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international - Page 1131

  • L’UEzi deux millions d’euros pour la censure !

    Christof Lehmann (nsnbc) - Selon une déclaration publiée par le parti conservateur pan-européen  MELD, la Commission européenne projette d’investir environ deux millions d’euros pour restreindre les reportages des médias critiques envers l’UE - ainsi que des opinions critiques de l’UE sur des réseaux sociaux tels que  Facebook et Twitter jusqu’aux élections au Parlement européen en 2014.

    Selon le MELD, l’UE projette des mesures, incluant des amendes pour les médias, obligeant les médias à publier des rétractations ou des corrections, et refusant les journalistes critiquant l’UE et l’accès aux médias. D’autres mesures que projettent les Commissaires de l’UE non-élus incluent le contrôle de voix critiques de l’UE dans les réseaux sociaux. Dans des annonces dans les journaux danois, le MELD déclare qu’il trouve les mesures projetées inacceptables et les considère comme une agression contre la liberté d’expression et anti-démocratiques.

    Les affirmations du MELD sont corroborées par un article du Daily Telegraph. Selon l’article, le Daily Telegraph a vu des propositions de dépense confidentielles et des documents internes, projetant une vaste campagne de propagande sans précédent en amont et au cours des élections au Parlement européen en 2014.

    Le Telegraph rapporte que l’une des clés de la stratégie sera « les outils de contrôle de l’opinion publique » et “identifier très tôt si les débats politiques parmi les followers sur les réseaux sociaux et les blogs ont le potentiel de susciter l’intérêt des médias et des citoyens”.

    Selon les propositions confidentielles de dépense, le journal britannique rapporte que le budget pour une « analyse qualitative des médias » doit être augmenté de £1.7 million. Alors que la plus grande partie des fonds doit être trouvée dans des budgets existants, il serait question de lever l’année prochaine 797,000 livres britanniques supplémentaires, et cela malgré des appels pour que les dépenses de l’UE reflètent l’austérité nationale. Selon la proposition confidentielle, rapporte leTelegraph, l’UE est censée porter une attention spéciale aux pays qui ont vécu un élan d’euro-scepticisme.

    “Les communicants institutionnels du Parlement doivent avoir la capacité de contrôler les conversations publiques et le ressenti sur le terrain et en temps réel pour comprendre les « sujets à la mode » et pouvoir réagir vite, d’une façon ciblée et pertinente pour se joindre à la conversation et en influencer le cours, par exemple en fournissant des faits et des chiffres pour déconstruire les mythes. »

    En dehors du MELD, Paul Nuttall, le député leader du UKIP, a critiqué les propositions. Selon Nuttall, la campagne transgresserait la neutralité de la fonction publique de l’UE en transformant les fonctionnaires en une « patrouille de trolls » épiant l’Internet pour réaliser des contributions politiques indésirables et superflues aux débats sur les réseaux sociaux.

    Selon le Telegraph, Nuttall a déclaré : “Dépenser plus d’un million de livres pour que les fonctionnaires de l’UE deviennent des trolls sur Twitter pendant leurs heures de bureau est un gaspillage et c’est vraiment ridicule.”  A part être ridicule, la campagne de propagande est la suite d’une tendance anti-démocratique et potentiellement dangereuse qui a été observée dans des états européens membres de l’OTAN depuis 2011.

    Au début du soi-disant Printemps Arabe en Libye et en Syrie, plusieurs rédacteurs en chef de médias indépendants, y compris le scribe, ont remarqué que les réseaux sociaux ont été inondés par une désinformation sur le rôle de l’OTAN dans les guerres contre la Libye et la Syrie pendant que quelques médias indépendants, y compris le site Web Stop NATO, sous la direction de Rick Rozoff, nsnbc no spin news, le blog qui a précédé nsnbc international, ont été suspendus pendant les journées cruciales de la campagne de l’OTAN contre le gouvernement libyen.

    Les projets de l’UE pour refuser l’accès des journalistes critiques aux briefings de presse et aux événements concernant les élections constituent une tentative de facto de manipuler l’opinion politique dans l’Union européenne. Les campagnes pour mettre les médias à l’amende sont susceptibles de cibler en particulier les médias qui critiquent les politiques de l’UE et constituent une attaque de la liberté de la presse. De plus, faire payer des amendes aux médias est particulièrement rude pour les médias indépendants qui ne perçoivent pas de subventions professionnelles ou gouvernementales.

    SourceAcseipica.blogspot.fr

    http://francelibre.tumblr.com/post/75080256058/luezi-deux-millions-deuros-pour-la-censure#.UutXSfYsRXY

  • Une ancienne icône gay se convertit et épouse une femme

    Lu ici le récit de la conversion et du mariage de Michael Glatze :

    "L'information est passée inaperçue en France, et pour cause ! Elle ne plaît guère aux lobbys LGBT qui réclament une tolérance qu'ils sont totalement incapables de manifester...

    Michael Glatze - véritable icône du milieu gay - s'est marié le 26 octobre 2013 avec une femme prénommée Rebekah. En 2007, quelques années avant cet heureux événement, il avait quitté le magazine homosexuel "Young Gay America" - qu'il avait co-fondé et pour lequel il occupait le poste de Rédacteur-en-Chef -, en raison de sa conversion au Christianisme. En effet, au grand dam des lobbys LGBT, Michael Glatze est devenu un «born again», autrement dit : un chrétien «né de nouveau», en référence aux paroles du Christ, lors de son rdv avec Nicodème" (suite).

    Lahire

  • Cette guerre culturelle qui nous est faite

    L’inquiétant Vincent Peillon. Le ci-devant ministre de  la propagande progressiste, à la tête d’un ministère qui mérita à une époque déjà lointaine l’appellation d’«Education nationale» (« Instruction nationale » eut été un terme plus juste tant il est vrai que l’éducation relève non de l’Etat mais des familles…), assure en bon franc-maçon la main sur le cœur, que la polémique sur l’enseignement de la  théorie du genre dans les écoles n’a pas de raison d’être. A l’entendre,  cette aberration idéologique  née dans « les cerveaux malades » selon l’expression à la mode, de certaines figures de  la contre culture gauchiste californienne des années 60 , en l’espèce notamment Judith Butler (qui n’est pas sans  nous rappeler au physique comme au mental  la délicate Caroline Fourest), ne sera pas enseignée et/ou distillée aux enfants et adolescents  

     Vincent Peillon ment  et les exemples concrets de ses mensonges sont nombreux, nous l’avions déjà écrit sur ce blog et ils sont récapitulés sur de nombreux sites. Citons  la promotion faite par un important  syndicat d’enseignants de l’école primaire en faveur de l’utilisation en classe des livres non-genrés ( du style Papa porte une robe); la diffusion aux enfants de CE2, CM1, CM2  du film prosélyte «Tomboy»; la mise en place souhaitée par  Najat Vallaud-Belkacem de crèches neutres et «l’expérimentation du dispositif « ABCD égalité » sur le « modèle» suédois; l’éducation sexuelle enseignée dés l’âge de six ans par des militants associatifs; la circulaire de M.  Peillon adressée aux recteurs en ce début d’année, faisant la retape pour l’association « Ligne Azur», chargée de faire la propagande dans les  écoles et qui explique sur ses plaquettes que «l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti…».

     Si les mots ont un sens, il est donc très difficile de camoufler cette offensive là. Un nouveau développement de celle  plus générale visant à couper nos compatriotes de leurs racines civilisationnelles, du combat engagé  contre les valeurs helléno-chrétiennes. Un combat qui s’inscrit dans la guerre menée contre nos identités particulières par les idéologues du mondialisme et autres propagandistes d’une société hors sol, peuplée d’individus interchangeables, réduits à leur rôle de consommateurs.

     Cette guerre visant à saper les bases de  notre culture se poursuit aussi dans les coups  portés contre la langue française par ceux là même qui devraient la défendre, ce dont s’inquiète à juste titre l’‘Association de défense de la langue française,  (ADLF) qui demande solennellement  aux candidats aux élections  municipales de s’engager  à respecter et faire respecter la langue française. Ce qui  exige notamment, de faire appliquer le petit effort qui avait été fait en ce sens au travers   la loi Toubon de 1997 qui commandait  aux  élus (mais aussi aux auteurs des visuels des campagnes publicitaires…)  une traduction en français de tous les anglicismes.

     Hier, cela ne sera pas pour surprendre, les soutiens de la sœur jumelle de Nathalie Kosciusko-Morizet, Anne Hidalgo, organisaient ainsi en faveur de la candidate socialiste à la mairie de Paris une réunion pour tweeter et la supporter sur les réseaux sociaux an cours du  débat télévisé entre les cinq candidats sur LCI. Pour singer leur modèle américain et celui de la campagne de l’icône Barack Obama,  cette réunion de soutien a été baptisée « Support party ».

     Pour anecdotique que cela puisse paraître, la pseudo branchitude consistant à utiliser l’anglais en lieu et place du français est un autre signe de la démission coupables de nos élites soumises.

     Le phénomène n’est pas nouveau, la prépondérance de l’anglais est considéré  comme un fait acquis et cela fait belle lurette que notre Académie des sciences  publie ses comptes-rendus en Anglais. Dans son livre déjà ancien, « La guerre culturelle » (1979), Henri Gobard  notait que «cet acte de soumission linguistique nous indique ce qui nous attend : la rédaction de tous les travaux de recherche en anglais sous  prétexte de diffusion internationale. Et Le Monde, dans son édition du 30 avril 1974 constatait déjà que  le Français est considéré «comme une langue morte » ! Le  projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR), défendu par le  ministre Geneviève Fioraso  -voir notre article en date du 7 mars 2013 -  illustre aussi  cette soumission.

     Or notait M. Gobard, « si l’anglais devait définitivement l’emporter, ce ne serait une victoire pour personne, ni pour le français ni pour les autres langues » et « c’est l’anglais lui même qui peu à peu ne serait plus qu’un charabia international, un basic english qui rendrait Shakespeare et Dickens totalement périmés ». Une évolution bien perceptible aujourd’hui, et pas seulement à l’écoute du sabir parlé par de nombreux Américains…

     Dans son livre « Le syndrome de l’ortolan » (1997), Arnaud-Aaron Upinsky (alias  Bertrand d’Entremont),  affirmait très justement  que « c’est la langue qui nous permet de nous représenter le monde qui nous entoure. C’est elle qui commande l’information (…). En nous réappropriant notre propre langue, nous sommes en position de contrer les Etats-Unis. Historiquement et intrinsèquement, le français est même le seul capable de contrer l’anglais. Seule la France peut contrer le modèle universel quantitatif des Etats-Unis en lui opposant son modèle universel qualitatif.

     «(…) Notre langue c’est ce que nous sommes, c’est notre plus grand bien, c’est notre vision. C’est en revenant à notre langue que nous gagnerons cette guerre inconnue que nous font  les Etats-Unis.»

     « Notre langue est porteuse de tout ce qui nous sommes, de notre civilisation, notre représentation du monde, notre manière de penser et de sentir, nos schémas de conceptualisation et de défense. Elle intègre 4000 ans d’histoire. La Fontaine reprend Esope. Notre langue est porteuse de l’intelligence grecque, du pragmatisme romain, de la base gauloise, de l’apport franc chrétien, de la réflexion de la spiritualité et de l’expérience nationale. Elle est la boussole de  notre esprit. C’est en elle que se trouvent et que nous trouverons toutes les ressources dont n nous avons besoin pour résoudre nos problèmes et  pour vaincre (…).»

     « L’esclave parle la langue du maître. Le fait que  l’Europe parle anglais est le signal fort qui désigne le maître » indiquait-il  encore dans ce livre, virulente  mise en garde contre   l’Europe bruxelloise,  création et  colonie américaine.  Une réflexion qui n’a pas pris une ride sur cette facette de la  « guerre à mort »  livrée  par Washington à la France selon les propres termes de François Mitterrand et dont il  fit la confession  dans ces derniers jours , comme   le rapporta Georges-Marc Benamou dans « Le dernier Mitterrand » (1997) ;

      Bruno Gollnisch ne peut que constater  que les Français ne peuvent compter sur  les supplétifs atlanto-bruxellois  de l’UMPS, les  amis de NKM ou de Mme Hidalgo pour mener ce combat vital de restauration nationale.

    http://gollnisch.com/2014/01/30/cette-guerre-culturelle-qui-nous-faite/

  • Référendum sur l’adhésion de la Turquie à l’UE : nous refait-on le coup du traité de Lisbonne ?

    Cela a sonné comme une grande annonce comme si François Hollande voulait rassurer le peuple français qu’il consulterait quand même de temps en temps. Lors de son déplacement dimanche à Ankara, il a assuré que les Français pourraient se prononcer sur l’adhésion de la Turquie si le processus d’adhésion devait se concrétiser. Mais rien ne dit qu’à ce moment-là Hollande sera encore Président de la République. De plus comme le souligne Le Lab, l’article 88-5 de la Constitution française prévoit effectivement en toute lettre qu’un référendum doit être organisé pour l’adhésion d’un nouvel Etat à l’Union européenne …

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  • « Que la révolution commence », par Garry Leech

    Je vous livre la traduction d'un texte essentiel de l'auteur de « Le Capitalisme, un génocide structurel ». Quelque chose me dit que chez les droitards, sa lecture va provoquer quelques sérieux grincements de dents...

    Qu'est-ce que nous attendons ? Combien de temps allons-nous rester assis à ne rien faire et à regarder les bellicistes politiques déployer leurs drones, leurs navires de guerre, leurs bombardiers furtifs, leurs missiles, nos fils et filles et, finalement, leurs armes nucléaires, contre les peuples les plus pauvres du monde ? Combien de temps allons-nous rester indifférents aux entreprises bellicistes maniant leurs baguettes magiques bénéficiaires, qui remplissent à craquer leurs portefeuilles et leurs bedaines, pendant que des millions d'enfants meurent de faim et de maladies évitables ? Combien de temps allons-nous accepter l'inégalité injuste des 1 % empochant une part largement disproportionnée de la richesse créée par le labeur des 99 % ? Combien de temps allons-nous accepter passivement la folie suicidaire consistant à violer et piller les ressources limitées de notre planète, au point qu'aucun de nous ne sera en mesure de survivre ? Que la révolution commence !

    Et qu'en est-il de notre peur irrationnelle des armes de destruction massive dans les mains de terroristes, qui nous maintient paralysés et distraits des injustices quotidiennement perpétrées en notre nom ? Les plus mortelles des armes de destruction massive utilisées aujourd'hui dans le monde ne sont pas chimiques ou biologiques ; ce sont les règles établies par l'Organisation mondiale du commerce, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et tous les soi-disant accords de libre-échange qui ne font qu'intensifier les inégalités au plan mondial, la souffrance humaine et la mort. Les élites du monde des affaires et leurs laquais politiques manient ces armes avec peu de souci du bien-être humain ou de l'environnement. Les banquiers d'investissement de Wall Street jouent dans un casino mondial où les dés sont pipés en faveur de la maison, et la maison se trouve être la propriété des 1 %. Pendant ce temps, les plus grands perdants dans ce casino capitaliste perdent plus que de l'argent ; ils perdent leurs maisons, leur santé, leur éducation, leurs moyens de subsistance, leur dignité, même leur vie. Ils sont les millions qui meurent inutilement chaque année de faim et de maladies évitables. Ceux-ci sont les ultimes victimes du capitalisme, génocide structurel. Que la révolution commence !

    Ce génocide n'est pas simplement une conséquence malheureuse du capitalisme ; il constitue le fondement même du système. Et nous nous tenons sur ces fondations aujourd'hui ! Tout ce que nous construisons est érigé sur ces fondations gorgées de sang ! Ne sont-ce pas le génocide des peuples indigènes partout aux Amériques, et le vol de leurs terres, qui ont créé la richesse qui a financé la révolution industrielle ? N'est-ce pas le mouvement des enclosures qui a expulsé les gens de la terre et leur a volé leurs moyens de subsistance, afin qu'ils puissent être « libres » de trimer dans les conditions misérables des usines de l'Angleterre industrielle ? Ne sont-ce pas l'enlèvement de millions d'Africains et leur asservissement aux Amériques qui ont alimenté le « développement » des États-Unis et du Canada ? Les mêmes pratiques violentes se poursuivent aujourd'hui avec le déplacement forcé de millions de paysans, afin que des capitalistes requins de la finance puissent continuer d'exploiter les ressources naturelles de la planète, pour tapisser leurs propres poches de luxe. Que la révolution commence !

    Aucun système social dans l'histoire humaine ne s'est jamais avéré si génocidaire ; ni le communisme, ni même le fascisme. Et aucune dose de bricolage avec un système qui est intrinsèquement génocidaire, ne mettra un terme au génocide. Pendant la première décennie du 21e siècle, plus de 120 millions de personnes sont mortes parce que les structures du système capitaliste les ont empêchées de satisfaire leurs besoins de base. Pendant ce temps, les Européens dépensent plus d'argent chaque année en crème glacée, que la somme nécessaire pour fournir à tous, dans les pays du Sud, de l'eau potable et un système d'assainissement élémentaire. Et les Américains et Européens dépensent annuellement davantage en aliments pour animaux de compagnie, que la somme nécessaire pour prodiguer les soins de santé de base aux pauvres dans le monde entier. Il n'y a que dans un système génocidaire qu'il paraît plus sensé de produire, pour les riches, de la crème glacée et de la nourriture pour animaux de compagnie, que de l'eau potable et des soins de santé pour des milliards de personnes qui ne constituent pas un marché viable, parce que leur travail n'est pas nécessaire et qu'ils sont trop pauvres pour être des consommateurs. Seul un système génocidaire peut rendre jetable la moitié de l'humanité ! Mais le revers de cette équation est que les pauvres du monde entier n'ont plus rien à perdre. Que la révolution commence !

    Mais qu'arrive-t-il quand les pauvres osent résister et se défendre ? Ne sont-ils pas alors les heureux bénéficiaires de la « démocratie » et de la « liberté » distribuées, non seulement par le canon d'un fusil, mais par des bombes et des missiles à guidage laser qui détruisent leurs maisons et taillent leurs membres en pièces ? Ne bénéficient-ils pas de sanctions économiques qui aboutissent à la famine et à la maladie, en raison de la pénurie de nourriture et de médicaments refusés au nom de l'intervention humanitaire ? Ne sont-ils pas considérés comme des terroristes ? Nous les tuions parce qu'ils étaient communistes. Indépendamment de l'étiquette que nous leur épinglons, constituent-ILS vraiment une menace pour NOTRE sécurité ? Et croyons-nous vraiment que les tuer et les mutiler par les bombardements, la famine et la maladie, va leur faire voir le monde comme nous le faisons ? Ou que cela les fera vraiment nous haïr ? Que la révolution commence !

    Et qu'en est-il de vous et moi, qui vivons dans le ventre de la bête impérialiste ? NOUS ne sommes pas innocents dans tout cela ! La majorité d'entre nous, dans les pays riches, sommes à la fois esclaves des 1 % et complices de l'exploitation et du génocide des pauvres du monde entier. On nous dit que nos modes de vie sont un produit de notre propre dur travail individuel, et que personne n'a le droit de nous prendre cela. Mais que dire de ceux, dans les pays du Sud, qui peinent 12, 14 ou 16 heures par jour dans une lutte désespérée pour la survie ? Ne travaillent-ils pas dur, eux aussi ? Et pourtant, peu importe combien ils travaillent dur, ils ne seront jamais près d'atteindre un mode de vie comme le nôtre. En fait, ils auront de la chance de préserver leur vie, sans parler de parvenir à un mode de vie confortable. NOS habitudes de consommation et modes de vie sont dépendants de l'exploitation de LEUR travail et de LEURS ressources naturelles. NOUS ne jouissons pas de NOTRE mode de vie parce que NOUS sommes en quelque sorte intrinsèquement plus intelligents, ou supérieurs, ou plus blancs, ou travaillons plus dur qu'EUX, mais parce que nous avons la chance de vivre dans le pays des exploiteurs impérialistes, que ce soit aux Etats-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne, en Europe continentale, en Australie ou en Nouvelle-Zélande. NOUS vivons comme nous le faisons, en consommant la part d'autres peuples dans les ressources de la planète. C'est pourquoi l'écart de richesse entre les nations riches et les nations pauvres a augmenté, passant de 3 contre 1 en 1820, à 35 contre 1 en 1950 et à 106 contre 1 aujourd'hui. Et c'est précisément pourquoi nous aurions besoin de cinq planètes Terre pour que la population du monde entier, soit sept milliards de personnes, puisse vivre comme nous le faisons. En réalité, le « rêve américain » est un cauchemar pour des centaines de millions de personnes à travers le monde. N'avons-nous pas de conscience ? Que la révolution commence !

    Mais NOUS AVONS une conscience ! Elle a seulement été temporairement intégrée [à une explication globale falsifiée que nous acceptons - NDT], sous le poids de la propagande avec laquelle les élites capitalistes et leurs laquais politiques nous bombardent quotidiennement. Cette propagande nous cache les relations entre nos modes de vie relativement confortables, et la souffrance massive endurée par des millions de gens pour nous assurer ce mode de vie. NOUS bénéficions de la grande richesse générée sous le capitalisme, pendant que la moitié de la population mondiale endure la misère et les privations. Mais même NOS confortables modes de vie sont érodés, avec à peine un coup d'œil de notre part, alors que nous sommes forcés de travailler plus longtemps et d'accumuler des dettes toujours plus élevées, pendant que la richesse créée par notre travail est de plus en plus centralisée dans les mains des 1 %. Il existe une machine de propagande qui nous convainc d'accepter cette réalité injuste. Notre système d'éducation exige de l'ordre et de l'obéissance, au sein de structures autoritaires hiérarchiques qui nous classent et nous catégorisent, en fonction des besoins d'une société dont les valeurs sont dictées par des élites capitalistes. Sinon, pourquoi serions-nous obligés de nous asseoir docilement en rangs et de mémoriser les mythes ridicules au sujet de la « démocratie » et de la « liberté » et de la « justice », dont nous sommes nourris à la cuillère à partir de manuels passés au « blanc » [jeu de mot intraduisible, alliant l'image du lavage du linge en machine à celle de l'ethnocentrisme occidental - NDT] ? Non seulement l'éducation enterre notre conscience, mais elle écrase aussi notre esprit. La seule chose à quoi l'obtention du diplôme nous rend bons, est d'intégrer un lieu de travail tout aussi rigide, qui exige le même ordre et la même obéissance. Nous n'avons pas été éduqués, nous avons été endoctrinés ! Que la révolution commence !

    Et les médias, nous éclairent-ils sur cette réalité ? Non ! Ils nous endoctrinent davantage, à travers des histoires à sensation qui servent à renforcer les croyances et les mythes instillées en nous par le système d'éducation, et à nous distraire des vraies questions qui ont un impact sur nos vies et sur le monde dans lequel nous vivons. Il est plus important que nous fassions nos courses, que nous regardions la télévision et lisions des tweets de célébrités, plutôt que d'affronter les dures réalités qui résultent de nos choix de vie. Mais aucune quantité d'achats, ni de télévision, ni de culte de la célébrité ne peut suffisamment engourdir notre conscience ; c'est pourquoi beaucoup d'entre nous sont si dépendants des antidouleur, sous forme d'alcool, de drogues illicites et d'antidépresseurs. N'est-il pas temps de raviver à la fois notre conscience et notre esprit ? Que la révolution commence !

    À ceux qui bombardent lâchement les peuples les plus pauvres du monde avec des monstres téléguidés dans le ciel ; à ceux qui croient qu'ils ont un droit inaliénable à perpétrer un génocide structurel à travers leur exploitation brutale des gens et de la nature ; à ceux qui utilisent la richesse générée par NOTRE travail pour construire LEURS demeures et modes de vie privilégiés ; à ceux qui défendent leurs privilèges avec des outils de surveillance high-tech qui espionnent chacune de nos actions et de nos paroles au nom de la sécurité nationale ; et à ceux qui utilisent leur pouvoir et leur influence pour développer des mécanismes de propagande et de contrôle de l'esprit pour nous garder dociles, je donne un avertissement : PRENEZ GARDE ! Car ces armes vont bientôt être retournées contre vous ! Après tout, si les palais politiques connus sous les noms de Maison Blanche, de 24 promenade Sussex [à Ottawa, c'est l'adresse de la résidence officielle du premier ministre du Canada - NDT] et de 10 Downing Street, et les bureaux de sociétés à Wall Street, à Bay Street [centre du quartier financier de Toronto, près de la Bourse du Canada - NDT] et à la City, et les ministères de la guerre situés au Pentagone, au Pearkes Building [siège des quartiers généraux de la Défense nationale canadienne, à Ottawa - NDT] et à Whitehall, devaient tous tomber dans l'oubli, les milliards de personnes opprimées et pauvres dans le monde ne s'en porteraient-elles pas mieux ? Ces établissements et ce qu'ils représentent ne sont pas sources de liberté et de vie, ils sont des fauteurs de souffrance et de mort. Que la révolution commence !

    Ne devrait-ce pas être aux élites du monde des affaires de devoir trembler, terrifiées à la perspective de la faim et de la maladie, les ravageant elles et leurs familles, au point qu'elles seraient obligées de mendier des bons d'alimentation et autres aumônes ? Ne devrait-ce pas être aux maisons des gros richards de banquiers d'investissement d'être saisies, de sorte qu'eux-mêmes et leurs familles se trouveraient, non pas bien installés en toute sécurité dans leurs luxueuses communautés fermées, mais vivant dans la rue, dans la peur constante de la violence des hordes en colère dont ils ont détruit la dignité depuis des siècles ? Ne devrait-ce pas être aux politiciens et aux généraux qui manient les modernes épées de la mort high-tech, d'être obligés de vivre dans la peur constante d'être mis en pièces ou mis à la torture, des mains des victimes, pauvres et déshéritées, de leur génocide en cours ? Cela ne serait-il pas justice ? Que la révolution commence !

    Et quel genre de monde pourrait-il être gagné, au moyen d'une telle révolution ? Imaginez un monde dans lequel toutes les ressources ont été équitablement réparties, si bien qu'aucun enfant n'a jamais eu faim. Imaginez un monde dans lequel nous nous sommes souciés de notre voisin, plus que nous ne nous soucions d'un candidat à une émission de télé réalité ou d'un personnage dans un feuilleton. Imaginez un monde dans lequel prendre soin de notre Mère la Terre a été plus gratifiant que de faire les boutiques pour acheter une nouvelle paire de chaussures ou le dernier gadget électronique. Imaginez un monde dans lequel nous coopérons, plutôt que de rivaliser les uns avec les autres. Imaginez un monde où la coopération s'étend au lieu de travail et où nous sommes responsabilisés en tant que copropriétaires par un processus collectif de décision, plutôt que d'être de simples appendices du système de production, contraints de suivre docilement les diktats d'autrui. Imaginez un monde où l'autoritarisme n'existe pas dans le domaine politique, sur nos lieux de travail ou dans nos maisons. Imaginez un monde dans lequel nous avons TOUS une voix significative au chapitre, pour toutes les importantes décisions qui ont un impact sur nos vies. Imaginez un monde où TOUS les Noirs, les Blancs, les Bruns, les hommes, les femmes et les pédés sont considérés comme des êtres humains égaux. En bref, imaginez un monde d'harmonie et de compassion. Certains pourraient dire qu'un tel monde n'est rien de plus qu'un rêve utopique, mais je dis que c'est la croyance que nous pouvons continuer comme nous sommes, qui est utopique.

    Alors, que la révolution commence, MAINTENANT !

    Sources : Counterpunch et le blog de Garry Leech

    (N.B. : Garry Leech est un journaliste indépendant ; né en Grande-Bretagne, il donne des cours de science politique internationale dans une université canadienne.)

    Traduction par mes soins. – Reproduction autorisée sous réserve de citer verslarevolution.hautetfort.com en source.

    http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2014/01/19/que-la-revolution-commence-par-garry-leech-5275429.html

  • France – Arabie saoudite : liaison dangereuse

    Des voix s'élèvent à Washington pour réexaminer les liens troubles entre Al-Qaïda et l'Arabie saoudite à propos du 11 septembre.

    Au moment où les États-Unis et la Russie démontrent qu’une sortie de crise pacifique est possible à propos de l’Iran, Paris choisit de s’aligner sur les positions bellicistes de l’Arabie saoudite face à la Syrie et l’Iran.
    Comment expliquer que la France qui, du général de Gaulle jusqu’à Jacques Chirac, avait maintenu séculairement notre tradition d’équilibre en politique étrangère, puisse aujourd’hui autant s’en écarter ?
    L’Arabie saoudite est certes le premier producteur et exportateur de pétrole mais elle est, avant tout, le cœur « nucléaire » d’un islam rigoriste, conquérant et même terroriste. Longtemps allié des États-Unis aux côtés d’Israël pour détruire les régimes arabes modernisateurs, le royaume wahhabite est, partout dans le monde, la source première de la radicalisation de l’islam. Tant que l’État profond saoudien et ses services secrets séviront, aucun islam apaisé ne pourra l’emporter dans le monde musulman, aucune tradition locale ne pourra tempérer le Coran et aucune paix véritable ne sera possible entre le monde islamique et les autres civilisations. L’État saoudien est responsable de l’implosion syrienne et des 130 000 morts qui en résultent, des décapitations de chrétiens par les hordes salafistes, comme il est sans doute derrière l’attentat de Volgograd en Russie.
    Est-ce donc avec ce pays qui coupe des mains d’enfants, réprime physiquement les homosexuels et réduit les femmes et les travailleurs immigrés à l’esclavage, que le « pays des droits de l’homme » entend refonder sa politique arabe au Moyen-Orient? J’ai toujours défendu la realpolitik et je ne ne suis pas un partisan de l’idéalisme en politique étrangère, mais il y a des limites au cynisme et au « court-termisme ». Or, avec l’Arabie saoudite, nous, Français, entrons en contradiction avec ce que nous sommes !
    Nous avons, au minimum, 6 millions de musulmans qui vivent sur le territoire français, dont l’immense majorité est sunnite. Voulons-nous que l’enchevêtrement économique de la France et de l’Arabie saoudite favorise la radicalisation des Français musulmans ? On ne peut pas faire la guerre contre le fondamentalisme islamique, soutenu par l’Arabie saoudite et le Qatar, au Mali et jusqu’en Centrafrique, et prétendre, en même temps, faire de Riyad notre meilleur allié au Moyen-Orient. Notre politique étrangère ne peut s’asseoir sur ce paradoxe intenable alors que bien d’autres choix sont possibles, à commencer par un retour en Iran, un pays bien plus prometteur sur le plan économique et humain.
    L’Iran a autant de pétrole (2e réserve mondiale) et bien plus de gaz (2e réserve mondiale) que l’Arabie saoudite ; c’est surtout un État multimillénaire solide qui se réformera quand l’Arabie saoudite, wahhabite dans ses fondements, ne pourra le faire. Avec la Russie, l’Iran est sans doute l’allié stratégique et énergétique naturel de l’Europe, sur le continent eurasiatique où la Chine de demain pèsera lourd.
    Les États-Unis sont en train de se dégager en douceur de l’alliance avec l’Arabie saoudite et ce n’est pas un hasard si, au même moment, des voix (Congrès, justice) s’élèvent à Washington pour réexaminer les liens troubles entre Al-Qaïda et l’Arabie saoudite à propos du 11 septembre. Il n’est pas impossible que les Américains « gardent au chaud » quelques révélations qui pourraient s’avérer bien embarrassantes pour la France lorsque celle-ci se sera enfoncée plus profondément et imprudemment encore dans l’alliance saoudienne…

    Aymeric Chauprade

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFAEpEylukoLgdTnwq.shtml

  • Référendum sur la Turquie : et pourquoi pas tout de suite ?

    Lu dans Minute :

    "Car le coup du référendum sur la Turquie, c’est le fameux double effet « kiss cool ». D’une part, on connaît la soif de démocratie (directe) des Français et le fait que le président socialiste y ait recours ne peut que lui apporter quelques sympathies, dont lui comme son parti ont bien besoin. D’autre part, ancrer la question turque au coeur du débat des élections européennes de mai prochain, c’est paradoxalement jouer un vilain tour à l’UMP en favorisant sans doute le Front national dont on peut imaginer qu’il parlera plus fort et plus clair sur le sujet. D’autant qu’on sait bien que, pour les électeurs, la Turquie fait aussi office de symbole. Refuser la Turquie, c’est refuser l’Europe telle qu’elle se construit et surtout signifier son refus de l’entrée d’un pays musulman. [...]

    Enfin, François Hollande vient aussi d’offrir un joli gilet pare-balles à sa majorité sur ce sujet épineux. Car la question divise au sein des cadres du parti, mais encore plus au sein de son électorat. Du coup, la ritournelle « les Français auront le dernier mot » pourrait bien arranger tout le monde. La synthèse, toujours la synthèse…

    Car si comme nous l’avons déjà évoqué les Français s’opposent à 83 % à l’adhésion de la Turquie d’après l’Ifop, c’est le cas de 73 % des électeurs de gauche et même de 81 % des électeurs socialistes! Il y a peu de chances de voir la situation s’inverser d‘ici un éventuel vote. Eventuel, car François Hollande ne s’est pas risqué à donner une quelconque date, ni même une indication. Il espère sans doute qu’il ne sera plus là quand le moment (« le jour venu » s’est-il contenté de dire lors de sa conférence de presse) arrivera. [...]

    On regrettera toutefois qu’il ne lance pas, tout de suite, la procédure référendaire, afin que les Français sachent ce que leur coûte la procédure de pré-adhésion. En 2011, un rapport d’experts allemands indépendant estimait que la Turquie avait déjà perçu de l’Union européenne trois milliards d’euros rien que pour la période 2007-2010, somme qui doit atteindre aujourd’hui cinq milliard d’euros. Le Commissaire européen à l’élargissement avait alors botté en touche en déclarant que « les coûts de l’adhésion de la Turquie ne pourront être estimés que dans la phase terminale des négociations ». [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/r%C3%A9f%C3%A9rendum-sur-la-turquie-et-pourquoi-pas-tout-de-suite-.html

  • De Tsingtao à Paris

    Alors que les autorités célèbrent l’amitié franco-chinoise à l’occasion du cinquantième anniversaire de la reconnaissance de la Chine populaire par De Gaulle, nous avons interrogé une jeune femme qui l’éprouve au quotidien depuis son arrivée à Paris.

    La présence des Chinois est devenue familière en France, du moins pour ceux d’entre nous vivant à Paris.

    Jing, la trentaine, y est arrivée pour ses études voilà trois ans. Elle est originaire de Tsingtao, une ville de la province du Shandong, construite par les Allemands, célèbre pour sa bière exportée aux quatre coins du monde. À sa naissance, nous raconte-t-elle, il n’y avait pas de télévision dans les foyers, ni même de réfrigérateur - alors qu’aux États-Unis, avait-elle découvert dans des films, chacun avait sa voiture. « C’était incroyable », se souvient-elle. La Chine, à l’époque, « c’était comme la Corée du Nord actuellement », nous explique-t-elle.

    OUVERTURE DES PORTES [...]

    L’AF 2878 - La suite sur Le Journal d’un eurosceptique désabusé