C’était le 5 février 2003. Devant le Conseil de sécurité des Nations unies, le secrétaire d’État américain Colin Powell brandissait une petite fiole censée contenir de l’anthrax afin d’accuser le régime irakien de Saddam Hussein de développer des armes bactériologiques et de détenir des armes de destruction massive. À cette accusation s’ajoutait celle de soutenir le terrorisme et d’avoir des liens avec Al-Qaïda. Une source l’avait certifié aux services de renseignement américain, affirmait le secrétaire d’État : Saddam et Ben Laden avaient passé un accord. Il ne fallait donc pas en douter, l’Irak faisait peser sur le monde une très grave menace.
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[Point de vue] Guerre d’Irak : il y a vingt ans, les terribles mensonges du gouvernement américain
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L’héroïsme des soldats ukrainiens, tant vanté sur les plateaux télé, et la réalité sur le terrain
Sur les plateaux de télévision, les généraux ne cessent de louer l’héroïsme des militaires ukrainiens. Selon eux, ils se battent bien mieux que les Russes. Est-ce vraiment le cas ? Ils ne connaissent manifestement pas la géographie militaire.
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Dmitri Medvedev déclare que la fourniture d'un armement plus avancé aux Ukrainiens ne fera que déclencher davantage de frappes de représailles russes
Le Vice-président du Conseil de Sécurité de la Russie, Dmitri Medvedev, a déclaré que la fourniture d'un armement américain plus avancé à l'Ukraine ne fera que déclencher davantage de frappes de représailles de la part de la Russie : "Toute l'Ukraine qui reste sous la domination de Kiev brûlera", a-t-il estimé dans une interview écrite qu'elle lui a accordée pour Reuters.
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Le Député Européen Mislav Kolakušić : « BlackRock détruit et reconstruira l’Ukraine avec l’argent des Européens »
La guerre en Ukraine est l'un des conflits les plus longs de ces dernières années.
Cependant, peu de pays — à part la Russie — semblent souhaiter une fin rapide de ce conflit par des négociations de paix. Au lieu de cela, tous les regards semblent être tournés vers les armes. Pourquoi ?
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Guerre en Ukraine : Les vétérans américains et les généraux allemands à la retraite sont consternés par les politiciens de l’OTAN
Vu d’Allemagne : Tandis que les politiciens jouent dans les parlements à faire monter le bellicisme, dans une attitude criminelle envers leurs peuples, en titubant comme des aveugles vers une troisième guerre mondiale, des militaires s’unissent dans une protestation historiquement unique contre l’OTAN. Comment se fait-il que ce soit d’Allemagne que provient la colère à la hauteur de ce que des politiciens jouant à la guerre en Europe, les parlements qu’ils soient Allemands, français, Européens disent que ces gens sont immondes de bêtise. Ils ne savent pas à quel point le maître étasunien les méprise.
Danielle Bleitrach
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par Max Erdinger
Les associations d’anciens combattants américains appelant à la fin des guerres par procuration américaines et dans le monde entier font partie de l’alliance de protestation : le commandant en chef des forces armées américaines, le général Mark A. Milley; la Rand Corporation, financée en grande partie par le Pentagone, envisage une paix négociée rapidement; le colonel Douglas Macgregor, qui avait été nommé par Donald Trump ambassadeur des États-Unis en Allemagne; Scott Ritter, ancien inspecteur en désarmement de l’ONU et ancien officier du renseignement des Marines; d’anciens officiers militaires de haut rang de l’ancien « ennemi de classe », le lieutenant-général Manfred Grätz et le major-général Sebald Daum. Tous deux ont servi dans l’Armée nationale populaire de la défunte RDA. Le conseiller militaire de l’ancienne chancelière Merkel, le général de brigade à la retraite Erich Vad, est également l’un des avertisseurs. L’une des voix critiques est également celle du général à la retraite Harald Kujat, ancien inspecteur général de la Bundeswehr et ancien président du Comité militaire de l’OTAN.
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L’Ukraine coule. Les élites occidentales s’en sortent-elles ?
par Mike Whitney
Ce qui rend le dernier rapport de la RAND Corporation sur l’Ukraine si important, ce n’est pas la qualité de l’analyse, mais le fait que le groupe de réflexion sur la sécurité nationale le plus prestigieux du pays a adopté une position opposée à celle de la classe politique de Washington et de ses alliés mondialistes sur la guerre. C’est une très grosse affaire. Gardez à l’esprit que les guerres ne prennent pas fin parce que le public s’y oppose. C’est un mythe. Les guerres prennent fin lorsqu’un clivage critique émerge entre les élites, ce qui conduit finalement à un changement de politique. Le nouveau rapport de la RAND Corporation, « Éviter une longue guerre : La politique américaine et la trajectoire du conflit Russie-Ukraine », représente justement cette rupture. Il indique que des élites puissantes ont rompu avec l’opinion majoritaire parce qu’elles pensent que la politique actuelle nuit aux États-Unis. Nous pensons que ce changement de perspective va prendre de l’ampleur jusqu’à ce qu’il déclenche une demande plus affirmée de négociations. En d’autres termes, le rapport RAND est le premier pas vers la fin de la guerre.
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La prochaine action de Poutine sera dévastatrice et l’OTAN n’est pas prête (video)
La dernière interview de Macgregor sur la situation en Ukraine datée du 1er février (durée 20′, prendre à partir de la minute 36′ 39″) C’est en anglais, mais il est possible de faire des réglages pour des sous titres en français.
Le secrétaire général de l’OTAN affirme que Poutine mobilise 200 000 soldats supplémentaires alors que la Russie prépare une offensive massive en Ukraine.
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Dissymétrie
par Patrick Reymond
Dissymétrie entre les pertes en Ukraine. Une chose est sûre, la Russie tire – au moins -, dix fois plus d’obus que l’Ukraine, si ce n’est plus.
Aujourd’hui, on parle de 20 000 obus jour, ce qui me parait très bas, les marmitages nécessitent bien plus. Sur la longueur du front, ça voudrait dire, en gros, un obus par heure et par kilomètre.
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Les horrrrreuurrrs de la guerre
par Patrick Reymond
Puisqu’il faut bien parler, actualité oblige, des horreurs de la guerre, voila la pire (pour les financiers et l’oligarchie) : le fond norvégien a perdu. (les 150 000 morts ukrainiens et les 15 000 russes, ils s’en tamponnent).
« Le fonds dans lequel le pays nordique -plus gros producteur d’hydrocarbures d’Europe de l’Ouest- verse ses revenus pétroliers a terminé l’année avec un rendement négatif de 14,1%, correspondant à des pertes de 1637 milliard de couronnes (151 milliards d’euros), et une valeur totale de 12 429 milliards de couronnes (1148 milliard d’euros), indique-t-il dans un communiqué ».
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La guerre est le principal « produit d’exportation » des États-Unis
Les prévisions du Pentagone concernant un conflit « inévitable » avec la Chine en 2025 montrent que la guerre est le principal « produit d’exportation » des États-Unis
par Drago Bosnic
Pour un pays qui se vante constamment de la taille de son économie, les États-Unis sont remarquablement trop dépendants d’une forme d’« exportation » : la guerre. Pendant des décennies, l’Occident politique dirigé par les États-Unis a utilisé des guerres par procuration pour nuire à ses adversaires géopolitiques. Si la plupart de ces guerres ne constituaient pas une menace existentielle directe pour les rivaux américains et avaient une portée relativement limitée, ces dernières années ont marqué un changement majeur dans cette approche stratégique.