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Marion Marechal Le Pen fortement opposée à l'intervention en Syrie - 04/09
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Syrie : Les supplétifs s’en vont en guerre
Tribune de Michel Geoffroy.
Après avoir été victime de bobardements, la Syrie risque de subir des bombardements. Hollande s’est engagé dans cette opération où la France ne peut jouer qu’un rôle de supplétif – de supplétif d’intérêts étrangers : ceux des pétromonarchies, des Etats-Unis d’Amérique et d’Israël. Un rôle détestable, déshonorant et dangereux. Michel Geoffroy fait le point pour Polémia.
« La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents » déclarait François Hollande dès le 27 août 2013 lors de la conférence des ambassadeurs.
« La France » dont il est question dans la bouche de François Hollande a donc rompu les amarres de sa politique étrangère traditionnelle. Par contre, quand on interroge nos concitoyens seulement 32% d’entre eux seraient favorables à une intervention militaire française en Syrie (sondage IFOP-/-le Figaro des 4 et 6 septembre). Manifestement cette « France »-là ne correspond pas non plus à celle de François Hollande.
Hier champion de l’autodétermination des peuples et de la souveraineté des Etats, voilà que « la France » hollandisée se range de plus en plus nettement dans « le camp du bien », c’est-à-dire sous la suzeraineté des Anglo-Saxons, spécialistes de ce genre de dualisme primaire et bombardeur. Un grand classique des socialistes, il faut bien le dire.
Notre pays abandonne ainsi la realpolitik européenne pour la politique sentimentale, qui produit rarement de bons résultats.
Les précédents fâcheux : Serbie, Libye
Servi par les bobards accusant les Serbes d’atrocités, Chirac a décidé de nous lancer dans la piteuse opération du Kossovo, sans aucun mandat international et sous les ordres de l’OTAN, avec le brillant résultat que l’on sait : la rupture avec la Serbie, allié historique de la France, l’épuration ethnique des Serbes et la promotion du séparatisme des mahométans kossovars, sans aucun gain pour notre pays ni pour l’Europe, mais un gros gain pour les Etats-Unis qui achevaient ainsi l’isolement stratégique de la Russie.
Soucieux de poursuivre en aussi bonne voie, Sarkozy nous a fait complètement réintégrer l’OTAN – sans rien changer à sa vassalité américaine. Après avoir menacé à plusieurs reprises l’Iran, il a décidé finalement de s’attaquer au leader libyen, moins dangereux. Avec également d’excellents résultats : nos Rafale ne se sont pas mieux vendus à l’exportation et les réfugiés ont proliféré dans la région. En outre les armes que nous avons distribuées aux insurgés se sont retrouvées chez les islamistes du Mali, nécessitant une intervention armée ultérieure de la France.
La démocratie… version 1793
En prime de cette intervention de la France, un autre Etat du pourtour méditerranéen se retrouve déstabilisé, dans la suite du « Printemps arabe » qui a déjà mis KO l’Egypte et la Tunisie. A la place de la « démocratie » et des « droits de l’homme » – présentés par nos médias comme la finalité de ces interventions – on a vu le terrorisme, les règlements de compte, les exécutions sommaires, la persécution des minorités religieuses et la guerre civile prospérer. La démocratie version 1793 en quelque sorte.
Fort de tous ces heureux précédents, sans parler de l’Afghanistan, François Hollande a, lui, décidé de punir tout seul avec son allié Obama, Bachar el-Assad, présenté comme un nouvel Hitler syrien, avant même de connaître les résultats des investigations des enquêteurs de l’ONU.
À chaque fois nos présidents de la République ont fait franchir à notre pays une nouvelle et douteuse étape. Car la Syrie risque de se révéler bien pire que la Libye.
Des aventures inutiles et dangereuses
Mais qu’est ce que la France réelle peut bien gagner dans ces aventures militaires ?
Certes, nos armées y déploient leurs capacités mais elles y usent aussi leur crédit et leur matériel alors que la liste des « opérations extérieures » ne cesse de s’allonger. S’agit-il donc du meilleur emploi de nos faibles forces ?
Nos intérêts stratégiques sont-ils en jeu à Tripoli ou à Damas ? Les nôtres, sûrement pas. Par contre, la déstabilisation des Etats laïcs mais autoritaires ouvre partout la voie à la guerre civile religieuse. Avons-nous vraiment intérêt, nous autres Européens, déjà confrontés à l’islamisme sur notre sol, à prendre parti dans les luttes politiques et religieuses qui secouent les pays musulmans sur le pourtour de la Méditerranée ?
Les bons apôtres médiatiques nous expliquent qu’il en va de notre prétendue responsabilité de « protéger » des populations soumises à un clan sanguinaire : un rideau de fumée qui s’ajoute aux innombrables bobards dont on inonde l’opinion publique occidentale. Comme hier ces mêmes MM. Kouchner et BHL nous vendaient le « droit d’ingérence humanitaire ». Voilà qui devrait nous rassurer de voir ces si belles consciences prendre parti pour une intervention armée en Syrie !
D’autant qu’à ce train-là nous n’avons pas fini. Car après la Syrie pourquoi pas la Corée du Nord, le Zimbabwe, Haïti et tous ces Etats africains où règnent des despotes peu respectueux des droits de la personne ? Leurs citoyens ne méritent-ils pas, eux aussi, une « protection » occidentale ?
Mais curieusement la conscience universelle devient myope quand certains intérêts ne sont pas en jeu.
Un engrenage redoutable
En « intervenant », en « frappant » ou en « punissant » les gouvernements de pays souverains, nous créons un précédent et un engrenage redoutables.
Qui nous dit que demain nous ne serons pas accusés à notre tour de ne pas « protéger » notre « population » (par exemple à la suite d’émeutes urbaines violentes) ?
En s’arrogeant le droit d’intervenir dans les affaires des autres Etats, pour des motifs « humanitaires » (principe qui n’est pas véritablement reconnu par la majorité des Etats), en se lançant dans des coalitions hasardeuses, l’oligarchie au pouvoir oublie surtout les leçons de l’histoire : car l’ingérence appelle l’ingérence et celle-ci conduit à l’extension des conflits. C’est bien pourquoi l’ordre européen né du Traité de Westphalie et des horreurs des guerres de religion fondait la paix sur un principe diamétralement opposé à l’ingérence : celui de la souveraineté des Etats.
La France n’a d’ailleurs jamais rien gagné à conduire des guerres qui n’étaient pas les siennes, ni à contracter des alliances avec des pays lointains et instables : que ce soit en Espagne, au Mexique ou en Afghanistan. Relisez l’histoire de notre pays pour vous en convaincre !
Les supplétifs des pétromonarchies, des États-Unis et d’Israël
Hélas notre pays n’est plus maître de sa politique étrangère, pas plus qu’il ne maîtrise sa législation, sa politique monétaire ou sa politique budgétaire. Car l’oligarchie a dilapidé tout l’héritage de l’indépendance nationale, pourtant nourrie des hécatombes des deux guerres mondiales et de la décolonisation.
L’oligarchie nous joue une nouvelle fois sur la Syrie la grosse caisse des crimes contre l’humââânité, des droits de l’hôôômme et de la démocrâââtie. Comme à chaque fois où l’on nous conduit au désastre et au carnage, il faut une musique pour faire marcher au pas le bon peuple.
Mais cela cache de plus en plus mal que notre pays est réduit au rôle de supplétif des intérêts des pétromonarchies, des Etats-Unis et d’Israël : intérêts, au contraire, bien concrets, mais qui ne sont pas ceux de la France cependant.
Francois Hollande, qui joue les chefs de guerre sous l’œil attendri des médias, devrait pourtant savoir que les supplétifs ont toujours eu un sort funeste dans l’histoire.
Michel Geoffroy, 9/09/2013
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Scandale de la National Security Agency : encore des remous
PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Bien que la situation syrienne ait habilement détourné l’attention, le scandale PRISM mis à jour par Edward Snowden n’a pas fini de faire parler de lui. Après avoir appris l’existence d’un vaste réseau de surveillance informatique international mis en place par la NSA, l’agence de renseignements étatsunienne, nous découvrons aujourd’hui l’ampleur de ce réseau et ses implications.
La chaîne de télévision brésilienne Globo a révélé certaines informations contenues dans les documents fournis par Snowden au journaliste Glenn Greenwald, résidant à Rio de Janeiro. On y apprend que la NSA a infiltré et espionné, entre autres, les réseaux privés du système bancaire international Swift, de la compagnie pétrolière Petrobras ou encore, et c’est plus inquiétant, du Quai d’Orsay. Nous découvrons donc que notre ministère des Affaires étrangères se retrouve donc mis sur écoute par les services de renseignements étatsuniens sans déclencher d’incident diplomatique. Pire encore, notre gouvernement voudrait aujourd’hui partir en guerre au côté d’un allié qui nous espionne. Décidément, que penser d’un Etat souverain qui se plie à toutes les volontés d’un autre Etat, sinon qu’il n’est plus vraiment souverain. La chaîne Globo, quant à elle, fait preuve de plus de courage en défendant les intérêts brésiliens en dénonçant l’espionnage commercial de Petrobras, grande compagnie brésilienne.
Mais qu’est-ce qui a permis cette brèche de sécurité des réseaux privés ?
Eh bien nous apprenons cette semaine également que la NSA dispose des ressources nécessaires pour venir à bout de presque tous les protocoles de cryptage et de chiffrage informatique. Cette information qui bouleverse le monde de la sécurité informatique s’accompagne de révélations sur les moyens de pression mis en place par la NSA pour obliger les fournisseurs Internet, les compagnies de sécurité informatique et les fabricants de logiciels à leur construire des accès ou leur fournir des clefs permettant de venir à bout de tous leurs protocoles de cryptage. Plus que jamais, vigilance sur Internet, sur les téléphones mobiles et autres appareils informatiques, on ne sait jamais si nos « alliés » ne sont pas en train de nous lire ou de nous écouter.
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Syrie : l'enjeu du gaz pour le Qatar
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3 minutes pour comprendre - Syrie : le gaz dans la bataille
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Intervention en Syrie : la recherche d'un prétexte à tout prix
La France a-t-elle encore une politique étrangère ou fait-elle celle du Qatar, de l’Arabie Saoudite et des Etats-Unis ?
La coalition réunissant les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar vient de franchir un nouveau pas dans sa volonté d’intervenir en Syrie afin de renverser le régime de Bachar el-Assad. Utilisant ses énormes moyens de communication, elle vient de lancer une vaste campagne d’intoxication de l’opinion internationale afin de la convaincre que Damas a utilisé l’arme chimique contre son peuple, commettant ainsi un véritable crime contre l’humanité et méritant « d’être puni ».
Aucune preuve sérieuse n’a été présentée à l’appui de ces affirmations. Au contraire, de nombreux éléments conduisent à penser que ce sont les rebelles qui ont utilisé ces armes.
Ces mensonges médiatiques et politiques ne sont que des prétextes. Ils rappellent les tristes souvenirs du Kosovo (1999), d’Irak (2003) et de Libye (2010) et ont pour but de justifier une intervention militaire afin de renverser un régime laïc, jugé hostile par les Etats-Unis – car allié de l’Iran et ennemi d’Israël – et impie par les monarchies wahhabites d’Arabie Saoudite et du Qatar. Il est particulièrement affligeant de voir la France participer à une telle mascarade.
La falsification des faits
Depuis deux ans, des informations très contradictoires et souvent fausses parviennent en Europe sur ce qui se passe actuellement en Syrie. Il est ainsi difficile de comprendre quelle est la situation exacte dans ce pays. Certes, le régime syrien n’est pas un modèle démocratique, mais tout est mis en œuvre par ses adversaires afin de noircir le tableau, dans le but d’assurer le soutien de l’opinion internationale à l’opposition extérieure et de justifier les mesures prises à son encontre, dans l’espoir d’accélérer sa chute.
Cette falsification des faits dissimule systématiquement à l’opinion mondiale les éléments favorables au régime :
- le soutien qu’une grande partie de la population syrienne, principalement les sunnites modérés et les minorités (chrétiens, druzes, chiites, kurdes), continue d’apporter à Bachar el-Assad, car elle préfère de loin le régime actuel – parfois par défaut – au chaos et à l’instauration de l’islam radical ;
- le fait que l’opposition intérieure, historique et démocratique, a clairement fait le choix d’une transition négociée et qu’elle est, de ce fait, ignorée par les pays occidentaux ;
- la solidité militaire du régime : aucune défection majeure n’a été observée dans l’armée, les services de sécurité, l’administration et le corps diplomatique et Damas est toujours capable d’organiser des manœuvres militaires majeures ;
- son large soutien international. L’alliance avec la Russie, la Chine, l’Iran et le Hezbollah libanais ne s’est pas fissurée et la majorité des Etats du monde s’est déclarée opposée à des frappes militaires, apportant son soutien total aux deux membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU – Russie et Chine – qui ont clairement indiqué qu’ils n’autoriseraient pas une action armée contre la Syrie. Rappelons également que le régime syrien n’a été à ce jour l’objet d’aucune condamnation internationale formelle et demeure à la tête d’un Etat membre à part entière de la communauté internationale ;
- le refus délibéré des Occidentaux, de leurs alliés et de la rébellion de parvenir à une solution négociée. En effet, tout a été fait pour radicaliser les positions des ultras de Damas en posant comme préalable le départ sans condition du président Bachar.
Au contraire, l’opposition extérieure, dont on cherche à nous faire croire qu’elle est LA solution, ne dispose d’aucune légitimité et demeure très éloignée des idéaux démocratiques qu’elle prétend promouvoir, en raison de ses options idéologiques très influencées par l’islam radical.
De plus, la rébellion syrienne est fragmentée entre :
- une opposition politique extérieure groupée autour des Frères musulmans, essentiellement contrôlée par le Qatar et la Turquie ;
- une « Armée syrienne libre » (ASL), composée d’officiers et d’hommes de troupe qui ont déserté vers la Turquie et qui se trouvent, pour la plupart, consignés dans des camps militaires, faute d’avoir donné des gages d’islamisme suffisants au parti islamiste turc AKP ; son action militaire est insignifiante ;
- des combattants étrangers, salafistes, qui constituent sa frange la plus active et la plus violente, financés et soutenus par les Occidentaux, la Turquie, le Qatar et l’Arabie Saoudite.
Ainsi, la Syrie connaît, depuis deux ans, une situation de guerre civile et des affrontements sans merci. Comme dans tous les conflits, les victimes collatérales des combats sont nombreuses, ainsi que les atrocités. Toutefois, les grands médias internationaux qui donnent le ton – qui appartiennent tous aux pays hostiles à la Syrie – cherchent à donner l’impression que les exactions, massacres et meurtres sont exclusivement le fait du régime et de son armée. Si certaines milices fidèles au régime ont commis des exactions, cela ne saurait en aucun cas dissimuler les innombrables crimes de guerre qui sont chaque jour, depuis deux ans, l’œuvre de la rébellion, et dont sont victimes la population syrienne fidèle au régime, les minorités religieuses et les forces de sécurité. Ce fait est systématiquement passé sous silence. Pire, les nombreux actes de barbarie des djihadistes soutenus par l’Occident, la Turquie et les monarchies wahhabites sont même souvent attribués au régime lui-même, pour le décrédibiliser davantage. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), principale source des médias sur les victimes de la « répression », est une structure totalement inféodée à la rébellion, créée par les Frères musulmans à Londres. Les informations qu’il diffuse relèvent de la pure propagande et n’ont donc aucune valeur ni objectivité. S’y référer est erroné et illustre l’ignorance crasse ou la désinformation délibérée des médias.
Enfin, face à ce mainstream médiatique tentant de faire croire que le Bien est du côté de la rébellion et de ses alliés afin d’emporter l’adhésion de l’opinion, toute tentative de vouloir rétablir un minimum d’objectivité au sujet de ce conflit est immédiatement assimilée à la défense du régime.
Les objectifs véritables d’une intervention en Syrie
Dès lors, on est en droit de s’interroger sur les raisons réelles de cet acharnement contre Bachar el-Assad et d’en rechercher les enjeux inavoués. Il en existe au moins trois :
- casser l’alliance de la Syrie avec l’Iran ; le dossier iranien conditionne largement la gestion internationale de la crise syrienne. En effet, depuis trois décennies, Damas est l’allié de l’Iran, pays phare de « l’axe du mal » décrété par Washington, que les Américains cherchent à affaiblir par tous les moyens, tant en raison de son programme nucléaire, de son soutien au Hezbollah libanais, que de son influence régionale grandissante ;
- rompre « l’axe chiite » qui relie Damas, Bagdad, Téhéran et le Hezbollah, qui est une source de profonde inquiétude pour les monarchies du Golfe qui sont, ne l’oublions pas, des régimes autocratiques et qui abritent d’importantes minorités chiites. Ainsi, Ryad et Doha ont désigné le régime iranien comme l’ennemi à abattre. Elles veulent la chute du régime syrien antiwahhabite et pro-russe, afin de transformer la Syrie en base arrière pour reconquérir l’Irak, majoritairement chiite, et déstabiliser l’Iran. Elles cherchent aussi à liquider le Hezbollah libanais. En cela, leur agenda se confond avec celui de Washington ;
- détruire les fondements de l’Etat-nation laïc syrien pour le remplacer par un régime islamiste. Cela signifie livrer Damas aux forces wahhabites et salafistes favorables aux pétromonarchies du Golfe, ce qui signifie l’éclatement du pays en plusieurs entités en guerre entre elles ou, pire, l’asservissement voire le massacre des minorités non sunnites.
Ces objectifs non avoués n’ont pas été jusqu’ici atteints et ne le seront pas tant qu’existera le soutien sino-russe et tant que l’axe Damas-Téhéran ne se disloquera pas.
Le faux prétexte des armes chimiques
Face à la résistance de l’Etat syrien et de ses soutiens, la coalition américano-wahhabite a décidé d’employer les grands moyens afin de faire basculer l’opinion et de justifier une intervention militaire : accuser Damas de recourir aux armes chimiques contre sa propre population. Une première tentative a été entreprise en avril dernier. Malheureusement, l’enquête des inspecteurs de l’ONU a révélé que l’usage d’armes chimiques était le fait de la rébellion. Ce rapport n’allant pas dans le sens que souhaitait la coalition américano-wahhabite, il a été immédiatement enterré. Seul le courage de Carla del Ponte a permis de révéler le pot aux roses. Notons cependant que les « médias qui donnent le ton » se sont empressés de ne pas lui accorder l’accès à leur antenne et que cette enquête a été largement passée sous silence.
Les événements du 21 août dernier semblent clairement relever de la même logique. Une nouvelle fois, de nombreux éléments conduisent à penser qu’il s’agit d’un montage total, d’une nouvelle campagne de grande envergure pour déstabiliser le régime :
- le bombardement a eu lieu dans la banlieue de Damas, à quelques kilomètres du palais présidentiel. Or, nous savons tous que les gaz sont volatils et auraient pu atteindre celui-ci. L’armée syrienne n’aurait jamais fait cela, sauf à vouloir liquider son président !
- les vecteurs utilisés, présentés par la presse, ne ressemblent à aucun missile en service dans l’armée syrienne, ni même à aucun modèle connu. Cela pourrait confirmer leur origine artisanale, donc terroriste ;
- de plus, des inspecteurs de l’ONU étaient alors présents à Damas et disposaient des moyens d’enquête adéquats pour confondre immédiatement le régime ;
- les vidéos présentées ne prouvent rien, certaines sont même de grossières mises en scène ;
- enfin, le régime, qui reconquiert peu à peu les zones tenues par la rébellion, savait pertinemment que l’emploi d’armes chimiques était une « ligne rouge » à ne pas franchir, car cela déclencherait immédiatement une intervention militaire occidentale. Dès lors, pourquoi aurait-il pris un tel risque ?
Aucune preuve sérieuse n’a été présentée à l’appui de la « culpabilité » de l’armée syrienne. Au contraire, tout conduit à penser que ce sont les rebelles qui ont utilisé ces armes car, contrairement à ce qui est avancé par la note déclassifiée publiée par le gouvernement français, les capacités chimiques des terroristes sont avérées :
- en Irak (d’où proviennent une partie des djihadistes de la rébellion syrienne), les autorités ont démantelé début juin 2013 une cellule d’Al-Qaïda qui préparait des armes chimiques. Trois laboratoires ont été trouvés à Bagdad et dans ses environs avec des produits précurseurs et des modes opératoires de fabrication de gaz sarin et moutarde ;
- en Syrie, le Front Al-Nosra est suspecté d’avoir lancé des attaques au chlore en mars 2013 qui auraient causé la mort de 26 Syriens dont 16 militaires ;
- pour sa part, Al-Qaïda a procédé en 2007 à une douzaine d’attaques du même type à Bagdad et dans les provinces d’Anbar et de Diyala, ce qui a causé la mort de 32 Irakiens et en a blessé 600 autres. En 2002, des vidéos montrant des expérimentations d’armes chimiques sur des chiens ont été trouvées dans le camp de Darunta, près de la ville de Jalalabad, en Afghanistan.
Les errements de la politique étrangère française
À l’occasion de cet imbroglio politico-médiatique dans lequel ses intérêts stratégiques ne sont pas en jeu, le gouvernement français mène une politique incompréhensible pour nos concitoyens comme pour l’étranger. Depuis deux ans, la France, par le biais de ses services spéciaux, comme d’ailleurs les Américains, les Britanniques et les Turcs, entraîne les rebelles syriens et leur fournit une assistance logistique et technique, laissant l’Arabie Saoudite et le Qatar les approvisionner en armes et en munitions.
Ainsi, la situation syrienne place la France devant ses contradictions. Nous luttons contre les djihadistes au Mali, après les avoir aidés à prendre le pouvoir à Tripoli – en raison de l’intervention inconsidérée de l’OTAN en Libye, en 2011, dans laquelle Paris a joué un rôle clé – et continuons de les soutenir en Syrie, en dépit du bon sens. Certes, le régime de Bachar el-Assad n’est pas un modèle de démocratie et il servait clairement les intérêts de la minorité alaouite, mais il est infiniment plus « libéral » que les monarchies wahhabites : la Syrie est un Etat laïc où la liberté religieuse existe et où le statut de la femme est respecté.
De plus, il convient de rappeler que Damas a participé activement à la lutte contre Al-Qaïda depuis 2002. Pourtant, nous continuons d’être alliés à l’Arabie Saoudite et au Qatar, deux Etats parmi les plus réactionnaires du monde arabo-musulman, qui, après avoir engendré et appuyé Ben Laden, soutiennent les groupes salafistes partout dans le monde, y compris dans nos banlieues.
Certes, notre soutien aux agendas saoudien et qatari se nourrit sans nul doute de l’espoir de quelques contrats d’armement ou pétroliers, ou de prêts financiers pour résoudre une crise que nos gouvernants semblent incapables de juguler.
Une question mérite donc d’être posée : la France a-t-elle encore une politique étrangère ou fait-elle celle du Qatar, de l’Arabie Saoudite et des Etats-Unis ? Depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, la France aligne ses positions internationales sur celles des Etats-Unis et a perdu, de ce fait, l’énorme capital de sympathie que la politique du général De Gaulle – non ingérence dans les affaires intérieures des Etats et défense du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes – lui avait constitué. Si les élections de mai 2012 ont amené un nouveau président, la politique étrangère n’a pas changé. En fait, nous observons depuis plusieurs années la conversion progressive d’une partie des élites françaises, de droite comme de gauche, aux thèses néoconservatrices américaines : supériorité de l’Occident, néocolonialisme, ordre moral, apologie de l’emploi de la force…
Surtout, un fait nouveau doit être mis en lumière : la tentative maladroite des plus hautes autorités de l’Etat de manipuler la production des services de renseignement afin d’influer sur l’opinion publique et de provoquer un vote favorable des parlementaires. Ce type de manœuvre avait été conduit par Washington et Londres afin de justifier l’invasion de l’Irak en 2003, avant d’être dénoncé. Onze ans plus tard, le gouvernement recourt au même artifice grossier et éculé pour justifier ses choix diplomatiques et militaires.
Compte tenu de la faiblesse des arguments présentés dans la note gouvernementale – qui n’est pas, rappelons-le, une note des services –, celle-ci ne sera d’aucune influence sur la presse et l’opinion. En revanche, par sa présentation, elle contribue à décrédibiliser le travail des services de renseignement, manipulés à leur insu dans cette affaire. Le mépris des politiques français à l’égard des services est connu.
Est-ce un hasard si cette affaire survient alors que l’actuel ministre des Affaires étrangères est celui-là même qui, en 1985, alors qu’il était chef du gouvernement, a fort élégamment « ouvert le parapluie », clamant son absence de responsabilité à l’occasion de l’affaire du Rainbow Warrior ?
Une chose au moins est sûre : une remise à plat de notre position à l’égard de la Syrie et de notre politique étrangère s’impose, car « Errare humanum est, perseverare diabolicum ».
Eric Denécé, Directeur du CF2R, 9/09/2013
http://www.polemia.com/intervention-en-syrie-la-recherche-dun-pretexte-a-tout-prix/ -
L'Afrique noire, entre guerres et explosion démographique
L'image de l'Afrique noire reste sombre, associée à des guerres et des catastrophes humanitaires permanentes, ce qui repose sur des faits le plus souvent indéniables, tout en s'avérant par sa généralisation heureusement excessif. Toutefois quelques conflits localisés se poursuivent, en particulier au Mali, en Centrafrique, au Congo-Démocratique.
Au Mali, en apparence stabilisé, les élections présidentielles ont été à peu près honnêtes. Selon l'idéologie mondialiste, cet événement marquerait le retour à une normalité internationale indiscutable, sinon la fin de tout danger de déstabilisation majeure. Non, il demeure un fort risque de retour des djihadistes en Azaouad, sitôt les armées tchadienne et française reparties ; les gros effectifs salafistes sont repliés dans les déserts libyens, en particulier dans le Fezzan voisin, où ils restent hors d'atteinte, à moins de se lancer dans des opérations militaires terrestres sans fin, tout comme dans une moindre mesure dans les immensités sahariennes du Niger et de la Mauritanie, pays qui pourraient être atteints par des offensives djihadistes "surprises". Derrière l'apparent triomphe de François Hollande, sa seule réussite, rien n'est réglé. En outre, vouloir faire régner l'ordre à Gao paraît ridicule, lorsque, de notoriété publique, y compris pour les notables locaux de gauche, le désordre mafieux, fondé sur le trafic de drogue au vu et su de tous, avec des meurtres réguliers, ravage Sevran, en pleine agglomération parisienne, ou Marseille. Quant au salafisme, il n'y a hélas pas besoin de voyager jusqu'à Tombouctou pour le rencontrer : Trappes, en banlieue parisienne suffit, ou même des quartiers islamisés de Paris intra muros dans le Nord et l'Est de la capitale. Aussi les rodomontades actuelles de l'Elysée s'avèrent parfaitement ridicules.
La Centrafrique a complètement sombré dans le banditisme généralisé, forme de guerre civile totalement éclatée. La Seleka, coalition précaire, qui, avec un support logistique tchadien, avait pu s'emparer de Bangui il y a quelques mois, serait donc revenue à la juxtaposition de mouvements antagonistes armés, faibles en soi mais qui sévissent impunément faute de résistance organisée, ravageant par des pillages systématiques un des pays déjà les plus pauvres d'Afrique - malgré des richesses potentielles en tous domaines très réelles -. Au détour d'un entretien consacré à son autocongratulation - sur le Mali, François Hollande a déclaré qu'une intervention militaire en Centrafrique serait nécessaire. Sans nier le drame humain terrible des populations locales, on peut quand même soutenir que ce n'est pas à la France d'assurer la fonction de gendarme en Afrique - sous-traitant local du mondialisme - ; une énième intervention française n'aurait de sens que si elle s'accompagnait d'un mouvement significatif de retour de populations africaines actuellement en France, par centaines de milliers puis millions, ce qui, sous ce gouvernement socialiste fossoyeur de notre pays, reste complètement hors de l'univers mental.
Au Congo-Démocratique, l'offensive commune de l'armée nationale et des troupes onusiennes semble l'emporter sur le mouvement rebelle M-23, repoussé loin de Goma, au point que le parrain rwandais menace d'intervenir - alors qu'il avait nié tout lien effrontément avec le M-23 jusque-là -, ce qui inverserait probablement le cours des combats. Les pays voisins antagonistes offrent un parfait contraste, entre le petit Rwanda très bien géré, modèle de croissance économique et de développement, sous la dictature militaire tutsie du président-général Paul Kagamé depuis 1994, tandis que le vaste Congo du président Laurent-Désiré Kabila, à la réélection initialement très contestée et non reconnue par la prétendue « communauté internationale » -, demeure l'exemple du pays très mal géré, largement anarchique, malgré des richesses potentielles considérables.
À l'extrémité orientale du continent, le sort de la Somalie demeure bien incertain, avec la poursuite de la guerre civile ; mais s'organisent des entités territoriales cohérentes, autour du Jubaland au Sud, sous protection kenyane, du Pountland au Nord-Est, enfin autour de Mogadiscio pour le gouvernement dit "central". Les djihadistes des « Tribunaux islamiques » demeurent menaçants ; les clans somaliens s'affrontent encore régulièrement, mais la tendance générale malgré tout demeure plutôt positive, en comparaison de l'anarchie totale ou de l'ordre salafiste.
À la frontière du Sud-Soudan et du Soudan, le conflit a fortement diminué en intensité. Le Soudan lui-même appartient désormais de manière indiscutable au monde arabe ; l'assimilation des populations noires du Darfour se poursuit, dans un conflit larvé persistant, marqué par un racisme ethnique, pourtant entre musulmans.
Malgré bien des fragilités persistantes, qui font qu'en aucun pays d'Afrique Noire la stabilité
qu'à l'échelle continentale, ces territoires connaissent depuis une quinzaine d'années de fortes croissances, souvent à plus de 5 % annuels. En partant de très bas, les résultats sont rarement spectaculaires, à l'exception du Rwanda, ou de l'Angola, à forte richesse pétrolière, attirant même des dizaines des milliers d'immigrés européens et des centaines de milliers de Chinois. Des cas a priori désespérés comme le Mozambique ont aussi participé de cette croissance, qui s'explique largement par un cycle haussier des matières premières minérales et agricoles, accompagnées d'investissements étrangers massifs, tout d'abord chinois, puis indiens, sud-coréens, des Pays du Golfe - principalement dans des pays musulmans - ; les ressources en charbon du Nord du Mozambique ont bénéficié d'investissements miniers étrangers considérables, en particulier chinois. De même sont relancées très fortement les productions de fer au Gabon, de cuivre et de zinc en Zambie et au Congo-Démocratique. Les infrastructures, principalement ferroviaires et routières, ont été largement remises en état à travers le continent, avec des grands travaux qui se poursuivent, souvent avec des compagnies chinoises, désormais réputées pour leur efficacité dans le continent des travaux interminables. Même le Zimbabwe du marxiste Mugabe, récemment réélu président - à une majorité certainement exagérée, mais pas forcément irréelle face à un opposant historique Tsvangirai très affaibli avant le scrutin -, renoue avec la croissance, au sortir d'années de désastre total d'expérience d'indigénisation agraire, grâce à la reprise très nette de l'activité minière.
De 4 à 7 enfants par femme
Des débuts d'industrialisation s'observent même au Nigeria, en Ethiopie, au Kenya, grâce aux très faibles coûts de la main d'œuvre et de la sécurité relative. S'appuyant sur des armées de qualité, l'Angola et l'Ethiopie constituent désormais de petites puissances régionales, en forte croissance économique, soutenues par le pétrole pour le premier, de grands barrages hydroélectriques sur tous les cours d'eau importants pour la seconde - source de tensions avec les pays en aval, qui n'en peuvent mais -.
Le problème majeur de l'Afrique noire demeure l'explosion démographique. Avec 4 à 7 enfants par femme dans la plupart des pays, il est à craindre que l'économie ne puisse sur le long terme croître à un rythme suffisant pour assurer une baisse durable de la pauvreté. La situation, et ce n'est pas un hasard, s'aggrave particulièrement, avec une surpopulation sur des terroirs fragiles, au Sahel, menacés de désertification ; la situation ne serait pas insurmontable en des territoires régulièrement arrosés et encore peu densément peuplés, comme la Zambie. Evidemment hélas, la pression migratoire demeurera forte vers l'Europe sur les décennies à venir.
S. de S. Rivarol du 5 septembre 2013 -
ENTRETIEN exclusif avec KAREN KHANLARI, un chrétien au parlement iranien
La République islamique d’Iran fait l’objet de critiques récurrentes, y compris dans nos colonnes, où l’on regrette le shah. Aujourd’hui, la parole est à la défense : Karen Khanlari, député au parlement iranien, plaide en faveur d’un régime qu’il juge ouvert aux chrétiens.
PAYS majoritairement musulman, de rite chiite, l’Iran procure la liberté de culte à l’ensemble de ses citoyens, y compris aux chrétiens, hélas persécutés dans d’autres pays d’Orient et parfois victimes de violences, après l’émergence de courants fondamentalistes encouragés, notamment, par les salafistes (de rite sunnite). Cet État, quasi théocratique, préserve la foi chrétienne des dérives de la laïcité outrancière des sociétés de consommation. En effet, le chiisme a toujours été tolérant, ouvert et peu dogmatique. L’enseignement de l’imam Ali, recueilli dans Les Dictons de sagesse, en témoigne. L’actualité le démontre aussi : nous avons en mémoire l’accueil chaleureux que la communauté chiite, y compris le Hezbollah, avait réservé au pape Benoît XVI lors de sa visite au Liban. De même, faut-il rappeler que la chaîne du Hezbollah, Al Manar, s’interdit la diffusion de programmes profanes les vendredis saints ? Afin de mettre en lumière la situation des chrétiens en Iran, nous avons interrogé un député chrétien au parlement iranien, M. Karen Khanlari. Docteur en ingénierie de construction à l’université Azad islamique (Ouloum va Tahghighat) à Téhéran, docteur en histoire de l’Institut d’histoire de l’Académie nationale des sciences d’Arménie, il a collaboré, au sein du gouvernement iranien, à l’optimisation de l’usage de l’énergétique et à l’élaboration des règlements en vigueur.Député depuis 2012, il représente les chrétiens arméniens au parlement iranien. ❑ E.H.
❏ L’Action Française 2000 - Quelles sont les communautés chrétiennes établies en Iran, combien comptent-elles de membres et comment ceux-cisont- ils répartis ?
❏ Karen Khanlari - Il existe principalement deux communautés établies en Iran : les Arméniens et les Assyriens. Au sein de chacune de ces communautés, il existe des rites spécifiques. Ainsi, 98 % des Arméniens iraniens font partie de l’Église nationale arménienne, dite Église des compagnons d’Arménie, et environ 2 % font partie de l’Église catholique arménienne, ainsi que de l’Église évangélique arménienne. La plupart des Assyriens font partie de l’Église nationale assyrienne (dite Église assyrienne d’Orient). Mais il existe également deux autres rites assyriens : l’Église catholique assyrienne ainsi que l’Église évangélique assyrienne. Selon les derniers recensements, on dénombre cent vingt mille chrétiens en Iran.
À Téhéran, il existe huit églises nationales de rite arménien. Par ailleurs, à Djolfa d’Ispahan, par exemple, il existe treize églises. Dans les autres villes, à l’instar de Tabriz, Arak, Ourmieh, Rasht et Anzali, il existe une église. Les messes sont célébrées régulièrement avec un grand afflux de fidèles. Il existe aussi des cathédrales qui constituent des monuments historiques : il y en a trois dans la province d’Azerbaidjan et une, affiliée au rite national arménien, à Ispahan. Enfin, il existait une vie monastique il y a quelques années. À Djolfa, en Ispahan, il y avait un couvent arménien. Néanmoins, en raison de la baisse des vocations, les activités de ce monastère ont été modifiées. Elles sont principalement d’ordre caritatif.
❏ Qu’en est-il de la situation des chrétien au sein de la société iranienne ? En général, les communautés chrétiennes au Proche et au Moyen–Orient sont marginalisées. Parfois, elles sont menacées par la violence, comme en Irak ou en Égypte. Dans les pays du Golfe, l’exercice de leur culte est même proscrit. Quelle comparaison peut-on établir avec la République islamique d’Iran ?
❏ L’Iran a été, depuis la Perse antique, un pays ouvert aux croyants de différentes religions. Les conceptions fondamentales inscrites sur le cylindre de Darius le Grand, relatives à la liberté religieuse, mais aussi les enseignements d’Ali Ben Abi Taleb sur la tolérance religieuse, y ont été propagés tout au long de l’histoire. Les chrétiens bénéficient de ce climat qui a contribué à leur dynamisme. Ils ont ainsi participé activement à toutes sortes d’activités politiques, économiques et surtout culturelles, éducatives et artistiques aux côtés des musulmans, des zoroastriens et des juifs.
Selon la constitution de la République islamique, les minorités religieuses jouissent de la liberté totale relativement à leur état civil, l’exercice de leur culte et de leurs activités religieuses et communautaires. Par ailleurs, les Iraniens chrétiens disposent de leurs propres établissements d’enseignement, de leurs associations culturelles et sportives... De même, ils disposent d’une liberté d’expression et de presse. Ainsi, la communauté arménienne publie un quotidien, plusieurs mensuels ainsi que des sites Internet en langue arménienne. Il en est de même pour les autres communautés, aussi bien chrétiennes assyriennes que zoroastrienne et juive. Toutes ces communautés sont respectées tant par la société que par le gouvernement.
En Iran, les principes de la liberté ont été conjugués avec les traditions et les convictions nationales et religieuses. Les fondements juridiques de la tolérance et du respect des diversités religieuses ont été édictés, il y a plus d’un siècle, par la constitution iranienne. Ils ont été préservés et sont appliqués jusqu’à présent. Selon la constitution de la République islamique, les minorités religieuses et ethniques jouissent non seulement de la liberté en ce qui concerne leur état civil, où ils peuvent appliquer librement leurs règles confessionnelles et religieuses, mais ils disposent également de leurs propres députés au sein du Parlement.
Ces députés bénéficient de prérogatives et de responsabilités équivalentes à celles des autres députés. Ils siègent dans les différentes commissions, participent au processus de légifération et de surveillance du gouvernement. Parmi les deux cent quatre-vingt-dix députés du parlement iranien, cinq appartiennent à des communautés non musulmanes. Les autres députés, musulmans, sont composés de chiites et de sunnites. À ma connaissance, la situation des chrétiens en Iran est incomparable avec les pays que vous venez de citer. Cela a toujours été ainsi. Au début du XXe siècle, alors que les Arméniens et les Assyriens étaient victimes du génocide en Turquie ottomane, l’Iran accordait l’asile aux survivants arméniens et assyriens de cette tragédie.
❏ L’Iran est frappé d’un embargo par l’Occident. Comment le qualifiez- vous ? Quelle est son étendue ? Quelle en sont les répercussions sur les Iraniens ?
❏ Au début de l’adoption de la politique des sanctions, l’Occident prétendait que ces dernières visaient uniquement l’État iranien et qu’elles n’étaient pas édictées contre le peuple. Mais, très rapidement, une fois que les sanctions "globales", et particulièrement les sanctions pharmaceutiques, voire académiques, furent appliquées, il est devenu évident que l’Occident ne faisait aucune différence entre l’Etat et le peuple.
Naturellement, ces sanctions ont eu des effets sur la vie sociale et économique de l’Iran. Mais ces conséquences ne sont pas de nature à engendrer de grands changements politiques. Devant cette situation, nous avons adopté un mode de vie économique spécifique. Cette pratique s’appelle « l’économie de résistance » ou « la résistance économique ». Nous avons établi, à cet égard, des programmes et des stratégies avec l’aide de spécialistes.
❏ Étant donné les sanctions pesant sur votre pays, y a-t-il un message que vous souhaiteriez adresser à l’Occident ?
❏ La politique des sanctions n’est pas un langage conforme et adéquat pour dialoguer avec la République islamique d’Iran. L’Iran a une civilisation, une histoire et une culture millénaires. Ce n’est pas un pays qui capitule facilement devant la guerre, la violence, le terrorisme, les cyberattaques ou la politique de sanctions économiques. Je souhaite voir, très prochainement, l’Occident adopter une position plus conforme à l’image qu’il entend donner de lui.
Au lieu de faire pression sur l’Iran sous prétexte d’accusations infondées telles que le soutien au terrorisme, la transgression des droits de l’homme (leitmotiv occidental) ou les questions liées à l’arme nucléaire, j’appelle les pays occidentaux à adopter une politique plus utile pour arriver à un compromis avec la République islamique d’Iran, pour le maintien d’une paix durable dans la région. ■
Propos recueillis par Élie Hatem pour L’AF 2869
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14 septembre à Paris : la manifestation en danger
COMMUNIQUÉdu Collectif pour la Défense des Libertés Publiques
Il y a 20 jours, le collectif de défense des libertés publiques annonçait son intention de manifester à la préfecture de Paris. Il y a 12 jours, la manifestation a été officiellement déposée, avec un trajet et des horaires clairement définis.Depuis, aucune information, aucun contact n’a été pris par la préfecture de police, avec les organisateurs de la manifestation. Étrange pour une administration en charge du bon déroulement des manifestations sur la voie publique. Étrange pour une administration qui accepte rapidement et simplement, ici des manifestations de soutien aux rebelles syriens, là des manifestations pro-kurdes, pro-turques, pro-ivoiriennes ou pro clandestins.Aujourd'hui, à 14h00, un délégué de la manifestation s'est rendu en préfecture pour demander des nouvelles...la réponse n’a pas tardé : le préfet réfléchit encore, et une réponse sera communiquée jeudi, soit 2 jours avant la manifestation. Dans quel pays sommes-nous donc ? Dans quelle république bananière ou soviétique sommes-nous pour qu'un État se donne le droit d'autoriser ou d'interdire une manifestation nationale, annoncée puis déclarée de longue date, 48 heures avant la tenue de cette dernière ?Le thème de la manifestation "pour la défense des libertés publiques et pour la libération des prisonniers politiques" avait été bien choisi. Aujourd'hui en France, l'État de droit n'existe plus, les libertés sont bafouées. L'organisation d'une manifestation nationale de cette ampleur, avec des bus partant de toute la France, avec des individus venant en train, en voiture, ne peut pas voir son sort décidé à 48 heures de l'échéance.Nous avons des règles de sécurité à respecter, une logistique à mettre en place et la préfecture sait bien qu'il est impossible, en 48 heures, d'optimiser cela. C'est pourquoi, si Mercredi 11 septembre, à 9h00, nous n'avons reçu aucune réponse de Monsieur le préfet (qui jusqu'à présent préfère se dédouaner derrière une énième contre-manifestation et des appels à la haine et à la violence de groupuscules d'extrême gauche clairement identifiés), nous considèrerons que c'est une interdiction déguisée de la manifestation et nous en tirerons toutes les conséquences.Nous demandons à toutes les organisations et aux participants à la manifestation de samedi 14 septembre de rester informés, à partir de mercredi, sur les évolutions concernant la manifestation.Le Collectif pour la Défense des Libertés PubliquesLigue du MidiBP 1-711430912 – Nîmes cedex 2Tel: 04 34 40 41 29 / 06 83 25 36 10Membre du Réseau-identités -
TRIBUNE LIBRE : Des années 1930 à la décennie 2010, l’idéologie criminelle du mondialisme aura les mêmes effets
Le constat de la perte de notre indépendance nationale et de ce que Bainville appelait notre ligne politique en matière de diplomatie est évidente.
Il y a une similitude parfaite entre les enchainements de la dégradation de la situation internationale,...
... non comme la pensée unique voudrait nous le faire croire par la montée des extrémismes, de l’exclusion etc., mais bien par la nouvelle tentative d’une même idéologie planétaire cosmopolite menée par les mêmes élites. Réjouissons-nous, elle provoquera le même élan de résistance des patriotes car on est chez nous et de gré ou de force on le restera..
On ne combat pas un incendie en arrosant la tête des flammes mais le foyer, la source du mal, qui le nourrit. Le mal est l’idéologie des élites mondialistes qui entretient depuis un siècle le massacre des peuples nationaux mis en place empiriquement par l’histoire. Sans concession, par le devoir de mémoire, l’idéologie mondialiste ne sera combattue qu’en étant confrontée à la réalité de ses échecs qui décimèrent les peuples au siècle dernier.
Depuis plusieurs années je dénonce l’action d’infiltration de l’Amérique du nord au sein de l’État Français et j’ai essayé... en vain de faire comprendre aux acteurs de la "droite" nationale qu’il fallait battre campagne autour de l’appartenance de nombre de leaders politiques et d’une partie de l’élite économique à des lobbies et groupes de pression (think tank, round table, B’nai B’rith, F.A.F., Bidelberg,). Leur tâche est de désorganiser les pans entiers de notre indépendance politique, économique, sociale.
La French Américan Foundation , à laquelle appartient le président Hollande, plusieurs ministres et membres de l’UMP en est l’illustration des causes qui nous font dresser les armes en Libye ou au Mali contre ceux que M. Hollande serait prêt à appuyer militairement en Syrie. Illogisme criminel dont l’erreur majeur nous exclut de tout poids diplomatique dans le monde arabe. En cela nous sommes dans la continuité des années Sarkozy & co.
Il est dommage que la seule force d’opposition en France, le Front National se contente d’un inventaire à la Prévert des sources du naufrage en attendant les prochaines élections où triomphera le mensonge d’un système jusqu’à épuisement et lassitude Français. On n’a plus le temps de perdre du temps... Il faut frapper à cœur !
C’est bien un nouveau "procès public" de Nuremberg qu’il faut réouvrir contre les élites mondialistes d’outre Atlantique qui préparent à l’humanité , on le voit aujourd’hui, un nouveau bain de sang. Ne sont pas sincères ceux qui se réclamant de la Nation ou de la Patrie refusent de dénoncer la trahison, rendant vaine d’année en année la résistance pour notre souveraineté nationale .
La crise syrienne montre clairement la similitude de la stratégie américaine d’ingérence supranationale dont l’action des élites de Wall Street, aujourd’hui, est un bis repetita des années 1930 développé par la dynastie Rockefeller. Elle s’exprimait en 1991 à la trilatérale par la voix de David Rockefeller : "Nous avons besoin d’une crise majeure appropriée, et les nations accepteront le Nouvel Ordre Mondial."
Fi des boucheries que de tels événements peuvent engendrer. Ces gens la font faire la guerre par peuples interposés chez les autres .
Pourquoi est-il inévitable de comparer la situation des années 30 et celle d’aujourd’hui ? Parce qu’elle a le même fil directeur : une caste mondiale dont les intérêts en récession n’ont d’autre alternative que de créer toujours plus de marchés pour survivre.
Dès les années 1920, par les plans Daves et Young, les USA avaient pris pied en Europe en choisissant la reconstruction de l’Allemagne pour mener une entreprise de déstabilisation de notre continent en vue d’implanter sur notre sol leur puissance économique qui s’étouffait faute d’ouvrir de nouveaux débouchés. Comme le démontre très bien A. Sutton ("Wall street and the rise of Hitler", 1976) ils financèrent la campagne électorale d’Hitler de 1933 ( les preuves oubliées figurent bien dans les archives du procès de Nuremberg(1)), pour implanter des branches allemandes de leurs industries américaines, ils participèrent directement à l’effort de militarisation allemand par le transfert en technologie électrique( Itt), en matière d’essence synthétique (Standart oil),en matière mécanique(Ford) et en matière chimique (IGfarben corporation) financée, pour cette dernière par la famille Warburg, elle même au coeur d’un réseau de financement du parti nazi au sein de Wall Street.
Pendant ce temps là, Ch. Maurras alertait en vain une république faite, comme aujourd’hui, de dupes, d’incompétents et de traîtres, en criant "armons, armons, armons !"....pendant que le pays légal faisait miroiter en France la semaine de quarante heures. Ses adversaires décriaient alors son antigermanisme pour mieux le condamner en 1945 de ne pas avoir crié suffisamment fort... ! Leur aveuglement fit 60 millions de morts.
En 1950, James Warburg, représentant des banques Rothschild européennes, s’arrêta à Ottawa avant sa visite à Washington où il prononça la déclaration suivante, devenue célèbre : " Vers l’an 2000, nous aurons un gouvernement mondial ; la question reste à savoir s’il se fera par force ou consentement. " : Nous y sommes.
Hier l’Allemagne ; mais aujourd’hui, à la lumière de la crise syrienne, l’Arabie Saoudite apparaît bien au proche Orient comme l’agent exécuteur de la tentative de main mise des États-Unis sur le verrou méditerranéen, s’ouvrant en même temps le contrôle de l’énergie fossile planétaire.
Agent exécuteur qui , voici un mois, par exemple, par la bouche du Prince Bandar ben Sultan, chef des services de renseignements saoudiens, ami de la famille Bush, reconnaissait avoir le contrôle tchétchène sur la rébellion syrienne tout en menaçant Poutine « de ne pas empêcher des attentats futurs sur les Jeux olympiques d’Hiver qui se dérouleront en 2014 en Russie en cas de non revirement du soutien apporté à la Syrie » ( source : Al Safir).
En 1930 IGFARBEN alimentait les comptes Bancaires de Hitler, Himmler, Hess ; aujourd’hui l’Arabie Saoudite est le partenaire des Américains en matière de terrorisme international. La rébellion avait des masques à gaz (pas la population des faubourgs de Damas), parce qu’elle avait des armes chimiques comme l’a révélé Carla Del Ponte, membre de la commission d’enquête indépendante chargée d’enquêter en Syrie... avant d’être « écartée ». À qui profiterait ce crime odieux qui donne un prétexte d’intervention aux Occidentaux ?
Il est vrai que les enquêteurs de l’ONU n’étaient là que pour constater l’usage des neurotoxiques mais pas pour enquêter sur ceux qui avaient tiré.... le cynisme poussé à son comble !
Lorsque le "terrorisme suscité" se sert de boucliers humains en Irak, en Palestine, au Mali, il est capable de se cacher derrière des armes neurotoxique dès lors que l’Occident les lui fournit par l’intermédiaire de pays frères.(2)
Comme en 1930, aujourd’hui l’activation de la déstabilisation du "vieux monde des nations" est la seule issue pour relancer une économie américaine au bord de l’implosion. Voila pourquoi des conseillers militaires américains sont actuellement auprès de la rébellion syrienne afin d’alimenter les conflits communautaires du Proche Orient au détriment d’Etats stables. Voila pourquoi les médias sous tutelle atlantiste ont clamé, avant l’heure, l’interventionnisme comme un fait acquis........ jusqu’au coup de poing sur la table de V. Poutine(3) obéré par les médias occidentaux pour expliquer le revirement d’Obama.
Pour ce faire la diplomatie américaine souffle le chaud et le froid : depuis 60 ans il est remarquable de constater que tous les processus de paix entrepris autour de la question palestinienne ont été interrompus, qui, par des massacres, qui, par des attentats entraînant des représailles communautaires dont les populations civiles sont les premières victimes. Nous avons vu comment ont été captés par eux les marchés de reconstruction libyens(4) tandis que la France était remerciée par une bombe devant sa représentation diplomatique. C’est que dans cette partie du monde il y a la volonté outre-atlantique de généraliser le conflit israélien à tout le pourtour méditerranéen latin et d’Afrique du Nord.
En 1930, les USA misèrent sur les antagonismes ethniques européens en privilégiant les ressources sidérurgiques et en se servant des revendications pangermaniques d’un Adolf Hitler ; aujourd’hui ils attisent les conflits des mosaïques tribales ancestrales du pourtour méditerranéen en privilégiant la richesse énergétique essentiellement détenue par les Sunnites Saoudiens.
Nous commettons la faute majeur d’appuyer cette politique de court terme qui , ayant mis, à la tête de l’Allemagne, les Nazis en 1933, puis 80 ans plus tard, les Islamistes au pouvoir dans plusieurs pays du pourtour méditerranéen, oblige un "retraitement" répressif de l’aspiration bâillonnée des peuples (voir l’Egypte).
« Agiter les peuples avant de s’en servir » disait Talleyrand...
C’est en cela que la résistance de la Syrie prend une dimension planétaire par sa résistance aux élites américaines. Comme l’Irak hier, le Liban, l’Iran, sa position stratégique contrôle l’approvisionnement énergétique et fait obstacle à un dessein plus grand dont parle, avec références à l’appui, P. Hillard (5) : le pilier d’un grand Israël.
Le mondialisme ne peut pas envisager que les Nations et leur peuple résistent ; c’est pour cette raison qu’il épargne plus les objectifs que les populations (les usines Ford , IGFARBEN ou les imprimeries Bertelsmann que les populations de Gaza, Caen , Saint-Lo, Dresde ou Berlin sans parler des enfants d’Irak) : « par la force ou le consentement » (Warburg).
Comme en 1930, sous couvert d’exacerber les velléités nationales, le mondialisme exacerbe, par l’idéologie communautariste, une multitude de conflits civils (religieux, sociétaux, ethniques). Citons l’implication du milliardaire cosmopolite Soros (soixantième fortune mondiale), voiture-balai des minorités antinationales agissantes.
De même qu’en en 1930, le mondialisme financier prépara les germes de la Seconde guerre mondiale en forgeant la puissance du Reich allemand, aujourd’hui le même système mondialiste et financier nourrit au cœur du proche Orient, avec l’aide de l’Arabie Saoudite, les germes de la troisième guerre mondiale contre la paix des nations et réintroduit une politique de bloc héritière de Yalta, ravivant une guerre froide dans laquelle notre position géographique nous rend physiquement vulnérable. Fermer les yeux sur une telle évidence est un acte suicidaire de complicité et d’allégeance à "l’empire" financier qui nous fait danser sur un volcan.
Hier la Yougoslavie, aujourd’hui la Syrie, bientôt le Liban et l’Algérie : autant de pays dans lesquels les communautés se côtoyaient pacifiquement. Pourquoi pas demain la France ? les ingrédients sont là car, comme Agathon le disait voilà cinq ans, nous sommes le maillon faible de l’Europe par les erreurs de nos choix électoraux.(6)
Il y a une autre similitude : c’est que ce ne sont pas les fils de ces élites internationalistes qui mourront en Méditerranée de la même manière que leurs pères ne moururent pas sur les plages de Normandie, laissant ce privilège aux enfants du petit peuple américain assassinés par la technologie offerte à l’ennemi par les "élites" de leur propre pays !
Voici donc le combat de salut public que nous, nationaux et patriotes, nous devons mener auprès de ces Français abusés par la propagande des prompteurs médiatiques officiels qui tentent de préparer l’opinion à ce qui n’est rien d’autre que l’agression contre des nations souveraines. Sans cela, si justes soient-elles, nos analyses apparaîtront, je le répète, comme de vaines gesticulations dans la surdité ambiante.
L’histoire nous donne des leçons à méditer. Le mondialisme n’est puissant que par ses moyens financiers à propager le mensonge et l’aliénation de nos esprits. La vérité n’a pas besoin d’artifice mais seulement de la détermination à la faire connaitre. Nous devons en priorité nous atteler à la faire connaitre, notamment par le rappel mémoriel de nos concitoyens, en portant à la connaissance de chacun des compromissions criminelles de ses souteneurs afin de les disqualifier définitivement.
Contre eux la guerre des peuples est invincible.
Rex
(1) Tribunal militaire international de Nuremberg , documents n° N1-391-395
(2) http://www.afriqueredaction.com/art...
(3) http://www.eutimes.net/2013/08/puti...
(4) http://www.tv5.org/cms/chaine-franc...