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insécurité - Page 855

  • Vers un nouveau front islamiste dans les Balkans occidentaux ? (1/3)

     

    Le radicalisme islamiste européen est né en Bosnie

    L’islamisme radical revient en force dans tous les Balkans occidentaux. Après des coups de fusils sur un commissariat au Monténégro et l’attaque par un commando d’anciens djihadistes des guerres bosniaques dans la partie serbe de la Bosnie-Herzégovine en avril, c’est un véritable acte de guerre qui s’est déroulé le 9 mai dernier en Macédoine. Dans la ville de Kumanovo, pendant plus de vingt heures, une trentaine de terroristes se sont acharnés sur un commissariat, mais aussi contre un quartier en tirant au mortier, faisant plus de vingt morts.

    Cela intervient au moment où la population est secouée par des revendications sociales, mais aussi où les albanophones, touchés par la crise économique et se plaignant du manque de représentativité, en veulent au gouvernement central. C’est dans ce vide politique que les djihadistes se sont engouffrés ; or plus de la moitié d’entre eux sont des Albanais venus des pays frontaliers de la Macédoine et trois s’étaient déjà fait connaître au début des années 2000 dans un mouvement terroriste, l’ANA, se battant pour la Grande Albanie.

    Pour saisir les enjeux profonds de ce soudain regain de violence, il nous faut tracer les lignes de perspective de l’islamisme radical dans les Balkans. Pour ce faire, nous allons plonger dans les ressorts de l’instrumentalisation des mouvements djihadistes par certaines puissances dans cette région depuis plus de vingt ans.

    Aux origines du fondamentalisme islamiste européen

    Pour saisir la problématique de l’islamisation progressive de la Bosnie-Herzégovine, nous devons remonter à l’époque de la Yougoslavie communiste, où, à l’instar de Staline en URSS, le dirigeant Tito accorde un statut particulier à la religion musulmane. Dès les années 1960, les partisans d’une nationalisation de la religion musulmane sont soutenus par le régime communiste. Tito crée en 1968 une nation « musulmane » en Bosnie-Herzégovine, cas unique en Europe d’une nation basée sur une confession religieuse. Très vite, des intellectuels musulmans de Bosnie imposent le concept de peuple bochniaque, qui regrouperait les musulmans de Bosnie, de Serbie et du Monténégro. En 1976, le dirigeant slovène Stane Dolanc estimait que le mouvement pour une conscience nationale des musulmans de Bosnie était bien avancé et que la Ligue des Communistes avait désormais le devoir « d’aider objectivement ce processus de différenciation » car « l’Église (musulmane) a, elle aussi, la perspective d’en tirer un avantage » (1). Adil Zulfikarpašić défendait l’identité « bochniaque », sorte de creuset des Musulmans de Bosnie-Herzégovine : cette terminologie sera reprise à partir des années 1990 et désigne aujourd’hui les musulmans de Bosnie-Herzégovine.

    Les plus grandes personnalités politiques bochniaques actuelles avaient il y trente ans des idées très arrêtées sur le rôle exclusiviste de l’Islam en Bosnie-Herzégovine. Mustafa Cerić, actuel « Reis-el-Ulema » – Commandeur des croyants – de Bosnie-Herzégovine et principal dignitaire musulman des Balkans occidentaux, pointait dès les années 1980 dans le bulletin de « l’Association Islamique de Yougoslavie » le danger que représentent la modernité et l’universalisme, donc la différence de cultures, pour l’Islam conçu comme un système de valeurs homogène. Haris Silajdžić, président de la présidence collégiale de Bosnie-Herzégovine de 2006 à 2010, défendait l’argument suivant dans les années 1980 : les musulmans de Yougoslavie auraient perdu les valeurs culturelles et religieuses qui fondaient leur identité pendant le communisme, ce qui aurait créé un vide spirituel.

    Durant la période titiste, le bulletin officiel de l’Association Islamique de Yougoslavie recensait chaque mois les mosquées, madrasas et autres institutions construites sur le sol yougoslave. L’effort consenti par l’Association Islamique avec le concours de l’État fédéral, pour accroître les biens matériels musulmans, a été considérable de 1968 à 1991. De 1945 à 1974, près de 500 nouvelles mosquées ont été construites en Yougoslavie, soit davantage que sous l’Empire ottoman ! On comptait, pour la seule Bosnie-Herzégovine, 1 036 mosquées en 1974 et en considérant uniquement le premier trimestre 1968, 18 mosquées et 4 madrasas furent ouvertes. La progression foudroyante de la construction d’institutions islamiques, dans le domaine éducatif comme dans celui de l’information, apparaît aussi importante que celle des mosquées. En 1968, « l’Association Islamique » avait imprimé 60.000 exemplaires du Coran en serbo-croate et 20.000 dictionnaires arabe/serbo-croate.

    Autre facteur important d’islamisation, les dignitaires religieux de l’Association Islamique menaient dans les années 1970 une véritable diplomatie religieuse avec le monde musulman. Le Reis-el-Ulema de Yougoslavie a ainsi eu l’honneur d’être visité en 1973 par le colonel Kaddafi, accompagné des ambassadeurs de Turquie, Iran, Pakistan, Libye, Koweït et Jordanie. Des délégations conduites par le Reis-el-Ulema ont pu se rendre la même année en Libye et au Koweit. En 1974, la « Ligue islamique mondiale », représentée par le Roi d’Arabie Saoudite accompagné de docteurs de la foi marocains, envoyait une délégation en Bosnie-Herzégovine. La somme de 250.000$ était allouée à la construction de la Faculté islamique de Sarajevo et la Ligue islamique mondiale adressait « ses remerciements au Maréchal Tito pour les droits et libertés donnés aux musulmans en Yougoslavie ». Les délégations étrangères visitant la Yougoslavie étaient en général frappées par la situation satisfaisante, parfois privilégiée, des musulmans yougoslaves. Une délégation du Koweït parlait ainsi de la Yougoslavie comme d’ « une forteresse de l’Islam en Europe ».

    Ce soutien des grandes puissances musulmanes aux Bochniaques s’accroît dans les années 1990. L’Iran soutient financièrement le régime d’Izetbegović et envoie des Gardes de la Révolution pour entraîner, lors du conflit bosniaque, la 7ème Brigade musulmane  intégrée à l’armée de Bosnie-Herzégovine. L’Arabie Saoudite, outre une aide militaire conséquente (35 millions $ d’armes entre 1992 et 1994), s’est engagée le plus en faveur des Bochniaques. Les interventions répétées au sein de l’ « Organisation de la conférence islamique » pour lever l’embargo sur les armes à destination des Bochniaques ont fini par être entendues au parlement américain, et « l’Association islamique mondiale de secours », que l’Arabie finançait, a réalisé un travail missionnaire d’envergure (envoi de prédicateurs, formation d’imams, cours d’arabe) (2)

    Moudjahiddines et djihadistes en Bosnie-Herzégovine

    Des unités de combattants islamistes arrivent en Bosnie aussitôt après l’entrée des moujahiddines – Combattants de la foi – à Kaboul en avril 1992 ; ils viennent principalement d’Afghanistan et d’Arabie (3).

    Des ONG islamistes coordonnent l’entraînement et la logistique pour le transport de ces unités en Bosnie centrale, près de Zenica et Travnik, où l’unité El Mudjahid naquit en 1992. Au début de la guerre, les mercenaires étrangers combattaient au sein de la 7ème Brigade musulmane de l’armée de Bosnie. Suite à des désaccords avec certains officiers de l’armée bosniaque, ils se sont séparés et ont formé l’unité Zubeir sous le commandement de Sadr al Sudeiri, originaire d’Arabie Saoudite. Le mois d’août 1993 a été la période décisive pour l’organisation des moujahiddines en Bosnie, lorsque le général d’armée bosniaque Rasim Delić ordonna l’intégration des combattants des pays islamiques au sein du 3ème corps d’armée, dans l’unité 56/89 nommée El Mudjahid. Cette unité d’environ 300 combattants a été élargie pendant la guerre avec des moujahiddines locaux. Plusieurs de ses membres seront également utilisés comme instructeurs dans l’armée régulière (4).

    L’unité s’est rendue « célèbre » par la cruauté des massacres perpétrés dans les villages serbes en Bosnie centrale, et par les décapitations de soldats serbes et croates, filmées et utilisées comme matériel de propagande dans la mouvance islamiste (5). Les cassettes vidéo des massacres enregistrées par les membres d’El-Mudjahid entre 1992 et 1995 ont circulé ouvertement en Bosnie-Herzégovine jusqu’en 2001 : elles contiennent des scènes de torture de prisonniers serbes, soldats comme civils, et des visites des camps par l’armée de Bosnie.

    Durant la phase finale de la guerre, en septembre 1995, l’unité « El Mudjahid » participa à l’attaque de Vozuca, plus connue sous le nom d’Opération Ouragan. Deux ans plus tard, en novembre 1997, près de cette ville étaient trouvés des corps mutilés des prisonniers de l’armée serbo-bosniaque. Pour n’avoir pas empêché le massacre de 60 soldats et civils serbes à Vozuca, le TPIY a condamné le commandant en chef de l’armée bosno-musulmane Rasim Delić à trois ans de prison en septembre 1998. Bernard-Henry Lévy, qui a soutenu dans ses écrits et par un engagement sur le terrain, l’armée bosniaque aux ordres d’Alija Izetbegović, connaissait-il les agissements de ces unités paramilitaires?

    Des émirats islamiques en Bosnie

    Après la guerre en Bosnie-Herzégovine, un important nombre de moudjahiddines ayant participé au conflit rejoignirent des réseaux prêts à les orienter vers d’autres djihad (6). Ceux qui avaient des contacts avec des ONG islamiques parvinrent à trouver une petite fonction dans ces organisations, notamment dans leurs bureaux de Zenica ou de Travnik ; d’autres ont constitué des « microsociétés islamiques » et basculé dans la criminalité. Certains des combattants étrangers furent relogés par le gouvernement dans des anciens villages serbes de Bosnie centrale, notamment à Guča Gora, près de Travnik et à Bočinja Donja, près de Maglaj. Les plus radicaux tentèrent d’y créer d’éphémères « Émirats islamiques » en Bosnie.

    Mais le plus étonnant est la couverture donnée à ces anciens djihadistes par les autorités de Bosnie-Herzégovine grâce à la livraison de passeports bosniaques. Munir Alibabić, directeur jusqu’en 2002 de la « Direction fédérale du renseignement et de sécurité de B.-H. » (FOSS) affirmait dans une interview donnée en 2004 au correspondant à Paris de l’Agence de presse yougoslave que, « sur 741 cas de moudjahiddines présents en Bosnie-Herzégovine, 90 ont obtenu la nationalité bosniaque de façon illégale, et plusieurs centaines se sont vu offrir un nouveau passeport avec de fausses adresses ». Sur la totalité des personnes dont la citoyenneté a été contrôlée, plus de 500 étaient inscrites dans les registres d’état-civil du canton de Sarajevo, sur la base de faux titres de séjour ; les autres ont reçu par la suite la citoyenneté bosniaque à Zenica, Tuzla, Doboj, Tesanj et Travnik.

    Sous pression américaine, le gouvernement bosniaque a entamé des poursuites après 2002, mais il restait encore en 2009, selon l’OTAN, près de 600 anciens moudjahiddines en activité dans les réseaux dormants. Selon un fonctionnaire d’État américain, « plusieurs centaines » d’extrémistes islamistes rentrent et sortent chaque année encore de Bosnie-Herzégovine, et ce territoire continue d’être « une destination de repos » pour les membres d’Al Qaïda. La situation est tellement préoccupante que l’OTAN a demandé dernièrement à la police de Republika Srpska de lui prêter main forte dans sa traque des terroristes. Encore en 2005, sur 1052 nouveaux citoyens de Bosnie-Herzégovine originaires d’Afrique et d’Asie, moins de 20 % disposaient d’une adresse permanente (7).

    Dans la région de Zenica, en Bosnie septentrionale, un « Emirat islamique » a existé dans un village montagnard habité à 90 % par les Serbes avant-guerre. Après le conflit bosniaque, quelque 150 ex-combattants d’El Mudjahid dont environ 60 Arabes s’étaient installés dans les maisons abandonnées par les Serbes. Ils imposèrent des coutumes wahhabites et la charia à tous les habitants. Mais en 1999 et 2000, les moudjahiddines provoquèrent des incidents avec les forces de l’OTAN. En réaction, la SFOR expulsait 131 familles fin août 2000. En août 2001, la SFOR estimait que « les moudjahiddines possèdent encore sept maisons dans Bočinja. Mais davantage de familles sont restées » (8).

    Seize années après la fin de la guerre, la situation reste tendue. Adnan Buturović, journaliste de l’hebdomadaire Slobodna Bosna, et l’un des meilleurs spécialistes des réseaux internationaux islamistes en Bosnie, confiait en avril 2004 au correspondant de l’agence Tanjug : « Il y a deux explications : soit ils (les moudjahiddines) sont devenus des « cellules dormantes », soit leur rôle a été de former la génération suivante de moudjahiddines déjà nés (en Bosnie-Herzégovine), et qui sont Bochniaques. Je pense, malheureusement, qu’ils ont déjà établi leur objectif ».

    Alexis Troude, 4/06/2015

    Fin de la première partie.

    Notes et références

    (1)Stane Dolanc, « Autogestion et non-alignement », Revue de politique internationale n°618, Belgrade 1976, p. 5.

    (2) Tashit Mitri, « La Bosnie-Herzégovine et la solidarité du monde arabe », Monde arabe n°139, mars 1993, pp. 125-126.

    (3) Gilles Kepel, Jihad, Gallimard, Paris, 2000 et 2003 (2e édition), pp. 370-375.

    (4) Journal de la SFOR, n° 119, 08/08/2001.

    (5) « El Khatami je tjerao zarobljene fratre da ljube otkinutu glavu » (« El Khatami a forcé les frères emprisonnés à embrasser les têtes coupées »), Slobodna Bosna, Sarajevo, 06/03/2003, p. 7.

    (6) Gilles Kepel note que plus de 300 d’entre eux quittèrent Sarajevo pour Istanbul en 1996, où 100 auraient été dirigés par les services spéciaux turcs (MIT) vers un camp d’entraînement de Chypre du Nord. Deux cents seraient retournés à Jalalabad (Pakistan) ; d’autres seraient partis pour l’Albanie. Cf. Gilles Kepel, op. cit., p. 652 (note 37).

    (7) Mehmet Begovic, “Les étrangers en Bosnie-Herzégovine”, Dani, Sarajevo, 5 août 2005.

    (8) Jean-Philippe Lavigne, « Retour à Bocinja Donja », Journal de la SFOR, 8 août 2001.

    http://www.realpolitik.tv/2015/06/vers-un-nouveau-front-islamiste-dans-les-balkans-occidentaux-premiere-partie-par-alexis-troude/

  • Départ en Syrie : Des jeunes contestent en justice leur interdiction de sortie du territoire français

    C’est sa maman qui a fini par donner l’alerte. Devant les gendarmes, elle a raconté que Mélanie* s’était mise à porter le voile. Qu’elle avait aussi, au fil du temps, coupé tout contact avec ses proches. Agée de 22 ans, cette Mulhousienne demandera, ce mercredi, au tribunal administratif de Paris de lever l’interdiction administrative de sortie du territoire prise à son encontre, en mars, à la suite du signalement de sa mère, inquiète de la voir rejoindre les rangs de Daesh.

     

    « Son seul projet est de partir suivre des études de théologie dans une faculté réservée aux femmes à Riyad (Arabie Saoudite), assure, pour sa défense, l’avocat François Zind. Il n’y a aucun élément concret qui permet de penser qu’elle va partir faire le djihad en Syrie. »

    « Minority Report » à l’heure syrienne

    L’administration française a, elle, jugé « sérieuses » les raisons de croire que Mélanie « projette des déplacements à l’étranger ayant pour objet la participation à des activités terroristes ». C’est en ces termes que la loi antiterroriste, votée en novembre 2014, prévoit désormais d’interdire de sortie de l’Hexagone les jeunes qui pourraient être candidats au djihad.

    Enfant, niqab et mariage forcé : Le destin d’une djihadiste

    Comme dans le film Minority Report où Tom Cruise est pourchassé pour un meurtre qu’il n’a pas encore commis, ces jeunes sont frappés par des mesures restrictives pour la simple raison qu’ils présentent des signes de radicalisation liée à l’islamisme laissant penser qu’ils vont commettre un délit. En l’occurrence pour Mélanie, convertie depuis ces 16 ans, c’était la fréquentation d’un groupe issu de la « mouvance piétiste salafiste », selon François Zind.

    « On peut se retrouver avec des individus qui font n’importe quoi »

    « Devant la recrudescence du nombre de départs, le législateur a tenté de trouver une solution, analyse l’avocat. C’est sûr que le combat n’est pas facile. Mais ces interdictions de sortie du territoire ne sont pas une bonne réponse. »

    D’autant que, selon plusieurs experts, elles peuvent avoir des conséquences désastreuses. « En empêchant les jeunes de partir là-bas, on peut se retrouver avec des individus qui font n’importe quoi sur le sol français au nom de l’Etat islamique sans jamais avoir été en contact avec cette organisation », décrypte ainsi l’islamologue Mathieu Guidère. [....]

    La suite sur 20 minutes.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Depart-en-Syrie-Des-jeunes

  • 8 organisations criminelles sur 10 détectées en France sont étrangères !

    Éric Zemmour serait toujours en deçà de la réalité.

    « Mon métier, c’est de dire la vérité ! » Le 24 juin, Éric Zemmour répondait, tout en gouaille, devant la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris à des accusations « d’incitation à la haine raciale » après une chronique sur RTL. Le procureur a requis 5.000 euros d’amende contre le journaliste. Pour mémoire, ce dernier s’était borné à expliquer que « les grandes invasions d’après la chute de Rome sont désormais remplacées par des bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d’Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent ».

    Alors, simple lubie d’un cuistre aigri ayant la prétention de paraître « plus goy que goy », comme l’a prétendu si pitoyablement Léa Salamé, ou analyse lucide d’un journaliste digne de ce nom ?

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  • L’Arabie, le Qatar et la Turquie ont conclu une entente contre la Syrie

    Lu ici :

    "Le site lanceur d’alerte WikiLeaks annonce que des documents ayant fuité des ministères saoudiens révèlent que l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie ont conclu une entente secrète il y a trois ans pour renverser le gouvernement syrien.

    Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a déclaré ce dimanche à la chaîne de télévision russe Rossiya-1 que les États-Unis, la France, et la Grande-Bretagne ont également été impliqués dans l’accord secret en 2012.

    Il a ajouté que des alliés de Washington au Moyen-Orient, tels que Riyad, ont agi de manière plus agressive, allant même à l’encontre des directives des États-Unis.

    WikiLeaks a commencé début Juin à publier des centaines de milliers de documents diplomatiques et gouvernementaux, parmi lesquels des rapports internes des organisations et des communications du gouvernement saoudien entre les ambassades du pays à travers le monde. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Suède multiculturelle et tolérante : il viole et défigure une enfant, 180 heures de TIG pour le musulman somalien

    « La Suède incarne probablement le laboratoire le plus avancé de la destruction de la race blanche mise en oeuvre au nom du marxisme culturel. Ce que l’on nomme la « démocratie multiculturelle ».

    En Suède, selon les statistiques gouvernementales, 77% des viols commis en Suède sont le fait de musulmans.

    C’est dans ce contexte apocalyptique qu’une nouvelle affaire de viol défraye la chronique en Suède.

    Un jeune somalien musulman, fraîchement arrivé dans le pays, a brutalement violé une enfant de 12 ans à Sundsvall. Le 10 novembre 2014, le musulman avait entraîné Ida, la jeune fille, dans son appartement, affirmant détenir des photos d’elle qu’il voulait lui rendre.

     

    Là, il l’avait sauvagement violée et battue à coups de poing, [répétant des propos à connotation raciale].

    Après le viol, selon le tribunal, l’enfant « saignait abondamment des parties génitales », la laissant traumatisée physiquement et psychologiquement.

    Arrêté récemment, Muhamad, le sauvage musulman impliqué, affirma qu’il ne pensait pas que l’enfant était mineure et ajouta qu’elle était consentante. Ce que la cour considéra comme faux.

    Ces faits, très graves, n’ont cependant entraîné que 180 heures de Travaux d’Intérêt Généraux. Suite à la polémique engendrée, la justice suédoise a maintenu son verdict, expliquant que le musulman somalien « avait des problèmes d’anxiété et de sommeil » et n’avait que 17 ans en novembre dernier. »

    Source

    http://www.contre-info.com/suede-multiculturelle-et-tolerante-il-viole-et-defigure-une-enfant-180-heures-de-tig-pour-le-musulman-somalien#more-38587

  • Bon sang, mais c’est bien sûr ! Le véritable danger, c’est l’islamophobie !

    L'agression militaire musulmane eut lieu trois siècles avant la première croisade, point de départ considéré habituellement, implicitement, par un stupéfiant tour de passe-passe historico-chronologie, du conflit entre le christianisme et l'islam.

    « Le véritable danger n’est pas le djihadisme, mais l’islamophobie. » À l’heure des comptes, il se trouvera bien une officine « anti-phobique » pour asséner quelque obscénité que ne renierait pas le premier petit malfrat venu, confronté aux images de vidéo-surveillance de son méfait au commissariat du coin. « Vous reconnaissez-vous sur les images ? », lui demande le préposé à l’ordre public chargé de prendre la déposition. « Non », lui répond le petit malfrat avec un aplomb que ne renierait pas l’officine en question, ici, le Collectif contre l’islamophobie en France.

    L’auteur musulman de la première décapitation référencée en France vient en effet d’adopter ce système de défense au bénéfice de sa religion. S’étant de notoriété publique « radicalisé » au contact de milieux « salafistes », précédemment dans le collimateur, à cet effet, des instances de renseignement français, affichant la tête de sa victime entre deux drapeaux de type « État islamique », notre psychotique perturbé vient ainsi de nier toute motivation religieuse à son acte.

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  • SOS Racisme – La récupération en action ou comment parler d’extrême droite à propos du Français décapité en Isère

    Dans un communiqué de presse intitulé « l’abjection en action » daté du 26 juin, l’association SOS racisme revient sur le sort du chef d’entreprise décapité par son employé Yassin Sahli en parlant de « délire de la pureté » et de « sang versé. » 

    Pour le sang versé, il n’est pas de doute que celui de la victime l’a bien été, mais on ne voit pas bien de quel délire de la pureté il saurait être question de la part de l’auteur présumé des faits, celui-ci ayant pour objectif de faire sauter un site classé SEVESO et étant peu loquace depuis sa mise en examen. 

    On commence à entrevoir le rapport mis en avant par les potes en lisant la suite gloubi-boulguesque du communiqué qui n’hésite pas à amalgamer la droite patriotique et le djihadisme: « Au milieu de l’extrême droite nationaliste et de l’extrême droite djihadiste, il existe un espace – précieux – à défendre et à étendre : celui du vivre ensemble, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. » 

    Notre malheureux compatriote venant de participer au vivre ensemble en testant la liberté de se faire égorger dans la fraternité, à quelle extrême droite nationaliste l’association fait-elle référence et quelle confusion essaye t-elle d’induire en utilisant à des fins partisanes le funeste sort de la victime ?

    Quant à qualifier des djihadistes d’extrême droite, il y a peu de chance que ces fanatisés se reconnaissent sur cet échiquier politique, mais que n’écrirait-t-on pas pour servir sa bouillie ?

    http://www.medias-presse.info/sos-racisme-la-recuperation-en-action-ou-comment-parler-dextreme-droite-a-propos-du-francais-decapite-en-isere/34191

  • "Les prochains auteurs d’atrocités sont des voisins, des collègues de bureau"

    Ex-juge, Alain Marsaud est député Les Républicains. Il a dirigé le Service central de lutte antiterroriste à Paris. Il déclare à La Tribune de Genève :

    "[...] Nous sommes face à une guerre totale que nous livre le terrorisme et elle va durer longtemps. Nous assistons à une surenchère dans l’horreur. C’est ainsi la première décapitation en France et en Europe

    L’Etat islamique est-il en cause?

    Je ne pense pas que l’Etat islamique a commandité cet attentat, pas plus que celui de la mosquée de Koweït. L’Etat islamique revendique certains attentats par opportunisme.Par contre, du côté des auteurs, nous assistons à des phénomènes d’imitation. Après la décapitation, il y a des fortes probabilités que le prochain stade de l’horreur sera l’attentat à la voiture piégée. Une technique de terreur très utilisée dans les pays en proie à la violence terroriste. Nous devons rester extrêmement prudents.

    Votre discours est très inquiétant?

    Oui, nous sommes entrés dans une période d’une grande violence. Nous avions connu jusqu’à maintenant un terrorisme politique d’état. Il nous suffisait, je me permets cette simplification, d’entrer en contact avec le sponsor du terrorisme et de négocier avec lui , ou faire pression, pour abaisser la menace. Aujourd’hui, nous ne savons même pas à qui nous adresser. Les djihadistes ne répondent à aucune logique si ce n’est à celle de la terreur motivée par l’imitation lors de passages à l’acte imprévisibles.

    [...] Si un individu répond à un certain nombre de marqueurs par rapport aux profils estimés dangereux, on décide de le surveiller, de le suivre ou de l’arrêter. Dans l’affaire de l’Isère, le suspect avait fait l’objet d’une fiche S qui avait été ensuite désactivé, car il n’y avait pas d’élément qui permettait de poursuivre sa surveillance.Nous devons en être conscients, les prochains auteurs d’atrocités sont des voisins, des collègues de bureau ou de Pole emploi motivés par l’islam radical. On ne résout pas ce problème avec une loi.

    Vous adhérez à la thèse de la guerre de civilisation?

    Nous sommes bien au-delà de ce qu’avait imaginé Huntington. Nous n’avons pas de problème avec les musulmans, nous avons un problème avec cette partie de l’islam qui fait la guerre au reste du monde. Mais je suis atterré quand je constate que, vendredi dernier, dans toute la communication officielle, personne n’a prononcé le mot islam. Mais ce ne sont pas les Témoins de Jéhovah, les hindouistes, les juifs ou les bouddhistes qui nous menacent! Ne pas nommer les choses, c’est déjà une partie du problème."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Il va y avoir des déménagements en Creuse

    Entre avril 2014 et mai 2015, 4 091 personnes ont été signalées comme étant en voie de radicalisation djihadiste en France. Telles sont les données recueillies par le Centre national d'assistance et de prévention de la radicalisation (CNAPR). Et voici la carte de ces signalements :

    CIo8GCLUwAEVdGZ

    Michel Janva

  • Du bon usage du terrorisme, ou la « doctrine Fabius »

    Elevée à la dimension d’une crise planétaire depuis l’ascension fulgurante du prétendu « Etat islamique », la crise syrienne a fait l’effet d’un révélateur chimique. Des protagonistes de cette conflagration majeure, elle dissipe peu à peu les faux-semblants en projetant une lumière inaccoutumée sur leurs stratégies les plus retorses. Dernière en date des supercheries dont la politique occidentale est coutumière : la transformation supposée de la branche syrienne d’Al-Qaida en respectable organisation combattante.

    Le Front Al-Nosra, lit-on dans la presse française et internationale, se « normaliserait », il oscillerait désormais « entre terrorisme et pragmatisme ». Son affiliation revendiquée à Al-Qaida, son idéologie haineuse et sectaire, sa pratique répétée des attentats aveugles frappant civils et militaires ? Ce seraient de lointains souvenirs. Cette mutation génétique vaudrait à l’organisation jihadiste concurrente de « l’Etat islamique », en somme, un véritable brevet de respectabilité.

    Ainsi la diplomatie occidentale accomplit-elle des miracles : elle fabrique des terroristes modérés, des extrémistes démocrates, des coupeurs de tête humanistes. Nous fera-t-elle découvrir, demain, des mangeurs de foie philanthropes ? Comme par hasard, cette opération concertée de blanchiment du Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaida, se déroule au moment même où cette organisation conforte son hégémonie politique et militaire dans le nord de la Syrie. La prédestinant à jouer un rôle majeur au lendemain de l’effondrement attendu de l’Etat syrien, ce succès lui vaut les faveurs particulières des puissances occidentales et régionales qui ont juré la perte du régime baassiste. Peu importent alors le coût humain et le prix politique de ce consentement anticipé à l’instauration en Syrie d’un pouvoir ultra-violent, sectaire et mafieux : la chute de Bachar Al-Assad est un jeu, nous dit-on, qui en vaut la chandelle.

    En dépit de déclarations hypocrites qui n’abusent personne, le terrorisme jihadiste remaquillé pour les besoins de la cause rend ainsi des services inespérés à la vaste coalition anti-Assad. Bien sûr, cette connivence des Etats occidentaux et des monarchies pétrolières avec les rejetons frelatés d’Al-Qaida a d’abord une signification politique inédite. Elle signe en effet la réinscription simultanée des deux avatars contemporains du jihadisme transnational dans l’agenda stratégique occidental. En clair, la destruction du régime baassiste, objectif numéro un de l’axe Riyad-Paris-Washington, est non seulement une fin qui justifie tous les moyens, mais la perspective d’un Etat jihadiste incluant Damas fait partie de ce plan stratégique. Il est vrai que cette alliance reconduite avec le terrorisme présente aussi un avantage inattendu qui doit son importance à la conjoncture militaire. Elle rend possible, en effet, la prise en tenailles de l’armée loyaliste syrienne par les combattants de « l’Etat islamique » à l’est et ceux du Front Al-Nosra au nord. [....]

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