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Les crimes d'Etat du mondialisme - conférence de Ploncard d'Assac.
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Hollande crée un grave incident diplomatique en se comportant en larbin des Etats-Unis
Les autorités françaises avaient interdit mardi à l’avion qui ramenait le président bolivien Morales vers son pays, de traverser notre espace aérien.
Evo Morales avait du faire demi-tour vers Vienne et y patienter 13h, avant de pouvoir repartir.Motif ? La clique d’Hollande avait peur que l’avion ne transporte Edward Snowden, le consultant de la NSA qui a révélé le scandale de l’espionnage massif par les Etats-Unis de tout un tas de pays. Les USA veulent récupérer Snowden pour trahison, et celui-ci cherche un pays où se réfugier.
Les socialistes sont d’habitude peu sourcilleux de qui traverse ou envahit le territoire national.
Mais surtout, qu’est-ce qui pouvait bien justifier ce grave et exceptionnel affront envers le président bolivien ?
La France n’était-elle pas censée être furieuse du traitement que lui ont réservé les agences de renseignement américaines ?
En réalité, même si Hollande dit dans les interviews qu’il n’est pas content (pour un peu, il bouderait…), il montre là à quel point il est inféodé aux Etats-Unis… -
Egypte: un coup d'Etat militaire en cours (proche de Morsi)
Les événements en cours en Egypte représentent un "coup d'Etat militaire", estime Essam Al-Haddad, conseiller du président Mohammed Morsi pour les affaires internationales.
"Appelons les choses par leur nom. Ce qui se passe actuellement est un coup d'Etat militaire", a indiqué M. Al-Haddad sur son page Facebook.
Selon lui, aucun coup d'Etat militaire ne peut se dérouler sans effusion de sang.
Le Caire et d'autres villes égyptiennes ont été mardi le théâtre d'affrontements violents entre les partisans et les adversaires de Mohamed Morsi. Ces accrochages ont fait au moins 20 morts et plus de 200 blessés. -
« Bruxelles », Soros, Mrap, CCIF… : cette curieuse alliance contre le FN
Le 20 juin nous faisions état sur ce blog du vote de la commission des Affaires juridiques du Parlement européen (onze voix pour, une contre et quatre abstentions) ayant débouché sur l’adoption du rapport de l’élue immigrationniste Cecilia Wikström, membre du Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe, qui recommandait la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. Comme cela avait été déjà le cas dans le passé à l’encontre de Jean-Marie Le Pen et de Bruno Gollnisch, Marine avait prévenu de l’inéluctabilité de celle-ci, au regard de la lâcheté, du conformisme et du combat antinational mené par les instances bruxelloises et ses relais. Bruno a beaucoup bataillé ces derniers mois, nous le disions, contre le scandale que représente la levée proprement ahurissante de cette immunité de la présidente du FN, effective depuis hier, coupable de dire tout haut ce qu’une majorité de Français pense (de moins en moins) tout bas.
Mardi, le député européen frontiste est intervenu brièvement dans l’hémicycle, se saisissant d’une parole qui lui était refusée sur ce sujet : « Je voudrai faire observer, avant que ne soit voté le rapport sur l’immunité parlementaire de Marine le Pen, que l’intéressée n’a pas pu obtenir que cette question soit débattue en séance plénière ».« Elle n’a pas la possibilité a ajouté Bruno Gollnisch , de s’exprimer sur ce sujet devant l’ensemble de nos collègues, il n’a pas été possible d’obtenir sur ce sujet, pour que chacun prenne ses responsabilités, un vote nominal. En d’autres termes, cette procédure s’apparente plus à celle du soviet suprême de l’ex Union soviétique qu’à celle d’un parlement respectueux du droit de ses membres ! »
Sûre de son bon droit et convaincue que le tribunal lui donnera raison, Marine dans un communiqué publié hier, a noté que «cette décision », qui «permettra cependant de remettre sur le devant de la scène le sujet de la laïcité et de ses violations qui sont quotidiennes en France», « exprime la crainte croissante de l’oligarchie face à l’irrésistible montée en puissance d’un mouvement patriote qui porte haut et fort la parole du peuple et propose de réelles solutions aux problèmes des Français. »
Nos compatriotes certes, ne s’y trompent pas et au-delà même du résultat des dernières élections partielles, il est révélateur que le dernier baromètre Ifop Paris Match du mois de juin indique que la présidente du FN bat son record de popularité avec 40% de bonnes opinions. Autre signe parmi d’autres, la pétition de soutien en ligne sur le site du Front a déjà recueilli en à peine quelques heures plus de 12 000 signatures et a entraîné près de 1200 nouvelles adhésions !
Alors que la justice française souhaite entendre Marine dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Lyon pour incitation à la haine raciale, (depuis quand l’islam est il une race ?!), rappelons qu’elle est poursuivie pour avoir évoqué, lors de son passage à Lyon le 10 décembre 2010, l’occupation illégale de l’espace public pour des prières de rue par des militants mahométans .
« Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la seconde guerre mondiale avait-elle déclaré, s’il s’agit de parler d’occupation, on pourrait en parler pour le coup. C’est une occupation de pans de territoire. Certes, il n’y a pas de blindés, il n’y a pas de soldats, mais elle pèse sur les habitants. »
S’il est bon de rappeler aussi comme l’a fait maint fois Bruno Gollnisch que le FN ne combat pas la religion musulmane, mais le processus d’immigration de peuplement qui génère communautarisme, prosélytisme agressif et la dissolution de l’identité française, c’est une officine extrémiste comme le MRAP , qui aime beaucoup parler de la seconde guerre mondiale, qui est citée par les médias comme à l’origine de cette plainte.
Les faiseurs d’opinions sont moins diserts sur le fait que le Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF), présidé par le fantomatique Samy Debah et incarné par son porte-parole Marwan Muhamad, a déclenché l’ouverture d’une information judiciaire en déposant plainte ( le 31 janvier 2011) contre les propos de la présidente du FN, pour « provocation à la discrimination, à la violence et à la haine envers un groupe de personnes en raison de leur religion ».
Or, si le MRAP qui comme chacun le sait est extrêmement proche du parti communiste, dispose de relais médiatiques importants et reste auréolé de son progressisme laïcard et de son combat historique contre le courant national, le CCIF est un allié de revers plus encombrant pour le Système du fait de sa radicalité religieuse et communautaire clairement affichée.
Nous l’évoquions en décembre dernier, Marwan Muhamad était aussi au nombre des signataires de la pétition en faveur du rappeur Saïdou et du sociologue Saïd Bouamama, auteurs de la chanson « Nique la France », alors mis en examen suite à une action en justice de l‘Agrif de Bernard Antony.
Une pétition signée également, cela prend tout son sens nous allons le voir, par Rokhaya Diallo, présidente des Indivisibles , récente bénéficiaire d’un séjour tout frais payé offert par l’ambassade américaine, au nom de sa politique d’ingérence dans nos banlieues, visant à repérer (recruter) les talents pluriels de demain.
Au moment ou les Français s’interrogent sur les manœuvres de l’Oncle Sam contre la France et l’Europe, il s’agit de rappeler que la campagne contre l’islamophobie lancée par CCIF en octobre 2012, avait été financée à hauteur de 35 000 euros par l’Open Society Institute.
Nous relevions à l’occasion du récent voyage de Bruno Gollnisch en Russie que cet Open Society Institute est un des « outils » du milliardaire mondialiste George Soros, très impliqué dans la défense des Roms, mais aussi partisan de la poursuite d’une politique d’immigration soutenue des pays du Sud vers l’Europe. L’Open society est intervenue à de nombreuses reprises en Amérique latine et en Europe de l’Est, pour favoriser la mise en place de dirigeants ayant l’aval de Washington.La Fondation Soros joua également un rôle de tout premier plan dans la déstabilisation des ex-républiques yougoslaves et de la Russie, par le biais du soutien apporté à certaines révolutions « colorées » (Ukraine, Géorgie …).
Bref, à l’heure ou les nationaux, par la voix de Marine Le Pen, demande à la France d’accorder l’asile politique à Edward Snowden, ou Bruno Gollnisch demande la fin des persécutions contre Julian Assange, est-il étonnant de retrouver de structures liées à un nouvel ordre mondial , bien décidé à nous faire taire et à éradiquer nos souverainetés et identités nationales, à la manœuvre contre le FN ?
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Les grandes oreilles qui fâchent l’Europe
Les révélations sur l’espionnage dont les ambassades et les délégations des pays de l’UE aux Etats-Unis ont fait l’objet de la part de la NSA américaine créent le choc. Chez les alliés européens, bien sûr, mais aussi dans les médias du Vieux Continent, partagés entre indignation et fatalisme.
«L’Oncle Sam se comporte très, très mal» : voilà le titre de l’éditorial du Monde qui, face aux révélations – non démenties par Washington – du Spiegel selon lequel l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA) visait aussi l’Union européenne via son programme Prism, est très choqué par le fait que les Européens soient désignés dans ces documents comme «des cibles à attaquer». D’ailleurs, le Guardian a raconté que la France, l’Italie et la Grèce figuraient parmi les cibles privilégiées de la NSA.
Cette «expansion» de la politique sécuritaire américaine «paraît aujourd’hui totalement incontrôlée», déplore le quotidien français. Mais «considéré par certains comme un traître, M. Snowden a en fait rendu un grand service à son pays en révélant l’ampleur des excès de cette politique. Intégré à nos vies, l’univers numérique les expose en permanence à l’ingérence des gouvernants et des géants de l’Internet. Visiblement, les agences américaines en profitent au maximum.»
De l’hypocrisie
Mais pour le Standard de Vienne, qu’a lu et traduit le site Eurotopics, l’attitude de l’UE paraît bien malvenue dans cette affaire, car «de toute évidence, les services européens ont bénéficié sans sourciller des conclusions des Américains. Et ce sans le moindre scrupule quant aux méthodes de collecte de ces informations.»
Conclusion, logique, du quotidien autrichien : «A partir de là, les élans d’indignation des politiques européens, qui bien sûr ignoraient tout de ces machinations, s’apparentent à une incroyable symphonie d’hypocrisie. Le point décisif […], ce n’est pas que la NSA ait étendu sa surveillance aux Européens. C’est surtout que, frappés d’une bizarre présomption de culpabilité, de grands pans du trafic Internet aient été surveillés et épluchés, en toute légalité, mais de façon éminemment illégitime.»
Danger pour le TTIP
La Stampa de Turin, citée et traduite par Courrier international, pointe aussi les réactions hypocrites : «Il y a quelque chose de comique à voir que des régimes reconnus pour leur capacité à contrôler leurs propres citoyens et à réprimer leurs dissidents, font de Snowden un héros et d’Obama le méchant Big Brother. Ainsi, les télévisions moscovites peignent l’ex-collaborateur de la NSA comme un Robin des bois opprimé dans le pays qui a inventé le Web.»
Le site Presseurop a lui aussi épluché les journaux européens pour en tirer la substantifique moelle, à quelques jours de l’ouverture des négociations du Traité transatlantique de libre-échange (TTIP). Est-ce pour cela que Die Welt, par exemple, «tente de dédramatiser la situation» ? Dans son commentaire, le journal allemand écrit ainsi qu’«il n’est pas sympa d’espionner ses amis, […] mais que cela arrive tant dans la vie privée que dans la politique.»
Vie privée et vie politique
Il y a une différence, cependant : «Dans la vie privée, cela peut se solder par un divorce, dans la politique en revanche, une séparation durable n’est admise que de façon passagère. Tôt ou tard, on aura à nouveau besoin de l’autre.» Le gouvernement allemand continuera donc «à accepter des indices» servant la lutte contre le terrorisme et à «s’en montrer reconnaissant, car ses propres services secrets sont soumis à des coupes budgétaires».
Il faut dire qu’en Allemagne, le choc est rude, constate la Gazeta Wyborcza polonaise : le respect de la vie privée y est comme souvent considéré comme un des droits humains, «qui ne doit être restreint qu’en dernier recours. La dévotion à ce principe est particulièrement forte là […] où le traumatisme historique né du totalitarisme nazi puis de l’expérience communiste de la RDA est encore présent.»
Un «Watergate du XXIe siècle»
Donc rien ne semblerait «pouvoir échapper aux grandes oreilles transatlantiques», écrit L’Humanité, qui qualifie le scandale révélé par Edward Snowden de «Watergate» du XXIe siècle. «Nous sommes tous les cibles, en effet, car la collecte d’informations […] a frappé des millions de citoyens européens.» Ces révélations, «si elles ne sont pas totalement surprenantes pour qui connaît l’histoire de la première puissance mondiale, n’en sont pas moins révoltantes et méritent une réponse ferme des Européens», poursuit le quotidien communiste français, qui en appelle à la «résistance à Big Brother» et au «courage politique».
«Silence, l’ami t’écoute», écrit pour sa part le Corriere della sera, jouant sur les mots d’une célèbre affiche de la propagande de Mussolini. Pour le quotidien milanais, «nous sommes amis, certes, mais au moment de rendre les comptes, c’est chacun pour soi. […] Aujourd’hui, l’Europe proteste, avec raison. Elle demande des explications aux Etats-Unis […]. Et certains invoquent des rétorsions commerciales. Mais personne ne peut nier que les gouvernements de l’UE, quand ils le veulent, collaborent avec les Américains.»
Du venin dans le négoce
N’empêche : pour El Periódico de Catalunya de Barcelone, «les relations entre les Etats-Unis et l’UE sont désormais gravement compromises». Car les Européens sont «furieux», écrit de son côté le Financial Times, selon lequel ces révélations «menacent de compliquer un défi déjà difficile à relever», celui du fameux TTIP : «Ce traité doit non seulement donner un coup de fouet aux économies stagnantes mais aussi solidifier les relations entre les Etats-Unis et l’Union européenne pour les générations futures.» De quoi envenimer encore davantage «la discussion sur la protection des données personnelles qui a déjà causé des difficultés profondes ces dernières années».
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Les leçons amères à tirer de l’affaire Prism
La divulgation du système d’espionnage américain par l’ex consultant de la NSA Edward Snowden ouvre une brèche beaucoup plus importante que l’affaire Wikileaks dans le système de croyance édifié par les Etats-Unis aux lendemains de la seconde guerre mondiale. L’affaire Prism a fait voler en éclats les fondements mêmes du credo sur la démocratie. On pourrait la résumer en trois actes d’accusation : violation de secrets d’Etats étrangers, accès illimité aux informations économiques de pays concurrents, lecture potentielle des données personnelles des citoyens du monde sur les réseaux sociaux.
Les preuves fournies par le citoyen américain Edward Snowden remettent en cause le discours que les Etats-Unis affichent depuis leur création sur la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes. Si l’affaire Wikileaks a fait de la diplomatie américaine une référence mondiale qui faisait passer au second plan les autres discours diplomatiques, l’affaire Prism ramène les Etats-Unis à la case départ de la Real Politik. Suite à ces révélations, la démocratie américaine ne peut plus prétendre être un modèle pour les autres peuples du monde car elle fait le contraire de ce qu’elle dit, ne serait-ce qu’en ne respectant pas le secret de correspondance qui fut une des libertés élémentaires arrachées aux régimes absolutistes ou totalitaires.
Cette situation nouvelle a déjà des conséquences spectaculaires. Elle mine la légitimité populaire des élites politiques des démocraties occidentales qui s’étaient habituées silencieusement depuis des décennies à assumer le poids et le prix de la surveillance américaine de leur comportement. Il n’est pas étonnant que les premières réactions politiques de rejet de l’attitude américaine viennent d’Allemagne par la voix du gouvernement fédéral. A cette posture diplomatique s’ajoute la publication par le magazine Der Spiegel de nouveaux éléments sur le ciblage par l’espionnage américain de l’Union Européenne mais aussi de la France. Contrairement à la France, l’Allemagne a une stratégie de puissance qui lui permet aujourd’hui de s’affirmer de manière beaucoup plus mature sur la scène internationale. L’absence de réaction de l’Elysée au début de l’affaire et le motus bouche cousue de la classe politique, de gauche comme de droite pendant la première période de la crise, en dit long sur notre attentisme à l’égard des Etats-Unis d’Amérique.
L’affaire Prism a pris tout ce petit monde à contrepied. La France a du mal à se penser en dehors de son statut de petite moyenne puissance aux marges de l’empire dominant, position parfois ô combien inconfortable comme le démontre l’affaire Prism. Le fait que nous soyons incapables d’élever la voix aux côtés de l’Allemagne, « redimensionne » la valeur de nos attributs de puissance militaire et diplomatique. Sans armes nucléaires, sans fauteuil au conseil de Sécurité de l’ONU, l’Allemagne fait mieux que nous. Puissance bridée depuis 1945, elle a renversé son statut de vaincu en statut de puissance assistée (économiquement et militairement) au cours de la guerre froide pour maintenir l’équilibre des forces entre l’Est et l’Ouest. La chute du Mur et la réunification lui ont donné un nouvel élan au sein de la dynamique européenne. Berlin, contrairement à Paris, sait jouer le double jeu. Plus proche des Etats-Unis par le lien transatlantique hérité de la guerre froide, sa voix porte d’autant plus fort lorsqu’elle est la première à demander des comptes aux Etats-Unis.
L’absence de réaction française jusqu’à l’intervention officielle de Laurent Fabius ce dimanche est l’instrument de mesure parfait de notre véritable place dans le concert des nations. Contrairement à Berlin, Paris semblait attendre patiemment la fin de cette tempête informationnelle. Mais les dernières révélations sur l’espionnage de l’Union Européenne et même de la France ont brisé le mur du silence, du moins à gauche car la droite a encore du mal à se faire entendre sur ce dossier. Les images d’un Barack Obama qui essaie de substituer à l’image dégradante de son empire, celle du premier Président noir des Etats-Unis en voyage en Afrique du Sud, ne suffisent plus à masquer ce scandale à rebondissement. Certes, on peut toujours rêver dans l’hexagone en se demandant qui osera revenir un jour sur ce statut instable de vassal de l’empire, jamais assumé devant l’électorat. Le seul dirigeant politique français à s’être démarqué de cette dépendance à l’égard des Etats-Unis fut le général de Gaulle. Et il n’est pas inutile de rappeler qu’il était à l’époque très isolé dans son propre camp sur ce dossier majeur.Christian Harbulot http://euro-synergies.hautetfort.com/Lien permanent Catégories : actualité, géopolitique, international, magouille et compagnie 0 commentaire -
Le prix de la vérité
Alors que la presse internationale traite les informations d’Edward Snowden comme des révélations sur le programme PRISM et feint de découvrir ce que tout le monde pouvait savoir depuis longtemps, Thierry Meyssan s’intéresse au sens de cette rébellion. De ce point de vue, il attache beaucoup plus d’importance au cas du général Cartwright, également mis en examen pour espionnage.
Ancien commandant de la force de frappe US, ancien chef d’état-major adjoint interarmes, ancien conseiller militaire du président Obama, le général Cartwright est accusé d’espionnage : il aurait fait fuiter au New York Times des informations sur la guerre secrète contre l’Iran de manière à prévenir une guerre inutile.
Les fonctionnaires états-uniens, civils ou militaires, qui encourent 30 ans minimum de réclusion pour avoir révélé à la presse des secrets d’État US, sont-ils des « lanceurs d’alerte » exerçant un contre-pouvoir dans un système démocratique ou des « résistants à l’oppression » d’une dictature militaro-policière ? La réponse à cette question ne dépend pas de nos propres opinions politiques, mais de la nature de l’État US. Cette réponse change totalement si l’on se concentre sur le cas de Bradley Manning, le jeune soldat gauchiste de Wikileaks, ou si on y intègre le cas du général Cartwright, conseiller militaire du président Obama, mis en examen jeudi 27 juin 2013 pour espionnage.
Ici, un retour en arrière est nécessaire pour comprendre comment on passe de l’« espionnage » au profit d’une puissance étrangère à la « déloyauté » face à une organisation criminelle qui vous emploie.
Pire que la censure : la criminalisation des sources
Le président des États-Unis et Prix Nobel de la paix, Woodrow Wilson, tenta de donner à l’Exécutif le pouvoir de censurer la presse lorsque la « sécurité nationale » ou la « réputation du gouvernement » sont en jeu. Dans son discours sur l’état de l’Union (7 décembre 1915), il déclara : « Il y a des citoyens des États-Unis ... qui ont versé le poison de la déloyauté dans les artères mêmes de notre vie nationale, qui ont cherché à traîner l’autorité et la bonne réputation de notre gouvernement dans le mépris ... à détruire nos industries ... et à avilir notre politique au profit d’intrigues étrangères .... Nous sommes sans lois fédérales adéquates .... Je vous exhorte à faire rien de moins que de sauver l’honneur et le respect de soi de la nation. De telles créatures de la passion, de la déloyauté, et de l’anarchie doivent être écrasées » [1].
Cependant, le Congrès ne le suivit pas immédiatement. À la suite de l’entrée en guerre des États-Unis, il vota l’Espionage Act, reprenant l’essentiel de l’Official Secrets Act britannique. Il ne s’agit plus de censurer la presse, mais de lui couper l’accès à l’information en interdisant aux dépositaires des secrets d’État de les communiquer. Ce dispositif permet aux Anglo-Saxons de se présenter comme des « défenseurs de la liberté d’expression », alors qu’ils sont les pires violateurs du droit démocratique à l’information, défendu constitutionnellement par les pays scandinaves.
Le silence, pas le secret
De la sorte, les Anglo-Saxons restent moins bien informés de ce qui se passe chez eux que ne peuvent l’être les étrangers. Par exemple, durant la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada purent ainsi maintenir le secret chez eux sur le Projet Manhattan de construction de la bombe atomique, alors qu’il employait 130 000 personnes pendant 4 ans et qu’il était largement pénétré par les services secrets étrangers. Pourquoi ? Parce que Washington ne préparait pas cette arme pour cette guerre, mais pour la suivante, contre l’Union soviétique. Comme l’ont montré les historiens russes, la capitulation du Japon fut reportée jusqu’à ce qu’Hiroshima et Nagasaki soient détruites, comme avertissement à l’URSS. Si les États-uniens avaient su que leur pays disposait d’une telle arme, leurs dirigeants auraient eu à l’utiliser pour en finir avec l’Allemagne et non pas pour menacer l’allié soviétique au détriment des Japonais. En réalité, la Guerre froide commençait avant la fin de la Seconde Guerre mondiale [2].
En matière de secret, on observera que Staline et Hitler furent informés du Projet Manhattan dès son lancement. Ils disposaient en effet d’agents dans la place. Tandis que Truman n’en fut pas informé en sa qualité de vice-président, mais seulement au dernier moment, après le décès du président Roosevelt.
La véritable utilité de l’Espionage Act
Quoi qu’il en soit, l’Espionage Act ne traite que secondairement d’espionnage comme le montre sa jurisprudence.
En période de guerre, il sert à sanctionner les opinions dissidentes. Ainsi, en 1919, la Cour suprême a admis dans les affaires Schrenck contre États-Unis, et Abrams contre États-Unis que le fait d’appeler à l’insoumission ou à ne pas intervenir contre la Révolution russe tombait sous le coup de l’Espionage Act.
En période de paix, la même loi sert à empêcher les fonctionnaires à rendre publics un système de fraudes ou des crimes commis par l’État, même lorsque leurs révélations sont déjà connues, mais pas encore attestées.
Sous l’administration de Barack Obama, l’Espionage Act aura été invoqué 8 fois, un record en temps de paix. Laissons de côté le cas de John Kiriakou, un officier de la CIA qui a révélé l’arrestation et la torture d’Abou Zoubeida. Loin d’être un héros, Kiriakou est en réalité un agent provocateur de l’Agence chargé de faire accroire le public aux pseudos aveux extorqués à Zoubeida pour justifier a posteriori la « lutte contre le terrorisme » [3].
Éliminons également le cas de Shamal Leibowitz, dans la mesure où ses révélations ne furent jamais diffusées au public. Restent 6 cas qui nous enseignent sur le système militaro-policier US.
Stephen Jin-Woo Kim a confirmé à Fox News que la Corée du Nord préparait un test nucléaire, malgré les menaces US ; une confirmation qui ne portait aucun tort aux USA sinon celui de souligner leur incapacité à se faire obéir par la Corée du Nord. Dans un autre contexte, cette information avait déjà été diffusée par Bob Woodward sans provoquer de réactions.
Thomas Andrew Drake a révélé la gabegie du programme Trailblazer à un membre de la Commission du Renseignement de la Chambre des représentants. Il lui a été reproché d’avoir informé les parlementaires chargés de surveiller les agences de renseignement de ce que la NSA jetait secrètement des milliards par les fenêtres. Trailblazer visait à trouver un moyen d’implanter des virus sur n’importe quel ordinateur ou téléphone portable. Il n’a jamais fonctionné.
Dans la même veine, Edward Snowden, un employé du cabinet juridique Booz Allen Hamilton, a rendu publics divers documents de la NSA attestant de l’espionnage US en Chine aussi bien que de celui des invités au G20 britannique. Surtout, il a montré l’ampleur du système d’écoutes militaire des téléphones et du web, auquel nul ne peut échapper fut-il président des États-Unis. La classe politique US le décrit comme « un traître à abattre », uniquement parce que ses documents empêchent la NSA de continuer à nier devant le Congrès des activités connues de tous de longue date.
Bradley Manning, un simple soldat, a transmis à Wikileaks les vidéos de deux bavures de l’armée, 500 000 rapports de renseignement des bases militaires en Afghanistan et en Irak, et 250 000 câbles sur les renseignements recueillis par les diplomates US lors de conversations avec des hommes politiques étrangers. Rien de tout cela n’a d’importance capitale, mais cette documentation donne une piètre idée des ragots récoltés par le département d’État et qui servent de base à sa « diplomatie ».
Jeffrey Alexander Sterling est un employé de la CIA qui révéla au New York Times « l’Opération Merlin ». Plus étonnant, le général James Cartwright était le numéro 2 des armées, en sa qualité de chef d’état-major adjoint interarmes, et un conseiller proche du président au point d’être surnommé « le général d’Obama ». Il aurait révélé, l’an dernier, au New York Times « l’Opération Jeux Olympiques », et vient d’être placé sous enquête, selon CNN.
Sterling et Cartwright ne croient pas au mythe israélien de « la bombe atomique des mollahs ». Ils ont donc tenté de désamorcer la guerre dans laquelle Tel-Aviv tente de précipiter leur pays. « L’Opération Merlin » consistait à faire parvenir à l’Iran de fausses informations sur la fabrication de la bombe. En réalité, il s’agissait de pousser l’Iran à engager un programme militaire nucléaire de manière à justifier a posteriori l’accusation israélienne [4]. Quant à « l’Opération Jeux Olympiques », elle consistait à implanter les virus Stuxnet et Flame dans la centrale de Natanz, pour en perturber le fonctionnement, notamment les centrifugeuses [5]. Il s’agissait donc de bloquer le programme nucléaire civil de l’Iran. Aucune de ces révélations n’a porté atteinte aux intérêts US, mais aux ambitions d’Israël.
De grands résistants
Une opposition de salon nous présente les hommes mis en cause au nom de l’Espionage Act comme des « lanceurs d’alerte » (whistleblower), comme si les États-Unis d’aujourd’hui étaient une réelle démocratie et qu’ils alertaient les citoyens de quelques erreurs à corriger. En réalité, ils nous apprennent qu’aux États-Unis, du simple soldat (Bradley Manning) au numéro 2 des armées (le général Cartwright), des hommes tentent comme ils le peuvent de lutter contre un système dictatorial lorsqu’ils découvrent en être un rouage. Face à un système monstrueux, ils sont à placer au niveau de grands résistants comme l’Amiral Canaris ou le comte de Stauffenberg.
Notes :are citizens of the United States ... who have poured the poison of disloyalty into the very arteries of our national life ; who have sought to bring the authority and good name of our Government into contempt ... to destroy our industries ... and to debase our politics to the uses of foreign intrigue.... [W]e are without adequate federal laws.... I am urging you to do nothing less than save the honor and self-respect of the nation. Such creatures of passion, disloyalty, and anarchy must be crushed out.”[2] « La Seconde Guerre mondiale aurait pu prendre fin en 1943 » « Si l’Armée rouge n’avait pas pris Berlin... » et « La Conférence de Yalta offrait une chance qui n’a pas été saisie », entretien de Viktor Litovkine avec Valentin Faline, Ria-Novosti/Réseau Voltaire, 30 mars, 1er et 6 avril 2005.
[3] « Abou Zoubeida, la "balance d’Al-Qaida" », et « La torture occultée : Lee Hamilton, John Brennan et Abou Zoubeida », par Kevin Ryan, Traduction Maxime Chaix, Réseau Voltaire, 17 janvier et 25 février 2013.
[4] State of War : The Secret History of the CIA and the Bush Administration, par James Risen, Free Press, 2006.
[5] « Obama Order Sped Up Wave of Cyberattacks Against Iran », par David E. Sanger, The New York Times, 1er juin 2012. « Did America’s Cyber Attack on Iran Make Us More Vulnerable ? », par Marc Ambinder, The Atlantic, 5 juin 2012. « The rewards (and risks) of cyber war »,par Steve Call, The New Yorker, 7 juin 2012. « U.S., Israel developed Flame computer virus to slow Iranian nuclear efforts, officials say », par Ellen Nakashima, Greg Miller et Julie Tate, The Washington Post, 19 juin 2012.
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Etats-Unis : une paire d’invertis avait acheté un bébé conçu par GPA pour l’abuser et l’exploiter sexuellement
Une histoire horrible, telle qu’il risque d’en arriver de plus en plus souvent en France…
« Mark Newton et de son petit ami australien Peter Truong. Voulant, selon leurs dires, éprouver les « joies de la paternité », ils avaient en 2005, après de longues démarches, obtenu en Russie pour la somme de 8000 dollars un enfant conçu par GPA (gestation pour autrui) avec les gamètes d’un des deux hommes.
A l’age de 22 mois, le petit garçon a commencé a être abusé sexuellement, et quotidiennement, par ses « parents » et par au moins huit autres adultes en Australie, en France, en Allemagne et aux États-Unis.
Le degré d’exploitation sexuel avait atteint un tel niveau que l’enfant a grandi croyant que les agissements dont il était victime étaient la vie normale. Il était même coaché sur la façon de nier si jamais on lui posait des questions.
Les enquêteurs ont découvert un journal méticuleusement tenu par les deux hommes relatant toutes leurs activités.
Quand les deux hommes ont commencé à être soupçonnés, ils ont accusé les autorités de les stigmatiser en raison de leur orientation sexuelle.
En 2010, interviewés par une radio australienne, le couple avait voulu donner l’image d’une « famille comme les autres ». Pour les enquêteurs, il apparait clairement qu’ils ont achetés l’enfant dans l’unique objectif de l’exploiter sexuellement.
La « famille comme les autres » vivait à Los Angeles, États-Unis. Le dénommé Newton vient d’être condamné à 40 années de prison. Le dénommé Truong attend toujours que sa peine soit prononcée. »
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Gérard Depardieu : « Que Dieu bénisse l’âme de Vladimir Poutine »
MOSCOU (NOVOpress) – Dans le cadre du festival de film de Moscou, Gérard Depardieu a de nouveau fait l’éloge de Vladimir Poutine : « Je suis très fier d’être ici. J’ai sauté sur l’occasion pour accepter ce passeport. On ne peut pas changer de nationalité, mais on peut choisir un Etat, une vie, une liberté et une démocratie comme je l’entends », a déclaré l’inoubliable interprète de « Cyrano de Bergerac » en présentant le film de clôture « Raspoutine », dont il joue le rôle-titre.
L’acteur, se présentant comme un « esprit hooligan qui plaît beaucoup à Poutine », a ajouté : « Quand je leur parlais de démocratie en Russie, tous les autres pays ont ri. Je les laisse rire. Ici il y a 5% de chômage alors qu’en France il y en a 12% ». Gérard Depardieu, qui vient de traiter une journaliste russe de « salope » pour un reportage orienté sur Ramzan Kadyrov, le président de la Tchétchénie, est persuadé que « Poutine est très fort, c’est cet homme dont la Russie a besoin. Que Dieu bénisse son âme », a lancé l’acteur.
Gérard Depardieu s’est vu octroyer la nationalité russe en janvier par le président russe, après une polémique avec Jean-Marc Ayrault. Le Premier ministre français avait qualifié de « minable » sa décision de fuir vers la Belgique pour des raisons fiscales. Le comédien avait à cette occasion affiché son amour pour la Russie en la qualifiant de « grande démocratie ». Il est vrai que le plein emploi, l’identité ou encore la sécurité sont des libertés précieuses, mais inconnues sous le régime de François Hollande.
Crédit photo : Tom Lee KelSo via Flickr (cc) http://fr.novopress.info/
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L’Allemagne, un colosse aux pieds d’argile
A force de se reposer sur ses lauriers, l’Allemagne hypothèque son avenir. C’est en substance ce que pointe une étude publiée par l’Institut allemand pour la recherche économique (DIW) et relayée par « Der Spiegel ». Ce rapport souligne que la propension des Allemands à épargner plutôt qu’à investir risque bien d’affaiblir la première économie de la zone euro. Et le pays, dont la bonne santé économique contraste avec la situation de ses voisins européens, pourrait connaître des lendemains qui déchantent.
« Malgré tous les succès des dernières années, l’Allemagne n’a pas créé de socle d’investissement pour assurer une croissance solide », écrivent les chercheurs berlinois, qui soulignent que la part du PIB consacrée à l’investissement diminue d’année en année.
L’étude dénonce un manque chronique de dépenses dans les infrastructures, les équipements industriels, l’énergie et l’éducation, aussi bien de la part des autorités publiques que du secteur privé. Elle cite par exemple l’état du réseau routier, estimant que 20 % des autoroutes et 40 % des routes fédérales ont besoin de réparations. Ou encore les dépenses dans l’éducation, très inférieures à la moyenne des pays de l’OCDE.L’Allemagne, qui vise l’équilibre budgétaire en 2014 et enregistre une hausse de ses recettes fiscales, aurait pourtant les moyens de combler ces manques. Mais, comme le rappelle « Der Spiegel », en pleine campagne pour les élections de septembre, l’heure est plus aux cadeaux électoralistes qu’aux ambitions de long terme.