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À la une de cette édition, un accord de sécurité bilatéral entre la France et l’Ukraine alors que l’Europe semble hériter du chaos étasunien.
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À la une de cette édition, un accord de sécurité bilatéral entre la France et l’Ukraine alors que l’Europe semble hériter du chaos étasunien.

par Antoine de Lacoste
La guerre en Ukraine, déclenchée il y a presque deux ans, a largement rebattu les cartes de la géopolitique mondiale. L’Occident, sûr de son bon droit et de sa supériorité morale, a eu la surprise de constater que « le reste du monde » n’était pas acquis à sa croisade anti-russe. Il a pris acte, bien à regret et sans être encore allé au bout de sa réflexion, du fait que les pays de son ancienne sphère d’influence voulaient agir et penser par eux-mêmes.

Au cours des dernières 24 heures, les forces russes ont remporté de grands succès et ont pris le contrôle de bastions ukrainiens stratégiquement importants dans différentes parties de la ville.
Aux Etats-Unis, les Républicains ont rejeté le dernier projet de loi d’aide à l’Ukraine. Un “Non” de quelques milliards de dollars réservés à Kiev par les Démocrates.
Le dernier projet de loi d’aide à l’Ukraine, soutenu avec force par le président américain Joe Biden, a été rejeté par le camp républicain hier, 13 février. Cette aide permettait aux Etats-Unis de se réengager dans la guerre qui oppose l’Ukraine et la Russie depuis 2022, et dont ils s’étaient dernièrement distancés. L’enveloppe américaine contenait pas moins de 95 milliards de dollars, une partie étant par ailleurs réservée à Israël et à Taïwan.

C'est dessous

Après son entretien de deux heures avec le président russe Vladimir Poutine à Moscou, le journaliste américain Tucker Carlson a parlé de son expérience lors du Sommet mondial des gouvernements à Dubaï.
Dans une interview d’une heure avec le présentateur de télévision Emad Eldin Adeeb, Carlson a expliqué pourquoi la conversation avec Poutine n’a pas abordé certains sujets, comment l’establishment politique américain y a réagi et pourquoi Washington n’a pas compris Moscou, entre autres.
Face à l’enlisement du conflit et aux échecs répétés des troupes ukrainiennes, l’Amérique relayée par les responsables Européens tentent de nous faire accroire que les Russes pourraient étendre le conflit aux pays membres de l’Otan. Les pays baltes, qui détestent les Russes, au même titre que le Pologne font ressurgir leurs traumatismes remontant à l’ère soviétique.

par Moon of Alabama
Dans le dernier sitrep Ukraine, j’évoquais le choix du général Oleksandr Syrsky comme nouveau commandant en chef des forces armées ukrainiennes. Il est probable qu’il soutiendra les choix agressifs du président ukrainien Zelensky.
Pour des raisons essentiellement de relations publiques, Zelensky exige des attaques constantes contre les forces russes et aucun recul des forces ukrainiennes jusqu’à ce que cela soit absolument nécessaire. Syrski est prêt à tenir ces promesses, même si l’histoire montre qu’il a peu de chances d’y parvenir :
«Syrsky, qui est né russe, a perdu les batailles de Debaltsevo (2015), Soledar (2023) et Bakhmout (2023). Actuellement, Avdiivka est encerclée et risque de tomber.
Les rumeurs disent que Syrsky a déjà ordonné aux réservistes d’aller renforcer les troupes à Avdiivka».
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Les républicains à la Chambre des représentants ont destitué mardi le secrétaire à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, pour des accusations liées à sa gestion de l'immigration aux frontières avec le Mexique. C'est la première fois en plus d'un siècle qu'un ministre est destitué par une telle procédure. Les républicains ont justifié leur décision en accusant Mayorkas de ne pas respecter les lois sur l'immigration et de gérer une "catastrophe frontalière". Bien que la destitution ne signifie pas automatiquement son départ, les accusations seront examinées par le Sénat contrôlé par les démocrates.

Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples, La Nouvelle guerre des mondes et Bienvenue dans le meilleur des mondes : En interviewant à Moscou le 8 février dernier le président Vladimir Poutine, le journaliste américain Tucker Carlson n’a pas seulement réalisé le scoop du siècle. Il a aussi donné au monde occidental une grande leçon de journalisme. Décryptage.
Une leçon de courage, d’abord
En effet, Tucker Carlson n’a pas hésité à braver l’État profond en donnant la parole au président sans doute le plus diabolisé par l’Occident et en lui permettant d’exposer son point de vue en détail, pendant deux heures, alors que nos médias ne cessent de censurer et d’occulter ce qui ne va pas dans le sens de la doxa