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insécurité - Page 851

  • Pour lutter contre l’islam radical, il faudrait commencer par le combattre

    85 % des Français, selon les dernières statistiques, considèrent l’islamisme radical comme une menace réelle. Enfin ! devrait-on dire.

    Maintenant que l’émotion soulevée par l’attentat et l’assassinat en Isère est retombée, où en est-on ? 85 % des Français, selon les dernières statistiques, considèrent l’islamisme radical comme une menace réelle. Enfin ! devrait-on dire. Il a fallu un homme, un seul, pénétré des idées islamistes et d’une tête qui tombe pour que nos concitoyens comprennent que le danger est à leur porte. Il n’y a pas de sanctuaire avec les radicaux. Ils frappent là où on ne les attend pas.

    On espérait, face à cet acte de barbarie, faisant suite à plusieurs autres qui en annoncent de nouveaux, des mesures radicales de la part de notre gouvernement. Comme dans d’autres pays européens, on aurait pu penser que le Premier ministre fasse fermer immédiatement les mosquées où sévissent des prêcheurs extrémistes, les écoles qui enseignent le Coran radical, interdise les prières de rue, limite au moins temporairement la création de nouvelles mosquées, fasse saisir les comptes par lesquels transitent les subventions venant des pays du Golfe visant à la propagation de la religion musulmane, renvoient dans leur pays d’origine les fanatiques prêchant le djihad, interdise le prosélytisme dans les prisons, déchoie de leur nationalité et expulse tous ceux qui se réclament de l’islam radical, bloque l’entrée de migrants en provenance des pays à risque, considère les Français partis faire le djihad comme des traîtres ...

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  • Notre irresponsable gouvernement n’appelle toujours pas les Français à quitter la Tunisie

    L’attentat de Sousse était prévisible.La Tunisie est de loin le premier pays fournisseur de combattants étrangers pour Daesh. L’attentat du Bardo et la reconnaissance par l’Etat Islamique de la Tunisie comme province (Wilāyat) de son califat devaient nécessairement entrainer d’autres violences. Le groupe tunisien affilié à l’EI, Ajnād al-Khilāfah, avait prévenu qu’il s’en prendrait cet été aux touristes.

    Et pourtant le Quai d’Orsay n’a pas déconseillé aux Français de partir en Tunisie. Le gouvernement a probablement préféré mettre en danger la vie de nos compatriotes plutôt que de se brouiller (en déconseillant la destination) avec la Tunisie. Alors que l’Angleterre, l’Irlande et le Danemark appellent leurs ressortissants à quitter la Tunisie car l’imminence d’une nouvelle attaque « est hautement probable », la France ne fait rien…

    Avec le vote de la « loi renseignement », les politicards  n’ont cessé de nous rabattre les oreilles avec la prévention et l’anticipation des actes terroristes. Pourtant la première évidence serait de déconseiller aux Français d’aller passer leurs vacances dans un pays qui se dirige doucement vers une guerre civile.

    Peut-être est-il difficile pour le Quai d’Orsay de faire la différence entre les Tunisiens de France qui retournent voir leurs familles au bled (pour l’instant pas menacé par l’EI) et les Français de souche qui partent bronzer sur les plages ?

    Il y a quelques jours encore, 33 tunisiens (dont 2 militaires et un pilote) de la même petite ville de 11 000 habitants (Remada), disparaissaient ensemble pour rejoindre l’État Islamique en Libye.

    Notre gouvernement sera directement responsable en cas de massacre de Français en Tunisie.

    http://www.contre-info.com/

  • Nasrallah:les régimes arabes ont vendu la Palestine, l’Iran est son seul soutien

    Le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a affirmé que " soutenir la cause palestinienne implique obligatoirement d’être avec la république islamique de l’Iran, et que par contre s’opposer à l’Iran signifie obligatoirement être contre la cause palestinienne " ajoutant " l"'Iran est la seule planche de salut qui reste aux Palestiniens après Dieu".

    S’exprimant à l’occasion de la Journée mondiale d’ alQods, via travers un écran géant, et célébré dans le Forum du Maitre des Martyrs dans la banlieue-sud de Beyrouth, sayyed Nasrallah a souligné que « la région traverse l’une des époques les plus cruciales et difficiles qu’elle n'a jamais connue dans son histoire » notant que « l’ennemi israélien a conclu lors de sa conférence international annuelle d'Herzlya qu’il jouissait d’un environnement stratégique favorable ».

    Son excellence a évoqué la situation en Syrie, au Yémen, au Bahreïn , au Koweit et au Liban , tout en mettant en garde contre ce qui se trame contre l’Algérie avec les derniers événements.

    Les principaux titres de son discours:

    La célébration de la Journée internationale d’alQods , en ces circonstances extrêmement difficiles que traverse notre région, prouve la clairvoyance de l’Imam Khomeiny quand il a consacré le dernier Vendredi du mois de Ramadan à alQods et la justesse de son but à savoir garder la question palestinienne vivante dans la mémoire de tous les peuples de notre Oumma..

    En cette journée nous commémorons aussi l'agression sioniste barbare contre la bande de Gaza au mois de Ramadan. Ce peuple , courageux et digne , qui continue de lutter et de résister contre l’occupation israélienne malgré un blocus inhumain.

    Or, en dépit de toute la situation difficile qui prévaut dans la région, des millions ont répondu à l’appel de l'imam Khomeiny :en Iran , en Arabie-Saoudite dans la région d’alQatif, en Irak, au Yémen, en Syrie, en Jordanie, à Bahreïn, en Mauritanie, au Soudan, en Turquie, au Pakistan, dans certaines villes européennes. Et cela représente en soi un indice très important à savoir que les peuples n’ont pas oublié alQods . Au contraire ils sont descendus dans les rues et ont élevé leurs voix en faveur de la cause palestinienne.

    Cela dit, je souhaite m’arrêter devant deux manifestations : la première au Yémen où le peuple yéménite se fait massacrer par des raids qui n’ont pas cessé, il n’empêche que des dizaines de milliers de yéménites sont descendus dans les rues pour réaffirmer leur soutien à la question palestinienne. Fidèle à leur doctrine, à leur religion, ce peuple a défié la guerre et la mort. Certes, certains invoqueront le facteur psychologique dans le sens que le peuple yéménite se sent abandonné par les arabes, par la communauté internationale, pire il est agressé par un pays arabe et musulman, et donc quand un tel peuple exprime un tel soutien, on ne peut pas ne pas se pencher et saluer sa noblesse ..

    La deuxième manifestation est celle du Bahreïn où le peuple est opprimé, tyrannisé, persécuté, brutalisé et torturé par un régime despote.. Malgré cela, il est descendu dans les rues et a exprimé son engagement politique et idéologique envers la question palestinienne, car il faut savoir qu’il ne s’agit pas d’une question politique mais idéologique . Ce peuple a défié les menaces de Daech qui a menacé de faire exploser ses mosquées et aussi il a défié les mesures répressives du régime bahreïni. Ces manifestations nous réconfortent..

    La nation des un milliard et demi ne fait pas peur à l'ennemi israélien

    Où en- est Israël aujourd’hui ? Le mois dernier s’est tenue la conférence internationale annuelle d’Herzilya à laquelle participent diverses personnalités israéliennes politiques, militaires, intellectuelles pour discuter des questions stratégiques liées à la sécurité d’Israël..

    Les participants ont abouti à plusieurs conclusions :

    La première à retenir, c’est que les Israéliens ont constaté une amélioration de l’environnement stratégique d’Israël. Autrement dit, Israël se sent en sécurité, elle observe comment la nation est entrain de s’entredéchirer dans des conflits sectaires, sachant que les années précédentes, Israël était préoccupé par le Printemps arabe et par l’éveil des peuples de la région..Il est regrettable que les responsables israéliens n’aient pas trouvé dans la nation des un milliard et demi de musulmans une menace à Israël, cette entité qui occupe la Palestine, hormis quelques exceptions.. Et donc, les Israéliens n’ont pas trouvé dans les régimes des un milliards et demi de musulmans, ni dans l’armée des un milliards et demi de musulmans la moindre menace à l’existence d’Israël..

    Cela dit, Israël constate des exceptions comme le cas de la Syrie.. Or, les israéliens n’ont pas manqué d’exprimer leur soulagement par ce qui se passe en Syrie indépendamment des résultats.. Aujourd’hui, la Syrie est détruite, mais représente toujours une forme de menace car elle fait partie de l’axe de résistance.. C’est pourquoi les israéliens s’efforcent de convaincre la communauté internationale d'annexer le Golan sous prétexte que la Syrie n’en a plus besoin..

    Autre exception, le cas du Yémen. Là encore, Israël a exprimé son bonheur par ce qui se passe au Yémen, voire elle a exprimé son soutien à la coalition saoudienne au point de chercher à construire une relation stratégique avec l’Arabie et les pays arabes dits modérés.. ll ne fait aucun doute pour les Israéliens que si le Yémen recouvre sa stabilité et son autonomie, il fera partie de l’axe de la résistance sans parler de sa position stratégique via Bab al Mandeb..

    Israël nourrit via ses services secrets ces guerres confessionnelles et le pire c’est que les arabes se sont laissé entrainer dans ce genre de conflit.. Tenez par exemple, l’Algérie où les récents événements qui ont éclaté laisse présager un conflit qui prend une dimension confessionnel. On savait que dans le passé, les divergences se situaient entre Arabes et Berbères. Aujourd'hui, certains médias occidentaux arabophones laissent présager un conflit entre les Malikites et les Abadites (deux écoles islamiques, ndlr).

    Israël, la mère de tous les terrorisme

    Les Israéliens ont appelé à une alliance avec les arabes contre le terrorisme, mais quel terrorisme ? Celui de l’Iran et des mouvements de résistance.. et ils ont ajouté Daech pour valider leur alliance, par contre ils n’ont pas mentionné le Front alNosra, al-Qaïda, Beït al-Makdes et les autres.

    Israël cet hypocrite se permet de se présenter comme un défenseur du Sinaï contre le terrorisme, en Syrie il se présente comme le défenseur des druzes..

    Israël : la mère de tous les terrorismes, Israël qui représente l’essence même du terrorisme, dont la nature est terroriste, dont la structure est terroriste, ose se présenter comme un lutteur contre terrorisme alors que l’année dernière , comme en ce jour, il avait perpétré des massacres contre les enfants de Gaza.. C’est le summum de l’arrogance !

    Or, malheureusement, certains s’imaginent qu’Israël ne représente pas de menace urgente alors que Daesh en est une car il tue non seulement pour des raisons politiques mais pour des raisons religieuses..

    La deuxième conclusion à laquelle les israéliens se sont convenus à la conférence d’Herzilya est que la seule véritable menace à leur existence est la république islamique d’Iran, avec ses missiles, son régime, son économie, la santé du guide suprême de la révolution, le soutien du peuple .. Israël travaille pour provoquer l’instabilité en Iran, pour l’isoler sur le plan régional et international, elle active le lobby sioniste au sein du congrès au point de provoquer la discorde entre le président Obama et le Congrès, et derrière l’Iran les mouvements résistance sont également une menace. (...)

    Et la question qui se pose, pourquoi seul l’Iran représente une menace directe à l’existence d’Israël..

    Les régimes arabes ont vendu la cause palestinienne

    Pourquoi l’entité sioniste ne craint pas l’Arabie ? Pourtant les pays arabes achètent des armes stratégiques, dépensent des milliards de dollars pour leurs armées, malgré cela les israéliens ne craignent pas ces régimes ... autrement dit, Israël sait que les régimes arabes ont vendu la cause palestinienne.. et il y a des preuves.. Ces milliards de dollars qui sont dépensés pour des armes peuvent reconstruire toute l’infrastructure de Gaza, aider les blessés de Gaza, construire des écoles mais il n’en est rien..

    Mais encore, Israël sait que le takfirisme est soutenu par certains pays arabes, or le projet takfiriste sert les intérêts d’Israël car ce projet détruit la Syrie et les pays de l’axe de la résistance gratuitement sans qu’elle n'en paye la facture..

    Or, sachez que même si l’Iran obtient ce qu'il veut via l’accord nucléaire en échange de reconnaitre l’entité sioniste, je vous assure que l’Iran avec son équipe de négociateurs, sa direction, son gouvernement, son parlement et son peuple rejettera un tel article.. Car cela signifie pour l’Iran trahir sa religion, sa doctrine, ses valeurs, sa révolution..

    Et donc, parce que l’Iran constitue une menace à Israël ; elle est la cible de guerres, de complots, d’attentats, de sanctions…

    En cette journée mondiale d’alQods, il faut souligner que si vous êtes avec la Palestine vous ne pouvez qu’être avec l’Iran et si vous êtes contre l’Iran vous êtes contre la Palestine parce que l’Iran est l’unique soutien qui reste aux palestiniens après Dieu..

    L’ennemi israélien partage mon avis.. mais le fait de fuir de ses responsabilités envers la Palestine en se cachant derrière des titres vides de sens comme le croissant chiite ou l’invasion perse.. Tout cela sont des mensonges inventés par Israël dans le but de détourner la nation du véritable ennemi et lui créer des ennemis factices..

    La Syrie, sur le chemin d'alQods

    Les Etats qui allument le feu en Syrie doivent cesser leur soutien aux groupes armés.. Aujourd’hui si vous interrogez les syriens même ceux de l’opposition, tous veulent une solution politique, malheureusement certains empêchent cette solution et il y a des preuves.. Oui, quand Idlib est tombé, ils ont dit que toute la Syrie est tombée. 

    Ils misent sur de faux paris et se font des illusions..

    Nous avons affirmé depuis le début que nous soutenons les revendications du peuple syrien, nous soutenons les réformes, nous sommes pour une solution politique en Syrie, mais certes nous ne permettrons pas que des groupes armés terroristes prennent le contrôle et menacent la sécurité de la région, nos frontières, notre stabilité. Nous resterons aux côtés de la Syrie, nous luttons avec elle, aux côtés de l’armée syrienne et des comités populaires.

    Chaque martyr qui succombe sur le sol syrien, succombe pour la Syrie de la résistance, pour le Liban et pour la Palestine, car la route d’alQods passe par Zabadani, Qalamoun, Homs, Alep etc .. si la Syrie tombe c’est alQods qui sera perdue..

    Cela dit, ceux qui parient sur la chute de la Syrie se trompent, je les invite à ne plus parier sur le temps parce que la Syrie restera ferme et déterminée à lutter et à résister…et ce contrairement aux rumeurs qui ont été diffusées selon lesquelles la Russie aurait laissé tomber la Syrie. Le président Poutine est intervenu personnellement en déclarant que la Russie restera engagée aux côtés de la Syrie..

    Le Yémen, sur le chemin d'Al-Qods

    Sur le chemin d’alQods, il y a aussi le Yémen. A chaque occasion nous réitérons notre condamnation à cette agression inhumaine et barbare de la part de l’Arabie..

    Après 170 jours de raids permanents, le résultat en est un échec avéré .. je ne vais pas revenir sur la liste des objectifs.. mais il est clair que rien n’a été réalisé .. il est temps pour l’Arabie de réaliser que sa guerre est sans avenir et sans objectif, il est temps qu’elle réalise que son pari sur les groupes armés est inefficace, il est temps qu’elle réalise que le peuple yéménite ne se brisera point et la preuve c’est qu’il est descendu aujourd’hui malgré les raids pour exprimer sa position en faveur de la cause palestinienne.. 

    Or, il semble que l’agression saoudienne n’est plus une opération militaire ou politique mais un simple acte de vengeance.. l’Arabie n’a aucun plan militaire terrestre, les soldats saoudiens sont incapables de défendre leurs positions militaires sur les frontières.. ils ont fui sous les feux de l’armée yéménite et des comités..

    L’Arabie se venge du peuple yéménite parce qu’il a osé la défier en réclamant son autonomie et l’Arabie veut lui faire payer le prix cher.. or, l’agressé a toutes les options pour lutter et se défendre alors que l’agresseur n’a plus d’options..

    Le Koweït, un exemple à suivre

    Concernant le Koweït, nous réitérons notre condamnation des attentats contre les mosquées et nous mettons en garde contre ce genre d’attentats..

    Cela dit, il convient d’applaudir le Koweït avec son émir, son parlement, son gouvernement et son peuple, sunnites et chiites, ses médias pour leur comportement exemplaire qu’ils ont adopté face au terrorisme.. Ils ont présenté un exemple à suivre pour le peuples de la région..

    Dommage que de telles attitudes n’existent pas dans certains pays quand une mosquée ou un église explose.. nous saluons ce genre de comportement car personne au Koweït n’a tenté de justifier ce genre d’attentats ou de lui trouver des arguments.

    Au contraire, tous au Koweit ont condamné unanimement et totalement.. et ainsi ils ont gagné leur pays car celui qui s’est fait explosé dans la mosquée chiite voulait provoquer les chiites et inciter à des réactions sectaires.. l’émir et le gouvernement koweitien ont réussi à transformer la menace takfiriste en une occasion pour unir le pays et renforcer sa sécurité..

    Au Bahreïn , le régime n’a pas exploité la menace takfiriste pour unir le pays, pour appeler le peuple et le soutenir dans ses revendications, au contraire il a enfoncé le pays dans une crise de plus en plus aigue. Au lieu d’inviter les parties de l’opposition au dialogue national, au lieu de libérer les détenus politiques et les dignitaires religieux, le régime a durci ses mesures de répression en arrêtant le secrétaire général d’alWifaq , le condamnant à des années de prison.. Le peuple bahreïni n’a le choix que de poursuivre son mouvement pacifiquement..

    Liban: les revendications de Aoun sont justes

    Il y a quelques semaines, nous avons pressenti que le pays serait confronté à un sérieux conflit car en tant qu’allié du général Michel Aoun nous savions que les circonstances actuelles du pays devenaient intolérables et nous estimions que ses revendications sont justes ..

    Or, on a mal interprété les revendications du général Aoun, en effet, certains ont pensé que les alliés de Aoun ne suivront pas ce dernier dans ses revendications.. Ainsi, ils ont pensé que le Hezbollah est occupé en Syrie et donc il ne veut pas être entrainé dans de nouveaux problèmes..

    D’où, le gouvernement a insisté pour organiser une réunion du conseil des ministres et pour adopter des résolutions comme si de rien n’était .. mais le gouvernement a commis une erreur et la preuve, les altercations qui ont éclaté au sein de la réunion ministérielle suivi des manifestations ...

    Or, le gouvernement a constaté que les alliés de Aoun ne l’ont pas abandonné et la preuve ce qui s'est passé au Conseil des ministres sauf que certains ont insisté pour prétendre que le Hezbollah ne soutient pas son allié Aoun, et pour cause il n’est pas descendu dans la rue..

    D’abord, il faut savoir que si nous descendons à la rue alors on va nous parler de l’accord nucléaire iranien, de la guerre en Syrie, etc , etc et donc les revendications de Aoun seront noyées.. Ensuite, nous ne sommes pas descendus dans la rue parce que le général Aoun ne nous a pas demandé de le faire et ce parce qu’il est parfaitement conscient de la charge des responsabilités que nous assumons dans la conjoncture actuelle…

    Finalement nous proposons comme ci-suit :

    1/Il faut s’entendre sur un mécanisme exceptionnel pour rendre opérationnelle la fonction du Parlement en l’absence d’un président de la République surtout qu’il y a beaucoup de projets de lois en attente d’être votés.

    Il faut savoir que nul ne veut renverser le gouvernement ni Aoun ni nous, personne ne veut paralyser le gouvernement . Toutefois, nous voulons un parlement qui puisse remplir sa mission conformément à la constitution surtout au regard des circonstances régionales. Et le gouvernement est opérationnel depuis un an et demi, il a adopté une série de mesures afin de faciliter la vie des gens.

    2/ notre position concernant le Parlement est que nous sommes pour un Parlement qui travaille normalement.. or, des problèmes ont survenu nécessitant la présence d’un parlement fonctionnel et donc nous appelons à organiser une session exceptionnelle pour lancer le travail du parlement et de signer un accord.. Pour ce faire, nous parions sur la sagesse du chef du parlement.. car il y a des lois qui doivent être votées.

    3/ nous appelons à un dialogue sérieux entre le CPL et le courant du Futur sachant que le courant du Futur a fait des promesses à Aoun et donc nous estimons que la politique de tourner le dos est une erreur.. cela dit, nous n’abandonnerons aucun de nos alliés et surtout pas notre allié Michel Aoun sachant que nos options pour soutenir cette alliance sont toujours ouvertes..

    Le Liban a besoin durant cette période critique de sa sécurité, de sa paix civile, de ses institutions, sachant que le destin des libanais est scellé au partenariat indispensable pour préserver la stabilité du pays.. car il faut savoir que tous les Libanais sont à bord d’un seul navire dans une mer agitée.. et donc on ne peut pas se tourner le dos au risque de couler..

    En cette journée d’alQods nous rappelons que le peuple palestinien ne peut compter sur les régimes arabes, ni attendre Daesh, ni attendre la Ligue arabe. La seule option dont il dispose est celle de la résistance.

    L’expérience et les lois de l’histoire prouvent que seule la résistance est efficace.. le Hezbollah réaffirme son soutien pour la cause palestinienne et sa loyauté envers l’Imam Khomeiny. Nous allons préserver la résistance pour défendre notre terre, nos sites sacrés, quelque soit le nombre des martyrs..

    Source : Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuFyyVZpFklZUophss.shtml

  • Terrorisme : la France toujours en état d’alerte maximale… pour quel résultat ?

    La France déploie de plus en plus de policiers et militaires dans la prévention des attentats, son arsenal législatif se renforce au point de faire peser degraves menaces sur les libertés publiques… et jamais autant d’attaques terroristes islamiques ne sont succédées. Et s’il était temps de changer de paradigme ?

    Depuis l’attentat commis fin juin à Saint-Quentin-Fallavier (Isère), la vigilance a redoublé en région Rhône-Alpes. À Andrézieux-Bouthéon, l’entreprise SNF Floerger (Sévéso) et l’aéroport, considérés comme des cibles potentielles, sont sous étroite surveillance. Des cibles potentielles qui s’ajoutent aux sites déjà sous surveillance, des lieux touristiques aux gares et aéroports, en passant par les bâtiments publics… sans compter les sites religieux des communautés juives, musulmanes et accessoirement catholiques. Depuis les attentats de janvier 2015, Hollande avait décidé le déploiement de 10 500 soldats, en appui des dizaines de milliers de policiers et gendarmes déjà sur le pont pour le plan Vigipirate.
    Une mobilisation sans précédent, baptisée Sentinelle, qui s’est inscrite dans le temps. Adapté depuis janvier, le dispositif compte aujourd’hui 7 000 hommes chargés de sécuriser les sites sensibles, épuisant policiers et militaires dans d’inutiles et coûteuses gardes statiques, parfois remplacées par des patrouilles, dont l’effet est plus psychologique – rassurer les populations — que véritablement opérationnel.

    Car malgré un déploiement de force déjà non négligeable, il y a six mois, quatre otages tombaient sous les balles d’Amedy Coulibaly à la Porte de Vincennes, deux jours après la tuerie de Charlie Hebdo. Des attentats qui éclipsaient ceux de décembre 2014 : Le 20, un homme attaquait trois policiers à l’arme blanche en criant « Allahou Akbar » avant d’être tué. Au son du même cri, le lendemain, un homme jetait sa voiture sur les passants d’une place dijonnaise : le rodéo infernal dura trente minutes et causa onze blessés, dont deux graves. Un jour plus tard, c’est le marché de Noël de Nantes qui était la cible d’un fou de Dieu en camionnette. Bilan, onze blessés, dont cinq graves.
    Et en 2015, la litanie continue : après Charlie et l’hyper casher, ce sont les agressions au couteau de deux militaires à Nice en février, un projet d’attentat dans une église déjoué fortuitement à Villejuif en avril, la décapitation sauvage d’un chef d’entreprise près de Lyon en juin, un vol d’explosifs sur une base militaire début juillet – dont on ne connaît pas officiellement les mobiles —… pour ne rester que sur le territoire Français.

    Sid Ahmed Ghlam

    Sid Ahmed Ghlam

    Sur le plan législatif, la loi renforçant la lutte antiterroriste est adoptée en novembre 2014. Elle introduit l’interdiction de sortie du territoire (pour éviter les départs au djihad) et le délit d’entreprise terroriste individuelle, pour mieux traquer les loups solitaires.
    Présentée comme une réponse aux attentats de janvier, mais en réalité conçue bien avant, la loi sur le renseignement, adoptée le mois dernier, renforce et légalise les moyens des agences de renseignement (écoutes, interceptions numériques, balises GPS…). Les attentats et tentatives d’attentat récents ont servi de justification à cette loi, oubliant commodément que dans tous ces cas, ce n’est pas l’info qui faisait défaut – tous les terroristes ou présumés tels étaient déjà fichés —, mais la volonté et les moyens de s’en servir.
    Idem pour les candidats plus ou moins heureux aux vacances barbares, alias le djihad en Irak et en Syrie. 1 750 ressortissants français sont aujourd’hui impliqués dans les filières djihadistes, selon le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, soit trois fois plus qu’il y a dix-huit mois et sans doute trois fois moins qu’en réalité.

    Un péril qui, selon le rapport remis dernièrement par le député Malek Boutih (PS) au Premier ministre, pénètre « tous les milieux ­sociaux ». Et pourrait « basculer dans un phénomène de masse ». Tiens, un peu de lucidité ? On y reviendra…

    http://fr.novopress.info/190442/terrorisme-france-toujours-en-etat-dalerte-maximale-quel-resultat/#more-190442

  • Des chrétiens enlevés à Bagdad sont tués malgré le paiement d’une rançon

    Lu sur Fides.org :

    "En l’espace de deux semaines, à Bagdad, quatre chrétiens irakiens ont été enlevés et le séquestre de deux d’entre eux s’est achevé tragiquement. Après le paiement de la rançon, ils ont été retrouvés sans vie par la police."

    Les chrétiens de la capitale irakienne subissent une "escalade du crime" qui "fait partie des intimidations subies par la composante chrétienne de la population et contribue à miner l’unité de la société irakienne", d'après un parlementaire chrétien, qui alerte dans un communiqué de presse ses collègues et les forces de sécurité irakiennes.

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Si Daech n’existait pas, il aurait fallu l’inventer »

    Avec l'aimable autorisation de Richard Labévière

    Richard Labévière, expert des questions internationales et stratégiques, écrivain et rédacteur en chef de Proche et Moyen-Orient.ch/Observatoire géostratégique, analyse le changement de posture des États-Unis dans le traitement des questions liées au terrorisme.

    Dans un contexte international volatile et fragmenté, marqué par la disparition progressive du leadership américain, la multiplication des acteurs et la fin des alliances stables, la configuration de la menace terroriste est de plus en plus complexe. Comment a évolué le traitement du phénomène terroriste par les puissances occidentales et leurs alliés ? Comment expliquer les contradictions entre la déclaration d'une guerre totale contre le terrorisme incarné par des organisations comme le groupe État islamique (EI ou Daech), et dans la pratique, un conflit de moyenne et basse intensité contre l'EI ? Pourquoi l'approche politique de résolution des crises a été supplantée par la logique sécuritaire du maintien, de l'entretien et de la gestion de ces situations ? Richard Labévière, expert des questions internationales et stratégiques, rédacteur en chef de Proche et Moyen-Orient.ch/Observatoire géostratégique, répond à L'Orient-Le Jour.

    Q : Le 27 mai 2015, à Genève, vous avez organisé un colloque sur le terrorisme dans lequel vous parlez d'« anciennes menaces » mais de « nouveaux enjeux ». Qu'entendez-vous par là?
    R : Le premier point sur les anciennes menaces était de montrer la vraie filiation historique de Daech. Souvent les observateurs pressés ont l'habitude de dire que Daech est né en Irak. Mais avant l'Irak, ce groupe s'est inspiré des méthodes et de l'idéologie des islamistes armés algériens, le Groupe islamique armé (GIA), qui entre 88 et 98 ont été les terroristes de la décennie sanglante (tortures et massacres collectifs au nom de la restauration du califat). Dans les méthodes d'assassinat et dans l'idéologie, ces islamistes ont donc été les précurseurs de Daech. Maintenant en ce qui concerne les nouveaux enjeux face à la menace terroriste et ses transformations, nous sommes passés par plusieurs stades. L'isolement international de pays comme l'Algérie qui a fait face seul au terrorisme à l'époque, puis après le 11 septembre et à partir du moment où les États-Unis sont touchés sur leur sol, la guerre contre le terrorisme qui devient l'affaire du monde entier. Après les révoltes arabes et jusqu'à ce jour, la grande nouveauté que l'on peut observer est la gestion de crises. On gère la menace terroriste sans chercher à la résoudre ou à l'éradiquer. La gestion de crise est devenue un mode de gouvernance. On canalise, on oriente, on instrumentalise.

    Pourquoi estimez-vous que c'est après les révoltes arabes que le changement a été initié ?
    Rappelons-nous pourquoi les Américains ont décidé d'éliminer Oussama Ben Laden (chef d'el-Qaëda) en mai 2011 alors qu'ils savaient depuis 4 ans qu'il était au Pakistan et ne bougeaient pas ? Parce que les révoltes arabes de janvier 2011 avaient commencé et que l'administration américaine ne voulait surtout pas qu'el-Qaëda récupère et instrumentalise la contestation, quand la réponse thermidorienne à ces révoltes à l'époque était les Frères musulmans. En mai 2011, on mise donc sur les Frères, et cela va s'avérer une catastrophe. À partir du moment où la dernière approche des États-Unis au Moyen-Orient a échoué, il n'y a pas eu d'approche politique régionale précise face à la crise syrienne, à l'implosion de l'Irak, aux conséquences de la guerre en Libye qui a touché tous les pays voisins de la zone sahelo-saharienne des côtes marocaine à la Corne de l'Afrique.

    Comment se traduit aujourd'hui la gestion du terrorisme au Moyen-Orient ?
    Prenons un exemple parlant, le sommet anti-Daech organisé par François Hollande en juin à Paris. Premièrement, il n'invite pas l'Iran qui est un pays majeur pour combattre Daech. Deuxièmement, la France fait partie de la coalition qui comprend une cinquantaine de pays ; or face aux participants à la conférence, M. Hollande explique que la lutte contre Daech sera longue sur le plan opérationnel (d'où l'idée de gestion), estimant en outre qu'il ne faut pas changer de stratégie parce que celle de la coalition est la plus adaptée. Or n'importe quel militaire sait parfaitement que l'on n'éradique pas une formation comme Daech simplement avec des bombardements aériens. C'est un principe de stratégie militaire. Dans ce genre de conflit, si l'on ne déploie pas de troupes au sol pour entrer dans une confrontation directe (ce que la France a fait au Mali, combats de corps à corps entre forces spéciales et jihadistes) cela ne donnera rien. Dans le cas de Daech, nous sommes dans cette fameuse équation : on ne résout pas le problème par des décisions militaires frontales, on gère sur le long terme et d'une certaine façon on en tire profit. Sur ce point précis, un expert du Pentagone avait affirmé que si l'on voulait véritablement venir à bout de l'EI, il faut 10 mille militaires au sol, une bataille frontale décisive et l'affaire est réglée. Or aujourd'hui, près de la moitié des avions de la coalition rentrent à leur base avec leurs bombes qu'ils n'ont pas larguées.
    Nous pouvons prendre également l'exemple d'el-Qaëda que l'on aide dans un pays et que l'on combat ailleurs. On les soutient en Syrie, mais on tue leur chef au Yémen à 2-3 jours d'intervalle. Tout cela révèle qu'il n'y a plus de politique proche et moyen-orientale construite parce que ce n'est plus central aujourd'hui pour les États-Unis. Il faut replacer le logiciel géopolitique à son bon niveau. Nous avons oublié qu'au début de son second mandat, Barack Obama avait rappelé la chose suivante : l'avenir des intérêts américains se situe en Asie-Pacifique et en Asie centrale. Cela ne passe plus par le contrôle du Moyen-Orient, mais par ce que Zbigniew Brzeziński appelait Eurasie, c'est-à-dire les routes de Marco Polo, de Venise à Vladivostok. C'est pour cela que la priorité, avant de résoudre au cas par cas les crises au Moyen-Orient, reste la normalisation avec l'Iran et la recherche d'un accord sur le nucléaire. L'obsession américaine est aujourd'hui de contenir la Chine et le retour de la Russie comme puissance régionale dans son accord stratégique avec Pékin. De cette priorité-là découle des postures au Moyen-Orient qui vont être différentes en fonction des situations.

    En l'absence d'une approche régionale globale, y a-t-il néanmoins des lignes rouges à ne pas franchir dans la région?
    Oui, il y a 4 lignes rouges qui ne bougent pas. La défense de Bagdad, parce que symboliquement après 2003 les Américains ne peuvent pas permettre que Daech prenne Bagdad. La défense et la protection de la Jordanie qui est un protectorat américano-israélien. Le Kurdistan qui reste une des dimensions essentielles de l'évolution de l'arc de crise et de la transformation à venir parce que du Kurdistan dépend la façon dont les acteurs tentent d'instrumentaliser la question kurde. Le Liban également parce que dans leur absence de vision globale encore une fois, les États-Unis et la France ne peuvent se permettre que l'on revive une instabilité générale telle que l'on a pu la vivre entre 1975 et les accords de Taëf de 1990. Même s'il y a encore des situations grises, des incursions dans la Békaa, et les conséquences que l'on connaît de la bataille du Qalamoun syrien. Aujourd'hui, il est certain que les États-Unis gèrent les crises au coup par coup. Mais surtout de la manière dont ils gèrent la criminalité chez eux. Dans les différents États les plus problématiques avec les gangs et les mafias, il y a un modus vivendi, on ne démantèle pas le crime organisé, on le canalise et on le gère. On protège les zones riches avec des sociétés militaires privées, et on laisse les criminels raqueter les parties les plus pauvres de la société américaine. Donc on instaure des sociétés à plusieurs vitesses avec des ghettos, des zones protégées, des zones abandonnées. La politique étrangère étant une extension de la politique intérieure.

    Vous considérez que le « terrorisme » est devenu le stade suprême de la mondialisation, cette évolution dans le traitement du phénomène serait selon vous liée à la transformation du système capitaliste ?
    Oui, le terrorisme rapporte et s'inscrit dans la logique de la mondialisation économique parce que la lutte contre le terrorisme génère des millions d'emplois dans les industries d'armement, de communication, etc. Le terrorisme est nécessaire à l'évolution du système capitaliste lui-même en crise, mais qui se reconfigure en permanence en gérant la crise. Cette idée de gestion sans résolution est consubstantielle au redéploiement du capital. Dans un brillant essai, La part maudite, Georges Bataille avait expliqué à l'époque en 1949 que toute reconfiguration du capital nécessite une part de gaspillage qu'il appelle la consumation et aujourd'hui on peut dire que le terrorisme est cette part de « consumation » organiquement liée à l'évolution du capitalisme mondialisé. Si Daech n'existait pas, il faudrait l'inventer. Ça permet de maintenir une croissance du budget militaire, des millions d'emplois de sous-traitance dans le complexe militaro-industriel américain, dans la communication, dans l'évolution des contractors, etc. La sécurité et son maintien est devenue un secteur économique à part entière. C'est la gestion du chaos constructif. Aujourd'hui des grandes boîtes, comme Google par exemple, supplantent l'État et les grandes entreprises en termes de moyens financiers pour l'investissement et la recherche dans le secteur militaire américain en finançant des projets de robots et de drones maritimes et aériens. Tout cela transforme le complexe militaro-industriel classique et rapporte beaucoup d'argent. Pour cette transformation le terrorisme est une absolue nécessité, Daech n'est donc pas éradiqué mais entretenu parce que cela sert l'ensemble de ces intérêts. Et là nous ne tombons pas dans la théorie du complot, c'est une réalité quand on examine l'évolution de l'économie.

    Quelles sont les conséquences de cette logique ?
    C'est surtout qu'on encourage les causes et les raisons sociales de l'émergence du terrorisme. On ne dit pas suffisamment que ceux qui aujourd'hui s'engagent dans les rangs de Daech et reçoivent un salaire proviennent des lumpen prolétariat de Tripoli ou autres zones où les gens vivent dans une extrême pauvreté parce que l'évolution du capitalisme affaiblit les États, les politiques sociales, et les classes les plus défavorisées sont dans une situation de survie de plus en plus complexe. Sans réduire le phénomène à une seule cause, le mauvais développement et la déglingue économique constituent tout de même une raison importante de l'expansion de Daech. Face à cela, les États-Unis ont entretenu la situation de faillite des États de la région sahelo-saharienne et favorisé la création de micro-États mafieux. Cette logique de traitement sécuritaire montre que l'argent est devenu le facteur principal des relations internationales aujourd'hui. La raison pour laquelle l'Arabie saoudite, le Qatar sont devenus des partenaires tellement importants pour les pays occidentaux c'est parce qu'ils ont de l'argent et dans leur logique de Bédouins, les Saoudiens pensent que l'on peut tout acheter. L'argent a supplanté l'approche politique des relations internationales, c'est la donnée principale et la direction de la gestion des crises. D'où ce poids totalement démesuré de l'Arabie saoudite, du Qatar, des Émirats, du Koweït, dans la gestion des crises du Proche et Moyen-Orient. Quand on voit que les Saoudiens arrosent d'argent le Sénégal, et que ce dernier envoie 200 soldats au Yémen on sent le poids de l'argent. On voit aussi comment cette course à l'argent explique la nouvelle diplomatie française.

    C'est- à-dire ?
    Du temps du général de Gaulle et de François Mitterrand, on parlait d'une politique arabe de la France, aujourd'hui on parle d'une politique sunnite de la France. La diplomatie française colle aujourd'hui aux intérêts saoudiens, parce que la France vend de l'armement, des Airbus à Riyad, aux Émirats, au Koweït... Ça représente 35 milliards de dollars lourds pour le Cac 40. C'est une diplomatie de boutiquier où la vision stratégique de l'intérêt national et de la sécurité nationale est supplantée par la course à l'argent. Les élites administratives et politiques ne parlent plus de la défense de l'intérêt national mais de la défense de leurs intérêts personnels. L'argent explique leur démission et leur trahison des élites. Dans ce contexte-là, la liberté d'expression s'est réduite à une simple alternative être ou ne pas être Charlie. S'exerce aujourd'hui une « soft » censure qui fait que dans les médias mainstream on peut difficilement faire des enquêtes ou critiquer l'Arabie saoudite ou le Qatar. La diplomatie est gérée par une école néoconservatrice française qui a substitué à la politique et l'approche internationale, une morale des droits de l'homme qui est un habillage à la course à leurs intérêts financiers.

    Richard Labévière

    Source   

    http://euro-synergies.hautetfort.com/index-1.html

  • Djihad en France : et si c’était une islamisation de la révolte radicale ?

    Source : reflets.info

    L’interview d’Alain Bertho, anthropologue (spécialisé dans les soulèvements populaires, les émeutes — en lien avec la mondialisation des échanges) publiée sur regards.fr en mai 2015, est à lire. L’anthropologue y développe une analyse très intéressante à propos du « djihadisme français », analyse qui rejoint celle d’un Serge Portelli, invité le 3 juillet de Radio Reflets, ou d’un Marc Trevidic sur France Inter le même jour. Ces analyses vont à l’opposé de celles les plus relayées — soit par le gouvernement, ou une majorité de grands médias — qui voudraient que les djihadistes français soient des « esprits faibles » qui s’auto-radicalisent sur Internet (sic) — ou bien encore se font manipuler par des salafistes — pour n’être au final que de « simples fous de dieu » transformés en terroristes très dangereux.

    La guerre de civilisation(s), le principe d’une République devant lutter contre un ennemi intérieur et manipulé de l’extérieur, des soldats de Dieu appelés à agir sur le territoire par un groupe terroriste — Daesh en l’occurence — sont des concepts très pratiques pour simplifier le problème du « terrorisme djihadiste » en France, et exonérer ainsi de toute responsabilité politiques ceux qui devraient normalement en avoir. La situation n’est pourtant pas si simple.

    Et si nous assistions — en réalité — à une révolte radicale, similaire à celles pratiquées par les mouvements anarcho-révolutionnaires des années 70, mais sous une nouvelle forme, animée par d’autres motivations en surface, mais constituée des mêmes maux… en profondeur ?
    La suite

    http://fr.novopress.info/

  • Forsane Alizza : neuf ans de prison pour Mohammed Achamlane

    Neuf ans de prison, dont deux de sûreté et cinq ans de déchéance des droits civiques. Mohammed Achamlane, « émir » du groupuscule Forsane Alizza, a été reconnu coupable de préparer des attentats terroristes.

    Le tribunal correctionnel de Paris a suivi les réquisitions du parquet. Mohammed Achamlane, 39 ans, écope de neuf ans de prison, dont deux de sûreté et cinq ans de déchéance des droits civiques. Treize de ses complices de Forsane Alizza, reconnus coupables d’association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste, se voient condamnés, suivant leur implication, à des peines allant d’un an de prison avec sursis à six ans de prison ferme.

    Celui qui se présentait comme le tenant d’un « islam décomplexé », se présentant comme « l’émir d’un groupe qui est considéré comme islamiste », mais qui voulait simplement « canaliser l’énergie » de jeunes musulmans pouvant être tentés par la violence en luttant contre l’islamophobie n’a donc pas convaincu le jury. Mohammed Achamlane a plaidé l’amateurisme et la provocation pour dédouaner son groupuscule islamiste, ne réussissant qu’à agacer le tribunal par ses pitreries et ses interventions intempestives.

    Le procureur a décrit lors du délibéré que Forsane Alizza était « un groupuscule organisé pour la mise en place d’actions », qui a choisi « de cacher la vérité ». A charge, plusieurs documents compromettants, dont un fichier nommé « cibles » et contenant une liste de magasins juifs et Hypercachers de la région parisienne. Forsane Alizza s’était aussi procuré les coordonnées d’un certain nombre de personnalités, notamment dans la mouvance identitaire. Parmi ses cibles, Pierre Sautarel, animateur du site Fdesouche et Fabrice Robert, dirigeant du Bloc Identitaire, qui était d’ailleurs partie civile au procès.

    http://fr.novopress.info/

  • "Sarkozy s'est fait élire sur la promesse de passer le Karcher. Il n'a même pas branché le tuyau"

    Thierry Mariani, co-fondateur de la Droite populaire, n'entend pas apporter automatiquement son soutien pour 2016 à Nicolas Sarkozy :

    "Il ne faudrait pas que notre candidat se presse de faire une campagne de second tour et cherche à convaincre les centristes et les déçus du socialisme."

    L'accord UDI/Les Républicains n'est pas une bonne chose. Il va dresser une liste de points non négociables et décidera ou pas de se lancer dans la primaire républicaine. 

    Mi-juin, Thierry Mariani avait refusé le poste de délégué national aux Français de l'étranger que lui offrait Sarkozy.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html