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international - Page 1100

  • Déchéance automatique de la nationalité française pour les djihadistes

    Dans un communiqué publié ce 3 avril sur son site internet, doublé d’une pétition, le Bloc identitaire réclame la déchéance de la nationalité française pour les djihadistes.

    Réagissant à la diffusion d’une vidéo par BFMTV, montrant des djihadistes “Français” se vantant, moitié en arabe moitié en “langage des cités”, de traîner derrière leur véhicule les corps suppliciés de “koufars” (infidèles), le Bloc identitaire a immédiatement réagi et réclame la déchéance de la nationalité française pour tous les djihadistes ayant quitté la France pour aller se battre en terre étrangère. Développant sur les risques sérieux d’actes terroristes menés dans l’hexagone une fois ces musulmans de retour en France, le Bloc identitaire craint la prolifération incontrôlable de terroristes à l’image de Mohamed Merah ou du gang de Roubaix, mettant en péril la sécurité des Français.

    Jouant sur le viral, le Bloc identitaire a joint à son communiqué une vidéo et une pétition en ligne.

    http://fr.novopress.info/

  • « La nation, ce concept géopolitique fort, n'est pas d'essence populiste »

    Entretien avec Yves Lacoste par Christian David

    Géopolitologue de renom, le père de la revue "Hérodote" soumet l'actualité à sa grille de lecture, qui voit les espaces, les territoires et les frontières cristalliser les rivalités de pouvoir.
    À 84 ans, Yves Lacoste reste toujours passionné par le sujet de sa vie, la géopolitique. Ce docteur et agrégé en géographie né au Maroc est un adepte du travail de terrain, en Afrique du Nord et au Vietnam notamment. Un temps membre du PCF et partisan de l'indépendance de l'Algérie, il devient professeur à la bouillonnante université de Paris VIII-Vincennes en 1968, où il créera Hérodote en 1976, première revue de géopolitique où se croisent les regards de l'histoire et de la géographie pour analyser l'espace et le temps du monde. La même année, il publie chez Maspero La géographie, ça sert, d'abord, à faire la guerre, un ouvrage détonnant (réédité cette année par La Découverte).
    Soucieux de la précision des termes, il se considère moins comme un géopoliticien que comme un géopolitologue, et s'interroge sur des questions comme les frontières de l'Union européenne, les effets du réchauffement climatique, le conflit ukraino-russe ou l'idée de nation.
    Vous êtes l'un des précurseurs du concept de géopolitique omniprésent dès que l'on aborde les questions de diplomatie et de développement économique. Quelle en est votre définition ?
    Est géopolitique, à mon sens, tout ce qui est rivalité de pouvoir sur des territoires. J'ajouterais que ces questions ne concernent pas forcément de très vastes territoires. Des questions géopolitiques peuvent dégénérer en conflit autour de très petites zones. Le conflit israélo-palestinien porte sur des territoires limités qui n'avaient a priori pas de valeur économique déterminante, même si, récemment, on a découvert des gisements de gaz et de pétrole au large des côtes d'Israël, de la Palestine et du Liban.
    Ces rivalités de pouvoir se cristallisent autour de données pas nécessairement objectives et de questions pas purement stratégiques, mais aussi autour de ce que j'appelle, à tort ou à raison, les représentations de soi ou des autres. Ce territoire est à moi, parce que des gens, dont je me considère être le descendant, y ont vécu. Cette représentation peut être fondée, démontrée ou tout à fait illusoire. Généralement, chaque camp a tendance à sous-estimer la valeur de la représentation de la partie adverse, considérant qu'elle est fausse, secondaire ou dépassée.
    Cela conduit à des dialogues de sourds qui peuvent paraître sans grand intérêt à des tiers, mais susceptibles d'aboutir à des violences extrêmes, comme on l'a vu dans l'ancienne Yougoslavie. Là-bas, des gens se sont entre-tués pour des plateaux peu peuplés, sans valeur agricole ou stratégique, parfois, pour des cimetières. Il n'est pas question d'abandonner une partie de son espace à des musulmans, à des catholiques ou à des orthodoxes, alors que l'on pensait que les problèmes religieux avaient été dépassés dans l'ex-Yougoslavie.
    L'Europe, deux fois au centre de conflits mondiaux au XXe siècle, s'est transformée en une zone d'union à 28 pays. Quelle lecture faites-vous cette nouvelle Europe ?
    Certains analysent aujourd'hui la création d'une Europe unie comme ayant été le moyen d'empêcher le retour des conflits. Mais il faut conserver en mémoire que cet ensemble s'est constitué à l'origine sans qu'il s'agisse d'une union, mais d'une entente commerciale, héritière de la Communauté européenne du charbon et de l'acier. Il est intéressant de noter que les principaux protagonistes de ce mouvement, la France et l'Allemagne, n'étaient à l'époque ni l'une ni l'autre en position glorieuse au regard de leur puissance passée: la France avait subi la défaite de 1940 et l'Allemagne, celle de 1945, avec en outre la découverte de l'horreur qu'avait été la politique d'extermination de populations.
    On a pensé des deux côtés du Rhin que le commerce et la prospérité retrouvée permettraient aussi de reconquérir un poids institutionnel. Les diplomates ont invité d'autres Etats pour bâtir une Europe des Six qui restait dans le domaine du raisonnable. Ont été ajoutés ensuite d'autres partenaires, au début pour des raisons économiques, comme les Anglais, qui ont veillé à ce que cette union ne soit jamais autre chose que commerciale. Je comprends l'intérêt pour les différents Etats de l'UE à bien s'entendre sur le plan commercial et financier, mais cela ne forme pas pour autant un ensemble géopolitique cohérent.
    Ce manque de cohérence pose-t-il pour autant un problème pour l'action ?
    Evidemment, puisque des mesures élémentaires qui permettraient de bâtir un ensemble politique ne peuvent pas être prises. Face à la mondialisation qui entraîne des phénomènes de concurrence d'envergure planétaire, l'Europe est incapable de se défendre. Pour beaucoup de gens, il ne s'agit d'ailleurs pas d'un objectif. L'Allemagne, qui est en position de force pour ses exportations, refuse des mesures de protection qui risqueraient de pénaliser son activité internationale.
    Je ne prône pas le démantèlement de l'Europe, comme certains le proposent, parce que cela entraînerait des conséquences financières considérables pour les pays qui ont adopté la monnaie unique. Mais je me rends compte que, face au poids nouveau des pays émergents ou émergés, comme la Chine, il ne faut pas envisager le problème de la cohésion européenne d'un point de vue sentimental, mais politique.
    Il est curieux de noter que de nombreux pays veulent entrer dans l'Union européenne, alors que, dans les pays fondateurs, le ton monte contre l'Europe...
    Quand on n'en fait pas partie, l'entrée dans l'Union est évidemment très avantageuse. On s'ouvre un marché pour ses produits, mais aussi pour sa main-d'oeuvre, et l'on acquiert un statut diplomatique, par exemple. Les Polonais ont été rassurés d'appartenir à l'Otan pour se prémunir contre un retour de l'impérialisme russe, mais ont tenu à devenir membres de l'Union européenne pour des raisons économiques.
    Dans les pays fondateurs, en revanche, il y a beaucoup de déception à voir que la mise en place d'un vrai pouvoir politique n'a pas suivi les constructions économiques et financières.
    Le conflit ukrainien s'est cristallisé sur l'entrée dans l'Europe et pose le problème de la place de la Russie sur le continent européen...
    Les tensions ne sont pas nouvelles dans ce pays, dont la partie orientale est russe et dont la partie occidentale est ukrainienne. Dès le lendemain de la dislocation de l'Union soviétique et d'une indépendance guère réclamée, des risques de guerre sont apparus avec la Russie, on en a peu parlé. Le problème n'a pas changé, c'est celui de la Crimée. Elle appartient à l'Ukraine depuis 1954. Ses habitants sont en majorité russes et l'Ukraine ne la revendiquait pas, mais c'est Nikita Khrouchtchev, ukrainien d'origine, qui en avait décidé son rattachement.
    Or la principale base navale russe est installée de longue date à Sébastopol, en Crimée, et offre notamment l'accès à la mer. Les Russes ne tiennent donc pas à ce que l'Ukraine entre dans l'Otan. Intégrer l'Union européenne, cela veut dire rejoindre l'Otan, un peu avant ou un peu après.
    Quel est pour vous l'enjeu géopolitique majeur pour la Russie ?
    L'Eurasie, en réponse à l'offensive de la Chine en Asie centrale. Avant 1991 et la fin de l'Union soviétique, Moscou pensait que ces territoires n'avaient pas beaucoup de valeur. Les publications officielles expliquaient que les réserves pétrolières de l'Azerbaïdjan étaient limitées. Mais quand les compagnies occidentales ont commencé à prospecter avec des moyens dont ne disposaient pas les Soviétiques, des gisements ont été découverts au Kazakhstan et au large de Bakou.
    Les Russes se sont rassurés en pensant que l'exportation de ces produits vers l'Europe occidentale transiterait forcément par leur territoire. Mais ils n'ont pas mesuré l'extraordinaire rapidité de la poussée des Chinois vers l'Asie centrale. En deux ans, ils ont construit un oléoduc qui peut orienter les pétroles du Kazakhstan et de la Caspienne vers leur pays, avant que les Russes se rendent compte que leurs accords de coopération avec les Chinois ne leur sont guère utiles.
    La Russie peut-elle tirer profit de ce que l'on appelle le réchauffement climatique ?
    C'est l'un de ses atouts. Le dégel de toute la zone en bordure de l'Océan glacial arctique pose beaucoup de problèmes, comme l'ameublissement des couches de sous-sols gelés qui supportaient les bâtiments, les usines, les routes, ce qui provoque aujourd'hui leur effondrement. Mais l'atout est formidable pour la liaison maritime entre la Baltique et le Pacifique. L'exploitation de toute une série de gisements sera largement facilitée. Cependant, les bras pour en tirer profit ne seront pas faciles à trouver, car, démographiquement, la Russie est en voie d'appauvrissement, et les citoyens n'ont pas forcément envie d'aller travailler dans ces régions désolées.
    Y a-t-il, avec ce réchauffement, un vrai risque de voir évoluer nombre de données géographiques au point de modifier des équilibres ?
    On évoque souvent les conséquences de la montée du niveau des océans pour les atolls et les îles du Pacifique, mais cela ne concernerait qu'un nombre limité de terres, aux populations peu nombreuses. En cas de nécessité, des solutions seraient trouvées. Pour d'autres zones, en revanche, les conséquences peuvent être très graves. On peut redouter, par exemple, une aggravation de la sécheresse au Maghreb et au Moyen-Orient.
    Ces régions connaissent déjà des problèmes d'alimentation en eau du fait de la durée des étés secs, le climat méditerranéen étant caractérisé par le fait que l'été est la saison sèche. Dans la zone tropicale, dans la zone des moussons, l'été est la saison des pluies. Le réchauffement climatique risque de prolonger la saison sèche. Pour répondre aux besoins en eau dans ces zones, l'une des principales solutions sera la désalinisation de l'eau de mer, avec pour effet d'amplifier encore la tendance au réchauffement de la planète.
    Quel regard portez-vous sur la renaissance des nationalismes intérieurs, qui touche les pays de l'UE, de l'Ecosse à la Catalogne, en passant, en France, par le mouvement des "bonnets rouges" ?
    Je pense que le discours sur l'Union européenne a fait considérer comme ringarde l'idée de nation, alors que c'était un concept fort de la géopolitique qu'il ne faut pas assimiler aux idéologies populistes. Il se réfère à des territoires, à des hommes et à des ambitions, sans que cela conduise forcément à des affrontements.
    L'appartenance à une nation est une création intellectuelle, c'est l'idée que l'on a de composer un ensemble ou non, dont il faut ensuite trouver la cohérence. Certains territoires sont clairement définis par la géographie. Tous les Corses ne sont pas nationalistes, mais il n'y a pas de discussions pour savoir ce qu'est la Corse. De même pour l'Ecosse, où la question est de savoir où s'étend sa souveraineté maritime, avec l'enjeu pétrolier et gazier en mer du Nord. Le nationalisme catalan est très tardif. Il renaît au XIXe siècle avec le rétablissement de la royauté en Espagne, après la fin des guerres napoléoniennes.
    Mais, aujourd'hui, le projet d'indépendance d'une grande Catalogne vue de Barcelone intègre des zones de culture catalane comme les Baléares ou la région de Valence, qui ne veulent pas en dépendre. En Bretagne, le mouvement des "bonnets rouges", par exemple, reflète une action régionaliste, mais la définition même de leur Bretagne est floue. Que font-ils de Nantes, dont ils souhaitent le rattachement à la région bretonne ? Quelle sera la capitale de la région, Rennes ou Nantes ?
    A quoi sert la géopolitique aujourd'hui ?
    Amener les citoyens à raisonner en termes de géopolitique est leur donner un moyen de ne pas se faire imposer des décisions. La géopolitique impose la démonstration: celui qui veut prouver à d'autres la valeur de son projet pour de multiples raisons, historique, linguistique, religieuse, doit établir la logique.
    Longtemps, la géopolitique a été dénoncée comme un outil qui avait permis à Hitler d'entraîner le monde vers la catastrophe, au nom d'un grand destin politico-territorial. Lorsque j'ai créé la première revue de géopolitique, en 1976, je l'ai appelée Hérodote, parce que cet historien grec a été le premier à mener un raisonnement historique et géographique pour analyser les deux premiers conflits entre les Perses et les Grecs et éviter qu'un troisième ne soit fatal à ces derniers.
    Cette forme de compréhension de l'espace et du temps peut-elle jouer un rôle direct dans la vie du citoyen ?
    Prenez l'exemple du projet du Grand Paris. Il s'agit de constituer un ensemble réunissant autour de la ville capitale les 13 millions d'habitants de la région parisienne, dont les échanges sont quotidiens. Autour de cette idée géopolitique d'une nouvelle organisation de l'espace se posent la question des rivalités de pouvoir entre les élus et celle du partage des richesses. Le département des Hauts-de-Seine ne tient à dépendre ni d'un pouvoir central parisien, ni d'un département moins riche comme la Seine-Saint-Denis, d'autant plus qu'il n'y a pas un vrai sentiment francilien d'appartenance à une unicité territoriale.
    Un regard géopolitique sur cette ambition géographique nourrirait les discussions entre citoyens, en permettant d'exprimer et de comprendre les rivalités de pouvoir entre des hommes politiques de différentes sensibilités ou défendant les intérêts de tel ou tel quartier, de tel ou tel corps social. Les citoyens tentent de mieux analyser ce qui se passe tout près de chez eux, dans le cadre de la démocratie locale.
    Source : L'express : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/yves-lacoste-la-nation-ce-concept-geopolitique-fort-n-est-pas-d-essence-populiste_1504212.html
    Biographie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Lacoste
    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EFAyuAlApEKStOaLBb.shtml

  • Radio Courtoisie : Chine, la guerre des monnaies (Audio)

    Libre journal de la Résistance française, diffusé le mercredi 02 avril 2014 sur Radio Courtoisie. Emmanuel Ratier recevait Jean-François Goulon et Lucien Cerise pour leur traduction de l’ouvrage de HongBing Song “La guerre des monnaies, la Chine et le Nouvel Ordre Mondial “.

     

  • De l’Ukraine à l’Eurasisme

    Les chroniques de la vieille Europe recevait sur Radio Courtoisie Pascal Gauchon, rédacteur en chef de la nouvelle revue de géopolitique Conflits à propos de son dossier “Eurasie, le grand dessein de Poutine”.

     

    2013, année Poutine. Le journal britannique The Times l’a nommé homme de l’année, le magazine américain Forbes l’a placé en tête des « personnalités les plus puissantes de la planète ». Jusqu’aux jeux Olympiques de Sotchi qui ont tourné à son avantage, alors que certains médias prédisaient le désastre… 2014, nouvelle année Poutine ? Sa feuille de route tient en un mot : Eurasie, un mythe auquel il entend donner un sens concret. Il s’agit de rassembler autour de la Russie les nations qui lui sont liées par la géographie et l’histoire. Avec cependant une première pierre d’achoppement, l’Ukraine. (extrait de Conflits n°1)

    Pour écouter ici

    Pascal Gauchon, admis à l’École normale supérieure en 1970, agrégé d’histoire en 1973. Depuis 1985, il est directeur de Prépasup, un institut privé spécialisé dans les classes préparatoires aux grandes écoles commerciales (ESSEC, HEC, ESCP Europe, EM Lyon, EDHEC) et aux instituts d’études politiques. Il assure un cours d’histoire, de géographie et de géopolitique en deuxième et troisième année à Ipesup.
    Les chroniques de la vieille Europe

  • TVL : Vivien Hoche contre les persécutions anti-chrétiennes en Arabie Saoudite

    10 avril : manifestation contre la christianophobie devant l'ambassade d'Arabie

  • Énergies : vers un contrat russo-chinois de fourniture de gaz ?

    BRUXELLES (NOVOpress) - Les partisans de sanctions contre la Russie, notamment le Commissaire européen à l’énergie Günther Oettinger et une grande partie de « l’élite » bureaucratique européenne, se plaisent régulièrement à souligner la dépendance économique et financière de la Russie des importations européennes, et par conséquent sa vulnérabilité économique.

    Lien de cause à effet auquel Günther Oettinger n’a peut-être pas réfléchi, l’UE ne dispose de réserves de gaz que pour quelques jours si la Russie impose un arrêt de livraison, comme l’indique une étude réalisée par Steffen Bukold (politologue allemand, spécialiste des questions énergétiques).

    En outre, la Russie semble avoir déjà trouvé des alternatives au marché européen : il se pourrait qu’il y ait un contrat d’approvisionnement de 30 ans avec la Chine. L’analyste de Citigroup Ronald Smith pense qu’un tel accord russo-chinois sera mis en place cette année.

    Sans transition rapide vers les sources d’énergies renouvelables, l’UE est toujours dépendante des livraisons de gaz russe. Si l’Union européenne poursuit sa politique hostile à l’égard de la Russie, une hausse des prix ou des pénuries d’approvisionnement pourraient frapper l’économie européenne massivement… Non sans raison, l’ancien chancelier allemand Helmut Schmidt a appelé les sanctions contre la Russie un “non-sens” (“dummes Zeug”).

    http://fr.novopress.info/

  • Jean-Michel Vernochet sur les dessous géopolitiques de la crise ukrainienne


    Jean-Michel Vernochet sur les dessous... par ERTV