple, le Centre de prévention des dérives sectaires liées à l’islam (CPDSI), association présidée par la très controversée Dounia Bouzar, aurait reçu près de 795 000 euros pour « s’occuper » de 285 jeunes entre le 24 avril 2015 et le 25 août 2016. A sa sortie de prison, Farid Benyettou, l’ancien mentor des frères Kouachi (auteurs de l’attentat de Charlie Hebdo en janvier 2015) a été salarié par cette association subventionnée.

    L’association Syrie Prévention Familles a perçu 90 000 euros de subventions en 2015 et 2016, et en aurait envoyé une partie à des djihadistes en Syrie…

    Le centre expérimental de prévention, d’insertion et de citoyenneté (CPIC) situé au château de Pontourny (Indre-et-Loire) a coûté 2,5 millions d’euros. Ouvert à titre expérimental en septembre 2016, il a été fermé moins d’un an après sa création. S’adressant à « des jeunes gens volontaires et triés sur le volet », ce centre magnifique avec salle de sport, grand jardin, cours d’informatique, n’a accueilli que 9 pensionnaires.

    Par exemple, Mustapha S., profitant d’une permission de sortie, a été interpellé alors qu’il tentait de partir pour le djihad en Syrie… Le château de Pontourny est totalement vide depuis février 2017, tout en finançant – avec vos impôts – le salaire de 40 personnels !

    Le rapport préconise dix mesures, notamment de ne financer que les structures « dont les compétences seraient démontrées ». C’est bien le minimum pour les contribuables qui paient un lourd tribut pour un système de déradicalisation qui a montré ses failles…

    Pour Contribuables Associés, toute subvention au-delà de 5 000 euros doit être systématiquement contrôlée avec publication des comptes et rapport du commissaire aux comptes. C’est la proposition qu’Eudes Baufreton a martelée sur RMC, dans l’émission d’Eric Brunet, du 4 octobre 2017 (ci-dessous).

    Texte repris de Contribuables associés

    https://fr.novopress.info/208059/en-quatre-ans-100-millions-deuros-pour-la-deradicalisation/

  • Antifas : est-ce qu’il faudra des morts ?, par Caroline Parmentier

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    8970-20171020.jpgFace à la résurgence violente de l’extrême gauche, Emmanuel Macron pouvait difficilement faire moins que de promettre lors de son discours aux forces de l’ordre de « punir sévèrement » les groupuscules activistes. Mais quand ? Ces promesses de fermeté ont déjà été faites au plus fort de la colère des policiers. Et jamais tenues.

    Alors que le chef de l’Etat a rappelé que ces actions avaient tout à voir avec le crime et rien à voir avec la politique (comme l’islamisme avec l’islam en somme) et que leurs auteurs seraient « systématiquement recherchés, identifiés, et condamnés », les exactions continuent. Dans la plus grande indulgence et complaisance médiatique. Ou carrément avec le soutien intellectuel des idéologues comme dans Le Monde ou Médiapart.

    Malgré les 363 policiers et gendarmes blessés lors des émeutes contre la loi Travail en 2016, les soutiens aux antifas ont pu défiler en toute quiétude il y a quelques jours en scandant des appels au meurtre :

    « Première, deuxième, troisième voiture brûlée, on aime tous les grillades de poulet ». 

    « Les images de fonctionnaires en flammes ou de leurs véhicules incendiés ne peuvent être oubliées », a déclaré le président aux policiers, avouant que les agressions contre les policiers et gendarmes « se poursuivent ». Comme ce fut encore le cas avec l’attaque des casernes de gendarmerie le 21 septembre dernier à Grenoble et Limoges revendiquée sur le site d’extrême gauche indymedia, régulièrement utilisé par ces organisations. « Quelle que soit l’issue du procès, on continuera à s’en prendre à la police et à la justice. Notre hostilité est un feu qui se propage », assurent les rédacteurs du texte.

    Lors d’une manifestation «Ni Le Pen ni Macron» le 27 avril dernier, un motard de la police avait dû sortir son arme pour ne pas être lynché à mort par la « gauche révolutionnaire » en pleine action. Ses agresseurs ont été jugés. Quatre des cinq prévenus ont été condamnés à des peines de 9 mois à 12 mois de prison ferme… aussitôt aménagées sous le régime de la surveillance sous bracelet électronique.

    Alors que les policiers n’ont cessé de réclamer des condamnations « dissuasives » face aux véritables tentatives de meurtre dont ils sont la cible revendiquée, les peines modérées prononcées il y a une semaine dans le procès des brûleurs de flics antifas sont elles aussi bien parties pour se transformer en aménagements de peine. On va très vite retrouver les frères Bernanos dans les manifestations…

    Rappelons que lors du procès, les manifestations de soutien aux prévenus et les tentatives d’intimidation des magistrats aux cris de «Tout le monde déteste la justice » et « Mort aux flics » n’ont cessé de perturber les audiences. 

    Les faibles condamnations contre les agresseurs du député FN Ludovic Pajot et l’indifférence médiatique et politique qui a entouré cette affaire (nous sommes les seuls dans la presse à l’avoir interviewé à ce jour) vont à l’inverse des mesures de fermeté annoncées. Emmanuel Macron n’a pas eu un mot pour le benjamin de l’Assemblée nationale. On imagine s’il s’était agi d’un député de gauche tabassé par un « extrémiste de droite ». 

    Après la chasse aux DRH dans le Bois de Boulogne, l’attaque du local de l’Action Française à Marseille. Ce sont les militants d’extrême gauche qui ont attaqué la réunion royaliste mais c’est le siège de l’AF qu’il est question de fermer parce que son existence trouble l’ordre ! Il faudra peut-être songer à interdire l’Action Française. 

    Les militants ultra-violents de l’extrême gauche seraient 2 000 en France, selon les policiers, qui qualifient la menace de « sérieuse ». Cinq squats d’activistes sont recensés en Ile-de-France, dans l’est de la capitale, notamment à Ménilmontant où, le soir de l’élection d’Emmanuel Macron, quelque 700 casseurs étaient prêts à en découdre. Personne n’est encore allé les déloger ni démanteler leurs réseaux.

    Caroline Parmentier

    Article et dessin de Chard
    parus dans Présent daté du 20 octobre 2017

  • Projet d'attentat de l'ultradroite : c'était du bidon

    Il n'a pas fallu attendre longtemps pour que le ministre de l'Intérieur l'avoue :

     
     

    Projet d'attentat de l'ultradroite : "Ce n'était pas la bande la plus sérieuse qu'on ait arrêtée ces derniers temps" @gerardcollomb

     

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La police du quotidien: un air de déjà vu - Journal du Jeudi 19 Octobre 2017

  • Le scandale Weinstein éclabousse désormais les LGBT

    Balançons les porcs :

    "Le voile semble également se lever sur un fléau encore moins médiatisé: celui du traitement réservé aux (très) jeunes acteurs à Hollywood. Un phénomène certes moins endémique que le système sexiste, mais particulièrement tabou. Et soumis lui aussi à la culture du silence.

    «L'industrie du showbiz est probablement le milieu où les adultes ont le plus de liens directs et inappropriés avec les enfants au monde», déclarait Corey Feldman, ex-enfant star américain connu pour son rôle dans The Goonies. Récemment interrogé sur Harvey Weinstein, l'acteur a rappelé avoir dénoncé, depuis plusieurs années déjà, de nombreux cas d'abus sexuels sur de jeunes garçons à Hollywood. En allant jusqu'à parler de pédophilie. 

    Ces allégations, il les illustre par sa propre histoire et celle de son feu-meilleur ami - et compère à l'écran dans la série The Two Coreys - Corey Haim. L'acteur est décédé d'une pneumonie sous fond de surdose de drogues en 2010. Dans une interview accordée au Hollywood Reporter en 2016, Corey Fieldman raconte avoir subi des agressions sexuelles à maintes reprises dans le cadre de sa carrière d'acteur. Dont un viol, à l'âge de 15 ans, par un manageur employé par son propre père. Corey Feldman assure: «J'ai été molesté et passé d'homme à homme», comme un certain nombre d'autres enfants. Avant de révéler que son ami Corey Haim avait quant à lui été violé à l'âge de 11 ans seulement. Et ne s'en était jamais remis.

    Elijah Wood, l'acteur phare du Seigneur Des Anneaux, a lui aussi osé parler, en qualifiant Hollywood de repaire de "vipères". Il confie, pour sa part, avoir été protégé par sa mère, qui l'avait empêché de se rendre aux soirées mondaines Hollywoodiennes au début de sa carrière. S'il réfute avoir avoir subi de tels sévices, il sous-entend que tous ses collègues n'ont pas eu cette chance.

    Journaliste proche de l'alt-right, le très controversé Milo Yiannopoulus s'était lui aussi exprimé, en 2016, sur ces rapports malsains : dans un podcast, il décrivait un milieu rongé par la drogue, dans lequel certains grands noms de l'industrie avaient des rapports sexuels avec des garçons bien plus jeunes qu'eux. Chose qu'il refusait lui-même de condamner.

    Si peu de noms circulent encore, quelques réalisateurs ont été publiquement pointés du doigt. Parmi eux, Bryan Singer, le réalisateur de la saga X-Men, qui aurait pris part à de sulfureuses soirées privées auxquelles des magnats d'Hollywood conviaient les jeunes pousses du cinéma ou de la télé. En 1997, il avait d'ailleurs été traîné en justice pour avoir contraint des mineurs à se doucher nus en parallèle du tournage d'Apt Pupil. En 2014, il avait cette fois été accusé d'avoir abusé sexuellement d'un jeune homme de 17 ans."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Attentat de Marseille : Opération diversion, le préfet limogé [Focus I-Media]

  • Convoqué au tribunal pour avoir médiatisé une affaire de viol chez les antifas

    L'animateur de FDesouche est convoqué car il est accusé d'avoir médiatisé une affaire de viol chez les antifas. C'est sa 3e convocation en 15 jours...

    S

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Suite aux amalgames douteux de la presse aux ordres, un communiqué de l'Action française

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    François Bel-Ker, Secrétaire général d’AF

    Certains se sont crus autorisés à évoquer l’Action française après l’annonce de l’arrestation, mardi 17 octobre, d’une dizaine d’individus à la suite de celle, en juin dernier, de Logan Nisin, soupçonné de préparer des attentats contre des personnalités politiques. Jean-Luc Mélenchon est allé jusqu’à interpeller le ministre de l’Intérieur, le préfet de Police et le maire de Marseille, mercredi 18 octobre 2017, afin de demander la fermeture du local provençal de l’AF, 14, rue Navarin à Marseille.

    L’Action française tient à apporter les précisions suivantes :

    1 – Elle n’a jamais nié que, durant quelques mois, Logan Nisin, en errance idéologique, ait, après de nombreuses autres tentatives de militantisme politique, « trouvé refuge chez les royalistes de l’Action française (AF) » pour reprendre les mots de l’article d’Elise Vincent, paru le 18 octobre dans Le Monde. Le 4 juillet dernier, après l’interpellation et le placement en détention provisoire du jeune homme, l’Action française, par voie de communiqué, avait fait savoir qu’il avait quitté notre mouvement, le jugeant « trop politique » et « trop consensuel ». Nous réaffirmons ici que ses agissements solitaires étaient parfaitement inconnus des membres et des cadres de notre organisation et nous nous réservons le droit de poursuivre tous médias ou personnalités prétendant le contraire.

    2 – L’Action française affirme avec force qu’elle ne connaît ni les identités ni les agissements des individus interpellés mardi 17 octobre. Elle rappelle simplement que toute son histoire prouve son refus de l’action terroriste. Elle n’a aucun mort sur la conscience.

    3 – Ce sont les militants de l’Action française qui sont de manière récurrente l’objet de violences de la part de groupuscules extrémistes semblant jouir de la plus parfaite impunité. Depuis la montée en puissance des activités de notre mouvement royaliste, nos membres, à Paris, à Lyon et à Marseille, subissent un nombre grandissant d’attaques violentes : dépôt de grenade, bombe artisanale, attaques physiques des militants. Ainsi, une bombe a explosé cet été devant le local de l’AF, rue Navarin, sans que cet acte odieux ait suscité la moindre indignation de la part du personnel politique. M. Mélenchon qui demande aujourd’hui la fermeture de notre local, n’avait pas alors protesté contre cet acte à caractère terroriste. Bien que député de la circonscription où a eu lieu cet attentat, il ne s’est jamais inquiété de l’état d’avancement de l’enquête.

    4 – Concernant les troubles à l’ordre public qu’impute M. Mélenchon à notre mouvement, nous rappelons que, par deux fois, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône a pris un arrêté bloquant l’accès à la rue Navarin par un très large déploiement des forces de l’ordre à la suite des très nombreuses exactions qui ont toutes été commises, avec l’adoubement et la complicité des médias locaux, par des militants de l’ultra gauche proches pour certains de la France Insoumise.

    5 – Si la seule vocation des groupuscules dits antifascistes et d’extrême-gauche est d’en découdre violemment, à Marseille comme au plan national, avec les forces de l’ordre, l’engagement des militants d’Action française est celui du combat pour la France par la diffusion des idées royalistes. Il est évident que c’est la simple présence de l’Action française qui est insupportable à certains. En pratiquant l’amalgame, ceux qui diffament notre mouvement avouent simplement leur profond mépris des libertés politiques fondamentales.

    Les militants de l’Action française sont des citoyens à part entière : forts de leurs droits et conscients de leurs devoirs envers la nation, ils continueront, à Marseille comme partout ailleurs en France, à militer pour ouvrir les yeux de leurs compatriotes sur la réalité d’un régime qui les conduit à l’asservissement.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Agressé par les antifas, Ludovic Pajot témoigne

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    8969-20171019.jpgLes trois agresseurs « antifas » du député FN Ludovic Pajot, 23 ans, viennent d’être jugés en comparution immédiate. Sursis, vice de procédure (provisoire) et remise en liberté « faute de preuves », toute la palette des indulgences dont bénéficient ces champions de l’impunité judiciaire et de la bienveillance politico-médiatique, est ici représentée.

    — Pouvez-vous nous rappeler les circonstances de votre agression le samedi 7 octobre dernier à Béthune ?

    — Je buvais un verre avec une amie dans un bar du centre-ville lorsque des jeunes m’ont reconnu. L’un d’eux portait le tee-shirt du groupuscule antifa : « Action Antifascisme ». Les serveurs l’ont remarqué aussi et ont témoigné l’avoir vu. Ça a commencé par des insultes dans le bar. J’ai été insulté de façon répétée et j’ai reçu un coup de pied. Je suis alors sorti. Au moment de regagner ma voiture, les agresseurs, qui s’étaient cachés, se sont mis à courir derrière moi. Ils étaient trois. Ils m’ont donné des coups dans les jambes pour me faire tomber. Je suis tombé face contre terre, j’ai eu des douleurs musculaires au niveau de la mâchoire pendant plusieurs jours. Je me suis relevé et ils m’ont à nouveau frappé. J’ai réussi à leur échapper et à me réfugier dans un autre établissement, un bar à vin. Des clients se sont alors interposés. Ils ont témoigné au tribunal de l’extrême violence de ces militants politiques. J’ai de nouveau été insulté : « sale facho », « raciste ». La police est arrivée. L’un de mes poursuivants qui portait une casquette rouge reconnaissable, a été interpellé, les autres ont été interpellés le lendemain.

    — Depuis, ils ont été jugés en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Béthune. Quelle peine ont-ils pris ?

    — L’un, âgé de 29 ans, a prétendu m’avoir frappé en raison de mon sourire narquois. Je précise que j’étais loin de sourire, précisément parce que j’avais repéré dans ce bar qu’il y avait une bande d’antifas hostiles à mon égard. Il a été condamné pour « violences en état d’ivresse » à six mois de prison avec sursis et 850 euros de dommages et intérêts. Le second a bien été obligé de reconnaître qu’il m’avait agressé pour des raisons politiques étant donné que beaucoup de témoins avaient entendu ses insultes politiques. Contrairement à ce qu’indiquait La Voix du Nord, la motivation politique de l’agression a bien été admise. Il a avoué au tribunal qu’il haïssait le Front national dont les idées lui « répugnaient ». Il a bénéficié d’un vice de procédure. Toutes ses auditions et sa garde à vue ont néanmoins été validées. Il sera donc jugé le 24 octobre pour « violences sur une personne chargée d’une mission de service public ». Le troisième agresseur a prétendu qu’il n’avait fait que s’interposer. Il a été relâché faute de preuves.

    — Quel est votre sentiment sur ce jugement ?

    — Je pense que ces actes relevaient de la prison ferme. L’agression a été très violente. Heureusement que j’ai eu ce bar pour me réfugier. Si l’agression avait eu lieu près de ma voiture comme c’était leur intention, je me serais retrouvé isolé sur un parking sans lumière, sans témoin, ils auraient alors pu me tabasser à terre, ce qu’ils voulaient. Ils voulaient que je tombe à terre pour me passer à tabac.

    — Comment les médias et vos collègues politiques ont-ils réagi ?

    — J’ai été très choqué par la couverture médiatique de mon agression. D’abord : « Il aurait été agressé. » Puis : « Il a été agressé mais ce n’est pas politique. » Et enfin : « C’est politique mais ce ne sont pas des antifas. » C’est bien évidemment parce que je suis un député du Front national. Ils bénéficient d’une grande indulgence et d’une protection médiatique. J’ai reçu beaucoup de messages de soutien au sein du Front national mais très peu des autres élus. A l’exception de François de Rugy, leur silence a été assourdissant.

    — Les violences antifas occupent l’actualité avec la récente chasse aux DRH, le procès de la voiture de police incendiée et votre agression. Que préconisez-vous comme réponse politique ?

    — Le gouvernement doit dissoudre ces milices d’extrême gauche ultra-violentes. Nous sommes les seuls en France à réclamer leur dissolution. Comme on peut le constater, ces violences sont en augmentation. C’est la première fois en cinq ans d’engagement politique que j’en suis victime. Je suis scandalisé de cette impunité judiciaire et de cette complaisance politique.

    Propos recueillis par Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 18 octobre 2017

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