En juin dernier, lors du Conseil européen, sa présidente Ursula von der Leyen prétendait vouloir « infléchir la hausse des prix de l'énergie », redoutant que la zone ne s’enflamme : « Des mouvements sociaux ne sont pas à exclure », nous disait-on.
Le prochain Conseil européen se tiendra en octobre, avec des perspectives sans doute encore plus sombres puisque nos dirigeants n’ont rien d’autre à nous proposer que la hausse de 2 °C des climatiseurs en été et la réduction de 2 °C du chauffage en hiver, résolutions censées nous faire économiser « l'équivalent de l'approvisionnement en gaz du gazoduc Nord Stream 1 ». Vu les temps caniculaires, c’est déjà mal parti…