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insécurité - Page 647

  • TRIBUNAL D’EVRY : POLICIERS ET AGENTS DE SÉCURITÉ PILLAIENT LES SACS

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    Paris Vox cliquez ici  Le poste de sécurité à l’accueil du tribunal d’Evry s’est révélé être en réalité un haut lieu de vol. En effet, des policiers et des agents de sécurité y avaient mis en place un système permettant de dérober des objets dans les sacs passés par le scanner.

    A la suite d’une enquête de six mois, cinq personnes ont été interpellées, trois agents de sécurité d’une société privée (S3M) ainsi que deux policiers adjoints de sécurité. Ils ont tous été suspendu de leurs fonctions.

    Les vols, plusieurs dizaines, auraient débuté en septembre 2017 et duré plusieurs mois. Les complices dérobaient essentiellement l’argent liquide présent dans les sacs.

    Un scandale qui secoue tout le tribunal, choqué d’avoir été le théâtre de tels agissements. L’image de la police se trouve elle aussi écornée, au grand dam de Jean-François Papineau, le chef de la police dans le département, attaché à « l’exemplarité » de la fonction.

    Ni la société impliquée ni la présidence du tribunal qui l’a choisie comme prestataire ne se sont exprimées sur cette affaire.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Certaines ONG n'ont aucun intérêt à ce que les immigrés trouvent un confort

    Lu dans Minute :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • CRISE DANS NOS PRISONS : FAUT-IL CHANGER LE MINISTRE ?

    Dans nos statistiques officielles, il est plus facile de trouver des informations relatives au suicide des détenus dans nos prisons que celles concernant les agents de l’administration pénitentiaire. Cet état de fait, choquant en soi mais néanmoins révélateur, n’est pas sans expliquer en grande partie la crise qui touche, maintenant depuis plusieurs jours, nos prisons.

    L’affaire a débuté avec l’agression, par un détenu radicalisé proche de Daech, de trois surveillants au centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil. Les jours qui ont suivi ont vu d’autres violences contre des surveillants se perpétrer dans plusieurs prisons, provoquant ainsi la colère d’une corporation déjà fragilisée par une situation interne qui ne cesse de se dégrader, moralement et matériellement, depuis de nombreuses années. Ainsi, ce sont à ce jour pas moins de 118 établissements pénitentiaires, sur les 188 que compte notre pays, qui sont touchés par des manifestations avec des blocages totaux ou partiels. Face à cette situation, inédite depuis de nombreuses années, les forces de l’ordre ont été envoyées afin de débloquer les accès de certaines prisons et permettre les transferts de détenus dangereux.

    Ce mouvement de colère qui touche aujourd’hui nos prisons n’est pas le fruit du hasard, ou même simplement le fait d’une agression de trop. Il couvait depuis longtemps. À l’instar de l’ensemble des forces de l’ordre, les agents pénitentiaires, et en particulier les surveillants, vivent depuis plusieurs années sous tension. Les problématiques liées au terrorisme islamiste n’ont fait qu’accentuer un malaise qui, peu à peu, a fini par désespérer des hommes et des femmes qui, pour beaucoup, vivent chaque jour un véritable enfer.

    À ce mal de vivre, qui fait de la corporation des surveillants pénitentiaires l’une des plus touchées par le suicide (en 2015, les rares chiffres disponibles révélaient que leur taux de suicide était de 20 % supérieur à celui de la population générale), est venu s’ajouter le sentiment d’être oubliés puis sacrifiés par les pouvoirs publics. Les violences dont ils sont l’objet de façon de plus en plus fréquente n’ont fait que les conforter dans cette conviction.

    Aujourd’hui, le gouvernement est donc confronté à une crise majeure. Elle révèle, une fois encore, le manque d’anticipation et de réaction de politiques qui attendent systématiquement d’être au pied du mur pour envisager des solutions et répondre aux grands défis sociétaux qui se posent. Mais le problème est profond. Manque cruel d’établissements pénitentiaires dans notre pays. Manque de places dans les prisons, qui provoque une surpopulation qui favorise la récidive et empêche toute action de réinsertion efficace. Manque de personnel face à un métier qui n’est pas attractif et qui n’offre que peu de perspectives d’avenir. Et puis une absence de politique carcérale, qui hésite encore, pour de sombres raisons idéologiques, à faire la part entre ces détenus qu’il faut écarter durablement de la société au nom de la paix sociale et ceux qu’il est encore possible de réinsérer.

    Face à ces enjeux d’importance, le nouveau ministre de la Justice semble bien avoir révélé ses limites. Il prouve, par son manque de lucidité, de réactivité et d’efficacité, qu’il ne suffit pas d’être une grande juriste pour conduire un département ministériel aussi sensible que celui de la Justice. Et qu’avoir siégé au Conseil constitutionnel ne prédispose pas forcément à tout connaître de l’âme humaine et de ses turpitudes. C’est donc une réponse ferme et déterminée à leurs problèmes de sécurité et à leurs difficultés matérielles qu’attendent les surveillants pénitentiaires. Si le ministre n’en est pas capable, qu’on le change !

    http://www.bvoltaire.fr/crise-nos-prisons-faut-changer-ministre/

  • Djihadistes français : l’incroyable question du retour ? - Journal du Mercredi 24 Janvier 2018

  • Le procureur de la République François Molins prévient : “La menace terroriste reste à niveau élevé”

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    Ce mardi 23 janvier, le procureur de la République de Paris a répondu aux questions d’Elizabeth Martichoux et d’Yves Calvi.

    Un certain nombre d’éléments permettent de penser que quelque chose se préparait, on est confrontés à une menace qui a muté. Des gens pas connus des services de renseignement.

    Il n’est pas exclu d’avoir des participations de femmes et de mineurs dans des combats terroristes. Il faut inventer des dispositifs de prise en charge des enfants qui ont vécu dans des conditions qui ne sont pas normales, qui ont assisté à des décapitations, qui voient des armes à la maison tous les jours.

  • Les Américains attisent le feu en Syrie

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    Rex Tillerson le 17 janvier à Stanford, en Californie

    3034693255.pngLe doute qui pouvait subsister sur les intentions américaines en Syrie a été levé par Rex Tillerson. Dans un discours prononcé le 17 janvier à Stanford, en Californie, le secrétaire d’Etat américain a annoncé que l’armée américaine resterait en Syrie jusqu’à ce que l’Etat islamique soit totalement vaincu.

    « L’EI ne doit pas refaire surface » a-t-il précisé, ajoutant qu’il ne fallait pas renouveler l’erreur de 2011, lorsque les Américains se sont retirés d’Irak permettant à Al Quaïda de prospérer.

    Il aurait pu préciser que c’est l’invasion américaine de l’Irak qui a engendré la création d’Al Quaïda, inexistante jusque là tant le régime de Saddam Hussein était vigilant dans sa traque contre les islamistes….

    Cet argument contre une éventuelle résurgence de Daesh est assez peu crédible : certes, plusieurs milliers de combattants tiennent encore quelques poches dans les provinces de Deir ez-Zor et d’Idleb, mais chacun sait qu’ils sont bien incapables de recréer un califat. D’ailleurs, de nombreux islamistes sont partis en Libye, en Asie du sud-est et dans le Caucase (quelques uns en Europe également…), prenant acte de leur défaite en Syrie.

    Les vraies raisons sont ailleurs et Tillerson ne les cache pas : il faut d’abord contrer l’expansion de l’Iran et « un désengagement américain » fournirait à l’Iran « une occasion en or de renforcer encore davantage ses positions en Syrie ». Cet argument n’est pas nouveau et peut se compléter par le souci de lutter contre tout ce qui pourrait menacer Israël. Il ne faut jamais oublier que la protection de l’Etat hébreu est le vecteur numéro un de la politique extérieure américaine au Proche-Orient. Et ce, quel que soit le Président élu.

    Le troisième argument en revanche est nouveau depuis l’élection de Trump : pour la première fois en effet Tillerson évoque le départ d’Assad afin de « créer les conditions pour une paix durable. » Or, « un retrait total du personnel américain à ce stade aiderait Assad à continuer de brutaliser son propre peuple. »

    On connait l’antienne depuis le début de la guerre, complaisamment relayée par les medias, du tyran qui tue son propre peuple, comme si les dizaines de milliers de syriens assassinés par les islamistes ne faisaient pas partie du peuple…Les récentes scènes de joie dans les rues de Deir ez-Zor libérée de Daesh par l’armée syrienne en sont un démenti cinglant.

    Mais au-delà de la désinformation rituelle, ce discours marque un tournant dans la politique américaine.

    Obama, échaudé par le champ de ruines provoqué par l’invasion américaine de l’Irak, s’était prudemment tenu à l’écart du conflit, se contentant de bombardements réguliers et..inefficaces (sauf pour aider les Kurdes).

    Pendant sa campagne, Trump avait indiqué à plusieurs reprises qu’il s’occuperait d’abord de l’Amérique, rejetant la doctrine interventionniste des néo-conservateurs chers aux Bush. Il a manifestement changé d’avis.

    Tillerson a en outre ostensiblement ignoré le rôle joué par la Russie en Syrie. C’est assez cocasse car au-delà d’Assad et de l’Iran, c’est l’intervention russe qui  a décidé de l’issue du  conflit. Et il ne faudrait pas oublier non plus que c’est elle qui a la maîtrise des airs : même Washington devra en tenir compte.

    Le discours du secrétaire d’Etat a été prononcé quelques jours après l’annonce de la formation de 30 000 combattants FDS (force arabo-kurde) par les 2000 soldats américains présents dans le nord de la Syrie. On ne sait pas très bien à quoi ils vont être utilisés mais dans le chaudron que sont devenues la province d’Idleb (dernier territoire aux mains des islamistes) et la frontière turco-syrienne, l’installation de cette armée privée au service des Etats-Unis risque bien de déclencher un nouveau cycle de violences.

    La Turquie a été, comme on pouvait s’en douter, la première à réagir. Pour elle en effet cette milice pro américaine de 30 000 hommes est un casus belli : largement dominée par les Kurdes, elle peut être l’élément armé qui permettra la constitution d’un territoire kurde autonome le long de la frontière turque.

    Damas avait d’ailleurs violemment contesté la décision américaine, prélude à une possible et inacceptable partition de la Syrie.

    Le 20 janvier Erdogan a donc donné l’ordre à l’armée turque d’attaquer l’enclave kurde d’Afrin, située au nord-ouest de la province d’Idleb.  On ne sait pas si les Russes ont donné explicitement leur accord, mais il est certain qu’après une accalmie de plusieurs semaines, la situation est redevenue explosive. Pendant ce temps, au sud-est de la dite province, l’armée syrienne poursuit son offensive contre Al Nosra et ses alliés islamistes. La base aérienne d’Abou Al-Douhour, aux mains des islamistes depuis 2015, vient d’ailleurs d’être reprise par l’armée après de furieux combats.

    Le nord-ouest de la Syrie concentre donc de multiples intervenants aux intérêts antagonistes : Turcs, Kurdes, islamistes, et bien sûr, l’armée syrienne épaulée par l’aviation russe. Dans cette mosaïque complexe, les initiatives américaines semblent relever d’une politique d’apprentis sorciers.

    Décidément, les Américains n’ont pas retenu grand-chose des leçons du passé. 

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La Turquie d'Erdogan un danger pour l'occident

    6a00d8341c715453ef01b7c948a5f0970b-320wi.jpgDepuis quelque dix ans votre serviteur s'emploie à souligner la dérive annoncée d'Erdogan aujourd'hui président. Les faits ont donné raison à Cassandre. L'occident a longtemps admiré ce pays comme continuateur de la laïcité et de l'européanisation. On a cru définitives les conceptions de Mustafa Kemal. Or, cette illusion ne peut plus être entretenue innocemment. Elle n'aveugle plus que les gens désinformés par les laudateurs et les obligés de son gouvernement.

    Maintenant, depuis le 20 janvier à 14 heures GMT, et c'est une opération militaire qui se déroule. Elle confirme l'objectif profond du mégalomane d'Ankara. L'armée turque opère en territoire syrien, contre Afrin d'abord puis contre Azaz. Avec une incroyable impudeur cette agression a été gratifiée du nom d'Opération Rameau d'Olivier.

    Sous prétexte de combattre le terrorisme elle attaque donc, à Afrin, les Kurdes de Syrie. Chacun devrait se souvenir qu'il s'agit en l'occurrence des héros, combattants et combattantes, qui furent les libérateurs de Kobané en janvier 2015.

    Sous n'importe quel prétexte, Erdogan avance ses pions. On pourrait de ce point de vue saluer le professionnalisme cynique de la diplomatie turque. Elle dissimule à peine son but véritable, de moins en moins caché, la restauration de l'empire ottoman.

    Et la présente pénétration en territoire syrien, peut être considérée comme un prélude à la conquête.

    Le 21 janvier devant ses partisans enthousiastes le président dictateur turc annonçait qu'il ne reculerait pas, se prévalant d'un hypothétique soutien diplomatique de Moscou, ennemi héréditaire pourtant de la Sublime Porte.

    Il fait référence à un entretien du 12 janvier entre son ministre des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu et son homologue russe, Sergueï Lavrov. Cette réunion est censée avoir défini une position commune russo-turque dans la guerre de Syrie.

    Depuis, lui-même plus prudent que ses interlocuteurs, Sergueï Lavrov a surtout fait référence aux désaccords avec les Américains. Dans sa dialectique coutumière ceci est supposé tout justifier.

    Mais il a surtout démenti l'hypothèse que Moscou se retirerait de la région, ayant toujours entretenu des liens privilégiés avec divers partis kurdes.

    Cette situation semble d'autant plus paradoxale cependant que la Turquie demeure toujours membre de l'OTAN.

    Peu nombreux sont hélas en occident ceux qui mesurent la menace associée à la Turquie d'Erdogan que l'on retrouve aussi associée à la plupart des dossiers de l'immigration illégale.

    En 1946, "alors que le kémalisme fascinait une partie des élites européennes", note le chroniqueur alsacien Charles Haegen l’historien René Grousset (1885-1952) énonçait "des vérités que le nouveau Sultan n’aimerait pas entendre. (1)⇓"

    Sur les effets dévastateurs de la domination turque, Grousset écrivait : "Ce que les Osmanlis apportaient en terre européenne, c’était la rupture brutale du développement culturel. Dans les pays chrétiens où leur régime s’imposa, toute pensée libre, et tout progrès scientifique et intellectuel furent pour longtemps arrêtés. Aucun affranchissement des consciences ou des sociétés ne devint possible. Les institutions politiques ne purent s’élever au-dessus du plus primitif despotisme. Une partie de la population européenne se trouva retranchée de l’Europe. (2)⇓"

    Le 6 janvier, le quotidien Le Monde titrait : "Toujours plus isolé diplomatiquement, le président turc doit impérativement renouer avec les pays de l’Union européenne."

    Ceci était censé illustrer et finalement défendre la démarche très suspecte de Macron recevant Erdogan.

    Le 12 décembre à Istanbul, Erdogan accueillait une réunion des 57 pays de l'Organisation de la Conférence Islamique regroupant tous les pays majoritairement musulmans. Leurs représentants étaient convoqués par Ankara, dans l'ancienne capitale des sultans-califes, sous prétexte de définir une position commune à propos de Jérusalem. La Turquie n'exerce, en effet, pas seulement une présidence symbolique ou tournante de cette Organisation, elle se considère comme le chef de file naturel du monde islamique.

    Le 6 janvier le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu se congratulait en compagnie de Sigmar Gabriel, son homologue allemand. On se proposait d'œuvrer pour le rapprochement germano-turc, assurant un rapprochement avec l'Union européenne.

    Le 7 janvier le président tournant actuel du Conseil européen, le Bulgare Borissov rencontrait Erdogan à Istanbul. Ils ont appelé à la normalisation du dialogue entre Ankara et Bruxelles. Symboliquement le président turc s'est rendu dans l'église bulgare de l'ancienne Constantinople qu'il a autorisé à restaurer.

    On peut donc se poser cette question, que l'on devine politiquement incorrecte: "que serait-ce si Erdogan était en vérité "toujours plus isolé diplomatiquement isolé" comme le prétend Le Monde ? (3)⇓"(3)

    JG Malliarakis

    À lire en relation avec cette chronique

    "La Question turque et l'Europe" par JG Malliarakis à commander en ligne ou par correspondance en adressant un chèque de 20 euros aux Éditions du Trident, 39 rue du Cherche-Midi 75006 Paris.

    Apostilles

    1. cf. Charles Haegen in L’Ami hebdo daté du 21 janvier.
    2. dans son livre Bilan de l’histoire, préface de Robert Aron, réédition par Desclée de Brouwer, Paris, 1991, cité par Haegen.
    3. cf. La chronique Tour du Monde de Philéas Fogg Présent N° 9030 du 17 janvier p. 7.

    http://www.insolent.fr/2018/01/la-turquie-derdogan-un-danger-pour-loccident.html

  • LA PRISON, HAUT LIEU DU MAL FRANÇAIS ! (1)

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    Le monde carcéral français est, une fois de plus, en ébullition. La prison est un haut lieu du mal français. Depuis des décennies, plus précisément depuis le court passage de la droite au pouvoir entre 1986 et 1988, et le moment plus succinct encore où elle fut vraiment de droite, les gouvernements français ont renoncé à voir et à mesurer le problème de l’incarcération. Madame Taubira n’a fait que pousser cet aveuglement jusqu’à son paroxysme idéologique. La lâcheté du monde politique et du microcosme au pouvoir, hauts fonctionnaires et communicants, plus préoccupés des carrières que du sort des victimes ou du rétablissement d’une hiérarchie efficace des sanctions, a répondu à deux impératifs : réduire la dépense et obéir à l’idéologie dominante, la culture de l’excuse.

    La prison était donc considérée comme une solution honteuse et trop coûteuse, accusée de tous les maux. On fustigeait, par vagues, sa surpopulation. On critiquait son statut d’école du crime. On surveillait de près ses fautes au travers d’un « Contrôleur des lieux de privation de liberté » en dénombrant les suicides, en pointant les conditions indignes de détention. On cherchait les substitutions à l’enfermement, tellement plus économiques sous prétexte d’être plus humaines. On voulait, avant tout, améliorer le confort de la détention en favorisant la cellule individuelle, en permettant le maintien des liens affectifs et intimes, en songeant, récemment, à faciliter les conversations téléphoniques.

    Les agressions subies par le personnel pénitentiaire, méprisé, insuffisamment nombreux, et surtout coincé entre les détenus difficiles et une hiérarchie détachée de la réalité quotidienne, ont brisé l’écran de protection. Le ministre Nicole Belloubet, hué par les surveillants, a payé pour les petits marquis de notre République, les énarques qui ont traité cette question méprisable avec dédain et dont la caste calamiteuse pour le pays est incarnée par le sieur Macron.

    Il faut d’abord établir les faits : contrairement à ce que disent les médias, la France n’emprisonne pas à tour de bras. Elle est laxiste dans ses décisions judiciaires et plus, encore, dans leur exécution. La surpopulation carcérale ne provient pas d’un trop grand nombre d’incarcérations mais d’un nombre insuffisant de places de détention et d’une lenteur des procédures judiciaires. Si la France était au-dessus de la moyenne européenne pour la sur-occupation, avec 113,4 détenus pour 100 places, en 2015, alors que la moyenne de l’Union européenne était de 94,1, en revanche, son taux d’incarcération est l’un des plus faibles : 98,3 pour 100.000 habitants. La moyenne européenne est de 115,5. Le Royaume-Uni est à 146,4 pour le nombre des détenus pour 100.000 habitants, mais avec un taux de 97,3/100 d’occupation des places. Le calcul est simple : la France punit moins, mais n’a pas assez construit de cellules !

    Autre défaut majeur : la lenteur de notre système judiciaire. Ce sont les maisons d’arrêt qui accueillent les détentions provisoires et les condamnés à moins de deux ans qui sont surpeuplées. La comparaison avec les Pays-Bas est éclairante : ce premier de la classe a un taux d’occupation de 76,9/100 et un taux d’incarcération de 53,1 pour 100.000… Mais les décisions d’emprisonnement sont de 252, contre seulement 130 pour 100.000 en France parce que la Justice néerlandaise est plus rapide et, loin d’emprisonner moins, emprisonne moins longtemps. En France, non seulement la Justice est lente, mais les exécutions de ses décisions sont plus lentes encore : 100.000 personnes qui devraient être en prison n’y sont pas. Si le laxisme des juges voire le gauchisme de certains peuvent être mis en cause, la triste vérité, c’est surtout que la France ne consacre pas à la Justice les moyens nécessaires. Son budget pointe au 23e rang sur 28 en Europe : c’est une honte ! Aussi, l’augmentation des postes du personnel pénitentiaire annoncée (1.100 emplois sur quatre ans) est-elle un emplâtre sur une jambe de bois. La Justice a besoin d’une révolution et non d’une ou plusieurs réformettes.

    http://www.bvoltaire.fr/prison-haut-lieu-mal-francais-1/

  • Nouvelle victoire judiciaire pour l'Agrif

    La cour d’appel de Nancy vient d’infirmer très sévèrement l’invraisemblable jugement du tribunal de Briey sur la profanation du cimetière par deux jeunes inspirés par un antichristianisme d’affirmation sataniste. Elle fait droit aux conclusions et à la plaidoirie de Me Jérôme Triomphe, arguant du fait irréfutable d’une volonté idéologique délibérée de profanation anti-chrétienne. Elle juge ainsi :

    « la Cour trouve donc dans les faits mêmes des éléments suffisants pour estimer que le comportement, que les mineurs admettent avoir eu, porte objectivement atteinte au respect de l’identité chrétienne et sont dès lors constitutifs d’une faute civile vis-à-vis de l’AGRIF dont l’objet statutaire est précisément de lutter contre le racisme anti-chrétien ».

    C'est au moins le 40e procès gagné par l'Agrif.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Purification raciale antiblanche en Afrique

    En moins de 60 ans, l’Afrique est devenue moins diversifiée, la part d’Européens chutant dangereusement…

    En 1960, nous avions :

    • Pays africains à plus de 20 % de blancs : Afrique du Sud : 21,6 %.
    • Pays africains à plus de 10 % de blancs: Sud-Ouest Africain (Namibie) : 11,76 % ; Algérie : 10,2 %
    • Pays africains à plus de 5 % de blancs : Rhodésie du Sud (Zimbabwe) : 7,3 %
    • Pays africains à plus de 1 % de blancs : Angola : 3,5 %, Rhodésie du Nord (Zambie) : 3,1 %, Swaziland : 2,6 %, Madagascar : 2,1 %, Libye : 2,1 %, Guinée Espagnole (Guinée Equatoriale) : 2,1 %, Bechuanaland (Botswana) : 1,4 %, Sénégal : 1,3 %
    • Autres minorités blanches : Mozambique : 0,93 %, Basutoland (Lesotho) : 0,87 %, Congo-Léopoldville (République Démocratique du Congo) : 0,8, Kenya : 0,74 %, Nyassaland (Malawi) : 0,33 %, Tanzanie : 0,28 %, Ouganda : 0,15 %.

    En 2017, nous avons :

    • Pays africains à plus de 20 % de blancs : néant
    • Pays africains à plus de 10 % de blancs: néant
    • Pays africains à plus de 5 % de blancs : Afrique du Sud : 8,37 %
    • Pays africains à plus de 1 % de blancs : Namibie : 3,05 %, Botswana : 1,3 %
    • Autres minorités blanches : Angola : 0,46 %, Sénégal : 0,33 %, Mozambique : 0,3 %, Zambie : 0,25 %, Zimbabwe : 0,18 %, Kenya : 0,15 %
    • Pays où la minorité blanche a été éradiquée : Algérie, Libye, Swaziland, Madagascar, Guinée Equatoriale, Lesotho, République Démocratique du Congo, Malawi, Tanzanie et Ouganda.

    Comme quoi, la grande re-migration, c’est juste une question de volonté…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/purification-raciale-antiblanche-en-afrique/86585/