Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

insécurité - Page 636

  • LA HAINE DU BLANC COMME MOTEUR DE L’HISTOIRE

    emeutes-a-baltimore-etats-unis-jeunes-noirs-sautant-sur-une-voiture-de-police.jpg

    Arnaud Malnuit

    Quel est le point commun entre les viols massifs de jeunes Anglaises par des immigrés à Telford en Grande-Bretagne, le 19 mars 1962, la profanation de la basilique de Saint-Denis par des clandestins appuyés par la France insoumise et l'expropriation sans indemnisation des fermiers blancs en Afrique du Sud, la lancinante, permanente et même de plus en plus affirmée haine du blanc.

    Haine du blanc qui va désormais chasser les Européens de leur propre continent, qui va jusqu'à effacer leurs cultures, leurs œuvres, leurs découvertes. Cette accusation permanente d'avoir commis les pires crimes tout en demandant de payer y compris le téléphone indispensable au clandestin « fuyant la misère ». 

    De nombreuses vierges effarouchés ne cessent de nous faire pleurer sur le sort des migrants, des clandestins et autres extra-Européens victimes tant du racisme des Européens présentés comme riches et surtout pillant les richesses de ces migrants, les exploitant pour des revenus de misère. Sans oublier un passé colonial honteux fait de pillage et de mort culturelle. Et ne parlons pas de l'appropriation culturelle, ce crime que des Blancs commettraient en se grimant en Noirs ou en Asiatiques...

    C'est avec ce genre de mythes, de fantasmes que ces mêmes vierges effarouchés justifient les agressions commis par des immigrés sur des Européens en niant le caractère raciste anti-Blancs, justifient les massacres commis au nom des luttes anti-coloniales, et pire participe à des actions de profanation de noter culture, de notre histoire et de notre foi ou du moins celle de nos aïeux... Ainsi les élus de La France insoumise, ceux avec qui on pourrait prendre un café, ont aidé des clandestins – donc des gens présent chez nous illégalement – à violé la basilique de Saint-Denis en hurlant « On est chez nous ! » (sic). Et ne revenons pas sur les propos abjects de Clémentine Autain quant à la sépulture des rois de France... Les mêmes aussi qui justifient les camps d'été décoloniaux interdits aux Blancs...

    On voit donc que cette gauche, que ces humanistes font la politique du PIR, ce Parti des Indigènes qui proclame sa haine des Blancs sans qu'il ne soit interdit en France, ce parti qui trouve des alliés de fait et de cœur chez les partisans de Mélenchon, ce parti qui trouve des relais médiatiques, ce parti qui montre bien que pour ces gens le moteur de l'histoire ce n'est pas la lute des classes, ni la lutte des opprimés contre les oppresseurs, mais bien la haine des Blancs. Blancs qui pour ces gens doivent disparaître, à commencer des pays et du continent dont ils sont originaires et créateurs.

    C'est pourquoi la lutte contre l'immigration et m^me pour la remigration est une lutte primordiale pour la survie des peuples européens. 

    Source Parti de la France cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/03/23/la-haine-du-blanc-comme-moteur-de-l-histoire-6037024.html

  • Scandale pédophile de Telford : pour L’Obs, c’est embêtant car cela fait « le miel » de la « fachosphère », par Charles Demassieux

    telford.gif

    Au lieu de compatir pour les victimes de ce durable réseau de pédophilie en Grande-Bretagne, L’Obs préfère pointer du doigt la « fachosphère ».

    Officine progressiste où se concoctent des mixtures idéologiques destinées au plaisir sadomasochiste des Blancs qui se sentent ontologiquement coupables, L’Obs vient encore de sévir en titrant « Le scandale de pédophilie de Telford fait le miel de la fachosphère ».

    Donc, au lieu de compatir pour les victimes de ce durable réseau de pédophilie en Grande-Bretagne, L’Obs préfère pointer du doigt la « fachosphère », qui s’en est légitimement émue quand le silence faussement pudique des médias relevait non seulement de la faute journalistique, mais encore d’une autocensure, les responsables de cette abomination étant sans doute immaculés par leur origine non blanche et ne pouvant être balancés parce qu’ils n’aiment pas le porc !

    L’hebdomadaire accuse ainsi le « tweet outré de Gilbert Collard, plusieurs billets caricaturaux sur plusieurs sites d’extrême droite, et une tribune dans le FigaroVox », à savoir celle de Gilles-William Goldnadel qui, fort justement, « évoque le racisme anti-blanc, dont très peu de médias ou d’associations osent parler ».

    L’Obs ne s’arrête pas en si bon chemin et pinaille sur le nombre de victimes du réseau pédophile, estimé à environ un millier par le Sunday Mirror – qui a révélé ces crimes après une longue enquête –, rapportant de son côté, comme caution morale, les doutes d’un officier de police – laquelle, police, n’a pas vraiment brillé dans cette affaire de plus de trente ans – qui a déclaré à la BBC : « J’ai des inquiétudes sur le nombre de 1.000 car je ne sais pas sur quoi il se base et surtout parce que nous travaillons avec un nombre de jeunes personnes qui ont été victimes d’abus sexuels depuis plusieurs années, et il n’est pas du tout proche de 1.000. »

    Et de retranscrire, avec des pincettes, les propos de Lucy Allan, députée conservatrice de Telford – « Ces jeunes filles étaient très souvent issues de la classe ouvrière blanche, souffrant de fragilités multiples et c’est pour cela que leurs agresseurs les ciblaient » –, et ceux du Sunday Mirror – désignant les responsables de ces crimes comme étant « majoritairement des hommes asiatiques », issus notamment « de la communauté pakistanaise », et affirmant que « les autorités locales n’auraient pas tenu de dossiers sur certains agresseurs, issus de la communauté pakistanaise, “par crainte de racisme” ». Autant de propos qui semblent destinés à horrifier le lectorat de L’Obs et décrédibiliser leurs auteurs.

    Enfin, L’Obs prétend avec force que les faits n’ont pas été passés sous silence, soulignant que Libé Désintox – autre décodeur de la bonne pensée – a joint la BBC, qui va dans son sens. Chacun jugera en constatant la couverture médiatique a minima d’un scandale à contre-courant du vivre ensemble.

    À l’instar d’une Clémentine Autain obsédée par le mâle blanc dominant, L’Obs ne saurait-il admettre qu’il existe bel et bien des prédateurs sexuels en dehors de chez les visages pâles ?

    Si la honte était une ivresse, nombre de journalistes auraient une cirrhose !

    Charles Demassieux

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/210126/scandale-pedophile-de-telford-pour-lobs-cest-embetant-car-cela-fait-le-miel-de-la-fachosphere-par-charles-demassieux/

  • L'audacieux journaliste Vincent Lapierre agressé par une bande de nervis gauchistes

    3432312964.jpgVincent Lapierre est un journaliste indépendant proche d’Egalité et Réconciliation. Alors qu’il réalisait ce matin un reportage sur la grève des cheminots il a été pris pour cible par des personnes qu’il identifie comme membre de la mouvance d’extrême gauche. Si les policiers ont réussi à l’exfiltrer, le jeune homme a pris plusieurs coups. Il s’est fait dérober son téléphone personnel et une partie de son matériel a été cassé.

    Source Paris Vox cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Arnaud Beltrame, le héros du jour

    6a00d83451619c69e201bb09fdd804970d-250wi.jpgL'héroïque gendarme grièvement blessé lors de la prise d'otages à Trèbes est le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, lieutenant-colonel du groupement de gendarmerie de l'Aude.

    Il s'était proposé comme otage en échange de la libération d'une femme. L'officier est ensuite resté à l'intérieur du magasin jusqu'à l'assaut du GIGN, vers 14 h 30. "Il avait laissé son téléphone ouvert, et c'est lorsque nous avons entendu les coups de feu que le GIGN est intervenu" pour neutraliser le terroriste, a déclaré Gérard Collomb, Ministre de l'Intérieur, saluant au passage "le courage du lieutenant-colonel pour cet acte d'héroïsme".

    En décembre 2017, il avait organisé avec la Préfecture de l'Aude et les pompiers locaux un exercice simulant un attentat à Carcassonne. Le scénario était une tuerie de masse dans un supermarché.

    Les terroristes islamistes auront au moins permis qu'un héroïque français se manifeste.

    De son côté, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a évoqué Redouane Lakdim :

    « Nous l’avions suivi et nous pensions qu’il n’y avait pas de radicalisation mais il est passé à l’acte brusquement ».

    Selon Franceinfo, il était pourtant inscrit au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • DAECH AU SUPERMARCHÉ : COLLOMB NOUS REJOUE LE SKETCH DU « ON NE POUVAIT PAS SAVOIR »

    5ab4db16d424fTreves-2.png

    Il y eut Daech au Bataclan, Daech à Bruxelles, Daech à Londres, Daech à Berlin, Daech à Nice, Daech à Barcelone. Il y eut Daech contre Charlie et la liberté d’expression, Daech contre des militaires à Montauban, Daech contre le CRS Xavier Jugelé sur les Champs-Élysées, Daech dans une église, en pleine messe, contre le père Hamel. Et j’en oublie. Et je ne m’en tiens qu’aux attentats européens, de façon non exhaustive. Une série interminable. « Tragique de répétition », avait finement dit Alain Finkielkraut dès 2015. Que dire, aujourd’hui ? De la répétition, mais avec, à chaque fois, de menues variations qui montrent l’étendue du drame sécuritaire qui ne fait que commencer, depuis 2012 et Mohammed Merah, et qui se joue autour de nous, dans notre pays, au cœur de notre société, dans notre environnement le plus familier.

    L’identique : un Marocain de 26 ans connu pour sa radicalisation, mais laissé en liberté, le vol d’une voiture dont le passager est abattu, les tirs sur des forces de l’ordre, une prise d’otage. Versant lumineux, aussi : l’héroïsme d’un gendarme qui s’est échangé contre le dernier otage…

    Mais, cette fois-ci, Daech est entré dans ce lieu familier, reposant, qui fournit à chacun de nous une pause : le monde des courses, du supermarché, où nous avons nos petites habitudes. Tel rayon, telle caisse car la caissière nous connaît, et la promo du vendredi sur les huîtres, avec le producteur lui-même. Et puis les mêmes connaissances que l’on croise, tous les vendredis, à la même heure. Le supermarché est un lieu rassurant, il continue quoi qu’il arrive : élections, attentats, bonheurs ou malheurs personnels, il est toujours là. Il est même quasiment ouvert tout le temps : « Ouverture lundi de Pâques. » Eh oui, déjà tous les œufs et les lapins sont là. Et il faut être un très mauvais sociologue marxiste pour n’y voir que déshumanisation, asservissement à la publicité, etc.

    Mais en ce premier vendredi de printemps, Daech a débarqué au supermarché. Pas l’Hyper Cacher de Paris, pas le marché de Noël de Berlin, non, ça, c’est pas votre truc, c’est lointain, c’est connoté : les juifs, les chrétiens. Non, votre supermarché lambda, le Super U du quartier, avec ses rayons bio et halal, avec son drive, évidemment : un vrai supermarché du vivre ensemble. Propre et anonyme, invisible, périphérique à souhait. Fondu dans le paysage. Et Daech y a tué un employé et un client.

    Le privilège de l’historien, avec le recul, c’est de pouvoir dater un début, délimiter une période, indiquer une fin. 14-18. 39-45. C’est clair, c’est net. Une guerre bien encadrée. Là, nous ne connaissons que le début : Toulouse, mars 2012. Nous pouvons égrener les autres dates, les autres lieux. On pourrait même imaginer une carte d’état-major, avec des épingles fichées sur tous ces lieux de triste mémoire. Mais nos chefs ont décidé de faire la guerre différemment, en nous incitant à oublier vite ces crimes, à ne pas trop nous interroger sur les causes structurelles de la situation ni, entre autres, sur les conditions de liberté des islamistes plus ou moins radicalisés. Les historiens pourront un jour pointer les dénis, les « Faisons l’autruche et parlons d’autre chose ». Il y aura des thèses à écrire…

    Car c’est vrai qu’en France, tout recommençait bien comme avant, les choses se remettaient en ordre – en marche – depuis quelques mois : une nouvelle ère avec notre nouveau Président, Sarkozy qui assurait le spectacle avec ses mises en examen et même des manifestants SUD et CGT dans la rue contre l’héritier d’Alain Juppé à Matignon. La France semblait retrouver ses bases, ses spectacles favoris, ses figures rassurantes et redevenir ce supermarché du vivre ensemble.

    Sauf que, à Trèbes, ce vendredi 22 mars, près de Carcassonne, Daech a déboulé dans le supermarché et a encore frappé. Daech que l’on combat au Mali, qui serait en voie d’être vaincu en Irak et en Syrie ? Mais qui tue ici quand il veut.

    Au fait, Daech, chez nous, c’est qui ? Réponse du ministre de l’intérieur Gérard Collomb : Redouane Lakdim, Marocain de 26 ans, fiché S depuis 2014…

    « C’était un petit délinquant, il était connu pour deal de stupéfiants mais on ne pouvait pas dire qu’il allait être un radical qui allait passer à l’acte. »​‌”

    « Nous l’avions suivi et nous pensions qu’il n’y avait pas de radicalisation, mais il est passé à l’acte brusquement. »

    Daech, en France, c’est donc cela.

     

    http://www.bvoltaire.fr/daech-supermarche-collomb-rejoue-sketch-on-ne-pouvait-savoir/

  • Attentat : encore et toujours un terroriste hybride - Journal du Vendredi 23 Mars 2018

  • Attaque terroriste par un islamiste près de Carcassonne. Au moins 3 morts. L'islamiste a été tué

    6a00d83451619c69e201b7c95a9125970b-250wi.jpg2 hommes à bord d'une voiture ont tiré sur 4 CRS qui faisaient leur footing à Carcassonne. L'un des policiers serait blessé.

    Une prise d'otage serait en cours dans un hypermarché de Trèbes près de Carcassonne. Il y aurait un mort. La gendarmerie confirme qu'une à deux personnes ont été touchées par balles dans le Super U.

    Le parquet annonce que le preneur d'otage de Trèbes se revendique du groupe Etat islamique.

    Add : Une à deux personnes ont été touchées par balles et seraient décédées, selon le commandant de gendarmerie. LCI évoque 2 morts et 12 blessés dans ce Super U.

    13h20 : l'attaque terroriste a fait 2 morts et 12 blessés. Le preneur d'otages, qui se réclame de Daech, serait un ressortissant marocain connu des services de police. Le preneur d'otages a été vu dans sa voiture hurlant "Allah Akbar" et disant vouloir "venger ses frères en Syrie". Il est armé et porteur de grenades. Bien connu de la DGSI comme étant l'un des tous premiers candidats au djihad.

    13h23 : le preneur d'otages réclame la libération de Salah Abdeslam.

    13h45 : Connu pour port d’armes, cet homme d’origine marocaine né en 1992, actif sur les réseaux sociaux salafistes, était suivi par la DGSI. Il avait été incarcéré à Carcassonne en 2016. Le renseignement le suspecte d’avoir effectué un voyage en Syrie, mais n’en a pas la certitude.

    14h37 : on parle désormais de 3 morts. Un lieutenant-colonel s'est échangé contre la vie des otages. Le terroriste a d'abord volé une voiture à Carcassonne, tuant un passager et blessant le conducteur, avant de toucher à l'épaule un CRS à proximité de la caserne située non loin de là. Il a ensuite tué 2 personnes au sein du supermarché.

    14h45 : le Marocain a été tué.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pas de printemps pour les Kurdes

    6a00d8341c715453ef01bb09fd51c9970d-320wi.jpgLe 18 mars les forces armées turques et les rebelles soutenus par la Turquie sont arrivés dans le centre-ville d'Afrin. Les combattants kurdes syriens des unités de protection du peuple ont quitté la ville. Ils se sont retirés dans les villes de Tel Rifaat, [– dont ils avaient pris le contrôle en février 2016, avec le soutien des Russes,] – Nobl et Zahraa. Les forces syriennes kurdes ont, dès lors, annoncé, plutôt que de mener une lutte perdue d'avance sur des combats conventionnels, évoluer vers une campagne de guérilla contre la Turquie et ses forces satellites.

    Au lendemain même de ce retrait, Erdogan a réitéré dès le 19 mars, ses menaces d'opérations militaires dans 6 nouvelles localités : Manbij, Kobané, Tell Abyad, Ras-al-Aïn et Qamichli plus à l'est en Syrie et jusqu'à Sinjar, haut lieu des Yézidis, en Irak. Vraisemblablement, de leur côté, les Russes comme les Iraniens pourraient chercher à tirer parti d'une telle offensive pour affaiblir les Occidentaux. L'action de la Turquie risque fort, en effet de se déployer dans des zones mettant les forces américaines en danger, perturbant leurs lignes d'approvisionnement et restreignant leurs opérations militaires, ceci créant même de nouvelles opportunités pour que Daech réapparaisse.

    Une fois pour toutes, le gouvernement d'Ankara veut considérer que le danger terroriste vient des Kurdes. Et il feint de s'étonner de ne pas être suivi sur ce terrain.

    Ne spéculons jamais avec la peau des autres, mais ne croyons pas Erdogan invincible. Il n'est fort que des raisonnements à courte vue des Occidentaux en général, et, surtout, de la faiblesse et de la division des Européens. Mais cette faiblesse et cette division peuvent parfaitement, et doivent, être surmontées devant le danger.

    Le 10 mars, quelques jours avant sa dernière offensive sur Afrin, Erdogan s'était ainsi rendu à Mardin. Frontalière de la Syrie, cette ville multiculturelle donne son nom à l'une des 81 provinces de la république turque. Revendiquée comme Kurde, elle est gérée par la seule maire chrétienne du pays. La venue d'Erdogan, ce jour-là, ne devait évidemment rien au hasard. Le président autocrate s'y est adressé à un rassemblement de ses partisans. Il avait salué l'offensive, en cours depuis le 20 janvier, contre Afrin et avait déclaré s'attendre à ce que la ville tombe "à tout momentAfrin est une question de temps. Nous sommes sur le point d'entrer dans Afrin. Cette bonne nouvelle sera annoncée d'un moment à l'autre."

    Mais aujourd'hui et même si Afrin est tombée, le 21 mars marquait la nouvelle année kurde. Cette fête du printemps remonte à la plus haute antiquité. Connue sous le nom de Newroz, ses festivités sont célébrées par les Kurdes du monde entier.

    À 270 km de Mardin, à Erbil, capitale de la Région du Kurdistan irakien, Sezai Temelli, universitaire diplômé de la faculté d'économie d'Istanbul et co-président du HDP, Parti démocratique populaire, prokurde, prenait le même jour la parole, comme s'il répliquait à distance à Recep Tayyip Erdogan.

    Il affirmait sa confiance dans l'avenir de son peuple estimant même que le président turc est désormais inspiré par la crainte de sa destitution.

    "Nous continuerons à enflammer le feu des Newroz contre l'oppression, a déclaré cette figure du mouvement kurde. Le feu de Newroz est le feu de la paix et de la liberté".

    L'État turc a longtemps reprimée cette fête. Vainement, à partir de 1990 il avait cependant tenté de récupérer. On a même cherché à lui donner, de manière totalement artificielle, une coloration nationaliste turque. Mais, devant l'échec, en 2017, l'événement fut tout simplement interdit à Istanbul et à Ankara. Pour justifier cette mesure, les autorités affirment désormais que les rassemblements publics peuvent donner lieu à des provocations.

    Héritée du fond païen et zoroastrien, Newroz est célébrée dans la joie en Iran, bien qu'elle soit fondamentalement contraire à l'islam. Elle a été exportée en Inde par les Parsis. Elle a été inscrite au patrimoine mondial à la demande de plusieurs pays d'Asie centrale. Elle renvoit, chez les Kurdes, à la légende de la lutte libératrice du forgeron Kawa contre l'oppresseur Zohak, qu'il alla tuer dans son château. La statue du forgeron Kawa a été d'ailleurs la première cible des destruction de l'armée turque, une fois Afrin investie le 18 mars.

    L'évocation d'un tel printemps de la Liberté, dans ce contexte, ne peut pas être tenu pour anodine ou folklorique. On y affirme symboliquement le droit d'un peuple. Celui-ci ne ait que réclamer que soit tenue la promesse du traité de Sèvres de 1920 fondée sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.

    Cette promesse fut abandonnée par le règlement territorial, présenté comme définitif, du traité de Lausanne de 1923, dicté, notamment, par les intérêts pétroliers dans la région qui misaient alors sur la dynastie hachémite, candidate à la restauration du Califat : en Syrie, où elle dut céder la place au mandat français; en Jordanie, où elle règne encore; en Irak, d'où elle fut chassée par la révolution de 1958; comme elle l'avait été dans son fief séculaire de La Mecque conquis en 1924 par les Saoudiens.

    On doit souligner enfin la rhétorique tordue du gouvernement d'Ankara. Tant dans les propos du président dictateur que de ses ministres et de ses propagandistes serviles, elle fonctionne par amalgame. Le PKK est toujours dit terroriste, et même, à l'entendre, pire que Daech ou al-Qaïda. Les Kurdes de Syrie sont dénoncés comme une filiale du PKK, donc des terroristes. L'offensive militaire contre l'enclave d'Afrin, impudemment appelée Rameau d'Olivier a donc été présentée comme une lutte anti terroriste.

    Et le HDP, parti démocratique des peuples, parti qui ne s'exprime que par la voie démocratique, parti qui compte des élus à la "Grande assemblée nationale turque", est assimilé logiquement, selon la même rhétorique comme "terroriste".

    Le HDP a beau diffuser des bannières et des documents «Newroz Piroz be», ce qui correspond aux vœux de nouvel An, en kurde et en turc, ce qui ne renvoie ni au PKK ni à Ocalan, emprisonné depuis quelque 20 ans dans l'île d'Imrali en mer de Marmara. Le HDP a beau avoir tenu très démocratiquement en février son troisième congrès élisant de nouveaux dirigeants, les précédents étant arbitrairement emprisonnés. La propagande d'Erdogan continuera quand même d'en salir les revendications légitimes.

    Contre ce droit qui concerne le 1/3 ou le 1/4 de ses concitoyens, contre la Liberté de tout ce qui en Turquie n'est pas islamiste sunnite, Erdogan ne peut que confisquer tous les moyens d'expression. Il a fait de son pays, selon la formule de Reporters sans frontières, "la plus grande prison du monde pour journalistes." Et il ose encore protester quand les Européens émettent des doutes quant à la pertinence de sa candidature… 

    JG Malliarakis 

    Lien FB de l'insolent

    http://www.insolent.fr/

  • POUR LE MONDE, TAGUER UNE MOSQUÉE EN CONSTRUCTION, C’EST UNE PROFANATION. HURLER DANS UNE ÉGLISE MILLÉNAIRE, NON

    le-monde-fake-news.jpg

    Une église, selon Le Monde, ne serait pas un « lieu sacré » et manifester en hurlant dans un lieu destiné au culte catholique ne marque pas « une présence indigne ».

    Le Monde aime bien jouer avec les mots. Marine Le Pen qualifie de « profanation » la manifestation de migrants dans la basilique Saint-Denis ? Le journal vespéral lance alors ses décodeurs, qui n’hésitent pas à parler d’« intox ». Il n’y a pas eu profanation. Nous allons vous en donner la preuve par A plus B. Et, ainsi, nous démontrerons que Marine Le Pen dit n’importe quoi. On vous l’a d’ailleurs souvent dit et répété !

    Alors, pour cette petite démo, Le Monde sort son gros dictionnaire, histoire de faire son intéressant : « Selon le Larousse, “profaner” signifie “souiller un lieu ou un objet sacré par une présence indigne ou par un acte criminel”. » Or, poursuit Le Monde, qui se fait aussi, à ses heures perdues, dame catéchiste, « occuper brièvement un lieu, même s’il s’agit d’une église, ne peut pas être qualifié de “profanation” en soi, sauf à considérer qu’un migrant n’a pas le droit de se trouver dans ces lieux. Ce qui n’a pas grand sens, les églises étant des lieux ouverts, et irait également à l’encontre du message même de l’Église catholique sur le nécessaire accueil des migrants ». Là on atteint des sommets de mauvaise foi et de tartuferie qui ne manqueront pas, bien évidemment, d’émouvoir quelques chaisières abonnées à Télérama ou à La Vie. Mais peut-être que les journalistes du Monde n’ont pas vu la vidéo. Bien évidemment, ces migrants ont le droit de se trouver dans ces lieux, mais pas pour y manifester scandaleusement.

    Donc, pour résumer, une église, selon Le Monde, ne serait pas un « lieu sacré » et manifester en hurlant dans un lieu destiné au culte catholique ne marque pas « une présence indigne ». Donc, il ne faut pas parler de profanation, ce qui en découle que Marine Le Pen… CQFD.

    Très bien. Mais alors, j’ai une petite remarque à faire au Monde, que d’aucuns qualifieront de malicieuse, c’est-à-dire inspirée par le Diable qui, comme chacun sait, se cache dans les détails. Le 12 janvier 2015, Le Monde consacrait un « dossier » aux actes anti-musulmans en France. Je cite le journal de référence : « Deux mosquées en chantier ont été profanées dans le Pas-de-Calais. Des croix gammées, des slogans nazis et une inscription “Charlie est vivant” ont été taguées sur la future mosquée de Liévin, en construction… » Si je comprends bien, pour Le Monde, fiche le bazar dans une église millénaire consacrée au culte catholique, ce n’est pas une profanation. Non, non. En revanche, taguer sur un bâtiment en construction, destiné à devenir une mosquée, c’est profaner. Eh oui. Il fallait le dire, c’est tout.

    http://www.bvoltaire.fr/monde-taguer-mosquee-construction-cest-profanation-hurler-eglise-millenaire-non/

  • JEAN-LUC MÉLENCHON SOUTIENT LES PROFANATEURS DE SAINT-DENIS

    Jean-Luc Mélenchon, après Clémentine Autain, dans la tradition des pires révolutionnaires, apporte son soutien aux profanateurs.

    Suite aux exactions d’Éric Coquerel à la basilique Saint-Denis, les Français ont réagi sur les réseaux sociaux devant l’horreur de cette deuxième profanation.

    Jean-Luc Mélenchon, après Clémentine Autain, dans la tradition des pires révolutionnaires, apporte son soutien aux profanateurs. 

    Solidaire avec @ericcoquerel pris à parti par l'extrême droite pour son action de solidarité avec les réfugiés dans la basilique.