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insécurité - Page 769

  • Conférence sur la sécurité à Munich ou chronique de l’impuissance occidentale

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
    Fondée, en 1963, afin de permettre à des ministres, à des députés ou encore à de hauts responsables militaires d’échanger sur les problèmes de politique étrangère et de défense auxquels les États-Unis et l’Europe sont confrontés, la conférence de Munich sur la sécurité a eu lieu le WE dernier.

    Le début de la conférence a été marqué par une signature d’un accord sur la situation syrienne entre le secrétaire d’État américain John Kerry et le ministre des Affaires étrangères russes Sergueï Lavrov.
    Tout à fait, mais il faut être prudent sur l’application de l’accord : il ne s’agit nullement d’un cessez-le-feu, mais plus d’une cessation des hostilités. En effet, le caractère définitif de l’arrêt du conflit n’est pas prévu par l’accord. Selon le texte, cet arrêt des combats interviendra après confirmation par le gouvernement syrien et l’opposition ; une perspective qualifiée par beaucoup d’ambitieuse.

    Les chances de réussites de cet accord ne paraissent donc pas très élevées…
    D’autant plus que même les signataires n’y croient pas vraiment. Côté américain on craint l’inaction russe. Côté russe on dénonce les divergences de discours entre le Pentagone et le département d’État. M. Lavrov a conclu « Tout cela veut dire que les États-Unis ne vont pas cesser leurs frappes aériennes, mais que la Russie doit arrêter les siennes. C’est malheureux, mais ça signifie que cet accord de Munich sera impossible à réaliser, et ce sera la faute des Américains ».

    L’autre sujet de tension a été les propos de Manuel Valls sur l’accueil des migrants
    En effet, celui-ci a indiqué que la France ne pourrait pas accueillir plus de 30 000 demandeurs d’asile. Sur le fond, les propos du Premier ministre n’ont pas surpris : les Allemands savent que la France ne veut pas accueillir plus de réfugiés, mais la forme est jugée inconvenante par l’entourage d’Angela Merkel.

    Peut-on donc dire que tout a divisé lors de cette conférence ?
    Tout sauf le constat clinique : nous n’avons jamais été aussi peu en sécurité.

    Pour aller plus loin, peut-on dire que la Russie et les États-Unis sont dans une seconde guerre froide ?
    En effet, James Clapper, le patron du renseignement américain, a déclaré qu’il était possible que les États-Unis et la Russie retrouvent une guerre froide. Il considère que la Russie a développé un projet de missiles croisière en violation du traité des forces nucléaires. Tout comme pendant la guerre froide, les États-Unis se servent de l’OTAN et de théâtres extérieurs pour intervenir indirectement. À ce titre, on peut rappeler que les ministres de la Défense de l’OTAN ont annoncé que l’OTAN allait renforcer sa présence militaire en Europe de l’Est afin de minimiser le risque d’une nouvelle annexion par la Russie.

    http://fr.novopress.info/

  • Elle dénonce les islamistes : elle est condamnée à mort

    Source : Boulevard Voltaire
    Elle a reçu sur sa boîte émail le message suivant : « Le décret est tombé. Vous êtes condamnée à la peine capitale. »

    Laurence Marchand-Taillade est membre du PRG et présidente de l’Observatoire de la laïcité du Val-d’Oise (rien à voir avec l’organisme qui a presque le même nom et qui est dirigé par Jean-Louis Bianco, l’Observatoire du Val-d’Oise lutte réellement contre les atteintes islamistes à la laïcité !).

    Elle a dénoncé publiquement la venue de trois prédicateurs sulfureux au congrès de l’UOIF à Lille, prédicateurs qui avaient soit tenu des propos antisémites, soit préconisaient de tuer tous les homosexuels, y compris les enfants victimes de satyres ! La polémique a obligé les organisateurs à décommander les orateurs suspects. Madame Marchand-Taillade est allée également le 6 février au rassemblement de l’UOIF qui se tenait porte Maillot. Elle souhaitait y porter la contradiction, mais elle a été vite expulsée par le service d’ordre dès qu’on l’a reconnue.
    Elle a reçu sur sa boîte mail le message suivant : « Le décret est tombé. Vous êtes condamnée à la peine capitale. C’est désormais une question d’heure (sans “s ” à la fin). »

    Cet e-mail a été envoyé par l’intermédiaire d’un site islamiste (dont le nom, en arabe, signifie parti de la libération !). S’agit-il d’une menace en l’air, proférée par un fanatique isolé qui veut s’amuser à faire peur, mais n’a pas l’intention de passer à l’acte, ou de quelque chose de plus sérieux qui émanerait d’un groupe terroriste structuré et décidé à faire taire tous ceux qui s’attaqueraient à l’islamisme ?

    Difficile à dire. Mais il est certain que cette violence est inévitable. Nous avons affaire à des fascistes, à des personnes qui veulent imposer par la force la charia en France. Quiconque se dresse contre eux devient automatiquement un ennemi à abattre. Pour l’instant, on en reste (heureusement !) aux mots, mais bientôt les actes suivront ! Et ce n’est pas l’État en pleine déliquescence qui nous protégera !

    La petite musique des « collaborateurs » se mettra alors doucement en route : « Elle l’a bien cherché » ; « voilà ce qui arrive quand on est islamophobe », répéteront-ils en boucle. Nous avons déjà entendu cette chanson après les attentats contre Charlie Hebdo. Elle deviendra vite assourdissante !
    Le combat contre l’islamisme débute. Il sera rude et, au vu des élus qui sont presque tous des « capitulards », peu nombreux seront les combattants qui oseront se lever contre la terreur religieuse. Pour l’instant, madame Marchand-Taillade est heureusement sous haute protection policière. Mais pour combien de temps ?

    Christian de Moliner
    Professeur agrégé et écrivain

    http://fr.novopress.info/198303/denonce-les-islamistes-condamnee-mort/#more-198303

  • Le FN menacé par l'État islamique, séminaire du FN, Général Piquemal, remaniement ministériel…

  • J’écris ton nom… liberté

    Yannik Chauvin, docteur en droit, écrivain, compositeur.

    ♦ Le gouvernement, impuissant à agir, radicalise sa position en maniant l’interdit et fait donner ses forces de l’ordre pour appuyer ses mauvaises actions.

    Dans la période que nous vivons, riche en manifestations en tout genre, et où la sérénité n’est plus la qualité première des magistrats, l’article de Yannik Chauvin sur l’arrêt Benjamin donne largement matière à réflexion.
    Polémia

    Autrefois, nous étions protégés par l’arrêt Benjamin. L’affaire date de 1930. René Benjamin, homme de droite et violent critique de l’enseignement public, devait donner une conférence à Nevers sur le thème « Deux auteurs comiques : Courteline et Sacha Guitry ».

    Une opposition musclée avait prévu une contre-manifestation. Devant le risque de désordre, le maire de la ville a interdit la conférence par arrêté municipal.

    En 1933, le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative, saisi par René Benjamin, a annulé l’arrêté du maire sur un argument explicite : « L’éventualité de troubles, alléguée par le maire de Nevers, ne présentait pas un degré de gravité tel qu’il n’ait pu, sans interdire la conférence, maintenir l’ordre en édictant les mesures de police qu’il lui appartenait de prendre. »

    En d’autres termes, avant qu’un maire ou un préfet ou un ministre de l’Intérieur interdise une manifestation, il lui faut d’abord prendre les mesures de police adéquates. Le principe était clair : « La liberté est la règle, la restriction de police l’exception. » Nous avons vécu quatre-vingts ans sous ce régime de liberté. Aujourd’hui, c’est terminé.

    Le premier coup de massue à avoir fracassé la jurisprudence Benjamin a été porté par Manuel Valls en janvier 2014 dans l’affaire Dieudonné. Depuis que la brèche est ouverte, le même Valls étant chef du gouvernement, on ne compte plus les décisions des préfets interdisant des manifestations. Les dernières en date frappent Saint-Brieuc et Calais, là où le général Piquemal a été arrêté.

    Qu’on ne s’y trompe pas : l’état d’urgence n’a rien à voir dans l’affaire. Sinon, pourquoi autoriser les manifestations d’agriculteurs ou de taxis ? Non ! La vraie raison, la seule, c’est empêcher que s’exprime publiquement une opinion différente de la pensée officielle. Le gouvernement, impuissant à agir, radicalise sa position en maniant l’interdit et fait donner ses forces de l’ordre pour appuyer ses mauvaises actions. Le pouvoir ne se cache même plus ! Le préfet des Côtes-d’Armor a interdit la manifestation du 6 février avec l’argument suivant : « L’Europe n’est pas menacée par une islamisation rampante. Je ne suis pas en phase avec ces thèses racistes, provocatrices et xénophobes. » L’andouille ! On ne lui demande pas d’être ou de ne pas être en phase. On lui demande de prendre les moyens pour que la liberté soit assurée. C’est son boulot ! On se fiche de ses états d’âme.

    Selon Larousse, la dictature, c’est un « régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par une personne ou par un groupe de personnes qui l’exercent sans contrôle, de façon autoritaire ». Nous n’y sommes pas encore tout à fait, mais pas loin. Les excommunications laïques des intellectuels comme Camus, Zemmour, Finkielkraut, Verdier ou Ménard participent de cette opération d’orwellisation.

    Oh ! toi, Paul Éluard, le surréaliste, le fou de liberté, le compagnon de Picasso dans le sang de Guernica, permets qu’une vingt-deuxième et dernière strophe vienne achever ton poème sublime, parachuté, pendant la guerre, pour que ceux qui se battaient alors pour la France ne perdent pas espoir.

    On y lirait, aujourd’hui, une épitaphe :

    Sur le marbre froid des stèles
    Sur la grise pierre tombale
    Sur les monuments aux morts
    J’écris ton nom
    Liberté

    Yannik Chauvin, 8/02/2016

    Source : Boulevard Voltaire.fr

    http://www.polemia.com/le-gouvernement-impuissant-a-agir-radicalise-sa-position-en-maniant-linterdit/

  • Manif pour défendre les libertés publiques‬ : les discours

    Retrouvez les principaux discours des intervenants à la manifestation pour défendre les libertés publiques, à Paris le jeudi 11 février 2016.
    ‪Béatrice Bourges,‬ Jean-Yves Le Gallou, Christine Tasin, Frédéric Pichon, Karim Ouchikh et Robert Ménard on évoqué le Général Piquemal, envoyé au ballon et qui se déballonne (peut-être sous pression), le recul des libertés publiques, le totalitarisme mou de la clique de Hollande… laissons conclure Jean-Yves Le Gallou, citant Hélie de Saint Marc : « un homme doit garder la capacité de résister, de s’opposer, de dire non. Ensuite il n’a pas à s’excuser. »

  • Valls: il y aura d'autres attentats "d'ampleur" en Europe, "c'est une certitude"

    "C'est une certitude" qu'il y aura d'autres attentats "d'ampleur" en Europe, a affirmé samedi le Premier ministre français Manuel Valls lors de la Conférence sur la sécurité de Munich (Allemagne), en estimant que le monde était entré dans une époque d'"hyperterrorisme".
    "Nous devons cette vérité à nos peuples: il y a aura d'autres attaques, des attaques d'ampleur, c'est une certitude. Cet hyperterrorisme est là pour durer, même si nous devons le combattre avec la plus grande détermination", a dit Manuel Valls.
    La semaine dernière à Paris, le Premier ministre français avait déjà affirmé que le niveau de la menace d'attentats était actuellement "sans doute" supérieur à celui d'avant les attentats jihadistes du 13 novembre.
    "Nous sommes entrés, nous tous le sentons bien, dans une nouvelle époque caractérisée par la présence durable de l?hyperterrorisme. Un hyperterrorisme qui se trouve à la confluence d?un pseudo-messianisme religieux et de l?usage de la terreur de masse", a affirmé le Premier ministre lors de cette conférence, surnommée le "Davos de la sécurité".
    "Nous devons en être pleinement conscients, et agir avec une très grande force et une très grande lucidité. Je le redis devant vous, comme je le dis à mes concitoyens: nous avons changé d?époque", a-t-il ajouté lors d'une table ronde à laquelle participait notamment son homologue russe Dmitri Medvedev.
    Comme le président François Hollande jeudi soir, M. Valls a appelé la Russie à arrêter de mener des frappes en Syrie qui touchent la population civile.
    "Je le dis sans aucune ambiguïté et en confiance, à Dmitri Medvedev: la France respecte la Russie et ses intérêts, (...) mais nous savons que pour retrouver la voie de la paix et de la discussion, les bombardements de la population civile doivent cesser", a-t-il dit.
    Quant à l'accord obtenu à Munich entre les Etats-Unis, la Russie et leurs principaux alliés pour faire cesser les hostilités en Syrie, M. Valls a salué "une étape", mais "qu?il faut maintenant d?urgence concrétiser" dans "les faits".
    Le Premier ministre a enfin réitéré son message sur le risque d'effondrement du projet européen, sur fond de crise migratoire et de risque de sortie du Royaume-Uni de l'Union des 28.
    "Le projet européen peut reculer et peut même disparaître si nous n'y prenons garde", a lancé M. Valls.
    "Il disparaitra derrière la montée des égoïsmes et des populismes. Et ce serait là, pour nous tous, un grand pas en arrière", a-t-il dit.
    source Le Parisien ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_mondialisme/EuVVFlVpklnLhrOetf.shtml

  • Monsanto va être poursuivi pour crimes contre l’humanité à la Cour pénale internationale

    DE L’UNION DE LA SOCIÉTÉ CIVILE NAÎT UN TRIBUNAL INTERNATIONAL CONTRE LE COLOSSE DES BIOTECHNOLOGIES.
    Après les maintes controverses autour de ses OGM et de sa stratégie impérialiste, la firme américaine Monsanto est encore une fois sous le feu des projecteurs !
    Elle est invitée du 12 au 16 octobre 2016 à La Haye (Pays-Bas) à venir se défendre devant un tribunal contre de multiples chefs d’accusation. En effet, un collectif international de juristes, d’ONG, de mouvements citoyens et de personnalités (constitué en un comité de 24 personnes et 21 associations) souhaite poursuivre en justice la multinationale, accusée
    « de polluer l’eau, les sols ou l’air, d’accélérer l’extinction de la biodiversité et la progression de ce que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle l’« épidémie de maladies chroniques évitables » (cancers, maladies d’Alzheimer ou de Parkinson…) ou encore de menacer la souveraineté alimentaire des peuples, par le jeu des brevets sur les semences et de la privatisation du vivant »(Libération).
    Voici ce qui a été annoncé lors d’une conférence de presse jeudi dernier, en pleine COP21. Mais est-ce possible en l’état actuel du droit ou ne s’agit-il que d’un énième coup médiatique ? En quoi ce tribunal est-il insolite et novateur ? Tour d’horizon des différents enjeux avec cette revue de presse de la Mission Agrobiosciences.
    Rien n’a été laissé au hasard…
    Le procès, tout d’abord.
    Même s’il est vrai que ce tribunal n’aura pas de reconnaissance institutionnelle, il se différencie des précédentes actions menées en ce sens car il se composera de véritables juges et avocats internationaux, à l’image de Corinne Lepage (avocate et femme politique française engagée fortement en faveur de l’écologie et spécialiste du droit de l’environnement). Il s’agira aussi de vrais chefs d’inculpation, établis à l’aide du droit international en vigueur, notamment les « Principes directeurs sur les entreprises et les droits de l’homme »(approuvés en 2011 par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies) et les crimes de droit international tels que définis par la Cour Pénale Internationale (CPI).
    Marie-Monique Robin, réalisatrice entre autres du documentaire « Le Monde selon Monsanto » et « marraine » du Tribunal Monsanto, l’affirme clairement dans Le Monde : «  une vraie procédure judiciaire, de vrais juges, de vrais avocats, de vrais témoins ». L’entreprise Monsanto est d’ailleurs invitée à se présenter munie de son aréopage d’avocats pour tenter de contrer les arguments de l’accusation.
    Le choix du lieu.
    La Haye, ville où siège le gouvernement des Pays-Bas mais aussi la CPI et la Cour internationale de justice, ainsi que de nombreuses autres institutions européennes et internationales, notamment l’Office européen des brevets… Le Monde nous rappelle que la Haye a été en outre le théâtre d’un autre tribunal (un vrai, celui-ci) qui a condamné en juin 2015 l’Etat néerlandais à réduire ses émissions de GES (gaz à effet de serre) de 25 % d’ici à 2020 par rapport à 1990. Cette décision donnait alors raison à l’ONG Urgenda qui estimait que « l’effort actuel était insuffisant au regard de la contribution des Pays-Bas au réchauffement planétaire, et qu’il était du devoir du gouvernement de protéger sa population contre les impacts attendus du dérèglement climatique ».
    Des actions similaires ont depuis vu le jour en Belgique et en France, portées respectivement par les associations Klimaatzaak et « Notre affaire à tous ».
    Un pavé dans la mare pendant la COP21 ?
    Même si l’estimation du niveau d’émissions de GES provenant de l’ « agriculture industrielle » varient en fonction des sources (ONU, Inra, Greenpeace, etc.) et des variables prises en compte, tous semblent au moins s’accorder sur le fait qu’il s’agit d’un paramètre important ayant un impact non négligeable sur le changement climatique. C’est en fait « le symbole d’une agriculture industrielle et chimique qui pollue, accélère la perte de biodiversité, impacte la santé des peuples et contribue de manière massive au réchauffement climatique » explique Bio à la une, et ce, parce que les firmes comme Monsanto semblent courir uniquement après le profit. Elles menacent donc « la santé des humains et la sûreté de la planète ».
    Le cas Monsanto devrait servir d’exemple pour toutes les autres (sous-entendu, Syngenta, Bayer, BASF et compagnie) en situation oligopolistique sur les marchés des biotechnologies et des produits phytopharmaceutiques.
    Pourquoi avoir attendu si longtemps ?
    Les faits ne datent pas d’hier. Plusieurs actions isolées ont déjà été menées contre Monsanto aux quatre coins du monde. Mais Libération pointe du doigt la façon habile dont les firmes « très bien outillées » de ce type contrent tout recours en justice en provisionnant chaque année des sommes astronomiques dédiées à cet enjeu et en rendant le parcours des victimes difficile. Enfin, en cas de défaut avéré, elles préfèrent toujours « conclure un règlement amiable, de manière à éviter qu’émerge une jurisprudence défavorable. » En outre, « pour l’heure, aucun outil juridique ne permet de poursuivre au pénal une entreprise ni ses dirigeants qui sont responsables d’un crime contre la santé humaine ou l’intégrité de l’environnement » explique Marie-Monique Robin.
    Ce tribunal se fait donc l’écho de toutes les victimes via une attaque, certes factice, mais groupée et d’ampleur inégalée.
    Et maintenant ?
    La mission est de taille. Le travail consiste désormais en l’établissement de « tous les faits reprochés au géant de l’industrie biochimique avant de le juger pour les dégâts directs et indirects causés par ses produits vendus dans le monde entier » (Bio à la une). Seront mis en exergue les exemples du glyphosate (molécule active du fameux herbicide de Monsanto, le Round up) et ses multiples conséquences potentielles ou avérées (autisme, cancer, intolérance au gluten et intoxication, selon Bio à la une), mais aussi les PCB (polychlorobiphényles, ou pyralènes, des polluants organiques persistants (Libération)) et la dioxine. Et la liste n’est pas exhaustive…
    Un an ! C’est à peu près le temps qu’il reste pour rassembler ces chefs d’inculpation, les participants issus des cinq continents mais aussi et surtout les fonds nécessaires estimés à 1 million d’euros (rien que ça !)
    « à travers la plus vaste plate-forme de crowdfunding international jamais réalisée à ce jour » (Libération). L’enjeu est de parvenir à faire évoluer un droit naissant, celui de l’environnement et d’impulser une dynamique de modification du droit international, notamment en amendant « le statut de Rome à l’origine de la Cour pénale internationale » (Le Monde) pour intégrer le crime d’ « écocide » (au sens général de destruction de l’écosystème, et donc de notre planète) dans les compétences de jugement de la CPI, au même titre que les « Les crimes :  de génocide, contre l’humanité,  de guerre et  d’agression ».
    Est-ce enfin l’heure de vérité de Monsanto ?
    Pas encore. La firme n’est plus à un scandale ou procès près. Dans l’immédiat, le message ne s’adresse de toute façon pas tant aux titans du secteur phytopharmaceutique qu’aux grandes instances juridiques et pénales qui auront sans doute les yeux rivés sur cet autre tribunal à la Haye en octobre prochain. S’il s’avère que ce projet rencontre bel et bien le succès attendu (en terme de modification du droit), il se pourrait alors que le géant Monsanto montre des premiers signes de faiblesse…
    Revue de presse de la Mission Agrobiosciences, 8 décembre 2015.
    Sources :
    Monsanto : pour que justice germe Coralie Schaub, Libération, 2 décembre 2015
    Justice environnementale : « Pour nous citoyens, le droit est une arme » Angela Bolis, Le Monde, 4 décembre 2015
    Des citoyens et des ONG s’unissent pour créer un tribunal international contre Monsanto Camille Anger, Bio à la une, 6 décembre 2015

  • Attentats de Paris : révélations sur l'autre commando de Daech

    Deux de ses complices présumés, soupçonnés de vouloir mener d'autres actions en Europe, ont été arrêtés en Autriche.
    L'enquête ouverte après les attentats du 13 novembre révèle de nouveaux éléments glaçants sur les cibles visées par Daech — notamment un aéroport — et sur l'infiltration de ses combattants en Europe depuis la Syrie.
    Ce ne sont pas seulement deux terroristes, morts en kamikazes au Stade de France, qui sont rentrés via l'île de Leros, en Grèce, mais au moins quatre. Deux nouveaux suspects ont en effet été identifiés après les attaques terroristes de Paris et interpellés en Autriche. Les services de renseignement français sont persuadés qu'ils étaient chargés de frapper un autre pays européen.
    Tout part de l'île de Leros, en Grèce, le 3 octobre dernier, lorsqu'un bateau surchargé de 198 réfugiés s'échoue près de la plage. A son bord, deux des futurs terroristes du Stade de France, mêlés à la foule. Parmi ces anonymes, deux hommes qui se présentent comme des ressortissants syriens n'attirent pas encore l'attention. Les djihadistes voyagent en fait avec des passeports syriens volés, selon une tactique mise en œuvre par Daech pour faire transiter ses commandos en Europe. Ce 3 octobre, ils passent sans difficulté mais laissent derrière eux empreintes et photos, enregistrées par les autorités grecques.
    Le choc du 13 novembre donne le signal d'une traque internationale contre les commandos de Daech. Il apparaît bien vite que deux des kamikazes du Stade de France faisaient partie des migrants de Leros. Une course contre la montre s'engage pour retrouver la trace des autres passagers, et notamment de ceux arrivés avec de faux passeports syriens. Un mois plus tard, le 10 décembre, la première alerte arrive d'Autriche. Un Algérien et un Pakistanais, Fozi B. et Faysal A., viennent de déposer une demande d'asile à Salzbourg et, pour cela, ils ont dû donner leurs empreintes. La coopération européenne permet de faire le lien avec l'embarcation de Leros. Les deux hommes sont interpellés dans un foyer de la ville. A l'époque, cette arrestation rencontre peu d'échos dans les médias, mais intéresse fortement les juges antiterroristes français.
    Cette piste autrichienne se trouve plus que jamais au coeur des investigations. Selon nos informations, lors de la fouille des deux suspects, un numéro de téléphone étranger a en effet été découvert. Une ligne bien connue des enquêteurs français, car elle a été jointe par l'un des terroristes morts au Stade de France. Le lien avec les attaques du 13 novembre est définitivement établi. Cette découverte en amène d'autres. L'analyse des échanges téléphoniques de Fozi B. et de Faysal A. renvoie en effet à l'entourage direct d'Abdelhamid Abaaoud, le coordonnateur des attentats. Et à sa planque, en Grèce, au mois de janvier 2015.
    A l'époque, Abaaoud se vante de circuler comme il le souhaite dans l'espace Schengen. De fait, il se trouve à Athènes pour coordonner à distance des attaques contre des commissariats en Belgique, dans la ville de Verviers. Son plan échoue. Il manque même de se faire arrêter, car les écoutes réalisées par la police belge permettent de comprendre qu'il se trouve en plein centre de la capitale grecque. Le 17 janvier 2015, la police grecque lance donc des perquisitions, rue Chomatiuanou et Asteropis. Les empreintes d'Abaaoud sont relevées dans l'un des logements. Rue Asteropis, un ordinateur gris livre de précieuses informations : il contient un manuel destiné à confectionner des bombes et « des plans d'attaque, notamment dans un aéroport », indique une source proche du dossier. Abaaoud, lui, échappe au coup de filet. Mais son colocataire, Omar D., un Belge de 32 ans, est arrêté puis incarcéré.
    L'autre occupant des lieux, Walid H., est relâché par erreur. Ce Français arrive à masquer sa véritable identité alors qu'il est en réalité mis en cause dans une affaire de filière d'acheminement de combattants en Syrie depuis Trappes (Yvelines). Activement recherché, il n'est pas le seul à échapper à la traque planétaire pour stopper les cellules dormantes de Daech.

    Éric Pelletier et Thibault Raisse - Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_mondialisme/EuVVFZlFylanzBpVSj.shtml

  • Les trois leçons de Cologne (article paru dans L’Action Française n°2925 du 04 février 2016)

    En un mois, les agressions sexuelles de Cologne ont plus fait “bouger les lignes” que n’importe quel discours de bon sens sur l’incapacité de l’Europe à réellement supporter un afflux massif d’immigrants. Un symbole a chassé l’autre, et le corps précis d’Aylan Kurdi a été balayé par mille ombres allemandes, qui ont fait de Cologne le visage brumeux et nocturne du danger migratoire. Cologne a tout d’abord permis de dresser, à charge et à décharge, le véritable portrait de l’immigration. Ensuite, Cologne a permis de mettre à jour les contradictions des humanistes, écartelés entre deux causes. Enfin, les nations européennes, et l’Union elle-même, ont révélé leur incapacité à traiter de façon cohérente et unanime le problème. Trois leçons majeures.

    1) Révélations

    Les agressions sexuelles de Cologne ont eu un effet de dévoilement extraordinaire à plusieurs niveaux, en faisant voler en éclats le mythe d’un “immigré bon sauvage”, fuyant un mal dont il n’était que l’innocente victime, apportant à l’Occident le trésor de son cœur et de sa science, en pointant du doigt l’étrange traitement médiatique et politique du phénomène. Quel est le portrait du vrai migrant ? Les immigrés présents en Allemagne sont majoritairement des hommes, musulmans, seuls ou isolés, qui ont laissé leur famille derrière eux (ils n’ont pas droit au regroupement familial tant que nombre de formalités ne sont pas remplies), venus surtout pour des raisons économiques (le site Atlantico déclare que « selon l’agence Frontex, 60 % des migrants arrivés en Europe en décembre 2015 sont des migrants économiques et non des réfugiés politiques ») – et donc venus de pays qui n’ont rien à voir avec des zones de guerre. Pour dédouaner les Syriens des agressions, l’Allemagne a ainsi révélé que nombre d’immigrés interrogés ou arrêtés étaient en fait algériens ou marocains, ce qui au passage écorne le mythe d’une intégration réussie. Car que se passe-t-il à Düsseldorf, juste à côté de Cologne ? Le quartier dit du “Maghreb” recèle des bandes criminelles, qui sévissent aussi à Dortmund et Essen, et dont les membres viennent du Maroc et de l’Algérie. Un quartier où la présence des Maghrébins date des années soixante-dix… Un quartier criminogène : « à Düsseldorf, 40 % des jeunes Marocains et Algériens deviennent criminels au cours des douze premiers mois de leur séjour en Allemagne, contre 0,5 % pour les Syriens » (Libération, citant l’étude “Casablanca” de la police de Düsseldorf, menée en 2014).

    Bref, un immigrant n’est pas d’emblée un citoyen comme un autre par le seul fait qu’il réside en un endroit : il apporte avec lui toute (la richesse de) sa culture, qui n’est pas celle de son lieu de résidence – sauf à habiter dans des ghettos (et encore). On s’en doutait, mais pourquoi diable cet argument est-il aujourd’hui brandi pour absoudre les immigrés ? Il y a désormais, officiellement, une sociologie différente de l’immigré allemand. Il n’est plus cette statuette vertueuse et désirable, il a repris un poids de réalité conséquent. Le voilà mal intégré, désireux de faire venir sa famille, qui l’a envoyé en mission pour ce faire dans une perspective d’immigration économique sociale. Le voilà ghettoïsé, volontairement ou non. Le voilà clandestin et malfaiteur, volontairement ou non. Le voilà inadapté. Les journaux le découvrent, le révèlent, le considèrent avec étonnement, et même un peu d’indignation. Les politiques sont surpris, et déclarent, dans les villes, les régions et les pays, qu’il lui faut bien se comporter ou qu’il devra repartir (car l’immigré se retrouve nanti d’un pays d’origine, bien identifié, facilement repérable). Le voilà individualisé, en somme : là où Aylan avait réussi à indifférencier tous les immigrants, les viols de Cologne ont réussi à leur rendre leur individualité, à fragmenter les représentations. Désormais, il y a les intégrés et les autres, les coupables et les innocents, les hommes et les femmes, les légaux et les clandestins, les désirables et ceux dont on ne veut plus. Le temps de l’illusion économique et morale est fini. [....]

    Pour lire la suite, acheter l’Action française 2000 au numéro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-trois-lecons-de-Cologne

  • ZOOM - Xavier Raufer : 3 mois après les attentats, la vérité