http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=a_naD9zTYxY
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Pierre Hillard - Autour de l'actualité
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Olivier Delamarche : « La population américaine se paupérise »
Olivier Delamarche, du groupe Platinium Gestion, le 09 juillet 2013 sur BFM Radio, met les points sur les i, dans l’émission “Intégrale Placements“, face à Cédric Decoeur.
« La population américaine se paupérise, avec des petits boulots à temps partiel ou des boulots qui ne paient pas. Bernanke n’arrêtera pas ses programmes de quantitative easing et, très probablement, il en remettra même une bonne couche. Les élections en Allemagne ne vont pas changer quoi que ce soit, nous sommes allés tellement loin que la seule solution est de continuer, exactement comme c’est le cas aux États-Unis. »
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=teFlPPg2mbU
http://fortune.fdesouche.com/ -
Qui est Edward Snowden ? – Discours de Glenn Greenwald, le journaliste qui a divulgué l’affaire
Le courage, c’est contagieux.
Polémia a reçu d’un correspondant – que nous remercions pour ce très gros travail – la traduction du très long discours, prononcé, à la Conférence annuelle du socialisme fin juin à Chicago, par Glenn Greenwald, chroniqueur américain au quotidien britannique The Guardian. G. Greenwald a diffusé au monde entier les révélations d’Edward Snowden sur les écoutes systématiques et illégales par les services de renseignement américains.
Devant la difficulté d’en publier la totalité en raison de sa longueur, nous nous limitons à reproduire ici, extraite de la traduction de notre correspondant, la partie consacrée à la personnalité de Edward Snowden. Néanmoins, nous encourageons nos lecteurs à en prendre connaissance en versions française et/ou originale à partir des liens qu’ils trouveront en fin d’article.
Polémia
A la Conférence annuelle du socialisme de Chicago hier soir, Glenn Greenwald a prononcé un discours dans lequel il a relaté comment il était entré en rapport avec Edward Snowden. Il a parlé de sa surprise de le voir aussi jeune et comment la détermination et la conviction profonde du jeune homme lui avaient inspiré le courage de publier les documents qui allaient lui être transmis au cours des trois ou quatre mois suivants.
Greenwald décrit comment les révélations sur la NSA ont non seulement exposé les Etats-Unis en tant qu’Etat sous surveillance mais aborde aussi la corruption et le pourrissement moral de l’establishment du journalisme dans ce pays. Il a également transmis à l’auditoire le message qu’il ne fallait pas craindre le « climat de peur » que le gouvernement américain souhaite imposer à ceux qui osent défier son pouvoir. Ce qui suit est la transcription de son discours après une introduction et un préliminaire au cours duquel il rendit hommage à Jeremy Scahill qui venait de le présenter à l’auditoire. Puis, après quelques réflexions, il décida de s’asseoir pour tenir le discours qui suit.
[…]
La première fois que j’ai été contacté par Edward Snowden remonte à plusieurs mois. Il m’a contacté par courriel. Il ne disait pas son nom. Je n’avais aucune idée de qui m’appelait. Il ne disait pas grand-chose. Il disait simplement qu’il avait des documents qui selon lui pouvaient m‘intéresser, ce qui devait devenir par la suite le plus grand euphémisme de la décennie. Mais il ne me disait pas grand-chose le concernant et plusieurs mois ont passé parce que nous parlions de la création d’un système de cryptage et d’autres choses et ce n’est vraiment que lorsqu’il est arrivé à Hong Kong, avec les documents, que nous avons vraiment commencé à avoir des discussions substantielles sur sa personne, ce qu’il faisait et le genre de documents en sa possession. Et j’ai passé de nombreuses heures à discuter en ligne avec lui quand il était à Hong Kong mais j’ignorais son nom. Je ne connaissais rien de son parcours, de son âge, ni même de son lieu de travail. Il essayait de me faire venir à Hong Kong pour parler avec lui mais avant que j’aille à Hong Kong, faire la moitié du tour du monde en avion, je voulais des garanties et savoir si ça en valait vraiment la peine, s’il y avait du solide derrière ce qu’il disait.
Donc il m’a envoyé de quoi me mettre en appétit, comme on fait avec un chien à qui on présente un biscuit sous le nez pour le faire aller là où on veut qu’il aille. C’est ce qu’il a fait pour me persuader de venir à Hong Kong. Ces documents, même s’ils n’étaient qu’un petit échantillon, étaient les choses les plus extraordinaires que j’avais jamais vues.
Je me souviens qu’après avoir lu les deux premières pages, j’étais littéralement pris de vertige, étourdi par une sorte d’extase et d’exaltation devant ce qu’il détenait. Et comme la plupart d’entre nous lorsque nous communiquons exclusivement en ligne avec quelqu’un, j’ai commencé à me forger une idée sur sa personnalité. J’étais quasiment certain qu’il était plutôt âgé, avoisinant la soixantaine et que c’était un bureaucrate, cadre au sein d’une de ces agences d’Etat de la sécurité nationale, plutôt grisonnant et en fin de carrière. La raison qui faisait que je pensais cela, c’est qu’à l’évidence il était haut placé pour avoir pareil accès à des documents top secret.
Il avait aussi une notion incroyablement sophistiquée et mûrement réfléchie de la nature de l’appareil de sécurité nationale ainsi que de sa propre relation avec cet appareil, si bien que je me suis dit que cela signifiait qu’il avait dû réfléchir à tout cela et interagir avec ces éléments depuis des dizaines d’années.
Mais la vraie raison pour laquelle je pensais qu’il avait cet âge, dans la soixantaine, près de la retraite, peut-être même approchant la fin de sa vie, c’est qu’il soulignait, et ce dès nos premiers contacts, le fait qu’il savait pertinemment que ce qu’il faisait allait pour l’essentiel bouleverser sa vie et probablement la détruire. Il prévoyait que les chances de finir probablement en prison pour le reste de sa vie, si ce n’est pire, étaient très élevées, probablement inévitables ou, du moins, qu’il devrait fuir l’Etat le plus puissant du monde pour le reste de sa vie. Je ne me suis pas consciemment fait cette réflexion, mais je pense que j’ai tacitement supposé que quiconque était prêt à faire un pareil sacrifice de sa vie était probablement quelqu’un qui avait dû beaucoup souffrir et qui de toute façon était proche de la fin pour avoir accumulé autant de bravoure.
Quand je suis arrivé à Hong Kong et que je l’ai rencontré pour la première fois, je me suis trouvé plus désorienté et plus rempli de confusion que je ne l’avais jamais été de ma vie. Non seulement il n’avait pas soixante-cinq ans, il en avait vingt-neuf, mais il faisait beaucoup plus jeune. Et donc, lorsque nous sommes allés dans sa chambre d’hôtel pour commencer à lui poser des questions (Laura Poitras, la caméraman, et moi-même), ce que je voulais comprendre par dessus tout était ce qui l’avait poussé à faire ce choix extraordinaire, d’une part parce que je ne voulais pas faire partie d’un événement qui allait détruire la vie de quelqu’un si cette personne n’était pas complètement lucide et rationnelle vis-à-vis de la décision qu’elle était en train de prendre, mais aussi parce que je voulais vraiment comprendre, juste par curiosité personnelle, ce qui poussait quelqu’un qui a toute la vie devant lui, qui vit avec une petite amie depuis longtemps dans un cadre des plus désirables à Hawaï, dans un emploi stable relativement bien payé, à tout jeter ainsi pour devenir instantanément un fugitif et un individu qui allait probablement passer le reste de sa vie dans une cage.
Plus je lui parlais, plus je comprenais et plus j’étais dépassé et plus cela devenait une expérience formatrice pour moi et pour le reste de ma vie parce que ce qu’il me disait encore et toujours, de plusieurs façons, et toujours avec une attitude si pure et si passionnée que je n’ai jamais douté pour un moment de son authenticité, est qu’il y avait dans la vie des choses plus importantes que le confort matériel, que la stabilité d’un emploi, ou bien que le simple fait d’essayer de prolonger sa vie le plus longtemps possible. Ce qu’il n’avait de cesse de me dire, c’est qu’il ne jugeait pas sa vie en fonction de ce qu’il pensait de lui mais en fonction des actes qu’il accomplissait en conformité avec ses convictions.
Lorsque je lui ai demandé comment il en était arrivé au point de vouloir prendre le risque auquel il savait qu’il s’exposait, il m’a répondu qu’il avait longtemps cherché un chef de file, quelqu’un qui arriverait et réglerait ces problèmes. Et puis un jour, il s’est aperçu que ça ne servait à rien d’attendre, qu’être un chef de file, c’est s’engager soi-même d’abord et donner l’exemple aux autres. Ce qu’il disait, au final, c’est qu’il ne voulait pas vivre dans un monde où l’on permettait au gouvernement américain de se lancer dans ces invasions extraordinaires, de construire un système ayant pour objectif la destruction de toute vie privée individuelle, qu’il ne voulait pas vivre dans un tel monde, et qu’il ne pouvait pas, en bonne conscience, rester à ne rien faire et permettre que cela se passe ainsi, sachant qu’il avait le pouvoir d’aider à y mettre un terme.
Ce qui m’a le plus frappé à ce sujet, je suis resté onze jours consécutifs avec lui, alors qu’il était toujours un inconnu parce que nous n’avions pas encore divulgué son identité, et je le regardais suivre les débats sur CNN, NBC ou MSNBC ou les autres chaînes du monde entier pour voir ce qu’il avait essayé de provoquer par les actions qu’il avait entreprises. Et je l’ai vu aussi après qu’on eut révélé qu’il était l’homme le plus recherché du monde, que les officiels de Washington le traitaient de traître, voulaient sa tête. Ce qui était ahurissant et continue à l’être encore maintenant pour moi, c’est qu’il n’y avait en lui pas un soupçon de remords, de regrets, ou de peur. C’était un individu complètement en paix avec le choix qu’il avait fait parce que ce choix qu’il avait fait était si incroyablement puissant. J’étais moi-même incroyablement ébloui d’être à côté de quelqu’un qui avait atteint un tel degré de tranquillité parce qu’il était tellement convaincu d’avoir fait ce qui était juste, et son courage, sa passion m’ont imprégné au point que j’ai juré que, quoi que je fasse dans ma vie de cette histoire et au-delà, j’allais consacrer ma vie à faire justice à cet incroyable acte de sacrifice personnel qu’Edward Snowden a accompli. Et cette énergie, je le constatais alors, impregna tout le monde au Guardian, qui est une organisation médiatique très importante, et je suis la dernière personne à faire l’éloge d’une organisation médiatique, même une où je travaille, surtout une où je travaille. Pourtant j’ai vu depuis quatre semaines les rédacteurs du Guardian, les rédacteurs en chef qui ont dirigé le Guardian et se sont, depuis des années, engagés dans un journalisme intrépide et courageux, ignorer jour après jour le climat de terreur et les menaces du gouvernement américain et affirmer : nous allons continuer à publier toute information que nous pensons devoir publier pour le bien commun.
Si vous parlez à Edward Snowden et lui demandez, comme je l’ai fait, ce qui l’a inspiré, il parle d’autres individus qui se sont lancés dans des comportements courageux similaires, comme Bradley Manning ou ce vendeur ambulant tunisien qui s’est immolé et a déclenché une des plus grandes révolutions démocratiques de ces quatre ou cinq derniers siècles. Ce dont j’ai vraiment commencé à prendre conscience avec cette affaire, c’est deux choses. Un : que le courage c’est contagieux. Si vous faites un acte courageux en tant qu’individu, vous changerez littéralement le monde, parce que vous allez affecter toutes sortes de gens de votre entourage immédiat qui ensuite affecteront d’autres puis ceux-là encore d’autres. On ne devrait jamais douter de sa capacité à changer le monde. La deuxième chose que j’ai comprise, c’est que peu importe ce que vous êtes en tant qu’individu ou ce que représentent en terme de pouvoir les institutions que vous défiez. M. Snowden n’a jamais eu son bac. Ses parents travaillent pour le gouvernement fédéral. Il a grandi dans un milieu modeste de la classe moyenne au sein d’une communauté militaire en Virginie. Il a fini par rejoindre l’armée américaine parce qu’il pensait au début que la Guerre d’Irak était noble. Il a fait de même avec le NSA et la CIA parce qu’ils pensait que ces institutions étaient nobles. C’est quelqu’un qui a zéro privilège, zéro pouvoir, zéro position, zéro prestige, et pourtant, à lui tout seul, il a littéralement changé le monde et par conséquent…
Une des choses que j’ai réalisées assez tôt est que non seulement lui mais aussi toutes les personnes qui auront été impliquées dans la publication de ces articles allaient être attaqués et diabolisés de la manière que Jeremy a décrite. On assiste à toutes sortes d’attaques contre lui qui sont complètement absurdes et contraires à la réalité. On entend tout d’un coup des psychologues de salon qui viennent déclarer qu’il est narcissique. Je ne suis même pas sûr qu’ils savent ce que cela veut dire, mais c’est devenu le scénario qu’ils récitent tous. C’est quelqu’un qui aurait pu vendre ces documents des millions de dollars à des services de renseignement et passer le reste de sa vie enrichi en secret au-delà de ses rêves les plus fous et il n’en a rien fait. Au contraire, il s’est porté volontaire et a fait de lui une cible pour le bien de nous tous. Ou alors ils essaient de remettre en question ses motivations et disent que c’est seulement quelqu’un qui recherche la célébrité, ou une “pute médiatique” qui est leur phrase préférée en ce moment. J’ai passé ces trois dernières semaines à me faire harceler au téléphone par les plus ridicules stars des médias des Etats-Unis qui veulent à tout prix obtenir un entretien avec Edward Snowden et le mettre tous les jours dans leur émission. Il aurait pu être l’une des personnes les plus célèbres du monde. Il est bien plus du genre reclus que “pute médiatique”. Il a refusé toutes ces interviews parce que sa véritable motivation pour faire ce qu’il a fait est exactement ce qu’il a dit, c’est-à-dire non pas de se rendre célèbre, mais de rendre compte aux gens des Etats-Unis et du monde de ce qui est en train de leur être fait en secret par le gouvernement américain.
La raison pour laquelle les gens comme Edward Snowden sont régulièrement diabolisés, la raison pour laquelle il est si important de les traiter de malades psychiques, comme ils l’ont fait avec Bradley Manning, comme ils essaient de faire avec tous les dénonciateurs, comme ils l’ont fait avec Daniel Ellsberg, c’est parce qu’ils savent précisément ce que j’ai dit, à savoir que le courage est contagieux. Et qu’il va donner l’exemple à d’autres gens qui, comme lui, vont se démarquer et dénonceront les tromperies, les illégalités et la corruption qu’ils font dans l’ombre. Il leur faut faire un exemple négatif pour que cela ne se reproduise pas et c’est la raison pour laquelle les gens comme Edward Snowden sont tellement diabolisés et attaqués et c’est pourquoi c’est à chacun de nous qu’il revient de le défendre et de voir en lui le noble exemple qu’il représente afin qu’il obtienne la reconnaissance qu’il mérite. Tel a été l’effet révélateur que tout cela a eu sur moi personnellement, et je suis sûr que je n’ai peut-être pas encore réfléchi à toutes les implications et je continuerai à le faire dans les mois qui viennent. Mais j’ai une certitude : c’est que cette expérience sera une expérience formatrice pour moi et pour des millions de gens dans le monde entier et par bien des manières.
[…]
Glenn Greenwald
Journaliste
28/06/2013
Traduction : Pierre Mille http://www.polemia.comDiscours intégral en français à lire, dont certains commentaires au sujet des révélations faites par Edward Snowden, sur :
http://avicennesy.files.wordpress.com/2013/07/a-la-confc3a9rence-annuelle-du-sociali.pdf
Discours integral en version originale sur :
Article paru le 28 juin 2013, http://niqnaq.wordpress.com/2013/06/30/i-shall-be-interested-to-see-whether-the-right-wing-conspiromaniacs-are-still-claiming-all-this-is-a-limited-hang-out-by-the-cia/
(http://www.youtube.com/user/WeAreManyMedia) -
Syrie, important coup de balai à la direction
Syrie, important coup de balai à la direction
A Damas, le Comité central du Parti Ba’ath Arabe Socialiste a tenu le 7 juillet une réunion élargie sous la présidence du président Bachar al-Assad, secrétaire régional du Parti.
Le Ba’ath syrien, au pouvoir en Syrie depuis la Révolution de 1963, est constitué d’un « Commandement national » pan-arabe – le parti étant une organisation transnationale arabe (il y a des sections régionales dans de nombreux pays arabes) – et d’un « commandement régional », qui gouverne la Syrie.
Le président syrien Bachar al Assad a écarté ce lundi tous les anciens dirigeants du parti, dont le vice-président critique Farouk al-Chareh. « Les membres du commandement national ont été renouvelés », affirme le parti sur son site, donnant les noms des 16 membres de la nouvelle direction, dont Bachar al-Assad. En revanche, le comité central a écarté le vétéran Farouk al-Chareh, très hostile à l’égard de la politique du chef de l’Etat.
Voici ces 16 membres :
Dr Waël al-Halaqi (premier ministre), Mohammad Jihad al-Laham (speaker de l’Assemblée nationale), Ammar Saati, Imad Khamis, Mohammad Chaban Azouz, Hilal Hilal, Abdelnasser Chafi’, Abdel-Mo’eiti al-Machlab, Fayrouz Moussa, Rakane al-Choufi, Youssef al-Ahmad, Najem al-Ahmad, Khalef al-Moftah, Hussein Arnous et Malek Ali.
Le Premier ministre syrien Waël al-Halaqi ainsi que le président du Parlement Jihad Lahham ont fait leur entrée dans ce commandement du parti.
Farouk al-Chareh, qui s’était prononcé fin 2012 pour une solution négociée de la crise en Syrie, reste cependant vice-président. Il détient ce poste depuis 2006 après avoir été pendant 22 ans le chef de la diplomatie syrienne. Il avait été évoqué pour remplacer Bachar al-Assad en cas de transition négociée.
« Ce coup de balai s’explique par les nombreuses critiques venues de la base du parti Ba’ath sur les mauvais résultats de la direction avant et durant » le conflit, a affirmé à l’AFP Bassam Abou Abdallah, directeur du Centre de Damas pour les études stratégiques. « Elle avait de mauvais résultats et un discours trop rigide. Ce changement complet montre le niveau de mécontentement », a-t-il ajouté.
En arrière-plan, il a aussi les défections de certains dirigeants de l’ancienne direction, liés à la corruption (que combat la nouvelle équipe) ou passés à la pseudo à l’ennemi occidental, comme la famille Tlass réfugiée à Paris, le père compagnon de Haffez al-Assad, le fils Manaf ex-ami de Bachar al-Assad, devenu général félon et qui était devenu l’une des cartes de réserve des USA pour remplacer le président syrien. Il ne faut toutefois pas surestimer ces défections, moins de 200 cadres et officiers sur des milliers. Bien au contraire, leur défection a été une auto-épuration bénéfique au Ba’ath.
Le Ba’ath, au pouvoir en Syrie depuis le 8 mars 1963, n’est plus officiellement depuis 2012 le parti qui « dirige la société », mais il reste de fait la formation la plus influente du pays. Il s’agit du premier renouvellement de sa direction depuis 2005. A l’époque, la plupart des vétérans issus des années de fondation et de révolution (1945-70) avaient quitté le commandement, qui comptait alors 14 membres.
Lors de cette réunion, le président al-Assad a fait une analyse politique de la guerre déclenchée contre le peuple syrien et des derniers développements à ce sujet, ainsi que sur les positions arabes et internationales et le rôle du Parti dans la période actuelle. « Le secrétaire régional du Parti a souligné la nécessité de faire une révision critique de la prestation du Parti et de ses cadres dans le but de renforcer les points positifs et de surmonter ceux négatifs, faisant noter que le pas le plus important est de trouver des canaux de communication entre les directions du Parti Ba’ath et la base populaire pour approfondir l’interaction avec les citoyens », explique le Ba’ath en arabe sur son site.
« L’une des plus importante priorité du Parti Ba’ath dans la prochaine étape est le renforcement de la cohésion nationale en se référant aux organisations et aux syndicats comme étant les plus importants outils pour réaliser ces objectifs », a estimé Bachar al-Assad, précisant que « l’histoire de la lutte du Parti Ba’ath doit être la base de tout processus de développement, via la consolidation de la culture du dialogue et l’action populaire ».
Quant à la question de la structure du Part Ba’ath, le président al-Assad a souligné « l’importance de mettre au point des normes précises quand à la hiérarchie partisanne et des mécanismes efficaces pour attirer les compétences et choisir les représentants du Parti qui sont capables de réaliser les intérêts de toutes les catégories: ouvriers, paysans et artisans ».
De leurs côtés, certains membres dudit Comité central ont abordé, dans leurs interventions, « la prestation du Parti pendant la crise et son rôle dans la défense de la patrie ». D’autres membres ont critiqué « le rôle des cadres du Parti Ba’ath durant cette phase sensible de l’histoire de la Syrie », le qualifiant « d’incompatible à l’histoire du Parti Ba’ath ».
Le Comité central du parti a choisi ensuite la nouvelle direction régionale du Parti, avec le président Bachar al-Assad comme secrétaire régional.
La perspective politique de l’élection présidentielle de 2014 – où Bachar sera candidat –et le développement de la démocratie syrienne ne sont évidemment pas étrangères à cette opération de rénovation.
Jibril al-Malik http://www.voxnr.com -
La France refuse l’asile politique à Snowden, mais accueille à bras ouverts une pétasse antichrétienne Femen !
C’est emblématique.
Après avoir refusé l’asile politique à l’américain Snowden qui a révélé le scandale de l’espionnage massif des USA envers leurs alliés, Hollande et sa clique ont annoncé l’avoir accordé à l’Ukrainienne qui mène (visiblement, car on ne parle pas des milliardaires masculins qui emploient ces « féministes ») les Femen.
Le groupe extrémiste l’annonce fièrement sur son compte facebook en ces termes :
« L’idéologue et la coupeuse de croix Inna Shevchenko, poursuivie par les autorités ukrainiennes et russe, a reçu des documents qui lui accordent l’asile politique de la République française.
Le 17 août 2012, le jour du procès de Pussy Riot, Inna Shevchenko a tronçonné une croix commémorative sur la Place de l’Indépendance en signe de solidarité avec les accusés et contre les prétentions théocratiques du ROC [acronyme désignant l'Eglise orthodoxe russe, NDCI] . L’action a déclenché un certain nombre d’actes similaires à travers toute la Russie, et est entrée dans l’histoire de l’athéisme féministe et militant. »
Inna Schevchenko en action
Il est vraisemblable que nos gouvernants, animés par la haine de l’ordre naturel et de la religion catholique, agissent par sympathie pour le combat infernal des Femen, en particulier sous son aspect antichrétien.
Les Femen jouissent déjà d’une étonnante impunité en France, étant protégées par la police durant leurs actions illégales et n’étant jamais poursuivies en dépit de leurs multiples violations de la loi. Alors que, parallèlement, une répression policière et judiciaire sans précédent s’est abattue sur les gens normaux.
http://www.contre-info.com/ -
Luca Volontè : "Nous sommes sous une attaque mondiale"
Extrait de l'intervention de Luca Volontè au colloque de l'IDC :
L"Ces "valeurs non négociables", telles qu'elles sont décrites par la totalité du magistère chrétien, sont les piliers sur lesquels reposent toutes les Déclarations, Conventions et Accords des droits de l'homme qui sont reconnus au niveau international. Par conséquent, promouvoir nos valeurs signifie en même temps promouvoir les droits de l'homme, et vice-versa. Ce point de vue est fondamental, aujourd'hui plus que jamais dans un monde où notre action contre le politiquement correct, et contre les dernières modes, nous rend susceptibles d'être classifiés comme des dangereux "chrétiens", "homophobes" ou "terroristes".
Tout le monde s'accorde, tous les jours et dans tous les contextes, qu'au lieu de l'étoile de David que jadis les Juifs étaient obligés de porter sous le totalitarisme nazi, les croyants et les non-croyants aujourd'hui sont marqués au fer rouge par des affirmations assommantes et indélébiles.
Par exemple, en France il y a quelques jours, lundi le 21 juin, à Saint Cyr au Mont d'Or, sur l'ordre du Ministre de l'Intérieur Manuel Valls, tous les fidèles qui quittaient l'église du village ont été soumis à des contrôles d'identité, et le curé emmené au commissariat de police, afin d'empêcher des incidents pendant une cérémonie auquel assistait ce ministre.
Il convient aussi de rappeler les préjudices dont le pontificat de Benoît XVI a été victime. Le Pape émérite a été soumis, dès le premier jour et jusqu'à la fin de son règne, à une série d'attaques de la part des mass-médias dont l'objectif était d'occulter tout son enseignement et son action.
Nous sommes donc sous attaque - sous une attaque mondiale parce que nous promouvons les droits de l'homme. Voilà notre problème - mais voilà aussi notre force et notre opportunité !
[...] Aux nouveaux barbares, effectivement, la Douma a répondu brillamment avec ses lois contre la propagande LGBT, des lois qui protègeront les racines morales du peuple, mais qui empêcheront aussi des dommages futurs, selon le principe de précaution. Merci pour ce beau signe de démocratie ! Comme à l'époque des invasions barbares qui ont déferlées sur Rome, nous sommes aujourd'hui confrontés à des groupes et à des lobbies insatiables. Ceux-ci demandent des droits insatiables qui sont en contradiction avec les droits de l'homme. Ces droits sont insatiables par définition, ils dérivent d'une idéologie claire qui est fondée sur des théories du 20e siècle (de Malthus à l'eugénisme, du constructivisme et du dé-constructivisme au féminisme violent) qui aujourd'hui se résument dans la "théorie du genre" ou dans celles de l'eugénisme et de l'euthanasie.
Le lobby gay, le lobby pro-avortement et le lobby de l'eugénisme et de l'euthanasie (Marie Stopes) travaillent ensemble. Ensemble ils n'ont qu'un seul but, qui est celui de réduire l'humanité et ses peuples à une nouvelle forme d'esclavage. Promouvoir la famille, la natalité et la stabilité du mariage est une bataille cohérente avec nos valeurs, un défi pour la société naturelle et finalement aussi pour le droit international. C'est une bataille pour réaffirmer l'écologie humaine contre les nouvelles formes d'esclavage.
Il est évident que celui qui demande et obtient le mariage gay va ensuite demander l'adoption, la PMA et l'abaissement de la majorité sexuelle pour permettre la pédophilie, la polygamie et un système d'éducation qui favorisera l'émergence de nouvelles générations d'homosexuels. [...]"
http://www.lesalonbeige.blogs.com/ -
Henry Kissinger souhaite le démantèlement de la Syrie et des nations dissidentes
Dans une très récente présentation à la Ford School, l’ancien secrétaire d’État Henry Kissinger a commenté la situation syrienne actuelle, en exprimant sa préférence pour un pays brisé et balkanisé émergeant de l’unité actuelle contrôlée par Assad [1] :
« Il y a trois résultats possibles : une victoire d’Assad, une victoire sunnite ou un résultat dans lequel les différentes nationalités acceptent de cohabiter ensemble, mais dans des régions plus ou moins autonomes, de sorte qu’elles ne puissent pas s’opprimer les unes les autres. C’est l’issue que je préférerais voir. Mais ce n’est pas une opinion populaire. »
Après avoir été présenté comme « l’honorable Dr Kissinger », l’ancien homme d’influence âgé de 90 ans a commencé par une leçon d’histoire intéressante. Kissinger a expliqué en détail comment l’État actuel de la Syrie avait été conçu par les puissances européennes, comme ce fut aussi le cas avec l’Irak :
« Tout d’abord, la Syrie n’est pas un État historique. Elle a été créée sous sa forme actuelle en 1920, et elle a reçu cette forme afin de faciliter le contrôle du pays par la France, après le mandat de l’ONU. L’Irak, pays voisin, a également reçu une forme étrange, dans le but de faciliter le contrôle par l’Angleterre. Et la forme des deux pays a été conçue afin de rendre difficile aux deux pays la domination de la région. »
En raison de ses origines anhistoriques, Kissinger a expliqué que la Syrie actuelle a été conçue comme une unité nationale plus ou moins artificielle composée de différentes tribus et groupes ethniques. Puisque la récente « révolution » devient de plus en plus chaotique, Kissinger fait des remarques sur la nature de la situation actuelle :
« Dans la presse américaine, la situation est décrite comme un conflit entre la démocratie et la dictature – et le dictateur est en train de tuer son propre peuple, et nous devons le punir. Mais ce n’est pas ce qui se passe. Ce conflit a peut-être été lancé par quelques démocrates. Mais dans l’ensemble c’est un conflit ethnique et sectaire. [...] C’est maintenant une guerre civile entre les groupes sectaires [...]. Et je dois dire que nous l’avons mal compris dès le début. Si vous lisez nos médias, ils disent que nous devons nous débarrasser d’Assad. Et si nous nous débarrassons d’Assad, alors nous pouvons former un gouvernement de coalition. C’est inconcevable. Je suis tout à fait pour qu’on se débarrasse d’Assad, mais le conflit entre les Russes et nous sur cette question, c’est que les Russes pensent : vous ne commencez pas seulement par vous débarrasser d’Assad, ce n’est pas le problème, mais vous désintégrez aussi l’administration d’État pour vous retrouver comme en Irak – sans rien pour maintenir l’ensemble. Et puis vous aurez une guerre civile qui s’aggravera. C’est ainsi que ce désordre a pris sa forme actuelle. »
Kissinger a auparavant fait des remarques concernant les avantages de briser les nations dissidentes en petits fragments, après quoi le chaos émergeant peut faciliter leur introduction dans un ordre mondial. C’est en substance la règle du diviser pour mieux régner. Ces observations récentes de Kissinger sont en phase avec les déclarations antérieures dans lesquelles il promulgue l’idée que les bouleversements sociaux et les troubles civils de masses doivent être utilisés comme des moyens pour fusionner les nations (y compris, par ailleurs, les États-Unis) dans un « système international ».
« Les États-Unis doivent faire partie d’un système international que nous créons au niveau national », a déclaré Kissinger au Harvard Crimson en 2012. Lorsqu’on lui a demandé quels étaient les problèmes les plus importants auxquels la société américaine devait faire face aujourd’hui, il a alors répondu :
« Au niveau international, le problème est qu’il y a des bouleversements en cours dans chaque partie du monde, mais ces bouleversements ne suivent pas les mêmes causes fondamentales, donc les États-Unis doivent faire partie d’un système international que nous créons au niveau national. »
Le concept consistant à s’emparer des crises et des bouleversements, dont les causes peuvent différer de nation à nation, afin de parvenir à un ordre international, suit soigneusement la règle d’or de l’élite, à savoir qu’un ordre mondial provoqué par le chaos est préférable. En outre, Kissinger nous donne un aperçu de l’intention sous-jacente, que lui et ses compagnons du Bilderberg ont à l’esprit, en indiquant en quelques mots que les troubles civils – qu’ils soient motivés économiquement, politiquement ou socialement – doivent être saisis afin de fusionner les pays en un « système international » désiré.
Dans un article de Prisonplanet.com de décembre 2008, Steve Watson écrivait que Kissinger, dans une interview pour Charlie Rose, le chouchou des Bilderberg, « a cité le chaos provoqué à travers le monde par la crise financière et la propagation du terrorisme comme une occasion de renforcer un nouvel ordre mondial ».
Kissinger avait dit à Rose, il y a quelques années :
« Je pense que lorsque la nouvelle administration évalue la position dans laquelle elle se trouve, elle voit une énorme crise et des problèmes terribles, mais je considère qu’elle peut y voir une lueur d’espoir d’où pourrait sortir un système international [2]. »
Cette conversation à propos des crises et des bouleversements comme étant de simples moyens spécifiques à chaque pays vers un objectif mondial centralisé pourrait indiquer un plan transnational sous-jacent. Un concept sinistre qui suit le cours de la dialectique hégélienne classique, à savoir que le problème (qu’il soit réel ou feint) provoque la réaction qui en retour permet à l’élite de fournir une solution sur un plateau d’argent. Les paroles de Kissinger me rappellent de façon inquiétante celles écrites par Alexander Wendt de l’université de Chicago, qui en 2003, dans son traité intitulé Pourquoi un État mondial est inévitable : la téléologie et la logique de l’anarchie, a déclaré :
« Les luttes nationalistes pour la reconnaissance ne sont nullement terminées, et plusieurs nouveaux États – “plus d’anarchie” – peuvent encore être créés. Mais alors que davantage de fragmentations sont d’une certaine façon un recul, elles sont également des conditions préalables pour aller de l’avant, car c’est seulement lorsque les différences sont reconnues que les identités peuvent être plus stables. (...) Loin de mettre fin au nationalisme, un État mondial ne sera possible que s’il embrasse celui-ci. »
Ces paroles peuvent faire la lumière sur celles prononcées par Kissinger et ses collègues supranationalistes, qui révèlent en substance qu’ils sont très conscients du fait que la simple proposition d’un État mondial ne se fera pas – et que cela peut même échouer si celui-ci est proposé trop directement – et que le même objectif peut être mieux réalisé par la fragmentation et la balkanisation des États-nations, que ce soit à l’Est ou à l’Ouest, pour ensuite fusionner ces fragments dans une construction globale, généralement décrite comme le Nouvel Ordre mondial.
Notes
[1] À partir de 19’30 : https://www.youtube.com/watch?featu...
Source : infowars.com
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Affaire Snowden : accepter l’inacceptable
Un employé des services de renseignement américains révèle la dimension paranoïaque de systèmes d’écoute et de surveillance qui visent, entre autres cibles, la France, l’Italie, la Grèce. La réaction de François Hollande est ferme. Le lundi 1er juillet, le président de la République demande aux Etats-Unis de cesser « immédiatement » leur espionnage :...
... « Nous ne pouvons pas accepter ce type de comportement entre partenaires et alliés ». Dés lors, les négociations transatlantiques sont remises en question : « on ne peut avoir de négociations ou de transactions sur tous domaines qu’une fois obtenues ces garanties ». Le gouvernement et la direction du Parti socialiste reprennent le mot : c’est inacceptable ! On se prend à espérer… et l’on pèche par optimisme !
Le mercredi 3 juillet, comme l’Italie, l’Espagne et le Portugal, la France ferme son espace aérien à l’avion du président bolivien, qui est obligé de se poser en urgence à Vienne et d’y demeurer pendant 13 heures. Motif : Edward Snowden serait dans l’appareil, ce qui n’est pas le cas. L’immunité qui protège le président Evo Morales et son avion est délibérément violée sur injonction de Washington. L’humiliation des Boliviens est partagée par tous les chefs d’Etat de l’Amérique latine qui publient des réactions indignées. En deux points, la réponse de François Hollande est pitoyable : [...]
La suite sur le blogue de Bertrand Renouvin
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« Les données privées passant par facebook ou google sont lues à livre ouvert »
Entretien avec un expert en sécurité informatique, ancien de la DGSE, spécialiste en cryptanalyse, etc.
Thèmes : Facebook, google, PRISM (Snowden), ECHELON, sécurité informatique, vie privée, démocratie, formation des élites… -
P. Jovanovic: les banques ont volé la démocratie