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insécurité - Page 644

  • Union d'un jour débats de toujours

    6a00d8341c715453ef01b8d2e62d82970c-320wi.jpgC'est une chose magnifique que l'union nationale. Quand elle nous rassemble, au-delà des étiquetages, elle ne doit pas se ternir de querelles subalternes. Profitons-en pour rappeler que dans les occasions précédentes les Français ont témoigné, trop brièvement mais au-delà des incertitudes ravageuses, combien nous devons avoir confiance, sinon dans nos politiques, encore moins dans nos technocrates, mais dans notre police, nos services de renseignement, notre gendarmerie, notre armée.

    Car en ce 28 mars, cinq jours après l'attentat de Trèbes c'est la France unanime qui rend hommage, avec émotion, à l'héroïsme du lieutenant-colonel Beltrame. En même temps, l'unanimité nationale entend aussi s'investit sans véritable exception autour des victimes de l'attaque de Trèbes du 23 mars comme de Mireille Knoll, assassinée la veille.

    Commençons, avec ce cas, à évoquer, hélas, les choses qui fâchent. Sans nous engouffrer dans aucune polémique, malsonnante dans le contexte, reconnaissons, à propos de l'horrible meurtre dont celle-ci a été la victime, que le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb n'a pas fini de nous surprendre. Il nous certifie, en effet, que son assassin n'était "pas du tout radicalisé".

    Son inspiration ne fait pourtant guère de doute, son complice l'ayant entendu crier le rituel "Allahou akbar".

    Or, ce qui montre le peu de sérieux de notre ministre, c'est précisément l'argument qu'il invoque : Yacine M., selon lui, ne doit pas être considéré comme un islamo-terroriste puisqu'il compte, nous précise-t-on, 22 à 24 inscriptions au TAJ, traitement d'antécédents judiciaires.

    Islamiste ? "Pas du tout. Lui, ‑ à entendre le locataire de la place Beauvau – c'était le profil petit voyou de quartier qui allait faire des rapines."

    Mais précisément, cher Monsieur le Ministre, ci-devant maire de Lyon, vous devriez le savoir : c'est dans ce vivier de la délinquance ordinaire que se recrutent les plus acharnés des djihadistes, endoctrinés dans les prisons, après avoir été dressés contre la France dans les écoles de la République.

    Cela se manifeste dans le cas de Yacine M.

    Cela se retrouve exactement dans le cas de Radouane Lakdim.

    Tristes débats, pauvres divisions : les uns veulent à tout prix ménager ce qu'ils considèrent comme la deuxième religion du pays. Pour eux, sans doute, les assassins ont quelque chose à voir avec le protestantisme. Pour eux il ne convient pas de voir en face l'existence d'un antisémitisme musulman dans les banlieues.

    Le philosophe Robert Redeker observe enfin que "l'unanimisme dans la célébration ne doit pas cacher – comme elle le voudrait pourtant – que le geste héroïque de ce militaire met notre culture bien mal à l'aise. J'imagine le président de la République tourmenté : comment peut-on célébrer à la fois Mai 68 et Beltrame ? La réponse est évidente : en occultant quelque peu les motivations de son acte héroïque, en insistant sur les valeurs consensuelles, d'une généralité un peu vide, plutôt que sur ce qui les fonde. En présentant devant les masses un tour de passe-passe semblable à celui auquel se livrent les officiels lorsqu'ils proclament que les soldats de la Grande Guerre sont morts pour la paix, pour la réconciliation entre les nations, pour des valeurs, alors qu'ils sont morts pour la France, pour la patrie…"

    Essayons, autant que possible, de leur arriver à la cheville.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • En finir avec le terrorisme islamiste

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    Nous sommes en guerre contre le terrorisme », ne cessent de répéter les porte-paroles de l’oligarchie. Mais au-delà de ces propos incantatoires, rien n’est fait qui soit à la hauteur de cet enjeu guerrier. Pour Ligne droite il convient de commencer par stopper toute nouvelle immigration, de contenir l’islam hors de l’espace public et de retrouver la fierté de ce que nous sommes. Ce n’est que sous ces trois conditions que toutes les mesures répressives qui sont à amplifier considérablement pourront produire pleinement leurs effets bénéfiques et ramener la paix dans notre pays.
    Prendre la mesure de l’enjeu

    Les attentats islamistes se multiplient. Variant les méthodes, les cibles et les lieux, ils reviennent maintenant de façon lancinante dans l’actualité au point d’introduire la peur et l’horreur au cœur de la vie quotidienne des Français. Face à ce fléau, les dirigeants de notre pays semblent chercher avant tout à éviter les amalgames, à occulter la dimension islamique du problème et à laisser croire qu’ils agissent efficacement.
    Nous sommes en guerre contre le terrorisme, répètent-ils à l’envi, comme si cette affirmation pouvait suffire à écarter la menace. Mais la formule est révélatrice par elle-même de la crainte du système d’affronter la réalité, car c’est à un ennemi qu’on fait la guerre, pas à une méthode de combat. En 1940, les Britanniques faisaient la guerre aux Allemands, pas aux bombardements. En refusant ainsi de désigner clairement l’ennemi, la classe politique et médiatique s’interdit de prendre la juste mesure de la menace et de définir les meilleurs moyens de la contrer.

    Désigner l’ennemi

    Ligne droite estime donc nécessaire d’affirmer clairement qu’une fraction du monde musulman, qu’on peut qualifier d’islamiste, mène contre nous une guerre sans merci avec l’arme du terrorisme. Aussi, les djihadistes ne sont-ils pas, comme on le répète souvent aux Français, des cas marginaux, pathologiques, voire psychiatriques. Quel que soit leur niveau d’éducation, ce sont des hommes de conviction, déterminés à se battre pour leurs croyances et, ce qui n’est pas rien, à mourir pour elles. Il est donc absurde de penser qu’on pourra les déradicaliser avec quelques cours sur le vivre ensemble ou les droits de l’homme.

    Par ailleurs, ces combattants ne sont pas des individus isolés. Ils vivent au sein de la population islamique installée sur notre sol et s’y trouvent, tels les révolutionnaires de Mao Tsé-toung, comme des poissons dans l’eau. Certaines études indiquent en effet qu’environ un tiers des musulmans présents en France partagent leurs convictions islamistes. Et si l’écrasante majorité d’entre eux n’est pas prête à passer à l’acte, certains n’hésitent pas à aider les djihadistes, à les équiper et à les protéger.
    Dès lors, le problème prend toute sa dimension : la France doit faire face à une population de plus de deux millions de personnes qui engendre et protège des individus prêts à commettre des actes barbares contre son peuple.

    Stopper l’immigration

    Or l’islamisme est le produit naturel de l’islam et la présence envahissante de ce dernier est la conséquence directe d’une immigration massive et incontrôlée qui se développe depuis plusieurs décennies sur notre territoire. Une immigration plus active que jamais qui apparait maintenant comme l’une des principale cause de la montée du terrorisme islamique. Aussi Ligne droite considère-t-elle comme essentiel de prendre une mesure de sauvegarde à la hauteur de la menace et de stopper toute nouvelle immigration, principalement en provenance des pays musulmans.

    Retrouver la force et la fierté

    Pour autant, il ne suffit pas d’empêcher le danger de se développer, il faut également traiter le djihadisme déjà présent sur notre sol. Un djihadisme qui se nourrit d’abord du mépris que ressentent les islamistes à l’égard de la France et des Français qu’ils jugent faibles et décadents. Aussi un renouveau de notre pays changerait-il la donne. Si les Français célébraient à nouveau leurs valeurs, s’ils retrouvaient la fierté de ce qu’ils sont et la force de défendre leurs intérêts, ils inspireraient à nouveau le respect et beaucoup d’immigrés chercheraient à s’assimiler plutôt qu’à haïr la France. Le retour à une nation forte et fière, enracinée dans son identité, est pour Ligne droite la deuxième condition de la victoire contre les islamistes.

    Contenir et respecter l’islam

    La troisième concerne la légitimité de notre pays à combattre l’islamisme dans les pays musulmans. S’il s’agit d’y défendre nos intérêts on peut la justifier au nom de la real Politik, mais, le plus souvent, l’ingérence moralisatrice de la France se retourne contre elle. D’autant que la propension des pays occidentaux à vouloir imposer partout leur modèle de société constitue, par son arrogance, une puissante explication de la haine que suscite notre pays. Aussi Ligne droite estime-t-elle nécessaire de revoir entièrement les relations de la France avec le monde musulman en les fondant sur deux principes simples. Exiger de l’islam en France l’observation stricte de toutes nos règles de civilisation, mais afficher en retour un grand respect pour la civilisation musulmane en terre d’islam, en reconnaissant l’indépendance des pays islamiques et en s’abstenant de toute ingérence quel que soit le régime dont ils se dotent.

    Réprimer et prévenir

    La mise en application de ces trois principes fondamentaux créerait les conditions d’une victoire contre l’islamisme en France et en Europe.
    Encore faudrait-il dans le court terme engager réellement l’action répressive à l’encontre des islamistes en commençant par s’en donner les moyens. Pour cela, il est indispensable d’augmenter les effectifs et les équipements des services de renseignement qui accomplissent d’ores et déjà un excellent travail. Il faut renforcer les forces de l’ordre et donner à la garde nationale embryonnaire la dimension d’un vaste corps de volontaires nombreux, motivés et facilement mobilisables.
    Fort de ces moyens renforcés, il convient d’engager une action de harcèlement contre les islamistes visant à réduire leurs appuis sur notre sol. Il importe ainsi de procéder à l’expulsion systématique des étrangers fichés S et de placer les nationaux en rétention. Puisque la plupart des djihadistes sont des repris de justice, il est également nécessaire de procéder à l’expulsion de tous les délinquants étrangers ainsi que des clandestins. Quant aux djihadistes français partis combattre à l’étranger, il faut les empêcher définitivement de revenir sur le territoire national. Il convient par ailleurs de fermer les mosquées suspectées de promouvoir le djihad, d’expulser les imams radicaux, de démanteler les organisations islamisantes et de reprendre le contrôle des zones de non droit. Enfin, sur le plan de l’action psychologique, il est indispensable d’en finir avec l’obsession pathologique du refus de l’amalgame et de demander aux musulmans et à leurs représentants de condamner les islamistes sans ambiguïté, ce qu’ils ne font que très rarement.
    Le terrorisme islamique n’est que la partie émergée du problème colossal que pose à notre pays l’immigration massive de musulmans qui ne s’assimilent pas. Pour venir à bout de ce fléau, Ligne droite considère en conclusion qu’il faut apporter enfin une vraie solution au problème de l’immigration.
    Tout le reste n’est que faux-semblant.

    Texte repris du site Ligne droite

    https://fr.novopress.info/210177/en-finir-avec-le-terrorisme-islamiste/#more-210177

  • MIREILLE KNOLL, RESCAPÉE DE LA SHOAH, SAUVAGEMENT ASSASSINÉE CE VENDREDI 23 MARS 2018 EN PLEIN PARIS

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    Il y a des mots, des phrases que l’on a du mal à écrire ; comme ce titre. Il faut se pincer, et pourtant, non, ce n’est pas un cauchemar qui va cesser au réveil, c’est bien la réalité que nous vivons en France aujourd’hui.

    En ce sinistre vendredi 23 mars 2018, donc, en France, l’horreur islamiste anti-française s’abattait sur Trèbes et Carcassonne, mais nous n’avons appris qu’hier matin qu’à Paris aussi l’horreur avait frappé. Mireille Knoll, vieille dame juive de 85 ans, a été retrouvée morte de plusieurs coups de couteau dans son appartement incendié. Deux suspects ont été placés en garde à vue, un SDF de 22 ans, « défavorablement connu des services de police », et un voisin de la victime, âgé de 29 ans, lui aussi défavorablement connu des services de police et qui sortait de prison. Le parquet de Paris a retenu le mobile antisémite. Et sa petite fille, Noa Goldfarb, installée en Israël depuis vingt ans, a posté ce message sur Facebook :

    « Grand-mère a été poignardée à mort 11 fois par un voisin musulman qu’elle connaissait bien, qui a veillé à mettre le feu à sa maison et ne nous a laissé aucun objet, une lettre, une photo, pour se souvenir d’elle. Tout ce que nous avons, ce sont nos larmes et les uns les autres. »

    Cet horrible crime ravive évidemment l’affaire Halimi, du nom de cette femme juive orthodoxe de 66 ans qui a été assassinée en avril 2017 par un voisin qui l’avait défenestrée tout en criant « Allahou akbar ». Mais les médias et la Justice avaient mis beaucoup de temps à reconnaître la vérité, en pleine campagne présidentielle…

    Le problème, c’est que ce vendredi noir 23 mars 2018 ne marque pas le début, l’irruption inattendue d’un phénomène nouveau qui aurait surpris la France, mais il est malheureusement la répétition infernale du même fléau qui s’abat sur elle depuis plus de cinq ans. Dès 2012, Merah avait pris pour cibles des enfants juifs de Toulouse et des militaires à Montauban. Ce vendredi 23 mars 2018, ce fut Mireille Knoll, après Sarah Halimi un an plus tôt, et toutes les victimes de l’attaque de Carcassonne. Et l’on sait que Redouane Lakdim a délibérément cherché à s’en prendre d’abord aux parachutistes, puis aux CRS et, enfin, au lieutenant-colonel Beltrame.

    Le problème, c’est aussi que, malgré ces répétitions, je me demande où sont passés tous ces discours enflammés, tous ces « plus jamais ça », toutes ces rhétoriques qui foisonnèrent pendant des décennies, alors que, par ailleurs, notre pays ne connaissait pas cette violence inacceptable. Et maintenant que l’horreur est là, que le sang coule mois après mois, qu’on abat des innocents, qu’on massacre des enfants et des vieilles dames juives, et cela au nom d’une idéologie qui ne cache rien de son programme mortifère pour tous les « mécréants » (dixit la petite amie de Redouane Lakdim dans sa sourate postée le 23 mars…) et les juifs, l’on se demande encore au sommet de l’État ce qu’il faut faire et comment le faire…

    Désormais, nos gouvernants sont au pied du mur car la réalité est là, terrible et accusatrice : la petite fille juive qui a échappé à la rafle du Vél’ d’Hiv’ en 1942 a été poignardée et brûlée en plein Paris, chez elle, ce vendredi 23 mars 2018.

    http://www.bvoltaire.fr/mireille-knoll-rescapee-de-shoah-sauvagement-assassinee-vendredi-24-mars-2018-plein-paris/

  • Radouane Lakdim, un destin français ?, par Caroline Parmentier

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    Le sacrifice héroïque du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui a bouleversé la France, redonne aux Français le sens de leur identité. L’amour de la patrie, l’idéal de sa mission, l’amour chrétien capable de donner sa vie pour en sauver une autre. Honneur à lui. A travers lui, nous ne sommes plus des soumis.

    Mais son exemple qu’Emmanuel Macron nous brandit aujourd’hui avec lyrisme, va-t-il seulement en tirer la moindre leçon ? Il ne suffira pas de presser les mains de la veuve, de tapoter le dos des parents et de faire une belle rédaction de français lors des obsèques nationales. Le passage à l’acte de Radouane Lakdim, Franco-Marocain de 25 ans, qui a tué quatre personnes et qui a égorgé le lieutenant-colonel Beltrame après lui avoir tiré dessus, comme l’ont confirmé les derniers résultats de l’autopsie, était tout sauf une surprise, contrairement à ce que veut nous faire gober Gérard Collomb.

    Suivi par les services de renseignement depuis 2016 pour radicalisation, fiché « S » depuis l’été 2014, condamné à deux reprises en 2011 et 2015, pour des faits de droit commun, il avait été signalé comme dangereux après un déplacement dans plusieurs pays susceptibles d’être des terrains de formation au djihad. Il a de nouveau été signalé en 2017 pour ses relations avec la mouvance islamiste radicale.

    Nous le savions, nous l’avons répété pendant toute la campagne présidentielle, la présidence Macron ne changerait rien à celle de Hollande en matière de terrorisme islamiste, d’acquisition de la nationalité, de droit du sol, d’islamisation, de submersion migratoire musulmane.

    Fichés « S » et binationaux radicalisés, réseaux salafistes, rien n’a bougé. Lorsque Laura et Mauranne ont été égorgées à la gare Saint-Charles à Marseille en octobre dernier, rien n’a bougé. Il faut une volonté politique pour expulser les binationaux fichés « S », « entamer le bras de fer avec les pays d’origine notamment en agissant sur les fonds de développement mais aussi sur les transferts d’argent massifs qui sont envoyés dans ces pays-là par ceux de leurs compatriotes qui travaillent en France », comme le préconisait Marine Le Pen dans l’interview qu’elle donnait samedi à notre journal. (Présent du 24 mars).

    Le pire, dans l’indécence le disputant à l’incompétence, est venu de Christophe Castaner, secrétaire d’Etat du gouvernement et patron de LREM. 48 heures après les faits, il déclarait sur Europe 1 qu’il convenait d’accueillir en France les djihadistes de retour de Syrie, prétendant qu’une telle mesure permettrait « d’identifier le risque » ! On ne l’identifie déjà pas ou mal, la preuve. Nos services de sécurité sont dans l’incapacité de suivre tous les fichés « S ». C’est vrai qu’il n’y en a que 20 000 à surveiller…

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 26 mars 2018

    https://fr.novopress.info/

  • MANUEL VALLS VEUT QU’ON INTERDISE LE SALAFISME. QUE NE L’A-T-IL FAIT LUI-MÊME ?

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    Je le sais bien, j’ai un cœur d’artichaut, mais je vous le dis tout net : Manuel Valls me fait de la peine. Pas seulement parce que sa barbe poivre et sel lui donne un méchant coup de vieux, mais parce que ce garçon est la figure du cocu absolu.

    Absolu parce que conscient de son sort de A à Z. Complice, même : « Non seulement je sais qui me trahit, mais je lui offre en prime la chambre d’hôtel. »

    Il essaie d’exister, Manuel Valls, et ça n’est pas simple pour lui. C’est même très compliqué. Ainsi, ce dimanche 25 mars où, invité de BFM TV pour s’exprimer sur le dernier attentat terroriste, dans l’Aude, il s’est prononcé pour « l’interdiction du salafisme en France »« Les idées salafistes, les mots salafistes ont gagné la bataille idéologique au sein de l’islam. […] Nos adversaires, ce sont les salafistes, les Frères musulmans, l’islam politique », a-t-il dit. Et là, forcément, la France attentive s’exclame : mais que ne l’a-t-il fait du temps où il était Premier ministre, et plus encore ministre de l’Intérieur ?

    Ben oui, mais voilà, notre bonhomme a un problème : c’est un fidèle. Et plus fidèle à ses amis (quoique ce mot mérite d’être redéfini quand il s’agit de politiques) qu’à ses idées. Parce que l’interdiction du salafisme, il s’en serait bien chargé, notre Manuel, sauf que ses copains du Parti socialiste – François Hollande en tête – ont toujours été obsédés par le « padamalgame ». Vous savez, le padamalgame… la seule arme susceptible de lutter contre la bête immonde tapie dans les brumes de la fachosphère. Pas d’amalgame entre le terrorisme et l’islam, parce que les musulmans ne sont pas tous terroristes. Vrai. Mais c’est oublier l’autre partie de la proposition : tous les terroristes se revendiquent de la religion musulmane. Pas de bol. 

    De même, Manuel Valls plaide pour le placement en « rétention administrative » des fichés S les plus dangereux. Une idée qu’il aurait volontiers piquée à la droite, mais voilà, une fois de plus, si elle rassemblait du Front national à l’UDI, elle faisait dresser les poils à toute la gauche. Déjà, le mot de fichier, à lui seul, est un repoussoir, même le fichier de Carrefour ou des Mousquetaires, c’est dire… Dans leur petit esprit enkysté sur les heures les plus sombres, etc., fichier = rafle = extermination. C’est indécrottable.

    Il est vrai que la rétention administrative est une mesure juridiquement discutable, sinon inapplicable en l’état de nos lois, mais bon, comme l’a dit Manuel Valls, on peut toujours trouver des arrangements entre ennemis : « Il peut y avoir, regardons ça de près [de] la rétention administrative pour ceux dont on considère qu’ils représentent un danger, évidemment sous l’autorité du juge, et à un moment ou l’autre, s’il ne se passe rien, on ne peut pas les retenir. » Cela paraît difficile, en effet. D’autant qu’un esprit malfaisant pourrait étendre l’idée de danger à d’autres catégories que les barbus. Ça s’est vu.

    Invité à l’ESSEC pour une conférence, voilà un mois tout juste, l’ancien Premier ministre faisait déjà part de son malaise. Comme le rapportait Valeurs actuelles« Manuel Valls a ainsi expliqué se sentir plus proche de l’actuel président de la République que du socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon ». À vrai dire, on s’en doutait. Manuel Valls a alors fait « la liste de toutes les idées que, selon lui, il défendait longtemps avant l’émergence du phénomène en marche, comme la sélection à l’université, la création d’un service civique, la réforme des 35 heures ou le dédoublement des classes ».

    Et de conclure, en riant jaune sans doute : « Franchement, il m’a tout piqué Macron, je vais demander les droits d’auteur ! »

    http://www.bvoltaire.fr/manuel-valls-veut-quon-interdise-salafisme-ne-t-lui-meme/

  • Attentat de Trèbes : un cauchemar, en pire - Journal du Lundi 26 mars 2018

  • Un ministre : « Le dernier attentat en France prouve qu’il y a un lien étroit entre immigration et terrorisme. »

    6a00d83451619c69e201bb09fe7884970d-200wi.jpgC'est le ministre hongrois des Affaires étrangères qui déclare cela :

    « La dernière attaque terroriste en France prouve qu’il existe un lien étroit entre immigration et terrorisme. La Hongrie estime que l’immigration n’est pas utile mais est un danger vital, c’est le devoir d’un gouvernement de protéger ses citoyens »

    En France, nos ministres sont convaincus que cela n'a rien à voir... D'ailleurs, l'identité des terroristes le prouve :

    DZKOhbDXcAAAlSw

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/03/un-ministre-le-dernier-attentat-en-france-prouve-quil-y-a-un-lien-%C3%A9troit-entre-immigration-et-terror.html

  • DEUX JOURS APRÈS LES CRIMES ISLAMISTES DE TRÈBES : CASTANER AU SUMMUM DE L’INCOMPÉTENCE

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    Quelques heures à peine après les assassinats de Carcassonne et de Trèbes, et notamment celui du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, Christophe Castaner, secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement et patron de LREM, vient de déclarer sur Europe 1 qu’il convenait d’accueillir en France les djihadistes de retour de Syrie. Cette déclaration, en plus d’être une formidable injure aux quatre morts de l’Aude et, au-delà, à toutes les victimes du terrorisme islamiste, atteste bien de ce que ceux qui nous gouvernent aujourd’hui n’ont toujours pas pris la mesure du drame que notre pays traverse depuis maintenant de trop nombreuses années.

    Incapable de reconnaître les failles que notre système judiciaire contient encore, et qui permettent à des centaines d’individus potentiellement dangereux de circuler librement sur notre territoire, le summum de l’incompétence, pour ne pas dire plus, est atteint lorsque Castaner prétend qu’une telle mesure permettrait « d’identifier le risque ». Combien faudra-t-il de morts et de blessés pour que ces apprentis sorciers, du haut de leurs ministères, comprennent que le risque n’est plus à identifier parce qu’il est connu ? Combien de militaires, de gendarmes, de policiers ou même de simples citoyens devront encore payer de leur vie les états d’âme, les atermoiements, les hésitations et, finalement, l’impéritie de ceux qui ont renoncé sans vouloir l’avouer à lutter contre ces ennemis de la France ?

    Car soyons réalistes, les mesures prises par les derniers gouvernements ne sont que de la poudre aux yeux. Face à la barbarie et à la détermination des tueurs qui sévissent librement dans notre pays, ce ne sont pas quelques réformes de procédure pénale ou bien de ridicules programmes de déradicalisation qui mettront un terme à l’hécatombe qui nous touche désormais.

    La vérité veut que nous reconnaissions qu’avec la meilleure volonté du monde, nos services de sécurité sont dans l’incapacité de suivre tous les fichés S. Aussi est-il irresponsable, voire criminel, de prétendre accueillir pour mieux les suivre les « revenants » qui ont combattu la France les armes à la main et ont déjà, pour la plus grande partie d’entre eux, du sang sur les mains. Incapables de contrôler nos cités, au sein desquelles nos policiers ne peuvent d’ailleurs plus rentrer, nos politiques sont désemparés et réduits à de beaux discours pour que les Français ne désespèrent pas. Mais combien de temps cela va-t-il durer ? Miser sur la légitime émotion d’un peuple qui voit le chaos s’installer peu à peu et qui se demande à chaque nouvel attentat terroriste qui sera visé la prochaine fois ne pourra plus durer bien longtemps. 

    Face à des actes barbares, il convient d’agir avec fermeté et détermination. Tout d’abord en empêchant, par tous les moyens, le retour de ceux qui ont combattu la France. Ensuite, en emprisonnant immédiatement tous ceux qui sont convaincus, de près ou de loin, d’avoir aidé, favorisé et, a fortiori, fomenté des attaques terroristes de quelque nature qu’elles soient. Enfin, en isolant tous les détenus incarcérés pour des infractions en relation avec de telles attaques. Non, moins que jamais il convient d’ouvrir nos portes aux loups de Daech. Le temps est à une riposte ferme et déterminée seule à même de faire régner la paix dans notre pays.

    La mort héroïque du lieutenant-colonel Beltrame ne doit pas être interprétée comme étant une fatalité face à un phénomène qui nous dépasserait. Elle doit être le signal de départ de la réaction implacable d’une démocratie qui n’en finit pas de reculer depuis des décennies. Et si monsieur Castaner n’est pas d’accord, qu’il s’en aille !

    http://www.bvoltaire.fr/deux-jours-apres-crimes-islamistes-de-trebes-castaner-summum-de-lincompetence/

  • Arnaud Beltrame, ou le don de soi

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    Brutalement, la France et son oligarchie se trouvent confrontées à un acte véritablement héroïque, le sacrifice, le don de soi. Il s’agit là d’un événement dont on ne saurait minimiser la portée.

    Arnaud Beltrame a offert sa vie pour en sauver une autre. La France en est sidérée. Le Président Macron, prompt à l’emphase, avait tendance à employer le mot « héros » à tort et à travers pour parler de Johnny Hallyday ou des professeurs de français. Brutalement, la France et son oligarchie se trouvent confrontées à un acte véritablement héroïque, le sacrifice, le don de soi. Il s’agit là d’un événement dont on ne saurait minimiser la portée. Comme l’a dit le père Jean-Baptiste, chanoine régulier de l’abbaye de Lagrasse, qui a donné la bénédiction apostolique avant la mort au lieutenant-colonel, qu’il devait marier prochainement, la « folie de ce sacrifice » dépasse les simples obligations professionnelles d’un officier de gendarmerie. Elle transcende même l’héroïsme.

    L’héroïsme est courageux. Il n’est pas fou. Le héros ne se livre pas à la mort sans défense, ou alors il le fait parce qu’il n’a pas le choix. Jean Moulin, sous les coups, ou Pierre Brossolette, en se suicidant, étaient prisonniers de la Gestapo et ne voulaient pas parler. Les soldats encerclés par l’ennemi et qui préfèrent la mort plutôt que de se rendre obéissent à un code de l’honneur national. Deux militaires russes viennent d’en donner l’exemple en Syrie. Dans tous ces comportements, la raison n’est pas absente. Le raisonnement calcule les chances pour les uns de réussir à maîtriser le danger, pour les autres d’affronter la mort volontairement plutôt que la subir de manière plus horrible, en exposant son pays à l’humiliation ou au chantage.

    Le sacrifice d’Arnaud Beltrame est d’une autre nature qui stupéfie. Certes, il a sans doute espéré que son téléphone resté ouvert guiderait l’action des forces de l’ordre, mais il a exposé sa vie sans arme devant un terroriste qui pouvait trouver, dans l’assassinat d’un lieutenant-colonel de gendarmerie, l’aboutissement le plus « heureux » de son action et la clef du paradis d’Allah. C’est en cela que réside sa « folie ». Il a estimé que la vie d’une caissière de magasin méritait de lui sacrifier celle d’un officier.

    Il y a, dans la volonté d’Arnaud Beltrame d’échanger sa vie contre celle d’une personne anonyme, une dimension qui peut au minimum résider dans une conception du devoir hors du commun. La protection des personnes est l’impératif le plus important des policiers ou des gendarmes. Doit-elle aller jusqu’à échanger sa vie contre celle de l’individu menacé ? Dans ce cas, il y a une disproportion qu’on ne peut comprendre qu’en impliquant une dimension religieuse. Mourir à la place de quelqu’un, ce n’est pas le devoir d’un gendarme, c’est le message le plus profond du christianisme. C’est celui du Dialogue des carmélites de Bernanos et, en cette semaine sainte, celui du Christ qui meurt pour racheter l’humanité. L’interchangeabilité des hommes, le plus fort à la place du plus faible, le plus riche à la place du plus pauvre est cette folie chrétienne qui inspire la sainteté plus que l’héroïsme, pour reprendre ces deux modèles dont Bergson pensait qu’ils incarnaient la morale « complète ».

    Saint ou héros, l’exemple est un appel. Puisse celui-ci être entendu. Il y a donc encore, dans une France dominée par le matérialisme, l’appétit de réussir, l’individualisme narcissique, des hommes qui sont patriotes au point d’exposer leur vie pour la France, des militaires pour qui le devoir est un absolu, des chrétiens capables de donner leur vie pour en sauver une autre. Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame est la preuve que ces hommes n’ont pas disparu, car il en est la synthèse. Son image devrait redresser l’espoir en notre nation, ressusciter en elle civisme et patriotisme, et rappeler que la « folie chrétienne » qui veut sauver une vie à tout prix est infiniment plus humaine que celle des lâches meurtriers qu’on nomme « fous de Dieu ». Il faut que cette leçon redonne une pleine conscience de notre identité, et du respect qu’elle mérite au point de vouloir la défendre. C’est à ce prix que le sacrifice d’Arnaud Beltrame n’aura pas été politiquement vain.

    Christian Vanneste

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Dans la Cité où vivait Radouane Lakdim, une minorité a pris le pouvoir

    6a00d83451619c69e201b8d2e55c06970c-800wi.jpgSamedi, plusieurs équipes de journalistes s'étaient déplacées dans la cité Ozanam à Carcassonne où vivait le terroriste musulman Radouane Lakdim. Sur place, la situation était très tendue entre les voyous du quartier et les journalistes. « Casse-toi, casse-toi, je vais t'éclater ». Yann Bouchez, journaliste au Monde, décrit une ambiance électrique.

    « Cité Ozanam, à Carcassonne. Deux jeunes en voiture font le guet. L'un s'arrête à ma hauteur, alors que je marche : T'es journaliste ? Barre-toi d'ici ou je te casse les jambes. Et il entrouvre la porte... Regard haineux. Toutes les issues sont contrôlées. Impossible d'y rester. »

    Une situation semblable vécue par d'autres journalistes de BFM TV ou d'une télévision suisse-italienne aussi sur place. Ces derniers ont été pris à partie alors qu'ils s'entretenaient avec des habitants du quartier.

    « Ils ont commencé à nous bousculer et à prendre nos pieds de caméras en les lançant sur nous ».

    Les voyous avaient surtout frappé l'équipe de la télévision suisse-italienne et évoque une « très vive altercation ». Des journalistes ont été poursuivis par une voiture tout autour de la cité alors qu'ils tentaient de rapidement quitter les lieux. Une retraitée dénonce la situation :

    « Ça faisait un moment qu'on alertait les pouvoirs publics, il y a du trafic, il y a des armes à feu qui doivent circuler, on entend des coups de feu. » « C'est une minorité qui pourrit le quartier, ils ont pris le pouvoir. Avant, il y faisait bon vivre, mais, maintenant, c'est craignos. »

    Il faut un attentat terroriste pour que les journalistes découvrent la vie des ghettos musulmans... La photo qui illustre ce post est tirée d'un article de janvier 2018 quand des policiers avaient été agressés dans cette même cité.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html