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insécurité - Page 855

  • Guerre en Ukraine : entretien exclusif avec l’association Vostok France solidarité Donbass

    L’une des conséquences du conflit au Donbass (Ukraine) entre forces de Kiev et séparatistes est la grave crise humanitaire qui touche les populations civiles. Pour leur venir en aide s’est constituée l’association Vostok France solidarité Donbass. Nous avons rencontré sa présidente Elena Ruffo-Kovriguina. L’association dispose, en plus d’un site, d’un compte Facebook et d’un compte Twitter.

    Bonjour, pouvez-vous rappeler l’objet de voter association ? Quel son rôle ?

    L’association Vostok France solidarité Donbass est une association humanitaire qui a été créée au mois d’août dernier afin de venir en aide à la population civile ukrainienne, sans distinction de son origine et de son religion, fuyants ou restants dans les zones de combats militaires à l’est de l’Ukraine.

    A qui venez-vous en aide ?

    Aujourd’hui notre aide est principalement concentrée sur la population civile de la région du Donbass à l’Est de l’Ukraine qui est ravagée par la guerre civile depuis 10 mois. La population que nous aidons ce sont des enfants, des femmes, des personnes âgées. Ces personnes ont survécu sous les bombes et les obus de longs mois, dans le froid, sans alimentation convenable, sans médicaments.

    Pourquoi aidez-vous ces populations ?

    Les villes et les infrastructures sont détruites, le système de santé presque inexistant suite à ces destructions massives et au blocus économique et bancaire instauré par le gouvernement ukrainien. Et au-delà, 5000 morts civiles dons 800 enfants, d’après le rapport de l’ONU… Le 21 janvier le gouvernement ukrainien a instauré l’interdiction de sortie du territoire du Donbass par la mise en place de barrages policiers, empêchant l’acheminement d’aide humanitaire ! Les médias occidentaux et ukrainiens ne parlent pas de cette crise humanitaire dont le représentant officiel de l’UNICEF en Ukraine qualifie comme une crise sans précédent.

    Pourquoi avez-vous manifesté samedi 21 février à Paris devant l’ambassade d’Ukraine ? Avez-vous bénéficié d’une participation importante ?

    Si nous nous sommes réunis le 21 février dernier devant l’Ambassade de l’Ukraine, c’est pour crier au gouvernement ukrainien et au monde entier notre inquiétude, notre douleur, notre compassion pour ces gens qui sont abandonnés à leur sort, mais aussi pour exiger du gouvernement ukrainienne et de la communauté internationale l’organisation de l’aide humanitaire massive en direction de la population civile du Donbass.

     

    Si nous parlions de mobilisation il faut noter trois facteurs :
    - tout d’abord l’opinion publique en France ainsi qu’en Europe est très mal informée et renseignée sur cette crise et la situation de la population civile du Donbass,
    - un grand nombre de personnes qui nous soutient habite dans toutes les régions de France,
    - et ensuite, le 21 décembre a été un jour de chassé-croisé de vacances d’hiver.

    Tenant compte de ces facteurs, on peut dire que la mobilisation a été satisfaisante, d’autant plus que tout au long de la préparation de cette manifestation nous avons reçu de nombreux soutiens sur Facebook. Et depuis le 21 février le nombre de dons a aussi augmenté, donc on peut considérer, que les gens ont entendu notre appel.

    Comment analysez-vous les accords de Minsk ?

    En ce qui concerne des accords de Minsk : pour nous il est très important que les combats militaires s’arrêtent et les gens du Donbass puissent enfin trouver la paix, se reposer dans le calme, sortir dehors des sous-sols et de retrouver la vie normale. Quoi que cette vie normale ne sera pas facile, suite, comme j’ai déjà dit, aux destructions massives des villes, des villages et des infrastructures – donc pas d’électricité, pas d’eau, pas de gaz. Et le pire, c’est la famine et les conditions anti-sanitaires de la vie sur les ruines.

    Cela va-t-il permettre d’améliorer la situation des populations du Donbass, tout au moins de faciliter l’aide humanitaire à destination de ces populations ?
    Est-ce que l’aide humanitaire va arriver plus facilement au Donbass maintenant, après les accords de Minsk ? Oui, à la condition que la communauté européenne s’y mette, à la condition que l’aide humanitaire soit envoyer par les grands ONG qui commencent à arriver sur place.

    Mais aussi que la communauté européenne exige du gouvernement ukrainien la création des couloirs d’accès pour l’aide humanitaire, car au jour d’aujourd’hui la région du Donbass se trouve en état de blocus par les forces de police et de l’armée ukrainienne.

    Dans le cas contraire, la population civile de cette région, qui a déjà subi des pertes importantes par des hostilités, sera exterminée par la famine, les maladies et le froid.

    http://fr.novopress.info/183315/guerre-en-ukraine-entretien-exclusif-avec-lassociation-vostok-france-solidarite-donbass/#more-183315

  • Massacre des Assyriens : les chemins de la barbarie

    L'opinion publique s’est davantage émue des destructions commises par les barbares de l’État islamique dans les musées et sur les sites archéologiques du nord de l’Irak que de l’enlèvement de 220 chrétiens syriens par ces fanatiques. Les deux événements font référence aux Assyriens. Mais l’identité du mot est trompeuse. Les Assyriens d’aujourd’hui sont des chrétiens d’Orient, les héritiers d’un schisme du Ve siècle devenu une hérésie à partir de la définition de la nature du Christ au concile d’Éphèse. Au sens strict, l’église assyrienne est indépendante, contrairement à sa sœur chaldéenne ralliée à la papauté catholique.

    Les Assyriens forment des communautés possédant une culture propre avec notamment la langue araméenne, celle du Christ, et la foi chrétienne. Leur histoire est celle d’une longue persécution depuis la conquête arabe et musulmane à laquelle une autre minorité, celle des Kurdes, a souvent prêté la main. 70 % des Assyriens de l’Empire ottoman auraient ainsi été massacrés en 1915-1916 dans le même temps que les Arméniens au cours d’un génocide méconnu qui aurait tué 750.000 personnes (Sayfo).

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  • 50 % des Français seraient favorables à un rétablissement de la peine de mort

    Je ne méconnais pas que l'atmosphère tragique du mois de janvier, ce climat de sang et de mort qui a bouleversé la France n'ont sans doute pas été pour rien dans cette résurgence significative.

    L’alternative est simple et il n’y a aucun mystère.

    Quand l’État est faible, la société a besoin d’une force. Même dans ses attentes, dans ses espérances.

    Quand l’autorité de l’État est défaillante, la société se révolte parce qu’elle a besoin de combler ce vide qui l’angoisse.

    Quand l’État ne rassure ni ne tranquillise, la société laisse resurgir ses démons et ses obscurités.

    Un récent sondage CEVIPOF sur la psychologie collective des Français présente, sur un certain plan, des résultats aujourd’hui à la fois préoccupants et inévitables (Le Monde, Le Parisien, Figaro Vox).

    L’opinion aspire à un homme providentiel qui saurait susciter la confiance par l’alliage si rare, si précieux entre humanité, exemplarité, fiabilité et fermeté. Il est clair qu’aussi estimable que soit François Hollande, celui-ci est loin, toutefois, de cette image rêvée.

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  • L’aide américaine à DAESH se confirme : des Marines et des hélicoptères Apaches chez les djihadistes

    Les Irakiens continuent de détecter des contacts entre les Américains en Irak et Daesh (Etat islamique-EI) dans les régions que celui-ci occupent.

    Contrairement aux allégations américaines de combattre cette milice wahhabite takfiriste dans le cadre de la coalition internationale, de plus en plus d’accusations sont proférées par des dirigeants irakiens sur des liens qu’ils entretiennent avec elle.

    Selon le site d’information Arabi-Press, deux nouveaux faits ont été révélés cette semaine par le chef des forces de mobilisation populaire qui comptent dans ses rangs les jeunes volontaires irakiens, depuis la prise de Mossoul et d’al-Anbar par Daesh.

    Ces agissements coincident avec les avancées de l’armée irakienne et de ses supplétifs des forces paramiltaires populaires dans ces régions. Mercredi, le ministère irakien de la Défense a affirmé avoir libéré deux régions situées entre les deux provinces Diyala et Salaheddine, Albou Baker et Albou Awwad.

    Selon Thamer al-Khafaji qui s’exprimait pour la correspondante du site d’information Arabi-Press, trois Marines américains ont été parachutés dans la province de Babel ,  et deux hélicoptères d’origine inconnue ont atterri dans deux régions de la province de Diyala, à deux moments différents.

    S’agissant des parachutistes, ils ont été vus à l’aube de mercredi dernier, en train de se jeter à partir d’un hélicoptère Apache dans la région al-Obaidate, dans le caza de Moussayyab, au nord de la province de Babel.

    Concernant le deuxième évènement, il est question d’abord d’un Apache qui avait été vu  dans la nuit de mardi à mercredi en train d’atterrir dans les parages du village al-Safra , dans le prolongement de la région al-Azim, au nord de Diyala

    Quelques heures plus tard, mercredi matin un hélicoptère d’origine inconnu est descendu à son tour au sud de la région de Bahraz du côté de Kanaane, au sud de la province de Diyala. Il y est resté quelques 15 minutes avant de décoller de nouveau.

    Nombreux sont les responsables locaux dans cette province qui ont assuré avoir vu des hélicoptères non identifiés atterrir dans les bastions de Daesh au nord-est de Diyala et avoir largué des armes et des approvisionnements.

    Un législateur irakien, Hamed al-Zameli a rapporté pour l’agence Fars news que l’actuel gouvernement de Bagdad reçoit quotidiennement des rapports des forces de sécurité dans la province d’al-Anbar sur des parachutages d’armes pour Daesh. Et d’accuser les Etats-Unis de vouloir provoquer le chaos en Irak en soutenant l’Etat islamique.

    D’autres députés irakiens se plaignent de cette situation.
    « Nous avons découvert des armes fabriquées aux Etats-Unis, dans les pays européens et en Israël dans les zones libérées du contrôle de l’EI dans la région Al-Baqdadi », écrit le site d’information al-Ahad, citant Khalaf Tarmouz, le chef du Conseil provincial d’al-Anbar. Tarmouz a également dit que des armes fabriquées en Europe et en Israël ont aussi été découvertes à Ramadi.


    « Les Etats-Unis lâchent des armes pour l’EI avec l’excuse qu’ils ne savent pas où sont les positions de l’EI et s’efforcent de tordre la réalité avec ce genre d’allégations », dit-il.

    Selon InfoWars, en décembre, les médias étatiques iraniens avaient affirmé que l’armée de l’air états-unienne avait largué pour la seconde fois des armes dans les zones tenues par l’Etat islamique.

    En novembre, des sources des services de renseignement irakiens ont dit que les Etats-Unis approvisionnent activement l’EI en armes. « Les services de renseignement irakiens ont répété que les avions militaires états-uniens avaient largué plusieurs cargaisons d’aide pour les terroristes de l’EI afin de les aider à résister au siège de l’armée irakienne, des forces de sécurité et du peuple », explique un rapport.

    En octobre, les sources de la coalition avaient reconnu ce qu’elles ont considéré être un parachutage prétendument erroné d’armes qui sont tombées aux mains des combattants de l’Etat islamique à l’extérieur de Kobané en Syrie.

    En juillet (2014), Infowars faisait état de la grande quantité d’armes états-uniennes capturées par l’EI.

    En plus des véhicules de combat et de l’artillerie acquise précédemment par l’armée irakienne, la mine d’armement provenant des bases US incluait plus de 50 batteries d’artillerie de 155mm M-198 et 4000 mitrailleuses PKC.


    - SourceAl Manar

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • MM. Sarkozy, BHL et Hollande, la Libye vous remercie !

    Aujourd’hui, la Libye est un État souverain qui n’a plus d’État… où plutôt qui en a trois. En effet, ce pays se trouve dirigé par trois entités.

    Lors de l’opération Serval, en 2013, l’armée française a repoussé hors des frontières les terroristes qui occupaient le Mali, fort heureusement sans beaucoup de pertes. Mais les terroristes, eux non plus, n’ont pas eu trop de pertes et ils ont conservé leur armement. Nombreux sont restés au Mali, infiltrés dans la population. D’autres ont rejoint Boko Haram. Merci François Hollande !

    Il aurait fallu une opération conjointe afin de les prendre en tenaille et les détruire définitivement mais cette stratégie n’a pu être programmée par défaut de coopération des Algériens, des Libyens et des pays environnants. Ils se sont regroupés et ont reconstitué leurs forces, notamment en recréant à la frontière libyenne, à Madama, extrême nord du Niger, un fief aussi solide que l’était celui de l’Adrar des Ifoghas, à la frontière algérienne.

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  • Après AQMI, Boko Haram et DAESH, c’est au tour des Shebabs somaliens de menacer la France !

    Certains ne se souviennent peut-être pas de qui sont les Shebabs. Ce sont ces rebelles islamistes somaliens auxquels ont été attribuées les attaques sanglantes d’un supermarché de Nairobi qui a fait plus de 60 morts en Septembre 2013.

    Près d’un an et demi après cet épisode, ils viennent à nouveau de faire parler d’eux, mais cette fois à la manière Daesho-Al-Qaidienne, par vidéo interposée. Ils viennent de diffuser en ligne une vidéo, qui reste cependant à authentifier, dans laquelle ils menacent d’attaquer des centres commerciaux du monde entier, dont notamment deux des plus célèbres de Paris, celui de La Défense et celui du Forum des Halles, en plein centre de la capitale. Si l’Etat Islamique est spécialisé dans les égorgements et Boko Haram dans l’enlèvement de jeunes filles juvéniles, eux semblent avoir un tropisme pour les attaques de supermarchés.

    Dans cette vidéo de plusieurs minutes, un homme au visage masqué exhorte les djihadistes à prendre les armes et à mener des attentats dans les pays occidentaux contre « les mécréants où qu’ils vivent ». Des mécréants, ce n’est pourtant pas ce qui manque tout autour d’eux. Alors pourquoi aller chercher si loin, dans les pays occidentaux ?

    La France n’est pas le seul pays menacé, On retrouve dans leur liste plusieurs villes des Etats-Unis, du Royaume Uni, et du Canada. L’on pourrait, cependant se demander pourquoi les Shebabs menacent la France qu’i n’a que très peu de relations avec eux. Effet de mode ? C’est comme si, désormais, toute menace crédible se devait de placer la France en tête de liste. Bien qu’ils ne sachent probablement même pas où situer la France, de la même manière qu’un Français moyen ne saurait situer la Somalie, il faut tout de même prendre leurs menaces au sérieux, car ceux qui sont réellement derrière ces menaces savent au mètre près où se trouvent les supermarchés ciblés. Les menaces proférées par les groupes djihadistes ne sont jamais anodines, même si eux-mêmes sont complètement inoffensifs dans leur brousse. Le danger n’en est pas moins réel car ceux qui sont préparés à agir attendent tranquillement leurs ordres à Paris, Londres, Bloomington dans le Minnesota (Etats-Unis), ou Edmonton (Canada).

    Etant donné les objectifs visés par d’éventuels attentats, on sait, d’ores et déjà que les candidats djihadistes ont de fortes chance d’appartenir à la communauté des enfants d’immigrés musulmans et, pour ne pas nous laisser dans l’ignorance et le doute, qu’ils nous fourniront toutes les pièces à conviction avant de se faire exécuter en direct à la Télé.

    Avic – Réseau International

     

    Source Article from http://reseauinternational.net/apres-aqmi-boko-haram-et-daesh-cest-au-tour-des-shebabs-somaliens-de-menacer-la-france/

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • On combat Daech en Irak mais pas en Syrie

    Serait-il si choquant d'admettre qu'Assad dorénavant "n'est plus notre adversaire" ?

    Antigone n’a pas sa place en Syrie.

    À dire vrai, dans le monde d’aujourd’hui, Antigone n’a plus sa place nulle part.

    Deux députés et deux sénateurs français se sont rendus en Syrie et, comme il était prévisible, leur visite qui n’avait pas de caractère officiel a été exploitée par le pouvoir de Bachar el-Assad. Celui-ci les a reçus durant une heure, dans un très bon climat, paraît-il.

    L’initiative de ce quatuor a été, à quelques exceptions près, vivement critiquée en France. Le PS, jamais en reste d’une bêtise, promet des sanctions. Le président de la République – on ne rencontre pas « un dictateur » ! – et le Premier ministre l’ont condamnée et le pouvoir a regretté une brèche dans la cohérence de sa politique internationale (Le Monde).

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  • Ce chef d’entreprise anglais parti combattre l’État islamique en Irak

    Choqué par les exactions commises par les djihadistes, Tim Locks a décidé de tout plaquer pour aller combattre l’État islamique en Irak.

    Celui-ci a déclaré au quotidien Daily Mail : “J’étais un homme comblé. Je vivais dans une maison splendide avec piscine, je me rendais huit fois par an en vacances. Clairement, je pouvais me permettre tous ce que je voulais.”

    Il a vendu sa maison puis avant de prendre l’avion pour Souleimaniye, grande métropole située au sud du Kurdistan. Aujourd’hui, il combat au sein d’une milice chrétienne appelée «Dwekh Nawsha» (qui signifie en langue assyrienne, «les auto-sacrificateurs»).

    Il est également possible de suivre Tim Locks sur sa page Facebook :https://www.facebook.com/el.locks

    http://fr.novopress.info/183074/ce-chef-dentreprise-anglais-parti-combattre-letat-islamique-en-irak/#more-183074

  • TVL : Les coulisses du voyage de 4 parlementaires en Syrie

  • Qui est «Jihadi John», le bourreau de l’État islamique ?

    «Jihadi John», le bourreau de l’État islamique, a été identifié comme étant Mohammed Emwazi, un citoyen britannique qui résidait à Londres. Une révélation que l’on doit notamment au Washington Post et à la BBC même si la police n’a pas souhaité confirmer l’identité du tueur.

    «Jihadi John» s’est rendu célèbre en menaçant – avec un fort accent britannique – les pays occidentaux dans plusieurs vidéos de décapitation. On le voit notamment avant les supplices des otages américains James Foley, Steven Sotloff et Peter Kassig, des Britanniques David Haines, Alan Henning, mais aussi du Japonais Kenji Goto.

    http://fr.novopress.info/